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drame - Page 10

  • Big eyes

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    1958. Une nouvelle vie commence pour notre pote Margaret (Amy Adams) qui s'est enfuie avec sa fille Jane (Delaney Raye / Madeleine Arthur) abandonnant derrière elle son mari. Sa passion pour la peinture va lui permettre de faire la connaissance de Walter Keane (Christoph Waltz) qui deviendra assez vite son nouvel époux. Tous deux tentent de faire connaître leurs œuvres et c'est d'abord dans un bar qu'ils seront exposés marquant le début de leur succès. Les peintures de Margaret sont reconnaissables au premier coup d’œil et deviennent célèbres mais en beau-parleur qu'il est, Walter va réussir à faire croire qu'il est l'auteur de ces œuvres. Une imposture qui durera plus de 10 ans !

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    Incroyable histoire que celle de l’artiste Margaret Keane. Big eyes rétablit ainsi une vérité aux yeux du monde tout en rendant hommage à cette femme dominée par l'ombre imposante de son mari. Le casting est particulièrement réussi avec une Amy Adams juste parfaite et surtout un Christoph Waltz aussi prodigieux qu'il est exubérant. Ce duo crève littéralement l'écran et l'autre surprise vient du fait qu'il est difficile si ce n'est impossible de deviner que Tim Burton se cache derrière la caméra tellement ce film se différencie de ses précédentes réalisations. Sans nous en mettre plein les yeux, on a un tandem magnifique qui s'exprime à travers une histoire captivante.

     

    Il faut le voir pour : Demander à votre femme de se mettre à la peinture !

  • Le dernier coup de marteau

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    Notre pote Victor (Romain Paul) a 13 ans et vit auprès de sa mère Nadia (Clotilde Hesme) dans un petit campement près de Montpellier. Le jeune garçon fait preuve d’un véritable talent pour le football au point qu’il peut facilement prétendre à intégrer un centre de formation. Une information qu’il tient secret vis-à-vis de sa mère atteinte d’un cancer et qui s’apprête à déménager pour retourner vivre chez ses parents. Victor lui n’a aucune envie de partir d’autant plus que son père Samuel (Grégory Gadebois) est revenu dans la région où il donne des concerts. Ce chef d’orchestre ne connaît pas du tout son fils et ce dernier se montre hésitant à faire le premier pas.

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    Pour sa seconde réalisation, notre pote Alix Delaporte fait jouer la fidélité en dirigeant de nouveau Clotilde Hesme et Grégory Gadebois après Angèle et Tony. Le dernier coup de marteau nous dévoile le portrait d’un adolescent dont la vie familiale s’est rapidement désagrégée avec une mère malade et un père absent. Rien à redire sur les différentes prestations à commencer par le jeune Romain Paul sur qui repose tout le film qui se trouve aussi magnifiquement bien entouré. Le bémol à apporter à tout ça, c’est qu’il ne s’y passe pas grand-chose à moins d’apprécier les répétitions des œuvres de Gustav Mahler ce qui n’est pas forcément la tasse de thé de tout le monde !

     

    Il faut le voir pour : Assister aux entraînements de foot de votre fils, il vous cache peut-être de grands talents !

  • Snow in paradise

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    Dave (Frederik Schmidt) aurait pu devenir boxeur mais de mauvaises décisions l’ont conduit sur un autre chemin. Aujourd’hui, il a accepté de livrer un paquet pour le compte de son oncle Jimmy (Martin Askew) et il sait très bien ce qui s’y trouve à l’intérieur. Pour ce coup, il a demandé à son pote Tariq (Aymen Hamdouchi) de l’accompagner et le deal se déroule sans problèmes du moins dans un premier temps. Il se trouve en effet que Dave s’est gardé un petit souvenir ; un paquet de cocaïne pour son usage personnel et ce jeune homme va apprendre que dans ce milieu il y a certaines règles à respecter ! On fait de nouveau appel à lui pour livrer une grosse valise qui renferme une sacrée surprise.

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    Il n’est jamais bon de céder à ses tentations et c’est notre pote Frederick Schmidt qui en fait ici l’amère expérience. C’est un scénario assez classique qui nous est proposée ici à savoir un petit délinquant qui va se retrouver embarqué dans une histoire qui va rapidement le dépasser. Notons tout de même que cela s’inspire de faits réels vécus par l’un des scénaristes Martin Askew. On ne peut rien reprocher à l’acteur principal, Snow in paradise est un thriller plutôt bien mené si ce n’est qu’il n’a pas la dimension nécessaire pour marquer les esprits des spectateurs. Un film qui se regarde sans véritable enthousiasme.

     

    Il faut le voir pour : Éviter de transporter des valises trop lourdes pour vous !

  • A 14 ans

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    L'automne dans un collège de la banlieue parisienne. C'est là qu'on y retrouve Sarah, Louise & Jade (Athalia Routier, Najaa Bensaid & Galatea Bellugi) des potes d'enfance qui ne vont peut-être pas le rester très longtemps. Alors qu'elle déjeunait à la cantine, Jade est interpellée sur sa relation avec Reza (Sofiane El Ouali), une chose qu'elle apprécie modérément et qui va provoquer un clash avec Sarah. Alors qu'une amitié vole en éclats, Louise elle s'est enfui de chez elle n'arrivant plus à supporter l'autorité de sa mère pour aller se réfugier chez sa grand-mère. Sarah elle aussi vit des moments difficiles avec son beau-père qui menace de l'envoyer en pension.

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    C'est bien connu ; les jeunes ça fume (et pas que des cigarettes), ça boit, ça ne pense qu'au sexe et ça s'exprime avec beaucoup de grossièretés. Beaucoup vont rétorquer qu'il s'agit là de clichés mais qui sont vivement entretenus avec ce premier film d'Hélène Zimmer. Déjà se pose une question ; la réalisatrice a certainement laisser une place à l'improvisation pour qu'on ait des dialogues navrants où fusent des vulgarités qui ne tarderont pas à vous lobotomiser. Avec ça, il est difficile ensuite de s'intéresser aux portraits proposés par A 14 ans avec des héroïnes qui finissent plus par devenir des têtes à claques qu'autre chose en dehors peut-être de celle de Jade et encore …

     

    Il faut le voir pour : Avoir une conversation avec vos enfants !

  • Les merveilles

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    Wolfgang (Sam Louwyck) et sa femme Angelica (Alba Rohrwacher) vivent dans une ferme apicultrice située dans la campagne italienne. Le travail ne manque pas avec les nombreuses ruches dont ils s’occupent et les pots de miel à préparer pour la vente, heureusement ce père de famille peut compter sur l’aide de ses 4 filles. Un jour après le travail alors qu’ils se détendaient en se baignant, ils tombent sur l’enregistrement d’une vidéo promotionnelle pour une émission de télévision. C’est là que notre pote Gelsomina (Maria Alexandra Lungu) tombe littéralement en admiration devant la présentatrice Milly Catena (Monica Belluci).

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    Il s’agit quand même d’un drôle de film que Les merveilles notamment parce qu’on a parfois du mal à suivre son scénario. L’histoire s’amorce avec cette émission de télévision à laquelle cette famille va participer et puis débarque le personnage de Martin qui vient un peu tout chambouler sans que le spectateur ne comprenne vraiment pourquoi. S’en suit alors de longues minutes où l’on assiste sans enthousiasme à l’émancipation de la jeune Gelsomina face à un père protecteur à l’extrême. C’est réellement dommage car il y avait une envie d’apprécier ce film animé par des personnages attachants (plus particulièrement le quatuor de filles) et c’est plutôt la déception qui prend le dessus au final.

     

    Il faut le voir pour : Offrir un chameau pour faire plaisir à vos enfants !

  • Une histoire américaine

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    Il n'a pas réfléchi très longtemps, notre pote Vincent (Vincent Macaigne) a décidé de se rendre à New York pour y retrouver celle qu'il aime. Malheureusement pour lui, Barbara (Kate Moran) semble elle avoir tiré un trait sur leur histoire et s'est même engagé dans une nouvelle relation. Ce n'est pas ce genre de détail qui va faire perdre espoir à Vincent qui essaie de tromper sa solitude dans les bars et c'est là qu'il fera la connaissance de Sofie (Sofie Rimestad). Ils vont passer un petit moment ensemble et cette danoise va même l'accompagner dans sa tentative (désespérée ?) pour reconquérir Barbara.

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    N'est-ce pas une belle preuve d'amour que de voir un homme traverser l'Atlantique pour vous rejoindre ? Si cet acte apparaît plutôt romantique, notre pote Vincent Macaigne a plutôt la dégaine du looser et bien qu'il soit systématiquement éconduit, il garde au fond de son cœur une étincelle qui le rend finalement attachant. Le seul souci c'est qu'Une histoire américaine se repose uniquement sur cette prestation même si le duo formé avec Sofie Rimestad donnait un nouvel élan. On n'est pas plus convaincu par le personnage de Louise dont on s'interroge sur l'utilité dans ce film qui aura du mal à ne pas faire tomber le spectateur dans l'ennui.

     

    Il faut le voir pour : Éviter de demander une femme en mariage devant son petit-ami, ça risque de créer un malaise.

  • Cinquante nuances de Grey

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    Pour rendre service à sa pote d'enfance Kate (Eloise Mumford), Anastasia Steele (Dakota Johnson) a accepté de se rendre à Seattle pour mener une interview. C'est ainsi qu'elle va faire la connaissance de Christian Grey (Jamie Dornan), un homme d'affaire de 27 ans à qui tout semble sourire et ce sera une rencontre déterminante pour cette jeune étudiante. Déjà très troublée durant l'entretien, Ana a du mal à le chasser de son esprit et cela semble réciproque puisque Christian réapparaît soudainement dans la boutique où elle travaille. C'est ainsi que leur relation commence et elle s'annonce tumultueuse car cet homme va révéler avoir des goûts assez particuliers.

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    Que celui qui n'a pas entendu parler du succès littéraire de E.L. James prennent 29 coups de fouets (et je sais que certains vont apprécier). Porté à l'écran par Sam Taylor-Johnson, inutile de préciser que Cinquante nuances de Grey était attendu au tournant et en voyant le film on peut quand même se demander pourquoi. En fait, on aurait tout aussi bien pu lui donner le titre de Cinquante clichés pour romance à l'eau de rose parce qu'entre le beau gosse riche, qui sait jouer du piano, piloter un hélico et la jeune étudiante maladroite, qui manque de confiance on a droit à un festival. Les quelques scènes sulfureuses qui ont fait la réputation de l’œuvre pourraient être choquantes si on retournait 20 ans en arrière, aujourd'hui en 2015 c'est comme le film ; plutôt anecdotique.

     

    Il faut le voir pour : Réaménager votre salle de jeux et pas question d'y remettre votre X-Box !

  • Birdman

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    Son avenir se joue dans les prochains jours, notre pote Riggan Thomson (Michael Keaton) a décidé d'adapter Raymond Carver à Broadway, Oui vous avez bien lu, l'interprète culte du célèbre super-héros Birdman monte sur les planches pour relancer sa carrière mais c'est loin d’être évident. Alors que la grande première se rapproche à grands pas, l'un de ses interprètes principaux se retrouve hors-course après avoir reçu un projecteur sur la tête, ce qui n'est pas forcément une grande perte. Il sera vite remplacé par Mike Shiner (Edward Norton), comédien talentueux et populaire mais aussi très imprévisible !

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    Non ce film au titre trompeur n'est pas là pour concurrencer les blockbusters de chez Marvel & DC, bien au contraire ! Déjà, on saluera le retour au premier plan de Michael Keaton, le Batman de la saga de Burton dans un rôle qui semble écrit pour lui. La réalisation du mexicain Alejandro González Iñárritu va elle aussi vous interpeller car Birdman est en fait constitué d'un plan séquence. Si on ne peut que saluer la performance des acteurs (avec un sacré casting) dans cet exercice particulier, pour le spectateur ça reste tout de même assez éprouvant lorsque cela s'étend sur 2H. Un film qui vous entraîne malgré tout irrémédiablement dans sa douce folie.

     

    Il faut le voir pour : Essayer d'aller voir autre chose que les films de super-héros au cinéma !

  • Les jours venus

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    Dans sa 61ème année mais à toujours 60 ans, notre pote Romain Goupil (Romain Goupil) doit commencer à songer à sa retraite. Il a même pris les devants en ce qui concerne ses obsèques mais ce réalisateur réfléchit aussi à son prochain film dont il a déjà trouvé l'idée. L'histoire serait centrée sur une caméra provoquant des catastrophes mais Romain éprouve les pires difficultés à développer le récit. Et puis il faut dire également qu'il doit s'occuper de l'association de la Cité qu'il préside avec Marie (Marina Hands) et s'inquiète également de l'opération de son père qui pourrait perdre la vue.

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    Voilà un film très décalé de la part de notre pote Romain Goupil où fiction et réalité s’enchevêtrent. Ceci est d'autant plus vrai que Les jours venus présentent également des images très intimes du réalisateur puisque issues de vidéos provenant de son passé à Sarajevo. Ces séquences extrêmement personnels nous laissent dubitatifs car on se demande ce qu'elles peuvent apporter à l'histoire de ce film en plein montage. Il y a aussi cet humour particulier teinté d'un esprit un peu donneur de leçon qui ne plaira pas à tout le monde. En dépit de quelques rares scènes plutôt marrantes, l’essentiel de ce film a toutes les chances de vous laisser indifférent.

     

    Il faut le voir pour : Faire attention aux pianos quand vous marchez dans la rue !

  • Snow therapy

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    Absorbé par son travail, notre pote Tomas (Johannes Bah Kuhnke) avait besoin de décompresser et de passer plus de temps avec sa famille. Il profite ainsi de vacances aux Alpes avec sa femme Ebba (Lisa Loven Kongsli) et leurs enfants Vera & Harry (Clara Wettergren & Vincent Wettergren). Lors de leur première journée, ils profitent pleinement du ski mais le lendemain un événement va venir marquer cette famille. Alors qu’ils déjeunaient sur une terrasse, ils sont les témoins d’une avalanche impressionnante provoquant une panique générale. Alors qu’Ebba a eu le réflexe de protéger ses enfants, elle n’a pu que constater que son mari Tomas s’était lui lâchement enfui en les abandonnant à leur sort.

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    Au départ il y a des vacances familiales tout ce qu’il y a de plus ordinaires et puis vient l’avalanche qui va venir balayer d’un coup ce bonheur apparent. Snow therapy repose entièrement sur cet événement et le réalisateur suédois Ruben Östlund étire le sujet en longueur 2 heures durant. Entre scènes dénuées d’intérêt et d’autres répétitives ou des personnages inutiles, les occasions de trouver le temps long ne manquent pas et c’est plutôt regrettable car il y a tout de même quelques bons moments dans le lot. Malgré une histoire plutôt sympa, l’ennui n’est jamais très loin et occulte les rares points positifs de ce film.

     

    Il faut le voir pour : Faire passer votre famille avant votre Iphone (oui même si c’est le dernier modèle !)