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drame - Page 35

  • Paradis : Espoir

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    Alors que sa mère est partie se reposer au Kenya, Melanie (Melanie Lenz) va elle rejoindre un camp d’amaigrissement avec l’espoir de régler ses problèmes de surpoids. Elle ne tarde pas à se faire de nouvelles potes d’enfance et si leurs journées sont rythmées par de nombreux exercices physiques, lorsque vient le soir elles peuvent s’éclater un peu plus. Il faut tout de même prendre garde à ne pas attirer l’attention des responsables auquel cas, elles n’échapperont pas à la punition. Durant ce séjour, Mélanie va également entretenir une drôle de relation avec le Médecin (Joseph Lorenz) du centre.

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    Introduite dans Paradis : Amour, le personnage de Mélanie vient donc conclure la trilogie Paradis du réalisateur Ulrich Seidl. On change une fois encore d’univers puisqu’après le tourisme sexuel et la ferveur religieuse, le spectateur se voit confronté au mal-être d’une adolescente. Hormis la description de la vie dans ce centre avec toujours la même énergie que dans les premiers volets, il y a surtout un malaise grandissant lorsque s’instille cette relation entre le médecin et sa patiente. C’est donc uniquement grâce à cela que Paradis : Espoir parvient à capter notre attention or paradoxalement c’est aussi l’épisode le moins provocant de la saga comme l’atteste cette conclusion insignifiante.

     

    Il faut le voir pour : Découvrir que les enfants peuvent raconter des histoires bien différentes à leurs parents !


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  • Paradis : Foi

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    Si notre pote Anna Maria (Maria Hofstätter) vit seule, il y a pourtant un homme qui est toujours à ses cotés : Jésus Christ ! Il n’y a pas un jour où elle ne lui adresse pas ses prières et parfois même sa foi absolue la pousse à se flageller devant la croix. Infirmière de profession,  elle est actuellement en congés et va pouvoir profiter de ce temps libre afin de diffuser la bonne parole. Avec une statue de la vierge Marie entre les mains, elle rend ainsi visite à différentes familles et tente de ramener ces quelques brebis égarés auprès du Seigneur. Un soir, alors qu’elle rentre à la maison, elle découvre que Nabil (Nabil Saleh) est revenu et cet homme n’est autre que son mari.

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    Avant toute chose, il peut-être utile de préciser ou de vous rappeler que Paradis : Foi s’inscrit dans une trilogie appelée Paradis initiée par l’autrichien Ulrich Seidl. On avait déjà découvert les vacances animées de Teresa dans Paradis : Amour et cette fois avec le portrait de sa sœur Anna Maria, on effectue un virage à 180° puisqu’on suit désormais une fervente catholique. Au niveau du rythme en revanche pas de révolution en vue ; le quotidien est fait de prières et de visites et il n’y a que l’arrivée du personnage de Nabil qui apporte un peu d’animation. Déjà que la religion n’est pas mon sujet de prédilection, ça ne risque pas de changer avec ce portrait moins controversé que le précédent mais aussi plus abordable pour le spectateur.

     

    Il faut le voir pour : Eviter de trainer dans les parcs la nuit, vous pouvez vraiment y faire de drôles de rencontres.



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    Paradis : Amour ?


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  • L’écume des jours

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    Notre pote Colin (Romain Duris) a la chance de vivre confortablement sans avoir besoin de travailler menant ainsi une belle vie. Seule ombre au tableau, ce terrible sentiment de solitude depuis qu’il a appris que ses potes d’enfance Chick & Nicolas (Gad Elmaleh & Omar Sy) ont rencontré l’amour. Lui aussi aimerait être heureux et son souhait ne tardera pas à être exaucé avec sa rencontre avec la belle Chloé (Audrey Tautou). 6 mois plus tard, le couple est plus heureux que jamais et s’est même marié mais leur bonheur est soudainement bouleversé lorsqu’ils apprennent que la jeune femme a un nénuphar qui grandit au niveau du poumon.

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    A la lecture du roman de Boris Vian, il est indéniable que Michel Gondry était le candidat idéal pour mettre en scène cette histoire extravagante (N’oublions pas quand même qu’il y a eu une première adaptation cinématographique dans les années 1960). Une fois encore le réalisateur nous surprend par le foisonnement de ses idées qui se traduisent aussi bien par des délires visuels que de jeux de mots bien sentis. Pour ne pas gâcher cette magnifique fête, il a convié un incroyable casting dont l’excellent couple Tautou / Duris mais si cet univers enchanteur fait son effet pendant la première moitié du film, par la suite on est moins absorbé. L’écume des jours appelle forcément à la curiosité mais risque de provoquer pas mal de désenchantement.

     

    Il faut le voir pour : Servir des petits fours originaux.

  • La tête la première

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    Adrien (David Murgia) avait prévu de rejoindre ses potes à Bruxelles et c’est donc au bord de la route qu’il tente de trouver un véhicule qui voudrait bien l’y amener. Il est alors rejoint par une jeune femme Zoé (Alice de Lencquesaing) ; les 2 auto-stoppeurs qui ne se connaissaient pas vont être pris par une voiture qui les conduira non loin du village de Ferrières. Dès lors, ils vont devenir inséparables, l’attraction semble mutuelle mais c’est une histoire qui s’annonce compliquée car ils ont chacun quelqu’un d’autre dans leur vie. Adrien est en couple depuis 3 ans et attend un enfant tandis que Zoé a dans son cœur un homme qu’elle cherche à rencontrer.

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    Ce qui est sur c’est qu’il y a quand même assez peu de spectateurs qui oseront plonger La tête la première dans ce curieux road-trip. On ne peut pas dire que faire ce petit bout de route en compagnie d’Alice de Lencquesaing & de David Murgia soit véritablement une expérience mémorable même s’il réserve de drôle de chose comme ce distributeur de culottes dans un bar. Pour le reste la première réalisation d’Amélie Van Elmbt frise souvent l’amateurisme par certaines situations mais réussit à sauver les meubles grâce à son duo d’acteurs. Difficile donc de se laisser charmer par ce film qui risque plutôt de vous laisser sur le bord de la route que de vous faire voyager.

     

    Il faut le voir pour : Devenir éleveur de puces !

  • Promised Land

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    Représentant Global Cross-Power Solutions, une société chargée d’exploiter le gaz naturel, Steve Butler (Matt Damon) est un de leurs atouts majeurs. Originaire d’Elridge en Iowa, il sait parfaitement les difficultés économiques et sociales que traversent les petites villes et il est donc plus à même de les convaincre de laisser la compagnie s’installer chez eux. Ce sont ainsi 20 à 30 millions de dollars qui pourraient renflouer les caisses de la ville de McKinley mais lors d’une assemblée, un certain Frank Yates (Hal Holbrook) partage ses doutes sur la question et parvient à imposer un vote. Cette situation inédite n’est pas vraiment au gout des employeurs de Steve et les choses ne vont pas s’améliorer avec l’arrivée de Dustin Noble (John Krasinski), un fervent défenseur de l’écologie.

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    Soulevant non seulement la question des énergies renouvelables mais aussi le comportement présomptueux des grosses compagnies débarquant telles des sauveurs, Promised Land séduit par son sujet passionnant. On peut donc déjà se réjouir d’avoir droit à un scénario intéressant d’autant plus qu’un incroyable twist va redistribuer les cartes et nous confronter à une implacable vérité qui finalement ne nous étonnera pas vraiment. Pour ne rien gâcher, le réalisateur Gus Van Sant s’offre les services d’un Matt Damon parfait dans ce rôle et formant avec Dolores McDormand un duo dynamique. Réellement captivant, voilà donc un film solide qui tient ses promesses !

     

     

    Il faut le voir pour : Eviter la "Folie absolue" quand vous allez boire un verre au bar !

  • Clip

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    Jasna (Isidora Simijonovic) vit une période difficile depuis qu’elle a appris que son père était gravement malade et qu’il pourrait bien mourir. Ses problèmes, elle les oublie totalement lorsqu’elle est en compagnie de ses potes d’enfance avec qui elles délirent pendant les cours ou durant des soirées copieusement arrosées. Des bons moments qui la libèrent et qu’elle ne manque pas d’immortaliser avec son portable que ce soit quand elle chante, danse ou réalise un "clip" assez spécial. Et puis il y a aussi Djordje (Vukasin Jasnic), un garçon qui est loin de la laisser indifférente et avec lequel elle va débuter une relation tumultueuse.

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    A vrai dire avec un film portant le titre de Clip, je m’attendais à quelque chose de plus pop mais je pense qu’il aurait aussi bien pu l’appeler Sex tape. Les premières minutes donnent le ton et ces scènes qu’il faut bien qualifier de pornographiques se multiplient sans véritable justification. Si l’on peut comprendre que l’idée est de dresser un certain portrait de l’héroïne tombée dans une forme de misérabilisme, ça tourne vite à une avalanche de sexe purement gratuite. Les seules scènes dignes d’intérêt restent alors ces rares moments passés en famille qui donner un peu de relief à un personnage qui débordait jusqu’alors d’égotisme.

     

    Il faut le voir pour : Vous interroger si votre enfant se met à trop "réviser" !

  • Photo

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    Notre pote Elisa (Anna Mouglalis) a quitté Rome lorsqu’elle a appris la mort de sa mère. Entre elles, les relations étaient difficiles, la fille supportant assez mal le fait de tant ressembler à celle qui lui a donné naissance. En fouillant dans les affaires de celle-ci, elle découvre une série de photos où elle pose avec différents jeunes hommes. Très vite, la vérité éclate au visage d’Elisa, l’homme qui l’a élevé depuis toujours n’est pas son père biologique ! Décidée à lever ce voile sur son existence, elle part à la recherche de l’homme qui a aimé sa mère, une quête qui va la conduire jusqu’au Portugal. Sans le savoir, elle va également ramener du passé une sordide affaire à laquelle était mêlée sa mère et les différents protagonistes de ces photos.

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    Le point de départ c’est une fille en l’occurrence Anna Mouglalis qui ressemble trait pour trait à sa mère disparue et qui tombe par hasard (mais vraiment par hasard) sur d’anciennes photographies. Débute alors une longue recherche sur le passé de cette mère et probablement du véritable père biologique, on est bien contente pour elle mais le spectateur n’y trouvera lui aucun intérêt. Déjà, il faut reconnaitre que le personnage d’Elisa attire tout sauf de la sympathie et puis que dire de la réalisation de Carlos Saboga tantôt grossière tantôt ennuyeuse. Il est évident qu’on n’a pas tous l’âme artistique et il nous le prouve ici en nous dévoilant cette Photo où la mise au point n’a pas été faite !

     

    Il faut le voir pour : Jeter un œil sur vos albums de photos familiaux.

  • Le temps de l’aventure

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    La journée s’annonce longue pour notre pote Alix (Emmanuelle Devos) qui doit effectuer l’aller-retour de Calais à Paris. Elle doit se rendre dans la capitale afin de passer des essais mais cette comédienne va faire une rencontre déterminante dans le TGV. Un homme (Gabriel Byrne) se trouve face à elle et les larmes qui coulent de son visage l’intrigue. Elle apprendra qu’il doit se rendre à l’église Sainte-Clotilde puis leurs chemins se séparent à la Gare du Nord. Pourtant plus tard dans la journée, Alix ressent le besoin de le retrouver ; une attraction mutuelle qui ne durera que le temps d’une aventure.

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    On ne sera pas trop surpris, le film de Jérôme Bonnell évoque cette liaison entre Emmanuelle Devos et Gabriel Byrne, 2 inconnus pris d’un coup de passion. Le temps de l’aventure fait preuve d’une éclatante élégance puisque le temps semble s’arrêter lorsque nos héros roucoulent ensemble ce qui aussi le cas du spectateur. Le rythme est assez lent et heureusement que l’intervention de Gilles Privat ainsi que la petite visite chez la sœur d’Alix viennent apporter un petit peu d’animation dans tout ça. Bien entendu, on retiendra avant tout la performance exceptionnelle des 2 interprètes.

     

    Il faut le voir pour : Devenir suspicieux si votre femme loupe 2 fois de suite son train !

  • Perfect Mothers

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    Véritables potes d’enfance, Roz & Lil (Robin Wright & Naomi Watts) forment avec leur fils respectifs Tom & Ian (James Frecheville & Xavier Samuel) un quatuor qui a tissé des liens extrêmement forts. Un soir, ils franchissent une ligne dangereuse. Tom surprend sa mère avec Ian et ne tarde pas  révéler toute l’histoire à Lil qui a encore bien du mal à le croire. Contre toute-attente, un autre couple va se former mais les 2 mères décident de faire preuve de raison et veulent stopper immédiatement leurs relations or l’appel du cœur est le plus fort. Le temps passe et les 2 couples continuent de se fréquenter mais Ian doit se rendre à Sidney pendant 1 mois où il va rencontrer Mary (Jessica Tovey).

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    Pour cette adaptation du roman de Doris Lessing, c’est la française Anne Fontaine qui a hérité du projet qui ne vous laissera certainement pas indifférent. Il y a en effet un certain malaise qui s’instille dans Perfect Mothers puisque ce qui lie ces 2 mères dépasse le stade de la simple amitié et on pourrait les assimiler à des sœurs. Même si l’on ne peut pas qualifier leurs relations d’incestueuses on en est pas loin et le spectateur est donc forcément troublé par l’histoire. Naomi Watts & Robin Wright sont parfaites au point d’éclipser totalement leurs jeunes prétendants qui ont du mal à exister.

     

    Il faut le voir pour : Ne plus jamais ramener vos potes à la maison !

  • Quartet

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    Beecham House est une maison de retraites qui respire la musique et pour cause, il accueille toutes les grandes stars de la musique classique. Actuellement, les répétitions s’enchainent dans la perspective d’un gala qui aura lieu dans 6 mois et qui sera déterminant car il faut récolter des fonds pour garder cet établissement ouvert. Il y a aussi une certaine effervescence car on s’apprête à accueillir un nouvel habitant : Jean Horton (Maggie Smith). Une arrivée qui fait son effet auprès de Cissy, Wilf & Reggie (Pauline Collins, Billy Connolly & Tom Courtenay) puisqu’il s’agit d’anciens potes d’enfance avec lesquels elle formait autrefois un quatuor d’exception.

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    Ce n’est pas pour jouer les mauvaises langues mais à priori un film se déroulant dans une maison de retraite, ça n’avait pas de quoi enchanter le spectateur. On pouvait quand même faire confiance à Dustin Hoffman qui signe ici sa première réalisation pour donner à ce Quartet une mélodie attrayante mais ce n’est pas vraiment le cas. On ne peut rien reprocher aux interprètes qui respectent parfaitement la partition qu’on leur a donné malheureusement l’histoire avance au rythme d’un sénateur. La cerise sur le gâteau étant ce rassemblement d’un quatuor sur scène tant attendu et le dénouement est plus que frustrant !

     

    Il faut le voir pour : Apprendre que si vous aimez le rap alors vous aimerez l’opéra !