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frédéric beigbeder

  • L’amour dure trois ans

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    Son premier mariage s’est soldé par un véritable fiasco et notre pote Marc Marronnier (Gaspard Proust) n’a eu d’autres choix que d’augmenter à son tour les statistiques du divorce. Il ne fallait donc surtout plus parler d’amour à cet écrivain et pourtant c’est ce même thème qui va inspirer son futur succès en librairie L’amour dure trois ans. Son livre dresse un constat plutôt pessimiste des relations sentimentales et si vous deviez demander l’avis d’Alice (Louise Bourgoin), elle irait même jusqu’à vous dire que l’auteur de ce bouquin fait preuve d’une misogynie maladive. On comprend mieux pourquoi  Marc qui s’est épris d’elle fait tout pour lui cacher sa véritable identité mais la vérité finira bien par éclater au grand jour !

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    On le voyait déjà partout et voilà qu’il se décide de se lancer dans la carrière de réalisateur, Frédéric Beigbeider signe là une comédie sentimentale hélas sans grande passion. Difficile d’imposer sa patte dans un genre déjà bien encombré, l’écrivain tente bien quelques fantaisies mais rien qui ne permette à l’adaptation de son roman hautement autobiographique de marquer nos esprits. Il s’est trouvé un bon alter-ego en la personne de Gaspard Proust même si celui-ci se laisse parfois effacer par ses camarades de jeu d’un casting assez hétérogène. L’amour dure trois ans ne réussit donc pas à nous séduire outre-mesure, on dira juste que pour une première réalisation ça tient la route pour notre pote Beigbeider.



    Il faut le voir pour : S’interroger sur votre couple avant de fêter votre 3ème anniversaire !

  • Beur sur la ville

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    Villeneuve-sous-bois dans le 9-9. Alors que le préfet Flaubert (Roland Giraud) vient célébrer la nouvelle promotion de Lieutenants de police des Basses-Seines, il est interpellé sur le fait que parmi ces officiers aucuns ne soient réellement issus de ce qu’on appelle des minorités visibles. Il charge alors Picolini (François-Xavier Demaison) de régler cette affaire et celui-ci va se faire un plaisir de dénicher l’homme le plus incompétent au monde : Khalid Belkacem (Booder). Pour ne pas faire les choses à moitié, on confie à ce nouveau lieutenant de police une affaire sordides de meurtres qu’il va devoir résoudre. C’est la débâcle assurée pense-t-on d’autant que Khalid ne se sent pas très à l’aise dans ses nouvelles fonctions mais il n’est pas au bout de ses surprises.

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    Pour moi, le cinéma de Djamel Bensalah est proche de celui d’un Fabien Onteniente ; les 2 réalisateurs sont là pour nous faire rire et ils connaissent les ficelles de la comédie sur le bout des doigts. La seule chose c’est qu’ils peinent réellement à se renouveler mais tant que le succès est au rendez-vous, pourquoi changer ? Par son physique atypique, notre pote Booder se voit offrir le premier rôle de Beur sur la ville mais ça tire plus sur le one-man show qu’autre chose assisté par un parterre de guest-stars (Jean-Claude Van Damme, Frédéric Beigbeider, Ramzy Bedia, Popeck, Gérard Jugnot …). Une comédie trop poussive à l’image d’un scénario qu’on aurait apprécié plus simplifié et rarement drôle, ça se laisse voir mais peut-être pas sur le grand écran.

     

    Il faut le voir pour : Eviter les pressings indiens.

  • 99 F

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    Octave (Jean Dujardin) a le boulot de rêve ; il travaille dans le monde merveilleux de la publicité au sein de la fameuse Ross & Wichcraft. C’est grâce à lui que la société de consommation bat son plein, que la ménagère de moins de 50 ans se précipite en magasin pour acheter la dernière nouveauté des yaourts capable de la rendre plus belle. De l’argent, des filles, de la drogue ; il s’éclate complètement et prend un plaisir fou à vous prendre pour des vaches à lait mais cette belle vie n’est-elle pas qu’un artifice ? Lorsqu’il rencontre Sophie (Vahina Giocante), son destin bascule et leur séparation est le point de départ d’une descente aux enfers.

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    Attendu au tournant par les critiques ; 99 F est fidèle à l’esprit du réalisateur Jan Kounen c'est-à-dire  assez psychédélique. Quant à savoir si l’adaptation du roman de Frédéric Beigbeider est réussie ou non, je ne saurais vous répondre puisque je n’ai jamais eu l’occasion de le lire. Le film reste une curiosité dans le paysage du cinéma français et va forcément diviser le public ne serait ce que par la caricature du publicitaire qui y est poussée à l’extrême. C’est un bon passe-temps avec un Jean Dujardin plus que convaincant dans la peau de ce personnage aussi cynique qu’attachant.

     

    Il faut le voir pour : Arrêter de croire aux messages publicitaires