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drame - Page 23

  • Last days of summer

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    Après le départ de son père parti former une nouvelle famille avec sa secrétaire et ses enfants, notre pote Henry (Gattlin Griffith) est devenu l’homme de la maison. Sa présence se révèle primordiale car sa mère Adele (Kate Winslet) est en pleine dépression. C’était déjà le cas avant que son mari Gerald (Clark Gregg) la quitte mais cela semble empirer de jour en jour. Alors que la fin des vacances d’été approche, Adele & Henry sont interpellés dans un supermarché par Frank (Josh Brolin). Cet homme est en fait un prisonnier évadé et qui cherche à échapper à la police et pour cela il va trouver refuge chez eux.

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    Avec ce film, Jason Reitman adapte le roman de Joyce Maynard. Une famille composée de Kate Winslet & Gattlin Griffith est donc prise en otage par Josh Brolin et pas besoin d’être un grand devin pour comprendre que le fameux syndrome de Stockholm va frapper. En dehors de quelques scènes de flashbacks qui viennent nous éclairer sur le passé de Frank, la narration est plutôt linéaire et finalement pas très palpitante. S’il n’y avait pas les présences de bons acteurs au générique, on aurait rapidement décroché de Last days of summer et la sensualité du couple vedette n’empêche pas qu’on trouve le temps parfois long.

     

    Il faut le voir pour : Trouver un bon moyen de recycler vos pêches !

  • Night moves

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    On croirait voir un couple mais en réalité Dena & Josh (Dakota Fanning & Jesse Eisenberg) ne sont pas du tout ensemble mais partagent les mêmes convictions en matière d’écologie. Ils viennent d’acheter un bateau ; le Night moves avec lequel ils n’auront pas vraiment le loisir de naviguer puisqu’il va servir pour un plan qu’ils ont minutieusement préparé. Ils rejoignent pour cela Harmon (Peter Sarsgaard), un activiste au passé trouble mais avant de mettre leur plan à exécution, ils ont besoin de trouver de l’engrais et plus précisément du Nitrate d’ammonium. C’est Dena qui va devoir se montrer convaincante si elle ne veut pas éveiller le moindre soupçon sur leurs actions.

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    Le film de la réalisatrice Kelly Reichardt s’inscrit dans la lignée de The east, un thriller sur fond de combat écologique mais Night moves se montre néanmoins bien plus sombre. Cela se voit notamment dans une première partie où on est plongé en plein cœur du complot organisé par le trio et où plane un certain mystère. La seconde partie apparait alors comme une cassure où l’intérêt se délite au fil des minutes avec des personnages qu’on connait finalement peu et donc pour lesquels on ne ressent aucune empathie. Malgré un départ intriguant, la suite n’est pas à la hauteur et on ne gardera finalement pas un grand souvenir de ce film.

     

    Il faut le voir pour : Ne pas trainer près des barrages !

  • States of Grace

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    Notre pote Grace (Brie Larson) en est maintenant sure, elle est enceinte. Ça devrait  être une bonne nouvelle pour elle mais ceci lui rappelle un passé douloureux. Ce sont d’ailleurs ces anciennes blessures qui ont fait qu’aujourd’hui elle travaille dans un foyer pour des jeunes en difficultés avec notamment son compagnon Mason (John Gallagher Jr.). Les enfants qui composent ce foyer ont souvent vécu de terribles épreuves, Grace et ses collègues sont là pour les accompagner au quotidien et tenter de les réinsérer dans une vie sociale. Ils vont d’ailleurs accueillir une nouvelle venue en la personne de Jayden (Kaitlyn Dever), une jeune fille solitaire.

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    Issu du cinéma américain indépendant, States of Grace entreprend d’évoquer la vie d’un foyer de jeunes en difficultés à travers le personnage incarné parfaitement par Brie Larson. Qu’il s’agisse de violences physiques, de blessures psychologiques ou encore de situations familiales compliquées, ce sont des personnes brisées par la vie en dépit de leur jeune âge qui se dévoilent devant nous. On sera notamment bouleversé par les performances de Kaitlyn Dever & Keith Stanfield tandis que le personnage de Rami Malek apporte un peu de légèreté dans ces histoires dramatiques. Le seul regret c’est un scénario trop linéaire ce qui n’empêche qu’il s’agit tout de même d’un Coup de cœur Ciné2909 !

     

    Il faut le voir pour : Eviter de sortir en public après avoir mangé des tacos !

  • Dans la cour

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    Ce n’est pas la grande joie actuellement pour notre pote Antoine (Gustave Kervern) qui a décidé de faire un break et se contente actuellement d’enchainer les petits boulots. Le voilà maintenant candidat pour décrocher un poste de gardien dans un immeuble parisien et malgré son manque d’expérience évident et son allure débonnaire, il a été pris ! Ce sont Mathilde (Catherine Deneuve) et son mari Serge (Féodor Atkine) qui ont décidé de le mettre à l’essai et Antoine ne manquera pas de travail. Entre M. Maillard (Nicolas Bouchaud) qui a toujours quelque chose à redire, l’endormi Stéphane (Pio Marmai) ou encore Mathilde totalement obsédé par les fissures de son appartement, il y a de l’animation !

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    On est plutôt habitué à le voir dans des seconds rôles et c’est donc assez surprenant de découvrir Gustave Kervern en haut de l’affiche et de surcroit avec Catherine Deneuve s’il vous plait ! Derrière ses atours de comédie, Dans la cour est en fait le portrait tendre et drôle d’un homme tombé dans une profonde dépression et qui va retrouver un semblant de vie au contact des habitants de cet immeuble. Si il y a bien quelques moments savoureux comme la visite de Mathilde, la reine des endives au jambon, dans son ancienne maison ; il y a aussi des personnages secondaires trop caricaturaux. Pierre Salvadori ne réussit pas à nous conquérir et n’est pas loin de nous plomber le moral.

     

    Il faut le voir pour : Surveiller les fissures sur vos murs !

  • Une promesse

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    1912. Notre pote Friederich Zeitz (Richard Madden) a grandit sans famille et a vite compris qu’il ne s’en sortirait qu’à travers les études. Après un parcours brillant, il se voir offrir un poste au sein d’une usine métallurgique où il ne tarde pas à se faire remarquer du dirigeant Karl Hoffmeister (Alan Rickman). Seulement ce dernier est gravement malade et se voit assigné à résidence par son médecin, il décide alors de confier son usine dans les mains de Friederich qui devra travailler en collaboration avec Karl. Tout semble aller pour le mieux jusqu’au moment où le jeune homme rencontre Charlotte (Rebecca Hall), épouse de son employeur dont le charme ne va pas le laisser insensible et cela semble réciproque.

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    Adaptation d’une nouvelle écrit par Stefan Zweig, Une promesse est aussi un film français puisque c’est notre cher Patrice Leconte qui tient ici la caméra. Les premiers instants sont un peu déstabilisants en raison des nombreuses ellipses transformant ainsi Friederich de nouvel employé à grand patron en moins de 5 minutes. Des sauts dans le temps qui ponctueront le film du début à la fin mais qui se montreront moins confus par la suite pour se concentrer sur la relation naissante entre Rebecca Hall & Richard Madden. Voici un couple charmant à l’écran auquel on s’attache rapidement, le seul souci c’est qu’on se retrouve avec une histoire un peu trop lisse pour réellement nous emporter.  

     

    Il faut le voir pour : Eviter de séduire la femme de votre patron si vous ne voulez pas bosser à l’étranger.

  • Les choristes

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    C’est le 15 Janvier 1919 que notre pote Clément Mathieu (Gérard Jugnot) a franchi pour la première fois les grilles du Fond de l’étang. C’est dans cette école qu’il va prendre ses nouvelles fonctions de surveillant mais ça ne sera pas de tout repos car il va avoir affaire à des élèves très agités. Si le Directeur Rachin (François Berléand) prône les vertus de l’action / réaction en envoyant les éléments perturbateurs au cachot, Clément va lui s’essayer à une méthode plus douce. Il parvient ainsi à fédérer ses élèves autour de sa passion : la musique ! Qui aurait cru qu’une chorale aurait pu se former avec ses jeunes garçons et comment deviner que le jeune Pierre Morhange (Jean-Baptiste Maunier) avait une voix aussi mélodieuse.

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    "Vois sur ton chemin, gamin oublié égaré donne leur la main pour les mener vers d’autres lendemains" Il fallait certainement être sourd en 2004, époque de la sortie en salles pour ne pas avoir entendu cette chanson qui venait couronner la première réalisation de Christophe Barratier et remake du film La cage aux rossignols. Les choristes nous ramène à la vie de l’après-guerre à travers le quotidien de cette école qui a su réveiller de jolis souvenirs chez des millions de spectateurs. Une nostalgie associée à une galerie de personnages tous plus attachants les uns que les autres ce qui nous donne un beau moment d’émotion qu’on le découvre pour la première fois ou qu’on le revoit.

  • Eastern boys

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    La Gare du Nord, c’est le terrain de Boss (Danil Vorobyev) et de ses potes d’enfance tous originaires d’Europe de l’Ouest. Parmi cette bande, Daniel (Olivier Rabourdin) a remarqué Marek (Kirill Emelyanov) qu’il réussit à aborder lorsqu’il se retrouve seul. Très vite, ils se mettent d’accord pour un rendez-vous ; Daniel invite ainsi le jeune homme à le rejoindre chez lui le lendemain à 18H00. Quand arrive l’heure H, il va avoir la désagréable surprise de voir sonner à sa porte un enfant rapidement suivi de Boss et de tous ses compagnons. Ils vont ainsi improviser une petite fête dans cet appartement et en profiter pour rapporter quelques souvenirs.

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    Eastern boys c’est d’abord 2 portraits ; celui d’un homme homosexuel et célibataire et l’autre d’un immigré prêt à vendre son corps. La réalisation de Robin Campillo est assez particulière puisque l’histoire se décompose en fait en 4 chapitres avec parfois quelques longueurs (plus particulièrement dans la 2nde partie). Ce qui permet toutefois au film de rester prenant, c’est son trio d’acteurs Olivier Rabourdin / Kirill Emelyanov / Danil Vorobyev (aux faux airs de Nicolas Duvauchelle) avec une interprétation sans fautes. Un cinéma au rythme lent qui risque d’en décrocher beaucoup mais qui constitue une excellente découverte.

     

    Il faut le voir pour : Organiser une fête si vous voulez redécorer entièrement votre appartement.

  • Nebraska

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    Un million de dollars ! Voilà ce qu’a remporté notre pote Woody Grant (Bruce Dern) … du moins c’est ce qu’il croit puisqu’en fait cet homme âgé n’a plus vraiment toute sa tête. En fait, il s’agit d’un simple tract publicitaire mais Woody est lui convaincu que sa vie va désormais changer et qu’il va pouvoir se payer un compresseur et surtout un camion flambant neuf. C’est ainsi qu’il prend le chemin du Nebraska à pied. On aura beau essayer de le raisonner, il persiste à vouloir se rendre à Lincoln et finalement David (Will Forte), un de ses fils va tout simplement prendre un petit congé pour le conduire jusqu’à destination.

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    Après King of California ou encore The descendants, le réalisateur Alexander Payne nous offre un nouveau portrait de famille teinté de road-movie. Premier choix notable sur lequel on peut s’interroger ; c’est le noir & blanc qui à mon sens n’apporte rien, si ce n’est quelques belles images, à cette histoire centrée sur la relation Père / Fils entre Bruce Dern & Will Forte. Pour le reste, Nebraska séduit avec sa galerie de personnages atypiques et attachants avec une mention particulière pour la mère June Squibb drôle et délicieuse. S’il se montre plutôt sympathique, ce voyage n’est pas toujours passionnant et de ce fait, il a peu de chances de marquer les mémoires.

     

    Il faut le voir pour : Ne pas laisser votre père ramasser le courrier.

  • La crème de la crème

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    Kelly (Alice Isaaz) vient de faire son entrée dans la plus prestigieuse Business School d’Europe, elle a de quoi être fière mais sa réussite va également se traduire dans un autre domaine. Tout commence avec sa rencontre avec ses nouveaux potes d’enfance Dan & Jaffar (Thomas Blumenthal & Karim Ait M'Hand) qui lui apprennent un peu le mode de fonctionnement de cet univers si particulier. Pour être populaire auprès des filles, il faut porter le bon polo et quand ce n’est pas le cas, vous êtes tout simplement invisible. Kelly va alors bousculer un peu les codes en payant une jolie femme pour accompagner Jaffar en soirée mais lorsque Louis (Jean-Baptiste Lafarge) se mêle à cette bande, ça se transforme en un vaste réseau de prostitution.

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    En seulement 2 longs-métrages, Kim Chapiron s’est imposé comme l’une des valeurs sures du cinéma français. Il nous revient avec un sujet fort ; la prostitution dans le milieu étudiant mais La crème de la crème laisse un petit gout amer de déception. On regrette en effet que le scénario n’ait pas été plus audacieux au point qu’on a l’impression que le réalisateur s’est presque assagi. Ce qui ne change pas en revanche c’est qu’il collabore toujours avec de grands acteurs et les présences d’Alice Isaaz, de Jean-Baptiste Lafarge, Thomas Blumenthal et du trop rare Karim Ait M'Hand sont là pour nous démontrer qu’il sait dénicher les talents. Un bon film mais qui ne réussit pas à nous marquer comme il l’avait fait avec Sheitan ou Dog pound.

     

    Il faut le voir pour : Sortir vos polos !

  • Salaud, on t’aime

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    Il ne supporte plus Paris c’est pourquoi il a décidé d’acheter ce splendide domaine de l’aigle situé près de Megève. Jacques Kaminsky (Johnny Hallyday) s’est fait un nom comme photographe de guerre et reste aujourd’hui encore une référence. Une belle carrière qui s’est construite non sans sacrifices et cela ses 4 filles Automne, Printemps, Eté & Hiver (Sarah Kazemy, Irène Jacob, Pauline Lefèvre & Jenna Thiam) pourront en témoigner. Toutes nées de mères différentes, Jacques est un amoureux indécis et vient d’ailleurs de quitter Bianca (Agnès Soral) pour se jeter dans les bras de Nathalie (Sandrine Bonnaire). Installé dans son domaine, le bonheur est cependant incomplet car il souhaite plus que tout la présence de ses filles auprès de lui.

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    Mine de rien, ce nouveau long-métrage du taulier Claude Lelouch est un petit évènement puisqu’il réussit à réunir à l’écran deux monuments de la musique française. On parle évidemment d’Eddy Mitchell et de Johnny Hallyday mais les véritables vedettes ce sont surtout les 4 filles du photographe. Dans son ensemble, le casting est tout simplement séduisant. Salaud, on t’aime c’est aussi un film en forme de rédemption pour le réalisateur français ; ça commence comme une émouvante réunion familiale et ça conduit forcément à des règlements de compte. On sera même pris de surprise par un évènement inattendu qui dévie le film vers un thriller un peu trop vite évincé et qui avec plus de développement aurait pu donner un second souffle bienvenu.

     

    Il faut le voir pour : Découvrir les 4 saisons réunies !