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drame - Page 8

  • Victoria

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    Il est 4 heures du matin quand Victoria (Laia Costa) décide de quitter la boite de huit pour se reposer un peu avant d'aller ouvrir le café où elle travaille. Alors qu'elle s’apprêtait à rentrer chez elle, la jeune madrilène qui s'est installée à Berlin depuis 3 mois sympathise avec Sonne (Frederick Lau) et ses potes d'enfance Blinker, Boxer & Fuss (Burak Yiğit, Franz Rogowski & Max Mauff). Ils vont prolonger un peu la soirée en allant d'abord chercher quelques bières avant d'aller se détendre sur un toit. Le courant passe merveilleusement bien entre Victoria & Sonne qui ont du mal à se quitter mais les événements vont prendre une toute autre tournure.

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    Sacrée performance pour la 4ème réalisation de notre pote Sebastian Schipper et surtout pour celle des interprètes. Victoria a en effet été tourné en un unique plan séquence et cela est d'autant plus admirable que cela s'étend sur pas moins de 2H14 ! A la vue de cette durée conséquente, en tant que spectateur on pouvait craindre de finir par décrocher mais c'est nullement le cas ici. En fait, durant quelques scènes, les dialogues (qui par ailleurs sont en grande partie le fruit d'improvisations) se retrouvent suspendus servant un peu d'entractes pour nous laisser le temps de souffler. Un excellent film qui vous tiendra en haleine du début jusqu'à la fin.

     

    Il faut le voir pour : Éviter de suivre des inconnus, vos parents ne vous l'ont jamais dit ?

  • Mustang

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    C'est la fin de l'année scolaire et notre pote Lale (Güneş Nezihe Şensoy) est particulièrement triste car elle voit aussi partir sa professeure qui s'installe à Istanbul. Heureusement elle a à ses cotés ses 4 sœurs Nur, Ece, Selma & Sonay (Doğa Zeynep Doğuşlu, Elit İşcan, Tuğba Sunguroğlu & İlayda Akdoğan) ; ces jeunes filles ont perdu leurs parents et vivent avec leur Grand-mère (Nihal Koldaş) et leur oncle Erol (Ayberk Pekcan). Le quotidien n'est pas toujours facile car ces derniers se montrent particulièrement stricts notamment en ce qui concerne les traditions familiales. Récemment, certaines personnes du village se sont plaints du comportement indécent des jeunes filles ce qui leur vaut aujourd’hui d’être cloîtrées chez elles où elles vont apprendre à devenir une bonne future épouse.

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    On est loin de voir le bout du combat pour l'émancipation de la femme dans le monde mais des films comme Mustang contribuent à cette remise en cause. Merveilleux portrait d'une famille turque composée de 5 sœurs unies d'où se détache la tellement attachante Lale (la petite Güneş Nezihe Şensoy est juste formidable) devant lutter contre le poids des traditions. D'abord déscolarisées, elles se retrouvent étouffées dans un carcan familial avant de découvrir que leur seul avenir sera de devenir une épouse au travers de mariages arrangées voire forcées. Pour son premier film, la réalisatrice Deniz Gamze Ergüven frappe fort et nous offre une œuvre à la fois dramatique, touchante et drôle ; un Coup de cœur Ciné2909 indéniable !

     

    Il faut le voir pour : Planquer les clés de votre voiture quand votre fille est dans les parages !

  • Le souffle

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    Au beau milieu d'un désert du Kazakhstan se dresse une petite ferme où vivent Tolgat (Karim Pakachov) et sa fille Dina (Elena An). Cette dernière prend grand soin de son père et chacune de ses journées ressemble à la précédente. Un jour elle reçoit de la visite, un véhicule est tombé en panne non loin de chez elle et un jeune homme Max (Danila Rassomakhin) s'est ainsi présenté pour demander un peu d'eau. Est-ce de la prudence ou de la timidité, toujours est il qu'elle s'est d'abord cachée avant d'aller à sa rencontre et ce sera ainsi le début de leur histoire. Il ne faudrait pas oublier trop vite Kaisyn (Narinman Bekbulatov-Areshev) qui espère bien épouser Dina.

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    Autant vous prévenir tout de suite, c'est un cinéma particulier que nous propose le réalisateur russe Alexander Kott. Absence totale de dialogues, mise en scène minimaliste mais extrêmement soignée ; Le souffle a toutes les chances d'interpeller certains spectateurs (traduction : ça pourrait en ennuyer plus d'un !). C'est avec un silence absolu qu'on peut apprécier le bruit de l'eau jeté sur la roche brûlante ou celui d'allumettes craquées dans la nuit ; une atmosphère unique peut être un tantinet long mais cela est compensé par une conclusion inattendue et réellement explosive. Une très belle séance découverte, une savoureuse poésie et qui surtout dévoile un moment important de l'histoire du Kazakhstan.

     

    Il faut le voir pour : Apprendre un événement marquant du Kazakhstan !

  • Loin de la foule déchaînée

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    1870 dans la région du Dorset. Notre pote Bathsheba Everdene (Carey Mulligan) était venue aider sa tante et c'est ainsi qu'elle a fait la connaissance de Gabriel Oak (Matthias Schoenaerts). Passant de plus en plus de temps ensemble, le fermier saute le pas lorsqu'il fait sa demande en mariage mais la jeune femme jouit d'une grande indépendance et tient à la conserver. Peu de temps après, Gabriel perd son troupeau lors d'un dramatique accident et se voit forcer de vendre sa ferme. De son coté, Bathsheba apprend que le testament de son oncle lui a légué la propriété d'une ferme. Destin ou hasard, ils seront tous deux de nouveau réunis mais d'autres hommes vont conquérir le cœur de la jeune femme.

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    Au départ il y a donc ce roman de Thomas Hardy qu'adapte pour le grand écran - après déjà 2 versions - le réalisateur danois Thomas Vinterberg (La chasse). Au programme on a donc une Carey Mulligan qui se retrouve courtisée par rien moins que 3 prétendants et qui, par son fort caractère, s'offre le luxe de les faire poireauter. Au-delà de ces romances et des bons sentiments, force est de constater qu'on a une histoire très balisée avec les retrouvailles "hasardeuses" de Bathsheba & Gabriel ou encore un retour providentiel difficile à croire. Loin de la foule déchaînée bénéficie par contre la chance d'avoir un casting séduisant mais ça ne suffit pas pour le rendre passionnant.

     

    Il faut le voir pour : Faire une démonstration de sabre à votre femme mais mieux vaut vous entraîner avant !

  • On voulait tout casser

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    Tout le monde s'inquiétait pour la santé de Kiki (Kad Merad) mais finalement tout va bien ! Pour célébrer cette bonne nouvelle ses potes d'enfance Bilou, Gérôme, Tony & Pancho (Charles Berling, Benoit Magimel, Vincent Moscato & Jean-François Cayrey) se réunissent pour un bon repas mais ils ignorent la vérité. Atteint d'un cancer, Kiki n'a plus que quelques mois à vivre et il a pris une grande décision en s'offrant un bateau et en décidant de faire le tour du monde. De leurs cotés, Gérôme et Bilou traversent une période difficile ; l'un a du mal à se faire à sa séparation et l'autre apprend qu'il est cocu. Tony lui garde la banane en espérant rencontrer une femme qui fera de nouveau battre son cœur tandis que Pancho … cherche à remplir sa bibliothèque.

     

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    Le film de potes c'est devenu une véritable tendance au cinéma mais la réussite passe par une osmose entre les différents acteurs. Après le sympathique Le fils à Jo, on se disait que le réalisateur Philippe Guillard allait réussir ce pari malheureusement on déchante vite. On retrouve dans On voulait tout casser un peu le même esprit que Le cœur des hommes à savoir les mésaventures des différents protagonistes avec plus ou moins d’intérêt, le destin de Kiki lui sert de fil conducteur. Soyons francs on ne s'attache à aucun moment à cette bande d'amis qui brille par sa superficialité ; ça ne cassera pas trois pattes à un canard (Je sais que c'est pourri mais j'avais envie de placer cette expression) !

     

    Il faut le voir pour : Réfléchir à deux fois avant de faire construire une bibliothèque !

  • Maggie

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    L'humanité traverse une terrible crise depuis l'apparition du virus appelé Necroambulis et les victimes ne cessent d'augmenter. Cela fait 2 semaines que notre pote Wade (Arnold Schwarzenegger) est à la recherche de sa fille Maggie (Abigail Breslin) et c'est en ville, à l’hôpital qu'il finit par la retrouver. Infectée par le virus, elle ne peut désormais pas échapper à une prochaine transformation malgré tout son père décide de la ramener à la maison. Au fond de lui il garde un infime espoir que Maggie parviendra à garder le contrôle mais pour combien de temps ? Lorsque son agressivité finira par prendre le dessus, Wade sera t-il capable de placer sa fille en quarantaine ?

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    Encore un film de zombies s'exclameront certains oui mais la participation de notre pote Arnold Schwarzenegger apporte une pointe de curiosité. Pour sa première réalisation, Henry Hobson a également fait un choix pertinent en laissant de coté l'action pour se concentrer sur la relation entre cette fille condamnée et un père plongé dans le désarroi. Si on apprécie de voir Schwarzie dans un rôle autre que celui du gros bras, il faut malheureusement reconnaître que Maggie n'a rien pour nous captiver. Ça se veut mélancolique et fort en émotions mais on est surtout submergé par un profond ennui et pour ça on a déjà certains épisodes de The walking dead. A vous de voir si vous avez envie de vous infliger ça !

     

    Il faut le voir pour : Vous poser des questions si votre entourage sent la bouffe !

  • My old lady

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    Avec la mort de son père, notre pote Mathias (Kevin Kline) qui préfère qu'on l'appelle Jim, a hérité d'un logement parisien. Il a ainsi quitté New York pour pouvoir revendre ce bien immobilier mais à son arrivée dans la capitale française, il constate qu'une vieille dame habite là. Il s'agit de Mme Mathilde Girard (Maggie Smith) qui révèle à Jim que son père a en fait acheté cet appartement en viager. En d'autres termes, il va devoir payer une rente de 2 400€ chaque mois à cette dame durant qui lui reste à vivre. Voilà qui bouleverse totalement ses plans et il va devoir rester à Paris plus longtemps que prévu et va ainsi s'installer dans une des chambres de sa nouvelle maison.

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    A l'origine il y a eu une pièce de théâtre écrite par Israël Horovitz qui a décidé de le porter lui-même au cinéma signant ainsi sa première réalisation. Au départ, My old lady sonne comme une petite comédie où le personnage de Jim découvre la situation ubuesque dans lequel l'a entraîne la mort de son père. La suite prend toutefois une tournure un peu plus dramatique avec des secrets familiaux qui vont se dévoiler sans grands effets pour le spectateur. On a beau apprécier les prestations impeccables que nous offrent Maggie Smith, Kristin Scott Thomas et Kevin Kline ; une fois que le film commence à déterrer le passé, le temps paraît incroyablement long.

     

    Il faut le voir pour : Réfléchir à deux fois avant d'acheter en viager ...

  • Le labyrinthe du silence

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    1958. Jeune procureur au parquet de Francfort-sur-le-main, notre pote Johann Radmann (Alexander Fehling) s'impatiente car jusqu'à présent il n'a eu à traiter que des infractions routières. Il ne s'en doute pas encore mais sa vie s’apprête à être bouleversée lorsqu'il croise le journaliste Thomas Gnielka (André Szymanski) qui vient dénoncer sans succès un ancien officier nazi devenu professeur d'école. Pour Johann c'est une opportunité de traiter une affaire d'une toute autre envergure mais il va constater que l'administration allemande se montre assez laxiste à ce sujet. Avec l'aide de Thomas, il va ouvrir une enquête sur tous les officiers nazis ayant été présent à Auschwitz marquant ainsi un tournant historique pour son pays.

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    S'inspirant du véritable combat mené par le procureur allemand Fritz Bauer, Le labyrinthe du silence revient sur la période la plus sombre du pays. Au lendemain de la Seconde Guerre Mondiale, des officiers nazis se sont ainsi évanouis dans la nature parfois même avec l'aide de l’État échappant ainsi à toute condamnation. C'est donc un combat pour la justice mené ici mais également le respect d'un devoir de mémoire aussi douloureux soit-il qui doit permettre à un pays alors en ruines de se reconstruire sur des fondations plus solides. Si l’enquête ne propose pas réellement de rebondissements, on reste toutefois captivé par le parcours de ce procureur et de ses associés qui n'auront jamais reculé devant les nombreux obstacles.

     

    Il faut le voir pour : Demander au procureur de vous aider à payer votre prochaine amende !

  • Broadway therapy

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    Les belles histoires sont faites pour être racontées et c’est en quelque sorte ce qui est arrivé à notre pote Isabella Patterson (Imogen Poots). Si aujourd’hui elle est devenue une comédienne à Broadway, elle n’a pas vraiment suivi un parcours classique. En fait tout a commencé lorsque le metteur en scène Arnold Albertson (Owen Wilson) est arrivé à New York pour sa pièce et voulait profiter de l’absence de sa femme Delta (Kathryn Hahn). Il voulait passer une agréable soirée et a donc fait appel à une escort girl et c’est ainsi que Isabella a fait sa connaissance, une rencontre durant laquelle la jeune femme va avoir une véritable révélation !

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    Sous la forme d’un film choral, ce Broadway therapy vous fera sans doute penser au cinéma de Woody Allen. Le réalisateur Peter Bogdanovich entend surtout rendre un hommage au Screwball comedy, genre populaire dans les États-Unis des années 1930-40 ce qui nous donne un film bien dynamique. Une galerie de personnages hauts en couleur, des situations rocambolesques voire improbables tout cela sans temps mort s’il vous plait. Bref, on ne s’ennuie pas malgré tout ce film laisse un gout amer à travers cette impression de superficialité qui se dégage ce qui ne devrait pas plaire à tout le monde.

     

    Il faut le voir pour : Retenir la réplique "Donner des écureuils aux noix" pour draguer !

  • La promesse d'une vie

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    1919. Quatre ans après avoir perdu tragiquement ses 3 fils Arthur, Henry & Edward (Jack Patterson / Ryan Corr, Ben Norris / Ben O’Toole & Aidan Smith / James Fraser) lors de la Bataille des Dardanelles, notre pote Joshua Connor (Russel Crowe) vit un nouveau drame avec la disparition de sa femme. Eliza (Jacqueline McKenzie) n’avait jamais fait le deuil de ses enfants et n’aura cessé de blâmer son mari pour les avoir laissé partir à la guerre. C’est sur la tombe de celle-ci que Joshua lui fait la promesse de retrouver le corps de leurs enfants et de les ramener pour les enterrer en Australie. Trois mois plus tard, il arrive à Istanbul en Turquie pour rejoindre la péninsule de Gallipoli où sont morts ses fils mais des obstacles vont se dresser sur son chemin.

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    Si on retrouve Russel Crowe en tant qu’acteur, il signe également avec La promesse d'une vie sa toute première expérience en tant que réalisateur d’un long-métrage. A cette occasion, il revient sur une sombre période de l’histoire avec la Première Guerre Mondiale en s’intéressant plus particulièrement aux victimes tombées dans la Péninsule de Gallipoli. L’histoire de Joshua est inspirée d’une histoire vraie et on ne peut qu’être en empathie avec lui la seule chose c’est son espèce de sixième sens qui nous laisse un peu sceptique. Un premier film globalement plutôt réussi avec notamment des reconstituions de scènes de guerre réalistes et qui sonne comme un bel hommage aux victimes et à ces familles qui n’auront pas pu faire leur deuil.

     

    Il faut le voir pour : Lire votre avenir dans votre café !