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karim leklou

  • Les Anarchistes

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    Paris en 1899. Parce qu’il a un certain don pour l’écriture, Jean (Tahar Rahim) a tapé dans l’œil de Gaspard (Cédric Kahn) qui lui propose une mission particulière : infiltrer les Anarchistes. Il commence ainsi à se faire embaucher dans une clouterie avant de se rapprocher de Biscuit (Karim Leklou). C’est à son contact qu’il va par la suite entrer en relation avec Elysée (Swann Arlaud) et sa bande d’anarchistes. Régulièrement, Jean doit ainsi faire remonter toutes les informations qu’il aura récolté, une mission qu’il doit mener avec délicatesse s’il ne veut pas être démasqué par ses désormais nouveaux potes d’enfance.

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    Le premier aspect intéressant avec Les Anarchistes c’est qu’on a droit à un casting plutôt étoffé composé de vrais talents. Outre le couple Adèle Exarchopoulos / Tahar Rahim, on apprécie en effet les présences de Swann Arlaud, Guillaume Gouix ou encore Karim Leklou (remarqué dans Coup de chaud) malheureusement les réjouissances semblent presque s’arrêter là. Les personnages sont quasi fantomatiques car peu mis en valeur dans leurs actions ; en dehors de quelques discours et cambriolages, on ne peut pas dire que le film d'Elie Wajeman se montre très éclatant. Un film décevant qui n'arrive à aucun moment à captiver le spectateur.

     

     
    Il faut le voir pour : Offrir un livre lorsque vous voulez rompre avec quelqu’un, ça lui fera peut-être plaisir !

  • Bébé tigre

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    Originaire du Pendjab, notre pote Many (Harmandeep Palminder) est arrivé en France à l’âge de 15 ans pour travailler et pouvoir ainsi envoyer de l’argent à ses parents. Les choses ne se déroulent pas comme prévu et il sera confié à une famille d’accueil et avant de pouvoir travailler, il devra obtenir un diplôme. Deux ans plus tard, le jeune garçon est scolarisé avec des résultats encourageants mais il tient aussi plus que tout à subvenir aux besoins de sa famille restée en Inde. En dépit des conseils que lui prodigue son entourage, Many travaille régulièrement au noir et cherche d’ailleurs un job pour les prochaines vacances. C’est ainsi qu’il entre en contact avec Kamal (Vikram Sharma).

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    Bébé tigre s’intéresse ainsi au parcours d’un jeune immigré indien dans notre pays et sur lequel pèsent de lourdes responsabilités familiales. L’histoire nous est plus que familière ; notre héros devant à tout prix aider les siens, cherche à se faire du fric quitte à côtoyer les mauvaises personnes. Si ce scénario n’arrive en aucun cas à se démarquer, on apprécie par contre l’interprétation de l’ensemble d’un casting rafraichissant à commencer par un Harmandeep Palminder qui réussit une belle prestation pour son tout premier rôle. Un premier long-métrage engagé et plutôt réussi pour notre pote Cyprien Vial toutefois sans se montrer exceptionnel.

     

    Il faut le voir pour : Préparer une chanson si vous voulez vous réconcilier avec votre copine !

  • Suzanne

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    Lorsque sa femme Isabelle est morte, notre pote Nicolas (François Damiens) savait qu’il ne serait pas facile d’élever ses 2 filles Suzanne & Maria (Apollonia Luisetti / Sara Forestier & Fanie Zanini / Adèle Haenel). Avec son travail de routier, il n’était en effet pas souvent à la maison mais il a pu compter sur le soutien de ses proches et cette famille s’en est très bien sorti. Reste que Suzanne lui cause pas mal de soucis ; ça a commencé lorsqu’elle est tombée enceinte. Son fils Charlie (Maxim Driesen / Timothé Vom Dorp / Jaime Da Cunha) grandira sans père mais aussi sans sa mère qui tombera follement amoureuse de Julien (Paul Hamy). Pour ce dernier, elle quittera du jour au lendemain son travail et ira même jusqu’à abandonner son enfant.

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    C’est un portrait qu’on n’oubliera pas de sitôt d’abord par l’histoire mouvementée de Suzanne mais aussi par la réalisation de Kattel Quillévéré. Son film est en effet une succession d’ellipses revenant sur les épreuves traversées par une famille définitivement atypique. Bien sur, cela implique aussi beaucoup de questions sans réponses mais ça apporte avant tout un réel dynamisme au récit. Ajoutez à cela le trio Forestier / Haenel / Damiens tout simplement parfait sans oublier le casting des enfants qui est tout aussi remarquable et vous avez là une belle surprise du cinéma français à découvrir absolument et c’est bien normal qu’on lui attribue le Coup de cœur Ciné2909.

     

    Il faut le voir pour : Garder un œil sur votre fille !

  • Les géants

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    Zak & Seth (Zacharie Chasseriaud & Martin Nissen) sont frères et vivent seuls dans cette grande maison à la campagne délaissés par une mère qui a perdu, si elle a eu un jour, tout sens des responsabilités vis-à-vis de ses enfants. Ils n’ont rien à faire de leur journée si ce n’est trainer, fumer de l’herbe ou de conduire la vieille voiture qui appartenait à leur grand-père. Cet ennui, ils vont le partager avec leur nouveau pote d’enfance Danny (Paul Bartel) ; pour ce qui concerne la nourriture, ils arrivent encore à se débrouiller en visitant la cave de leur voisin mais ils ont besoin d’argent. La dernière solution est de louer cette maison à Bœuf (Didier Toupy), le dealer du coin qui cherche un lieu pour sa prochaine récolte d’herbe mais cela implique aussi que les jeunes garçons vont devoir se trouver un autre toit pour dormir.

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    On le voit souvent devant la caméra mais il ne faut pas oublier que Bouli Lanners est aussi un réalisateur de talent. Du talent, Les géants n’en manque pas à commencer par son trio de jeunes acteurs véritablement attachants et tous au diapason, insufflant ainsi toute leur énergie à ce film. La réussite du casting concerne aussi bien les enfants que les personnages adultes plus secondaires qui ont de vrais gueules comme Bœuf & Angel. L’histoire fait confronter ces enfants à un environnement difficile où les adultes ne font preuve d’aucune compassion pour eux les obligeant ainsi à assumer leur autonomie. Tout est donc réuni pour faire de ce road-trip existentiel une bien belle découverte.

     

    Il faut le voir pour : Manger très mais alors très épicé !