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Premières Impressions 2014 - Page 23

  • Week-ends

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    Les 2 couples que forment Christine & Jean (Karin Viard & Jacques Gamblin) et Sylvette & Ulrich (Noémie Lvevski & Ulrich Tukur) sont potes d’enfance depuis des années et se trouvent être également voisins. En fait, ils avaient toujours rêvé d’une belle maison à la campagne proche de la mer et ont tout simplement exaucé leurs vœux. Ils coulaient ainsi des jours heureux auprès de leurs enfants jusqu’à cet évènement aussi inattendu qu’incompréhensible ; Jean a décidé de quitter Christine. Depuis, le couple ne cesse de se déchirer et au fil du temps Sylvette & Ulrich revoient leurs potes d’enfance occuper leur ancienne maison à tour de rôle.

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    Un couple d’amis qui se séparent, ce n’est jamais facile à gérer et Week-ends propose ainsi une vision particulière de ce sujet. On s’installe ainsi dans leurs maisons de campagne où l’on partage volontiers en leur compagnie le café ou un bon gigot devenant ainsi les témoins privilégiés de la séparation entre Jacques Gamblin & Karin Viard. Cette dernière apporte un vrai dynamisme au film à tel point qu’on finit par s’ennuyer durant ses quelques absences à l’écran. Pas toujours évident à appréhender, on reste un peu confus devant ce film d’Anne Villacèque puisqu’on ne sait jamais vraiment s’il vaut mieux rire ou pleurer des situations dans lesquelles sont plongés ces personnages.

     

    Il faut le voir pour : Chercher une belle maison au bord de la mer !

  • The Grand Budapest Hotel

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    Autrefois, le Grand Budapest Hotel faisait la fierté de Zubrowka. Ce n’était pas qu’un simple hôtel ; il s’agissait d’une véritable institution ! Le propriétaire se nomme Zero Moustapha (F. Murray Abraham / Tony Revolori) et à chacun de ses passages, il occupe toujours la même chambre, une petite chambre de bonne située au dernier étage. Ça pourrait vous étonner mais lorsqu’il a fait ses premiers pas dans ce lieu magique, il n’était qu’un simple Lobby boy. Il sera alors pris sous l’aile de M.Gustave (Ralph Fiennes), le concierge avec lequel il s’apprête à vivre une incroyable aventure. Assassinat, héritage, amour et pâtisseries ; après ça la vie de Zero ne sera plus jamais la même !

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    Ce qui est sur c’est qu’on oublie rarement un film de Wes Anderson et ça peut être aussi bien dans le sens positif que négatif. Une nouvelle fois, il nous entraine dans une drôle d’histoire en compagnie de Ralph Fiennes et du jeune Tony Revolori. En chemin, on a alors le loisir de croiser la méconnaissable Tilda Swinton ou encore d’apprécier le doigté de Willem Dafoe. Pas de doute, The Grand Budapest Hotel est une démonstration de la maitrise du réalisateur américain cependant on a un peu de mal à accrocher avec une première partie d’abord confuse puis laissant place à un certain ennui. Pour le reste il n’y a rien à dire on a une comédie haute en couleurs et surtout imprévisible, vous pouvez y réserver une chambre immédiatement !

     

    Il faut le voir pour : Constater qu’un chat ne retombe pas toujours sur ses pattes !

  • Terre des ours

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    La fin de l’hiver dans le Kamchatka, terre située en Sibérie. Les paysages fantastiques de cette région nous laissent assister à un formidable spectacle où un torrent de lave côtoie les plaines enneigées. Des fumeroles à perte de vue et déjà les premiers ours sortent de leur hibernation ; ceux qui ne s’étaient pas suffisamment nourri ressentent déjà la faim. Une mère et ses 2 oursons sortent également de leur tanière ; jusqu’à l’âge de 3 ans elle devra veiller sur eux et trouver de quoi les nourrir. Cette vallée n’est qu’une étape pour eux car ce qu’attendent avec impatience tous les ours c’est la chasse aux saumons durant laquelle ils devront se nourrir suffisamment pour la prochaine période d’hibernation.

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    Un petit retour à la nature ne nous fait jamais de mal et ce sera cette fois en compagnie de ces grosses peluches que sont les ours. Direction le Kamchatka avec Marion Cotillard en guise de voix off pour un documentaire plutôt sympathique avec de belles images, où on apprend 2-3 choses sur la vie des ours mais on ne peut s’empêcher de constater que pas mal de scènes tirent un peu en longueur. A part les voir prendre des bains et essayer d’attraper des saumons, on ne peut pas dire que la vie de ces grands mammifères soit très excitante. Au départ assez séduisant, au fil du temps il y a une certaine lassitude qui s’installe dans Terre des ours qui le rend au final assez banal.

     

    Il faut le voir pour : Découvrir une nouvelle façon de déguster le saumon.

  • Un été à Osage County

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    C’est à la suite d’un appel de sa sœur Ivy (Julianne Nicholson) que notre pote Barbara (Julia Roberts), son mari Bill (Ewan McGregor) et leur fille Jean (Abigail Breslin) se sont déplacés jusqu’à Osage County, Oklahoma. Elle rejoint ainsi sa mère Violet (Meryl Streep) atteinte d’un cancer de la bouche et qui est totalement désespérée depuis que son mari Beverly (Sam Shepard) a soudainement quitté la maison. Ivy & Barbara font tout pour réconforter leur mère mais elles ont du mal à comprendre pourquoi leur père s’est ainsi enfui, en tout cas pour Violet c’est l’occasion de revoir sa fille préférée. Un soir, cette famille est réveillée par le Shérif qui vient leur annoncer une triste nouvelle.

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    Il y a d’abord eu une pièce de théâtre avant qu’Un été à Osage County ne soit adapté au cinéma. Pour l’occasion c’est un sacré casting qui a été réuni avec les présences de Juliette Lewis, Ewan McGregor, Benedict Cumberbatch mais ce beau monde se fait vite éclipser par un superbe duo. C’est un plaisir de revoir Julia Roberts dans un rôle digne de ce nom mais surtout celle qui ne vous laissera pas insensible c’est Meryl Streep tout simplement fabuleuse dans la peau de cette mère acariâtre. On ne s’ennuie jamais avec les réunions familiales et le film de John Wells ne fera pas exception avec son lot de rires, de révélations et bien sur d’émotions. Tout est fait pour qu’on ne décroche pas jusqu’à la dernière seconde et c’est exactement ce qu’il se passe !

     

    Il faut le voir pour : Arrêter de manger de la viande pour ne plus être en colère !

  • Supercondriaque

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    Alors que dans les rues on fête l’arrivée de la nouvelle année, une ambulance file à toute allure. A son bord se trouve Romain (Dany Boon) et il se trouve qu’il souffre de … eh bien en fait de rien ! C’est un malade et pour être tout à fait exact il s’agit d’un hypocondriaque qui vient de mettre un sacré bazar à la soirée de son médecin et pote d’enfance Dimitri (Kad Merad). Un médecin qui n’en peut plus du cinéma de Romain et il connait le remède pour le guérir : l’amour ! Il tente ainsi de lui faire rencontrer des femmes mais ce n’est pas chose aisée quand on sait que cet homme ne supporte pas les contacts à cause des germes et de cette satanée épidémie de grippe.

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    Comment ne pas repenser au raz-de-marée qu’avait provoqué Bienvenue chez les ch’tis lorsqu’on voit se reformer le duo Dany Boon / Kad Merad. Avec Supercondriaque, la formule n’a pas beaucoup changé avec au programme une comédie teintée d’un élan solidaire et qui vous réserve quelques tranches de rires. Pas de surprise non plus au niveau de l’humour qui va vite diviser les spectateurs par son coté surjoué mais qui donne quand même lieu à des scènes franchement marrantes (la douche avec Valérie Bonneton ou l’attaque du chien). Si on ne tient pas une excellente comédie, on passe un bon petit moment ce qui en fait un remède pour ceux qui ont besoin de se changer les idées.

     

    Il faut le voir pour : Ne plus toucher aux magazines des salles d’attente !

  • Non-stop

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    Embarqué pour un nouveau vol à destination de Londres, notre pote William Marks (Lliam Neeson) est loin de s’imaginer du calvaire qui l’attend. Ce Marshall des airs vient en effet de recevoir un message plus qu’inquiétant : dans 20 minutes il y aura un mort si 150 millions de dollars ne sont pas virés sur un compte. Il prend cette menace très au sérieux et prévient immédiatement un de ses collègues qui se trouve sur le même vol ainsi que le Commandant de l’avion. Alors que les minutes s’écoulent à grande vitesse, William mène son enquête avec l’aide de Nancy (Michelle Dockery), une hôtesse ainsi que de Jen (Julianne Moore), une passagère qu’il vient de rencontrer.

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    Nouveau film d’action pour notre pote Liam Neeson, enfin pas si sur … Difficile de ne pas se montrer perplexe devant le scénario de Non-stop ; un avion et un mort toutes les 20 minutes avec bien sur un homme qui va s’imposer comme le héros de l’histoire on se dit alors où est Steven Seagal ? Seulement ce film signé de l’espagnol Jaume Collet-Serra mise davantage sur le thriller pendant plus d’une heure, période durant laquelle les suspects défilent alimentant ainsi le suspense. Ça aurait pu être passionnant sauf que les personnages sont trop caricaturés et puis surtout on a droit à une conclusion bien ridicule. Tout ça se laisse regarder même si cela ne vole malheureusement pas bien haut.

     

    Il faut le voir pour : Surveiller les passagers qui envoient des sms !

  • Gloria

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    Depuis son divorce, notre pote Gloria (Paulina García) vit seule. Ses enfants mènent leur vie chacun de leurs cotés et elle peut ainsi profiter de sa liberté pour aller danser et pourquoi pas faire des rencontres. C’est ainsi qu’elle fait la connaissance de Rodolfo (Sergio Hernandez), un homme lui aussi divorcé depuis maintenant 1 an. Il ne faudra pas attendre davantage pour qu’un couple se forme mais leur relation s’annonce déjà compliquée. S’il est bien séparé de sa femme, Rodolfo est encore très proche de ses deux filles qui sont totalement dépendantes de lui au point de faire passer parfois Gloria au second plan.

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    Avec Gloria, on a le portrait d’une femme attachante enveloppée dans une certaine solitude sans pour autant tomber dans la dépression. Rien à redire de la prestation de Paulina García, véritable révélation, qui fait preuve d’une parfaite justesse ce qui n’empêche pas ce film chilien de tomber dans une profonde monotonie. A force de nous gaver de scènes anecdotiques, c’est tout l’ensemble qui le devient malgré toutes les bonnes volontés de notre héroïne et quelques traits d’humour bienvenus. Un cinéma à découvrir avant toute chose pour son interprète principale si vous arrivez à surmonter la crainte de tomber dans l’ennui.

     

    Il faut le voir pour : Ne jamais confier vos pistolets de paintball à votre copine !

  • Pompéi

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    Notre pote Milo (Kit Harington) n’était encore qu’un enfant lorsqu’il a vu sa tribu se faire massacrer par les troupes romaines de Corvus (Kiefer Sutherland). Il a ainsi assisté à la mort de son père et à l’exécution de sa mère mais le sort allait s’acharner sur lui puisqu’une vie d’esclave puis de gladiateur l’attend. Quelques années plus tard sous le nom du Celte, ses talents au combat vont le conduire jusqu’à Pompéi et c’est là qu’il fera connaissance de la belle Cassia (Emily Browning) tout juste de retour de Rome. Cette dernière a toutefois la mauvaise surprise de voir débarquer des soldats romains dans sa ville et surtout la présence du Sénateur Corvus venu conclure des affaires ne semble pas la ravir.

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    On connait tous le funeste destin qui a frappé la ville italienne de Pompéi et notre pote Paul W. S. Anderson est là pour nous offrir  une petite leçon d’histoire. Enfin c’est vite dit puisqu’en fait on a dans un premier temps des combats de gladiateurs où se mêlent la sueur et le sang (rassurez-vous mesdames, la fin est so romantic !!). Si vous connaissez et surtout appréciez la série télévisée Spartacus alors vous serez en terrain connu. Par la suite, on a évidemment le feu d’artifices attendu avec son déluge de spectaculaire donc autant dire que pour enrichir notre savoir, on repassera. A part ça, un divertissement au scénario grotesque et qui n’a pas d’autres prétentions que de nous offrir juste de quoi se changer les idées.

     

    Il faut le voir pour : Faire la connaissance du gladiateur qui murmure à l’oreille des chevaux !

  • Le crocodile du Botswanga

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    Leslie Conda (Ibrahim Koma) est le nouvel espoir du football et notre pote Didier (Fabrice Eboué) peut remercier le ciel d’être son agent. Tous deux se rendent au Botswanga, pays d’origine du footballeur qui souhaite notamment disperser les cendres de sa mère disparue. Ils sont accueillis en grande pompe par le Président Bobo (Thomas Ngijol), un chef d’état aux méthodes quelque peu dictatoriales. Celui-ci s’est d’ailleurs mis en tête de créer une équipe nationale de football ; les Crocodiles du Botswanga et il compte bien entendu sur l’enfant du pays pour les mener à la victoire. Après avoir offert une jolie mallette d’1 million d’euros, il charge Didier de convaincre son joueur mais c’est loin d’être gagné !

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    Notre pote Fabrice Eboué est de retour à la réalisation et il en signe également le scénario. Le crocodile du Botswanga nous confronte à un dictateur plutôt original incarné par son inséparable compère Thomas Ngijol. A l’image de Case départ, cette comédie est loin de faire dans le raffiné bien au contraire ; il ne fait que puiser dans les habituels clichés pour nous faire rire. Un humour qui une fois encore ne plaira pas à tout le monde mais lorsqu’on l’apprécie difficile de s’empêcher de se marrer. On peut juste déplorer un certain manque de surprises ; les anciens du Jamel Comedy Club ne prennent malheureusement pas beaucoup de risques mais l’essentiel reste qu’on s’amuse plutôt bien.

     

    Il faut le voir pour : Demander à ce qu’on crée un Ministère des cabinets en France !

  • Tarzan

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    Il y a des millions d’années, une météorite s’est écrasée sur notre planète provoquant ainsi de profonds changements. Le temps a passé et certaines légendes prétendent que cette météorite renferme quelque chose de phénoménal et c’est ce qui a conduit la famille Greystoke à s’installer dans cette jungle. John souhaite mettre la main sur cette météorite mais la découverte de celle-ci va se payer cher. Après un crash d’hélicoptère, seul son fils Jay Jay s’en sortira vivant et il sera recueilli par Kala, une gorille qui a elle aussi eu le malheur de perdre sa famille. Quelques années plus tard, ce garçon a non seulement survécu mais s’est également adapté à cette jungle parfois hostile, ainsi commence la légende de Tarzan.

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    Le célèbre héros d’Edgar Rice Burroughs reprend vie grâce à ce film d’animation allemand avec des graphismes qui visent avant tout le réalisme puisqu’on a fait appel à la technique de la motion-capture. Même si on n’atteint pas les perfections des standards imposés par les grands studios américains, visuellement Tarzan est plutôt plaisant. Ce qui est moins réjouissant c’est au niveau du contenu puisque si l’histoire est plus ou moins respectée (l’introduction fait d’ailleurs un peu peur), ça se prend un peu trop au sérieux. En dehors de M. Smith, on ne peut pas dire que ça déborde d’humour et encore il s’agit là d’un personnage réunissant tous les clichés du maladroit de service. Vraiment pas terrible tout ça !

     

    Il faut le voir pour : Découvrir comment utiliser un soutien-gorge en pleine jungle !