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charles nemes

  • La tour Montparnasse infernale

    cinéma, film, comédie, La tour Montparnasse infernale, charles nemes, Eric Judor, Ramzy Bedia, Marina Foïs, Serge Riaboukine, Michel Puterflam, Bô Gaultier de Kermoal, Peter Semler, Edgar Givry

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    Le week-end est là et la Tour Montparnasse se vide mais alors que la nuit s'est installée, notre pote Stéphanie (Marina Foïs) attend la visite de son oncle. Une importante réunion doit en effet avoir lieu mais elle sera brutalement interrompue par un groupe d'hommes armés menés par machin ou plutôt Michel (Serge Raboukine). Leur but est d'obtenir un code qui leur permettrait d'ouvrir un coffre renfermant pas moins de 50 millions de francs. Un plan bien pensé qui n'avait cependant pas prévu l'intervention d'Eric & Ramzy (Eric Judor & Ramy Bedia), 2 laveurs de vitres aussi imprévisibles qu'ils sont stupides.

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    Après avoir connu le succès avec leurs spectacles puis à la télévision, nos potes Eric & Ramzy se lancent dans l'aventure du cinéma. En toute logique, c'est avec une comédie qu'ils viennent faire les zigotos avec l'humour qu'on leur connaît (et que tout le monde n'apprécie pas forcément) avec ce mélange de Piège de cristal et de La tour infernale. Ce film de Charles Nemes repose entièrement sur ce duo intenable capable de prendre en otage une main ou encore de revisiter le combat Bruce Lee / Kareem Abdul-Jabbar. Si La tour Montparnasse infernale n'a rien de franchement irrésistible, il y a quand même des passages marrants ainsi que quelques dialogues qui restent dans les mémoires ; rien de plus qu'un petit amusement.

  • Hôtel Normandy

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    Depuis la mort de son compagnon, Alice (Héléna Noguerra) ne s’intéresse plus du tout aux hommes ce qui inquiète fortement ses potes d’enfance Pénélope & Isabelle (Anne Girouard & Frédérique Bel). En guise de cadeau d’anniversaire, elles décident de lui offrir un beau séjour à l’Hôtel Normandy à Deauville afin qu’elle puisse profiter de la Biennale d’art contemporain. Ce qu’elles ne lui ont pas dit c’est qu’elles ont demandé à un homme de la séduire mais leur plan ne va pas se dérouler comme prévu. Si Alice a bien rencontré quelqu’un ; Jacques (Eric Elmosnino) n’est pas l’homme qui était chargé de la séduire puisqu’il s’agit en fait d’Yvan (Ary Arbittan) … enfin pas tout à fait !

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    Gros quiproquo à Deauville où la princesse Hélène Noguerra va faire connaissance avec ses princes charmants. Charles Nemes (Au bistro du coin, Le séminaire …) nous a habitué à des comédies souvent peu raffinées et il perpétue la tradition avec Hôtel Normandy où on n’a pas vraiment envie de poser les valises. Entre la copine introvertie, celle nymphomane ou le séducteur gaffeur et relou ; on a des personnages qui sont bien à l’image du film à savoir poussif. On pourra juste se consoler avec un casting plutôt rafraîchissant qui, malgré leur générosité, ne parviennent pas à donner plus d’entrain à ce film qui arrache avec beaucoup de peine quelques sourires.

     

    Il faut le voir pour : Ramasser les peintures que vous pouvez trouver dans les poubelles, on ne sait jamais.

  • Au bistro du coin

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    La mort de Jean Valjean, un SDF du quartier, a ému de nombreux habitants et notamment Bertrand (Guy Lecluyse) qui a eu l’initiative d’organiser un spectacle. Avec la collaboration des autres commerçants et habitants, il compte ainsi récolter des fonds et surtout sensibiliser les gens sur le sort des sans-abris. Pour l’occasion, il a demandé à son pote d’enfance Manu (Fred Testot) de lui rendre un service ; utiliser son café Le Chinon 3 pour y faire les répétitions. Alors que le grand jour approche, tout le monde est un peu sur les nerfs et les bouleversements ne manqueront pas de venir rythmer la journée.

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    Au bistro du coin c’est avant tout un concept particulier, un film choral à l’échelle d’un quartier avec comme point d’ancrage le fameux bistro. Autour de ce lieu se tisse alors d’autres histoires plus ou moins bien amenées avec une farandole de comédiens et d’autres qui apparaissent en simples guest-stars. On ne peut pas dire qu’on retrouve réellement la chaleur d’une vie de quartier, on ne s’attache pas à des personnages transparents et les clichés finissent de nous convaincre d’aller boire un coup ailleurs. Allez, je paye ma tournée mais pas pour ce film !

     

    Il faut le voir pour : Ne plus vous étonner de voire des gens ne pas traverser le passage piéton quand le feu est vert.