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anna mouglalis

  • La jalousie

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    Des pleurs l’ont réveillé et c’est à travers le trou d’une serrure que notre pote Charlotte (Olga Milshtein) a vu ses parents se séparer. C’est ainsi que l’histoire entre Clotilde & Louis (Rebecca Convenant & Louis Garrel) c’est terminée mais le temps a passé et pansé les blessures. Chacun a refait sa vie ; Louis vit désormais avec Claudia (Anna Mouglalis), une comédienne un peu en galère puisqu’aucun rôle ne s’offre à elle. Ce nouveau couple semble heureux d’autant plus que Claudia vient de faire la connaissance de la petite Charlotte et qu’elles s’entendent parfaitement bien. Tout semble donc aller pour le mieux mais cette situation qui risque de ne pas durer.

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    On ne pourra pas dire que Philippe Garrel n’a pas le sens de la famille puisqu’une fois encore il confie l’un des rôles principaux à son fils Louis et qu’on retrouve également sa fille Esther. Que dire de La jalousie sinon qu’il pourrait vite susciter chez vous un profond ennui ; on accompagne Louis Garrel et Anna Mouglalis dans leurs promenades dans les rues ou au parc cet puis c’est à peu près tout ce que j’ai pu retenir. Coté réalisation, c’est magnifiquement plat et même si le metteur en scène français est coutumier du fait, le noir & blanc qu’on nous sert à toutes les sauces ne trouve aucun intérêt dans cette histoire. Un cinéma d’auteur français auquel on est sensible … ou pas du tout !

     

    Il faut le voir pour : Penser à ramener les bâtons des sucettes que vous avez volé !

  • La jalousie

    Le réalisateur Philippe Garrel revient avec ce film qui mettra en scène son fils Louis Garrel (qui retrouvera aussi sa soeur Esther) et Anna Mouglalis. Ces derniers forment un couple mais Louis a aussi aimé Rebecca Convenant avec qui il a eu une petite fille et mon petit doigt me dit qu'il va y avoir de La jalousie dans l'air !

    Date de sortie : 04 Décembre 2013.


  • Photo

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    Notre pote Elisa (Anna Mouglalis) a quitté Rome lorsqu’elle a appris la mort de sa mère. Entre elles, les relations étaient difficiles, la fille supportant assez mal le fait de tant ressembler à celle qui lui a donné naissance. En fouillant dans les affaires de celle-ci, elle découvre une série de photos où elle pose avec différents jeunes hommes. Très vite, la vérité éclate au visage d’Elisa, l’homme qui l’a élevé depuis toujours n’est pas son père biologique ! Décidée à lever ce voile sur son existence, elle part à la recherche de l’homme qui a aimé sa mère, une quête qui va la conduire jusqu’au Portugal. Sans le savoir, elle va également ramener du passé une sordide affaire à laquelle était mêlée sa mère et les différents protagonistes de ces photos.

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    Le point de départ c’est une fille en l’occurrence Anna Mouglalis qui ressemble trait pour trait à sa mère disparue et qui tombe par hasard (mais vraiment par hasard) sur d’anciennes photographies. Débute alors une longue recherche sur le passé de cette mère et probablement du véritable père biologique, on est bien contente pour elle mais le spectateur n’y trouvera lui aucun intérêt. Déjà, il faut reconnaitre que le personnage d’Elisa attire tout sauf de la sympathie et puis que dire de la réalisation de Carlos Saboga tantôt grossière tantôt ennuyeuse. Il est évident qu’on n’a pas tous l’âme artistique et il nous le prouve ici en nous dévoilant cette Photo où la mise au point n’a pas été faite !

     

    Il faut le voir pour : Jeter un œil sur vos albums de photos familiaux.

  • Chez Gino

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    Gino Roma (José Garcia) tient une petite pizzeria à Bruxelles mais les temps sont durs. Il y a 10 ans, quand il a ouvert son restaurant, il était le seul et aujourd’hui on en compte plus d’une dizaine aux alentours. C’est pourquoi il avait fait appel à un jeune réalisateur, Daniel T. Stern (Samuel Benchetrit) pour produire une publicité. Le résultat n’est pas vraiment celui qu’il escomptait mais il a désormais une nouvelle mission pour lui ; réaliser un documentaire sur sa vie de gangster ! En vérité, notre pote Gino n’a rien d’un gangster mais c’est ce qu’il veut faire croire à son Oncle Giovanni (Ben Gazzara) mourant qui habite en Italie pour obtenir une part de son héritage.

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    Après J'ai toujours rêvé d'être un gangster, Samuel Benchetrit et sa compagne Anna Mouglalis continuent d’explorer le sujet de façon plus décalée cette fois. Présenté sous la forme d’un faux documentaire, Chez Gino aurait du permettre à José Garcia de briller de mille feux mais à force de trop osciller entre l’aspect amateur et la pure comédie, le réalisateur offre une copie sans saveur. L’idée de départ était séduisante d’autant plus que la participation de Sergi Lopez en rival était alléchante mais le ton juste n’est jamais trouvé. On ira donc plus le voir par sympathie pour son interprète principal que pour le talent de Benchetrit.

     

    Il faut le voir pour : Vous payer une bonne pizza après la séance.

  • Mammuth

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    L'heure de la retraite a enfin sonné pour Serge (Gérard Depardieu) après 10 ans passés à dans une usine d'équarrissage de cochon. Après une grande fête d'adieu et un cadeau inoubliable, il doit cependant se pencher sur un autre problème : sa pension retraite. Serge a bourlingué et fait de nombreux boulots et pour obtenir une pension maximum, on lui demande de fournir des justificatifs sur ses précédents emplois. Poussé par sa femme, il n'a d'autres choix que de sortir du garage sa vieille moto, une Munch Mammuth et partir sur les routes retrouver ses anciens employeurs. Une virée qui va réveiller chez lui un douloureux souvenir.

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    Le duo Benoit Délépine / Gustave Kervern est de retour mais cette fois avec un géant du cinéma français puisque c'est Gérard Depardieu himself qui devient leur héros. L'esprit du Groland plane toujours et cela donne des scènes parfois insensées paradoxalement, Mammuth est certainement le film le plus abordable pour le grand public. Quel plaisir également de retrouver l'immense Depardieu dans un de ses plus meilleurs rôles, on se marre du début jusqu'à la fin -à condition d'apprécier l'humour si particulier du duo Délépine / Kervern- et vous auriez tort de vous priver de cette excellente comédie !

     

    Il faut le voir pour : Que les voleurs de téléphone portable fassent bien attention... enfin si on les retrouve !

  • Gainsbourg (vie héroïque)

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    Dès sa plus tendre enfance, notre pote Lucien Ginsburg (Eric Elmosnino) savait qu'il serait peintre et c'est seulement pour faire plaisir à ses parents qu'il prenait des cours de piano. Des leçons qui l'ennuyaient profondément mais qui s'avèreront bien utiles car cela lui permettra de payer ses toiles et de continuer à peindre quelques années plus tard. Pourtant, il y a une voix dans sa tête qui le pousse à abandonner la peinture et de se consacrer à la musique. Lucien compose donc ses premiers textes et de rencontre en rencontre va laisser place à Serge Gainsbourg, futur génie de la chanson française.

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    Bercé par les chansons de Gainsbourg, le dessinateur Joann Sfar s'est donc lancé un défi de taille pour son premier long-métrage en consacrant un biopic à l'homme à la tête de chou. Gainsbourg (vie héroïque) est à l'image de l'artiste ; inattendu et surprenant d'audace comme l'apparition de ce personnage qu'est La gueule. Dans l'ensemble, une bonne interprétation sauf celle de Laetitia Casta assez catastrophique et on préférera retenir la dernière apparition de la comédienne Lucy Gordon impeccable dans la peau de Jane Birkin. Sans atteindre l'exceptionnel, un film réussi qui donne envie de réécouter une fois de plus tous les succès de cet immense artiste.

     

    Il faut le voir pour : Faire attention sur les routes ; s'il y a des gens allongés par terre c'est qu'ils attendent un taxi.

     

  • Coco Chanel & Igor Stravinsky

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    1920. Coco Chanel (Anna Mouglalis) est une créatrice reconnue, un succès qui s'est concrétisé avec l'ouverture de sa boutique à Paris. Au cours d'une soirée, elle rencontre Igor Stravinsky (Madds Mikkelsen) qu'elle avait déjà eu l'occasion de voir quelques années auparavant lors d'une représentation qu'il avait donné et qui s'est avéré être un véritable fiasco. Admiratrice de son travail, Coco lui propose de s'installer dans sa maison de campagne où il pourra composer en toute quiétude. C'est donc avec femme et enfants qu'il vient rejoindre la célèbre couturière mais très vite entre les deux une relation nait.

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    8 mois après le Coco avant Chanel, voilà que Jan Kounen s'attaque lui aussi au mythe de la célèbre couturière. Adapté du roman de Chris Greenhalgh, c'est une Coco Chanel incarnée cette fois par l'ex-égérie de la marque Chanel Anna Mouglalis et qui a déjà pris ses marques dans le milieu de la mode dont on découvre la liaison entretenue avec le compositeur Igor Stravinsky. Kounen offre un film correct et plutôt sage alors qu'on était en droit de s'attendre à quelque chose de plus sulfureux. Ceux qui avaient été séduits par la première adaptation cinématographique devraient également trouver leur compte avec Coco Chanel & Igor Stravinsky puisque les 2 films se complètent presque parfaitement, le hasard fait parfois bien les choses.

     

    Il faut le voir pour : Découvrir les origines du nom d'un parfum mythique !

     

    Ensa voir plus sur Coco avant Chanel ?

  • J'ai toujours rêvé d'être un gangster

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    Une petite cafétéria au bord d’une route nationale. Un endroit tout ce qu’il y a de plus banal et c’est là que notre pote (Edouard Baer) a décidé de faire son hold-up. Pas facile néanmoins de faire un casse sans flingue et surtout quand personne ne vous prête attention. Pendant ce temps, en un autre lieu, Paul & Léon (Serge Larivière & Bouli Lanners) sont en train de kidnapper Malaury (Selma El Mouissi). Pour eux le plan était simple, échanger la jeune adolescente contre la coquette somme de 500 000 € mais c’est moins évident avec une suicidaire sur les bras. Ils ont donné rendez-vous à son père sur le parking de la cafétéria mais à leur grande surprise, personne ne se présente.

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    Mêlant film choral et gangstérisme, voilà une comédie fort sympathique. A travers 4 petites histoires où l’on retrouve une cafétéria en tant que lieu commun, Samuel Benchetrit propose une vision décalée avec beaucoup d’humour. On s’amuse en compagnie de ces personnages davantage caractérisés par leur infortune que par leurs méfaits. Etrangement sur l’ensemble des histoires présentées, la brève confrontation entre Alain Bashung & Arno a du mal à trouver sa place. J'ai toujours rêvé d'être un gangster est un film atypique avec de bons moments qui propose un autre visage à l’approche français du film de gangster.

     

    Il faut le voir pour : S’assurer que vous voyez à travers les collants avant de faire un casse.