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film - Page 138

  • Les sorties du 23 Janvier

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    Après la bombe Démineurs, la réalisatrice Kathryn Bigelow revient avec un projet aussi attendu qu’il a suscité une vive polémique. Il faut dire qu’en proposant aux spectateurs de participer à la chasse d’Oussama Ben Laden, Zero dark thirty risquait de dévier en un pamphlet patriotique mais cela semble loin d’être le cas. Verdict aujourd’hui !

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  • Alceste à bicyclette

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    Héros de la série télévisée Docteur Morange, notre pote Gauthier (Lambert Wilson) a décidé d’adapter Le misanthrope de Molière. Pour la distribution, il a tout de suite pensé à son pote Serge (Fabrice Luchini) qu’il n’a pas vu depuis 6 ans et qui vit retiré sur l’Ile de Ré ; c’est ainsi qu’il se retrouve dans le TGV direction La rochelle. Son arrivée est une vraie surprise pour Serge et sa demande encore plus puisque cet ancien acteur s’est retiré du métier et n’a pas vraiment l’intention de revenir sur sa décision à moins que … Il est prêt à faire un essai mais à une condition d’avoir le rôle le plus intéressant autrement dit celui d’Alceste et commencent ainsi les premières répétitions.

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    Avec Alceste à bicyclette on assiste aux retrouvailles de 2 comédiens ; l’un s’est retiré du métier épuisé par l’hypocrisie ambiante de ce milieu, l’autre star du petit écran monte sa propre pièce de théâtre. Voilà donc l’occasion pour Luchini & Lambert de se lancer dans un exercice de verbiage qu’ils maitrisent sans mal et à coté de ces échanges cocasses vient se glisser la discrète Maya Sansa qui finalement n’enrichit pas vraiment l’histoire. Reposant avant tout sur les dialogues, le film de Philippe Le Guay peut laisser apparaitre quelques longueurs mais c’est aussi et surtout une vitrine assez alarmiste sur l’état de la comédie.

     

    Il faut le voir pour : Prendre vos précautions quand vous utilisez un jacuzzi !

  • Django unchained

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    1858. Chasseur de primes, King Schultz (Christoph Waltz) a trouvé ses nouvelles cibles : les frères Brittle. Seul petit souci, il ne sait pas à quoi ils ressemblent et c’est pour cela qu’il a besoin d’un dénommé Django (Jamie Foxx), un esclave qui voit là l’opportunité de retrouver sa liberté et de partir à la recherche de sa femme Broomhilda (Kerry Washington). Pour le moment, il devra aider Schultz et les 2 hommes deviendront vite des potes d’enfance faisant fortune en capturant des criminels morts ou vifs. Vient alors le jour où ils retrouvent la trace de Broomhilda qui appartient à un certain Monsieur Calvin Candie (Leonardo DiCaprio) mais pour la récupérer il va falloir se montrer malin car ils ont en face d’eux un redoutable adversaire !

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    Tout nouveau Tarantino devient un évènement et puis quand il décide de donner sa version de Django, ça sent le western détonnant. Après la Seconde Guerre Mondiale, il retourne un peu plus loin dans le passé en se posant aux prémices de la Guerre de sécession au cœur d’une Amérique encore ségrégationniste. L’esclavagisme des noirs est un sujet brulant traité ici sans pincettes même s’il ne faut pas perdre de vue que Django unchained reste avant tout un pur divertissement. Les dialogues sont toujours aussi savoureux, un casting au poil (avec un super duo DiCaprio / Jackson) et le réalisateur explose dans ce film et n’a pas son pareil pour repeindre les murs en rouge sang. Reste quand même qu’il manque une bonne grosse scène d’action dans la première partie qui aurait donné un peu plus d’équilibre ce qui ne l’empêchera pas de choper un Coup de cœur Ciné2909.

     

    Il faut le voir pour : Vous rappeler que le "D" de Django est muet !

  • Bienvenue chez les Rozes

    cinéma, film, comédie, Bienvenue chez les Rozes,  Carole Bouquet, Lorànt Deutsch, Michel Duchaussoy, Olivier Saladin, Yolande Moreau, Dominique Pinon, Jean Dujardin, André Wilms, Francis Palluau

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    C’est sur une route située en plein milieu d’une foret qu’on a découvert un véhicule de police abandonné ainsi que les corps sans vie de 2 officiers. Manquent à l’appel les 2 prisonniers qu’ils transportaient sans doute les responsables de ce malheur mais l’histoire est bien plus complexe. Pour l’heure retrouvons MG &  Gilbert (Jean Dujardin & Lorànt Deutsch), nos 2 évadés qui se savent recherchés et qui vont donc devoir se planquer en attendant que les choses se calment un peu. C’est ainsi qu’ils se retrouvent coincés chez les Rozes, une famille vraiment pas comme les autres !  Bien que pris en otage, Béatrice (Carole Bouquet), son mari Daniel (André Wilms) et leur fille Magali (Clémence Poésy) ne semblent vraiment pas paniqués par la situation.

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    On est d’accord, Bienvenue chez les Rozes ne laissera pas un souvenir impérissable aux spectateurs mais il dispose d’une certaine originalité. Francis Palluau, pour sa première et unique réalisation à ce jour, donne un caractère assez loufoque à cette cavale à l’image de cette famille qui rende nos 2 ravisseurs plus nerveux qu’ils ne les rassurent. Quelques éléments assez marrants baignent dans une atmosphère à prendre absolument au 2nd degré, dommage que cet aspect n’ait pas été un peu plus marqué. On sera par contre bien moins convaincu par le duo Dujardin/Deutsch bien loin d’être étincelant. De bonnes idées disséminées dans cette comédie un peu brouillonne et loin de s’avérer indispensable.

  • Paradis : amour

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    Pour Teresa (Margarete Tiesel), l’heure des vacances est enfin arrivée et elle a décidé de s’offrir un beau voyage au Kenya. Elle va y rejoindre sa pote d’enfance Teresas (Inge Maux) et va pouvoir profiter du soleil et des plages paradisiaques mais cette destination est également réputée pour son tourisme sexuel. Pour Teresa, c’est une expérience inédite et elle a d’ailleurs du mal à franchir le pas mais ce ne sera qu’une question de temps jusqu’à sa rencontre avec Munga (Peter Kazungu). En sa compagnie, elle retrouve une seconde jeunesse et pense même qu’un nouvel amour est en train de naitre mais elle sera vite rattrapée par la désillusion.

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    Si l’on évoque plus souvent le tourisme sexuel des hommes, il ne faut pas non plus oublier les femmes qui ont-elles aussi des besoins à assouvir. Un thème particulièrement délicat qui se trouve peu valorisé par son scénario basique qui ne sera relevé que par une fête d’anniversaire totalement extravagante et marquante. En dehors de cette scène, c’est assez fade puisqu’on se contente de suivre la pauvre Teresa dans sa quête confondant avec une profonde crédulité sentiments et tourisme sexuel. Paradis : amour marque pour le réalisateur Ulrich Seidl le début d’une trilogie qui verra son aboutissement avec les prochaines sorties de Paradis : Foi & Paradis : Espoir.

     

    Il faut le voir pour : Regarder les gens dans les yeux.


    En savoir plus sur Paradis : Foi ?

    En savoir plus sur Paradis : Espoir ?

  • Une histoire d'amour

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    Il (Benoit Poelvoorde) est banquier et c’est l’une des plus grandes fortunes de France et il n’hésite pas à dépenser son argent pour satisfaire ses plaisirs et assouvir certains fantasmes. C’est ainsi qu’elle (Laetitia Casta) l’a rencontré et que débute une relation aussi sulfureuse qu’atypique. Bondage ou coups de fouet c’est ce type de rapports qu’il recherche et il trouve en elle un partenaire idéale cependant elle a déjà quelqu’un dans sa vie. De manière étonnante, son mari (Richard Bohringer) est au courant des infidélités de sa femme mais a fini par l’accepter et si celle-ci finissait par le quitter ?

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    Les rapports sado-maso sont une forme d’amour serait-on tenté de croire et c’est avec un certain intérêt qu’on frémissait de découvrir l’adaptation du roman Sévère que l’on doit à Régis Jauffret. Ce sont ainsi Laetitia Casta & Benoit Poelvoorde qui ont été casté pour donner vie à un couple aux mœurs aussi particulières que malheureusement bien peu crédibles. En dehors de se donner des gifles, de jouer avec un revolver ou de s’insulter, il ne ressort rien de cette liaison et même d'Une histoire d'amour en général. La première réalisation d’Hélène Fillières se veut austère n’hésitant pas à nous plonger dans quelques moments de silence dont vous pourriez bien profiter pour piquer un petit roupillon.

     

    Il faut le voir pour : Trouver des idées pour pimenter vos rapports !

  • Un prince (presque) charmant

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    C’est signé ! Notre pote Jean-Marc (Vincent Pérez) est sur un nuage après avoir conclu cet accord avec ses nouveaux partenaires russes. Ce grand patron obnubilé par son travail en oublierait presque le mariage de sa fille Marie (Chloé Coulloud) qui a lieu prochainement dans le Sud. Celle-ci est totalement paniquée et son père peine à la rassurer d’autant plus qu’il a encore un détail à régler pour le juteux contrat qu’il vient de conclure. Après avoir déposé Marie à bord d’un jet privé, il règle ses affaires avant de prendre la direction du Sud. Au même moment, une certaine Marie Lavantin (Vahina Giocante) se rend dans les bureaux de Jean-Marc pour demander des comptes.

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    Du titre jusqu’au scénario, ça fleure bon la comédie romantique cul-cul la praline et effectivement à ce niveau-là, Un prince (presque) charmant tient toutes ses promesses. Le scénario signé Luc Besson nous confronte donc à un patron égoïste et hautain parti bien malgré lui dans un road-trip et qui va faire une rencontre providentielle en la personne de Vahina Giocante. Evidemment, l’amour ça change un homme et il ne faut pas être un grand devin pour connaitre la suite et ce n’est pas la réalisation standardisée de Philippe Lellouche qui provoquera en nous le coup de foudre. Enième film à l’eau de rose, il contentera ceux qui adorent le genre mais pour les autres on l’oubliera (à coup sur) vite !

     

    Il faut le voir pour : Vous mettre à la voiture électrique.

  • Nanny McPhee

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    Ils ont fait une nouvelle victime ! C’est la 17ème nounou qui jette l’éponge après avoir été malmenée par les 7 enfants de Cedric Brown (Colin Firth) qui ne sait vraiment plus quoi faire. Ces garnements n’ont pas toujours été aussi insupportables mais ils ont été réellement bouleversés par la mort de leur mère. Depuis ce drame, beaucoup de choses ont changé dans la maison et leur père notamment semble bien plus préoccupé et pour cause ; la tante Adelaïde (Angela Lansbury) l’incite à trouver une nouvelle femme sans quoi elle cessera d’aider financièrement cette famille. Pour l’heure, Cedric doit surtout trouver quelqu’un pour s’occuper des enfants et la personne qu’il lui faut n’est autre que Nanny McPhee (Emma Thompson) !

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    Adaptation des livres de Christianna Brand, Nanny McPhee est une comédie familiale franchement potache que seuls les jeunes enfants pourront pleinement apprécier. Une fratrie intenable, un soupçon de magie, quelques batailles de bouffe et un âne séducteur & danseur voici en quelques mots résumé un scénario plutôt quelconque. On retiendra tout de même la transformation physique d’Emma Thompson enlaidie pour l’occasion et ce sera à peu près tout ! Pour l’anecdote, la comédienne s’est également investie sur ce film en tant que scénariste mais ça je crois qu’on préférera l’oublier car ça ne vole pas bien haut. Pas sur que tout le monde en redemande néanmoins sachez que 5 ans plus tard un nouvel épisode débarque avec Nanny McPhee et le big bang.

     

    En savoir plus sur Nanny McPhee et le big bang ?

  • Gimme the loot

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    Potes d’enfance, Sophia & Malcolm (Tashiana Washington & Ty Hickson) se sont promis un jour de devenir les meilleurs graffeurs et pour cela, ils ont pour projet d’aller tagger la pomme du Shea Stadium. Il s’agit d’une pomme gigantesque en plastique qui surgit lorsque l’équipe de baseball des Mets réussit un home-run et ça pourrait être l’apothéose de leur vie. Malcolm connait un gars qui pourrait les faire entrer discrètement dans le stade mais ce service a un prix : ils doivent maintenant dégoter 500 dollars ! Pas d’autres choix que le vieux système D ; revendre des bombes, réclamer le paiement de certaines dettes ou encore essayer de piquer quelques bricoles.

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    Art de rue par excellence, le graffiti a rarement droit aux honneurs du cinéma aussi Gimme the loot bénéficie t-il d’une certaine curiosité pas forcément satisfaite. D’un coté, les 2 personnages que sont Sophia & Malcolm sont éminemment sympathiques d’autant plus qu’ils accumulent les galères mais en dehors de ça, on les voit rarement exprimer leur art. En dehors d’un petit graff, une petite signature au feutre ou d’un autocollant flanqué sur une vitre, les spectateurs attendant d’admirer quelques unes de leurs performances peuvent toujours se brosser. Ce qui est sur c’est ce que ce film ne marquera pas les esprits mais une fois devant on passe tout de même un bon moment.

     

    Il faut le voir pour : Prendre votre bain dans un château d’eau !

  • Le monde de Charlie

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    Les années lycée commencent pour Charlie (Logan Lerman) et c’est loin de l’enchanter. Ce jeune adolescent a en effet vécu des moments difficiles ces derniers temps et redoute cette nouvelle étape de sa vie. Pas facile pour lui d’autant plus que les seules personnes qu’il connaisse l’ignorent totalement bref cette nouvelle année scolaire risque d’être longue ! D’abord isolé, il va alors rencontrer un élève de Terminal ; Patrick (Ezra Miller) ainsi que sa belle-sœur Sam (Emma Watson) qui vont rapidement devenir ses nouveaux potes d’enfance. En leur compagnie, Charlie retrouve enfin le sourire et va vivre quelques soirées pour le moins animées.

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    L’écrivain Stephen Chbosky n’a pas trouvé meilleur réalisateur que lui-même pour adapter son roman qui nous fait vivre les turpitudes d’un adolescent qui n’aura pas été épargné par la vie. Le monde de Charlie est une plongée dans le monde adolescent et plus particulièrement du lycée où règne la dure loi de la popularité. D’un coté le personnage discret et blessé interprété par Logan Lerman est attachant et de l’autre on a les extravagants Emma Watson & Ezra Miller pour un film qui mêle avec une grande justesse les émotions. Drôle et émouvant avec en plus un casting irréprochable, c’est une belle découverte.

     

    Il fait le voir pour : Offrir des mix-tapes !