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drame - Page 34

  • The bling ring

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    Premier jour de cours dans son nouveau lycée en Californie et Marc (Israel Broussard) n’est pas vraiment surpris par l’accueil qu’on lui a réservé. Heureusement, il se trouve une vraie pote d’enfance en la personne de Rebecca (Katie Chang) avec qui il va faire les 400 coups jusqu’à faire l’actualité dans les médias. Cela avait commencé par le vol d’affaires dans des voitures et puis très vite ils en sont venus à fouiller des maisons vides mais pas n’importe lesquelles ! Ils visent en effet les demeures des stars comme Paris Hilton ou Miranda Kerr car ils sont sur d’y trouver bijoux et vêtements de marques. Le gang des Bling Ring va se créer lorsqu’ils seront rejoints par Nicki, Sam & Chloé (Emma Watson, Taissa Farmiga & Claire Julien).

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    C’était un fait-divers qui a fait trembler tout Hollywood et on se demande encore comment Sofia Coppola a eu l’idée d’en faire un film. En fait, si The bling ring avait l’intention de se mettre en diapason avec son sujet à savoir un concentré de superficialité alors dans ce cas c’est réussi mais moi le vide ça m’ennuie. Sérieusement, à moins de s’émerveiller devant la collection de chaussures et les robes de Paris Hilton ou de baver devant la collection de Rolex d’Orlando Bloom ; il ne se passe rien et la seule scène intéressante reste le procès (oui je sais ça ne dure qu’1 seconde). Bling bling c’était aussi bien comme titre et il faut vraiment aimer tout ce qui brille pour trouver un quelconque plaisir devant l’écran.

     

    Il faut le voir pour : Ne jamais porter du zèbre et du léopard en même temps voyons !

  • Shokuzai - Celles qui voulaient oublier

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    Pour notre pote Akiko (Sakura Andô), la mort d’Emili (Hazuki Kimura) sonnait comme une véritable sanction pour avoir porté cette magnifique robe que lui avait offerte sa tante. Depuis ce tragique évènement, elle a bien compris qu’elle devait vivre comme un ours et c’est ainsi qu’elle s’est refermée sur elle-même 15 ans durant. De son coté, Yuka (Chizuru Ikewaki) semble avoir tourné la page puisqu’elle vient d’ouvrir sa propre boutique de fleurs et elle a beaucoup donné de sa personne pour cela. Coté vie sentimentale, elle pourrait bien avoir trouvé son prince charmant en la personne de Keita (Tomoharu Hasegawa) mais le seul souci c’est qu’il s’agit du mari de sa sœur ! Kyôko Koizumi (Asako Adachi) est toujours à la recherche de la vérité sur ce qui est arrivé à sa fille et s’apprête à découvrir l’effroyable vérité. 

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    Suite et fin avec Shokuzai - Celles qui voulaient oublier qui reprend un schéma identique à son prédécesseur à savoir 2 portraits et même 3 puisque la conclusion attendue est en fait un moyen de découvrir davantage le personnage de Kyôko. Là où il y a un peu de déception c’est que j’espérais une intrigue plus alambiquée où chaque portrait aurait fourni un élément de réponse sur les circonstances de la mort d’Emili. Ce second épisode traine aussi parfois en longueur notamment dans son ultime partie si bien qu’on se demande si cette version cinématographique est vraiment adapté (pour rappel il s’agit en fait d’une série japonaise de 5 épisodes). Malgré tout, l’ensemble constitue quand même une excellente œuvre où se mêle humour, drame ou encore fantaisie.

     

    Il faut le voir pour : Ne pas présenter votre mec à votre sœur, surtout s’il est policier !


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  • Shokuzai - Celles qui voulaient se souvenir

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    La petite Emili (Hazuki Kimura) vient de quitter Tokyo avec ses parents pour un petit village et son adaptation dans sa nouvelle école se passe plutôt bien. Elle se trouve immédiatement 4 potes d’enfance que sont Sae, Maki, Akiko & Yuka (Yû Aoi, Eiko Koike, Sakura Andô & Chizuru Ikewaki) mais ces petites filles vont traverser une expérience traumatisante. Alors qu’elles jouaient à l’école, elles sont interpellées par un homme qui parvient à s’isoler avec Emili qui sera malheureusement retrouvée violée et assassinée. On ne mettra pas la main sur le coupable car sous le choc de l’évènement, les filles n’arrivent pas à se souvenir du visage de cet homme ce qui rend folle Kyôko Koizumi (Asako Adachi), la mère d’Emili qui n’est pas prête de leur pardonner sa mort !

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    A l’origine Shokuzai est un roman japonais de Kanae Minato qui s’est vu adapté pour la télévision nippone en une série de 5 épisodes. En passant les frontières, celle-ci se métamorphose en 2 films qui sont pour le coup indissociables. Avec Shokuzai - Celles qui voulaient se souvenir, on découvre donc cet évènement dramatique qui va lier les 5 personnages à savoir la mère de la victime et les 4 camarades de classe. On a droit alors à une succession de portraits en commençant ici avec les personnages de Maki & Sae et pour cette dernière notamment le spectateur a de quoi être déconcerté. Une première partie vraiment passionnante et qui nous donne qu’une envie ; celle d’aller voir au plus vite la suite.

     

    Il faut le voir pour : Demander à votre mari s’il veut jouer à la poupée.


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  • Only God forgives

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    Julian (Ryan Gosling) et son frère Billy (Tom Burke) s’occupent d’un club de boxe en Thaïlande du moins c’est ce que les apparences laissent à penser. Leurs revenus ils le doivent surtout au trafic de drogues qu’ils mènent clandestinement. Un soir, Billy fait une virée en enfer et il ne croit pas si bien dire puisqu’il va violer et assassiné sauvagement une jeune fille de 16 ans. Un acte qui ne restera pas impuni ; le père de la victime, exhorté par le chef de la police Chang (Vithaya Pansringarm), rend sa propre justice. Lorsque Julian apprend la mort de son frère, il part immédiatement à la recherche de son meurtrier mais quand il découvre la vérité décide finalement de l’épargner.

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    Après l’excellent Drive, la collaboration entre Nicolas Winding Refn & Ryan Gosling se poursuit dans un film d’un tout autre genre. Plongée dans les bas-fonds thaïlandais, Only God forgives bénéficie d’une atmosphère étouffante qui vous prend littéralement à la gorge. Une réalisation chirurgicale baignant dans les couleurs rouge, bleu et jaune ; des dialogues minimalistes et des personnages implacables. On appréciera tout particulièrement cette mère sanguinaire incarnée par la géniale Kristin Scott-Thomas et surtout Vithaya Pansringarm, ce flic au visage impassible aussi doué au maniement du sabre que d’un micro de karaoké ! Coup de cœur Ciné2909 pour cette nouvelle claque de Refn.

     

    Il faut le voir pour : Eviter de provoquer la police, surtout en Thaïlande !

  • Gatsby le magnifique

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    Sa rencontre avec Jay Gatsby (Leonardo DiCaprio) a changé la vie de Nick Carraway (Tobey Maguire). Beaucoup de rumeurs circulent à propos de ce Gatsby ; on dit qu’il est issu d’une grande famille, qu’il a fait la guerre où il s’est illustré par sa bravoure et ses exploits. La vérité, Nick l’apprendra bien assez tôt puisque tous deux vont devenir plus que des potes d’enfance ; ce sont désormais de vieux frères ! Il y a autre chose qui lie ces deux hommes ou plus précisément quelqu’un puisque Gatsby aimerait revoir Daisy Buchanan (Carey Mulligan), la cousine de Nick. Leur histoire remonte à 5 ans et ils n’ont jamais eu l’occasion de se revoir jusqu’à maintenant.

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    Roman de Francis Scott Fitzgerald, Gatsby le magnifique aime le grand écran puisqu’il s’agit déjà de sa 4ème adaptation cinématographique confiée à Baz Lurhman. Bon vu que je ne connais des versions précédentes, le jeu des comparaisons est vite réglé. Pour en revenir à celle qui nous intéresse, le réalisateur de Moulin rouge connait la recette pour assurer le spectacle et il nous le prouve une fois encore en mettant en scène ces fêtes pharaoniques éblouissantes. On en prend donc plein les yeux, le film est servi par une belle brochette d’acteur, l’opulence se décline sous toutes ses formes et ne reste plus qu’à prendre du plaisir !

     

    Il faut le voir pour : Reconnaitre que, quand même, femme au volant …

  • Le passé

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    La dernière fois il avait du annuler son voyage mais cette fois, Ahmad (Ali Mosaffa) est bel et bien revenu en France. Cela fait 4 ans qu’il a quitté Marie (Bérénice Béjo) et ses 2 enfants Lucie & Léa (Pauline Burlet & Jeanne Jestin) et s’il est aujourd’hui de retour c’est pour officialiser leur divorce. Entre-temps, Marie a rencontré un autre homme ; Samir (Tahar Rahim) qui a également un enfant Fouad (Elyes Aguis). Ahmad va ainsi se retrouver au cœur d’une future famille recomposée en pleine crise car Lucie n’accepte pas du tout que sa mère refasse sa vie. La situation va s’avérait encore plus compliquée puisque l’adolescente est surtout en conflit avec Samir dont la femme est plongée dans un profond coma.

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    Le passé est un film dont l’histoire se construit au fil des minutes et à priori, on pourrait trouver le temps long. On assiste d’abord à des retrouvailles tout en ignorant ce qui lie les uns aux autres puis à mesure que les minutes défilent, se dresse alors le portrait de cette famille morcelée mais liée autour d’une cinglante vérité. Si l’histoire ne manque déjà pas de rebondissements, on est avant tout subjugué par la performance des comédiens. Que ce soit Bérénice Béjo, Tahar Rahim, Ali Mosaffa ou le jeune Elyes Aguis : on a là une distribution prodigieuse qui rend cette tranche de vie des plus réalistes ! Après A propos d’Elly et Une séparation, le réalisateur Asghar Farhadi offre encore un grand moment de cinéma d’où ce nouveau Coup de cœur Ciné2909.

     

    Il faut le voir pour : Changer immédiatement le mot de passe de votre boite mail.

  • Song for Marion

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    Il y a peu de choses susceptibles de donner le sourire à notre pote Arthur (Terence Stamp) et en fait il n’y a bien que sa femme Marion (Vanessa Redgrave) pour le rendre heureux. Elle aimerait qu’il montre davantage ses vraies couleurs aux autres en participant par exemple à la chorale communautaire dont s’occupe Elizabeth (Gemma Arteton). C’est peine perdue cependant Marion apprend une mauvaise nouvelle ; il ne lui reste que peu de temps à vivre et malgré cela elle tient à rejoindre la chorale qui va prochainement participer à un concours. Avant cela, il leur faudra préparer une prestation susceptible de convaincre un juge qui leur ouvrira la voie à la compétition.

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    Une chorale composée de personnes âgées reprenant quelques tubes improbables comme Let’s talk about sex ou encore le Ace of spades de Motörhead, ça a de quoi nous apporter un peu de joie. L’initiative rappellera par ailleurs aux cinéphiles l’excellent documentaire I feel good et il est naturel de voir Song for Marion débordé de bons sentiments. Si l’émotion est bien au rendez-vous à travers les 2 solos de Vanessa Redgrave & Terence Stamp, le reste est moins digeste. On ne se prive pas pour rendre le film mielleux au possible et ce ne sont pas les rares notes d’humour qui nous les feront oublier. Une comédie que l’on découvrira sans véritable enthousiasme.

     

    Il faut le voir pour : Eviter d’apprendre la danse du robot à vos grands-parents.

  • L’hypnotiseur

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    Soirée agité à Stockholm, notre pote l’inspecteur de police Joona Lina (Tobias Zilliacus) vient d’entendre à la radio d’un meurtre dans un gymnase. La victime est un professeur de sport poignardé à plusieurs reprises ; une affaire tristement banale au premier abord. Seulement peu après, c’est une famille qui est découverte atrocement assassinée, seul un jeune garçon Joseph Ek (Jonatan Bökman) est retrouvé miraculeusement vivant mais dans un état grave. Cette famille n’est autre que celle du professeur de sport retrouvé plus tôt et Joona se retrouve face à une enquête difficile pour laquelle il va devoir faire appel aux services d’un hypnotiseur Erik Maria Bark (Mikael Persbrandt) qui est sur le point de mettre les pieds dans une sordide affaire.

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    Le succès de la saga Millénium sur le grand écran a ouvert la voie aux adaptations de la littérature suédoise et c’est de nouveau un thriller qui nous est proposé. Inspiré du roman du couple d’auteurs connu sous le nom de Lars Kepler, L’hypnotiseur propose une intrigue qui ne manque pas de rebondissements mais desservi par une réalisation bien trop classique. On peut également être interloqués par les raccourcis empruntés (le recours presque instantané à l’hypnotiseur ou la découverte miraculeuse de la planque du suspect). Hormis cela et un rythme par moment soporifique, on a exactement ce qu’on était en droit d’attendre de ce film.

     

    Il faut le voir pour : Apprendre que le Père Noel peut être effrayant !

  • Une vie simple

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    C’est vrai que notre pote Roger (Andy Lau) a des allures de réparateur de climatisations ou encore de chauffeur de taxi mais il est en fait producteur de cinéma. Il vit à Hong-Kong avec Ah Tao (Deannie Yip), une servante qui a rejoint sa famille depuis 60 ans maintenant et qui a connu ainsi plusieurs générations. Celle-ci s’est comportée comme une véritable seconde mère pour lui malheureusement elle est victime d’un infarctus qui va la forcer à prendre sa retraite. Ah Tao va alors rejoindre une maison de retraite, entre 2 voyages Roger n’oublie pas de lui rendre visite et tente de répondre à ses moindres besoins.

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    Un titre qui résume parfaitement ce magnifique film d’Ann Hui, une histoire d’autant plus belle qu’elle est inspirée de la véritable histoire du producteur Roger Lee. Au-delà de cette relation intense qui réunit Ah Tao & Roger (formidables Deannie Yip & Andy Lau), on découvre aussi une radiographie du sort des personnes âgées confrontées à la solitude pour ne pas dire de l’abandon. On aurait pu alors aisément tomber dans le pathos de bas-étage mais jamais Une vie simple ne s’y aventure pour notre plus grand plaisir. Emouvant, drôle et tout simplement humain, c’est un joli Coup de cœur Ciné2909 !

     

    Il faut le voir pour : Vous taper une langue de bœuf en rentrant à la maison !

  • Stoker

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    C’est une tragédie qui frappe la famille Stoker ; Evelyn & India (Nicole KIdman & Mia Wasikowska) viennent de perdre Richard (Dermot Mulroney), un mari et un père. Alors qu’elles viennent de le mettre en terre, Charles (Matthew Goode) fait son apparition. Il s’agit du frère de Richard qui voyageait jusqu’alors aux 4 coins de l’Europe et qui va venir s’installer pendant quelques temps chez sa belle-sœur et sa nièce. Cette dernière découvre ainsi l’existence d’un oncle dont elle n’avait jamais entendu parler et constate vite un comportement assez ambigu. Même Evelyn semble tomber sous son charme et bien sur des rumeurs bruissent autour de la maison et un profond secret de famille va alors se dévoiler.

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    Il faut déjà retenir de Stoker qu’il s’agit du premier film réalisé sur le sol américain pour le réalisateur coréen Park Chan-wook (Old Boy; Thirst, ceci est mon sang …). On le sait, ce genre d’expérience est rarement couronné de succès mais en l’occurrence le résultat est plus que satisfaisant. Doté d’un scénario assez sulfureux (que l’on doit à un certain Wenworth "Prison Break" Miller), on frise les rapports incestueux qui sont beaucoup plus suggérés que dévoilés, ce qui devrait éviter de trop offenser le puritanisme américain. Agrémenté d'une mise en scène parfaitement maitrisée et par une Mia Wasikowska vraiment extraordinaire, avec ce film on trouve sans problèmes chaussure à notre pied.

     

    Il faut le voir pour : Acheter de nouvelles ceintures !