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Premières Impressions 2014 - Page 27

  • Les brasiers de la colère

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    Alors qu’il rentrait chez lui, notre pote Russel Baze (Christian Bale) a eu un terrible accident de voiture qui coutera la vie à 2 passagers dont 1 enfant. Condamné à la prison, sa vie va être bouleversée à commencer par la mort de son père et par la suite lorsqu’il retrouve la liberté, c’est le couple qu’il formait avec Lena (Zoe Saldana) qui se brise. Russel tente de retrouver une vie normale en retournant travailler à l’aciérie de Braddock mais il est préoccupé par son frère. Soldat américain qui a été plusieurs fois envoyé en Irak, Rodney (Casey Affleck) éprouve bien du mal à trouver ses repères et à force de faire n’importe quoi, il a accumulé une sacrée ardoise auprès de John Petty (Willem Dafoe). Aujourd’hui, il en est même venu à participer à des combats clandestins ce qui va le mettre sur le chemin d’un certain Harlan DeGroat (Woody Harrelson).

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    C’est le visage d’une Amérique meurtrie qui nous est présenté par le film de Scott Cooper, on est plongé en plein cœur d’une petite ville qui doit sa prospérité à une aciérie principal pourvoyeur d’emplois mais menacée par la concurrence chinoise. Il y a aussi Casey Affleck, soldat torturé depuis ses expériences traumatisantes en Irak et qui va finir par perdre pied. Dans la description des maux qui hantent Braddock, Les brasiers de la colère se révèle plutôt réussi mais c’est une intrigue qui met trop de temps à se mettre en place qui plombe un peu tout ça. Le casting est phénoménal avec toutefois un bémol sur Woody Harrelson dont le personnage frôle à certains moments la caricature et une Zoe Saldana uniquement présente pour apporter un peu de féminité.

     

    Il faut le voir pour : Arrêter immédiatement les paris !

  • L’amour est un crime parfait

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    Ce n’est pas vraiment une surprise, notre pote Marc (Mathieu Almaric) termine sa soirée en charmante compagnie. Ce professeur de littérature est un vrai séducteur et nombre de ses étudiantes ont atterri dans son lit au grand désarroi de sa sœur Marianne (Karin Viard) avec qui il partage un chalet. Sa dernière conquête se nomme … ah oui Barbara (Marion Duval) et il se trouve qu’après leur nuit de folie, elle a mystérieusement disparue. Interrogé à ce sujet par un officier de police, Marc s’est bien gardé de mentionner qu’il avait passé la nuit avec elle. Cette affaire devient de plus en plus inquiétante d’autant plus qu’il va également recevoir la visite de Anna (Maïwenn), la belle-mère de l’étudiante.

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    Les frères Larrieu nous plonge en plein polar avec L’amour est un crime parfait, adaptation du roman Incidences écrit par Philippe Djian. C’est avec une délectation non dissimulée qu’on suit les mésaventures de ce pauvre Mathieu Almaric poursuivie par une étudiante nymphomaniaque et des relations plus qu’ambigües avec sa sœur Karin Viard. C’est sur on ne s’ennuie pas même si l’intrigue est finalement assez légère et c’est finalement les paysages en plein cœur des montagnes tout comme l’édifice atypique qu’est cette université qui viennent compenser un peu tout ça en conférant une atmosphère particulière. Bien que plutôt plaisant dans l’ensemble, le film ne laissera au final pas de grands souvenirs.

     

    Il faut le voir pour : Faire attention à ceux qui dorment à côté de vous !

  • Mère et fils

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    Lorsqu’elle a appris que son fils unique avait eu un accident de la route, notre pote Cornelia Kerenes (Luminita Gheorghiu) a eu la frayeur de sa vie. Elle est rassurée lorsqu’on lui annonce que Barbu (Bogdan Dumitrache) s’en est tiré indemne cependant il y a bien eu une victime en cette triste soirée puisqu’un garçon de 14 ans est mort. Cornelia se précipite auprès de son fils qui est interrogé au poste de police. La déposition d’un témoin est accablante ; Barbu aurait roulé au-dessus de la limite autorisée si bien que la collision semblait inévitable. En attendant les conclusions de l’enquête en cours, cette mère prête à tout pour son fils va chercher à rencontrer ce témoin avec une idée précise en tête.

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    Portrait d’une mère déterminée à aider son fils, ce personnage ne vous laissera pas indifférent mais pas forcément comme on l’attendait. En effet Cornelia, incarnée par une fabuleuse Luminita Gheorghiu, n’a rien de très sympathique par son allure hautaine et son comportement souvent insolent. Pendant longtemps on est donc confronté à quelqu’un de froid jusqu’à une scène forte où pour la première fois son armure se brise pour laisser s’exprimer en elle la détresse d’une mère. L’histoire de Mère et fils met aussi en lumière le pouvoir apporté par l’argent dans une société roumaine et nous fait penser à Tel père, tel fils de Hirozaku Kore-Eda. Le film de Calin Peter Netzer est toutefois plus difficile à appréhender par une certaine lenteur mais n’en est pas moins riche en émotions.

     

    Il faut le voir pour : Veiller à ramener ce qu’on vous demande d’acheter et pas autre chose !

  • Divin enfant

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    Cela fait maintenant plus d’un an que nos potes Sarah & Jean (Emilie Dequenne & Sami Bouajila) essayent d’avoir un enfant mais l’heureux évènement tarde à venir. Peu étonnant quand on sait que Jean a subit une vasectomie et qu’il ne peut donc plus avoir d’enfants et c’est donc une sacré surprise quand sa femme lui annonce qu’elle est enceinte ! Cette soirée de Noel s’annonce donc animée surtout que parmi les invités se trouvent les 3 anciens compagnons de Sarah à savoir Eric, Xavier & Thomas (Guillaume De Tonquédec, Pascal Demolon & Marco Prince) ainsi que leurs femmes respectives et toute une ribambelle d’enfants. Jean va donc avoir l’occasion de démasquer celui qui couche (encore) avec sa femme !

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    Rien de mieux qu’une belle et grande réunion familiale à Noël pour voir les choses déraper et ce Divin enfant s’annonçait comme une belle foire. Déjà on peut saluer un casting assez riche et cette bande aurait pu nous proposer une comédie plutôt sympa si elle avait basculé davantage dans le second degré. Vu qu’on part d’emblée avec un scénario improbable à travers cette famille recomposée XXL, il aurait fallu assumer le délire jusqu’au bout et nous faire plonger dans une certaine folie. Au lieu de quoi, on devra juste se contenter d’une comédie sans véritables inspirations qui fera juste passer le temps et qui, pour l’anecdote, constitue en fait un remake de la comédie suédoise Happy Christmas !

     

    Il faut le voir pour : Choisir un Père Noël qui n’a pas d’accent !

  • Piégé

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    Afghanistan. Un char français retourne à sa base ; dans 4 heures les soldats qui se trouvent à l’intérieur pourront se dégourdir les jambes. Ils n’arriveront jamais à destination car ils vont être victimes d’une embuscade et seuls nos potes Denis & Murat (Pascal Elbé & Laurent Lucas) parviendront à s’en tirer vivants. En inspectant les alentours, ils tombent alors sur un camion rempli d’héroïne, une aubaine qui devrait assurer leurs vieux jours mais Denis ne le voit pas de cet œil. Il décide de contacter la base cependant Murat n’a pas l’intention de le laisser faire, les 2 hommes sont proches d’en venir aux mains jusqu’au moment où Denis met le pied sur une mine. Désormais si le soldat bouge, il meurt !

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    Le scénario est aussi simpliste qu’il est accrocheur ; un soldat met le pied sur une mine et se retrouve Piégé privé de tout mouvement. Tout le problème est alors de faire vivre l’intrigue, une tache pas évidente et malheureusement on se rend vite compte qu’il s’agit là de la première réalisation de Yannick Saillet. Son film est en effet empreint d’une telle naïveté qu’il finit par en devenir risible pour les spectateurs malgré la bonne volonté de Pascal Elbé et comment ne pas évoquer le grand rôle de Caroline Bal (sigh !). Contrairement au héros, vous avez le droit de bouger et ça risque de faire fuir pas mal de monde car on n’y croit pas une seule seconde.

     

    Il faut le voir pour : Regarder où vous mettez les pieds.

  • Les sorcières de Zugarramurdi

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    Il y a foule aujourd’hui à Madrid et quelques passants vont être les témoins d’une scène plutôt insolite puisqu’une boutique d’or vient d’être braquée par Jésus Christ ! Bon sous le déguisement se cache en fait José (Hugo Silva) qui, avec l’aide d’autres complices, a planifié ce coup sans oublier de faire participer son fils Sergio (Gabriel Delgado) dont il avait la garde ce jour-là. Ça tourne rapidement au désastre mais José accompagné de son fils et d’Antonio (Mario Casas) parviennent à s’enfuir avec un joli butin à bord d’un taxi. Ils doivent désormais se faire discret et rejoindre la France (sans oublier de passer par Disneyland) mais sur leur route, ils vont traverser le village de Zugarramurdi réputé pour être l’antre de terrible sorcières.

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    Considéré comme un réalisateur plutôt décalé, Álex de la Iglesia ne semble pas prêt à se calmer comme en témoigne ce 12ème film. Ça commence sur les chapeaux de roue avec une équipe de braqueurs plutôt originale et ça se poursuit au milieu de dizaines de sorcières prêtes à remettre les hommes à leur place à savoir dans leur estomac ! Avec son scénario qui n’est pas sans rappeler le cultissime Une nuit en enfer, le délire et les rires sont bien au rendez-vous mais le plaisir est enrayé par la confusion qui règne parfois à l’écran. Les sorcières de Zugarramurdi (si cela peut attirer quelques curieux, il s’agit d’un véritable village espagnol) est donc un bon divertissement et avec un peu plus de maitrise aurait pu être incontournable.

     

    Il faut le voir pour : Eviter d’impliquer vos enfants dans vos braquages !

  • Cadences obstinées

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    Une nouvelle année débute et elle s’annonce plutôt chargée pour Furio (Nuno Lopes) à qui l’on a confié la rénovation d’un hôtel. Carmine (Franco Nero) lui a accordé toute sa confiance si bien que de lourdes responsabilités pèsent sur lui et pour y faire face, il pourra compter sur l’aide de son pote Mattia (Ricardo Pereira). De son coté, Margo (Asia Argento) se réjouit beaucoup moins de ce travail car elle sent que le couple qu’elle forme avec Furio est en train de se briser. Qu’il est loin le temps où ils étaient enivrés par l’amour et la jeune femme avait même arrêté le violoncelle pour lui mais elle va avoir l’occasion de s’y remettre puisqu’elle a promis à Carmine qu’elle jouerait pour l’inauguration de l’hôtel.

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    Voici donc le 2nd long-métrage de Fanny Ardant en tant que réalisatrice et elle signe également le scénario de ce drame qui risque de tomber dans les oubliettes du cinéma français. La faute déjà à une histoire peu voire pas passionnante avec ce couple qui s’aime autant qu’il se déchire mais qui nous laisse indifférent. Coté réalisation dans l’ensemble c’est assez soigné mais il ne faut pas se le cacher c’est quand même soporifique et pire encore cette scène de l’inauguration de l’hôtel frôle l’amateurisme (ce qui a du rassurer Mika pour son rôle primordial). Reste enfin le choix d’Asia Argento en tant que personnage principal et qui, par moment, fait irrémédiablement penser à l’artiste française et c’est bien là tout ce qu’on pourra retenir de ces Cadences obstinées.

     

    Il faut le voir pour : Eviter de confier des enveloppes à des joueurs de poker !

  • Philomena

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    C’est son anniversaire aujourd’hui et notre pote Philomena Lee (Sophie Kennedy Clark / Judi Dench) aurait du fêter les 50 ans de son fils Anthony. Après avoir longtemps gardé son secret, elle a tout raconté à sa fille Jane (Anna Maxwell Martin) ; comment elle a eu cet enfant alors qu’elle n’était encore qu’une jeune femme grandissant à l’abbaye de Roscrea et surtout qu’elle a du assister, impuissante, au départ de son enfant. Depuis ce jour, elle n’a jamais plus eu de nouvelles mais avec l’aide d’un journaliste, Martin Sixsmith (Steve Coogan), elle aimerait retrouver sa trace. Ils débutent leurs recherches en retournant à l’abbaye mais apprennent qu’un incendie a frappé les archives faisant disparaitre tout espoir. C’est finalement dans un bar non loin de là que Martin apprendra que la plupart des enfants qui ont quitté Roscrea ont rejoint les Etats-Unis.

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    Philomena Lee n’est pas un personnage fictif puisque ce nouveau film de Stephen Frears s’inspire du livre écrit par le journaliste Martin Sixsmith qui avait justement vécu cette incroyable aventure humaine. Il faudrait être insensible pour ne pas être touché par cette histoire ô combien émouvante surtout que Judi Dench est délicieusement attachante. Le début est un peu poussif, la suite devient un peu plus passionnante avec cette quête qui trouvera un incroyable bouleversement au milieu du film. C’est aussi à partir de ce moment là qu’on sent l’intérêt décroitre si bien qu’au final le résultat se révèle assez mitigé ;  s’il ne nous marquera outre mesure on retiendra avant tout le sort de ces enfants irlandais vendus aux familles américaines.

     

    Il faut le voir pour : Eviter de voyager sur Ryanair si vous voulez des consommations gratuites !

  • The spectacular now

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    A 18 ans, notre pote Sutter Keely (Miles Teller) peut difficilement se plaindre de sa situation ; il a un job plutôt sympa, une belle voiture et surtout Cassidy (Brie Larson), la petite-amie idéale. Seulement le couple vient de se séparer et pour célébrer l’évènement, le jeune homme ne trouve rien de mieux que d’abuser de l’alcool jusqu’à se réveiller complètement hagard au milieu d’un jardin. Il se retrouve ainsi aux pieds d’Aimee Finicky (Shailene Woodley) qui le connait puisqu’ils sont dans le même lycée, va alors naitre entre eux une relation ambigüe. En effet, Sutter n’a pas complètement perdu l’espoir de reconquérir Cassidy tandis que pour Aimee, il s’agit là de sa première expérience amoureuse et qu’elle va se livrer à lui corps et âme.

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    Adapté du roman homonyme de Tim Tharp, The spectacular now reprend au départ les codes du teen-movie à travers son héros. Camarade populaire et beau séducteur, Sutter ne pense qu’à s’éclater notamment avec sa vasque de Whisky qui ne le quitte jamais. On s’attend alors à tout moment à ce que le film de James Ponsoldt bascule dans le banal et c’est là qu’il trouve le moyen de rebondir à travers l’histoire de ce père qui va expliquer beaucoup de choses et notamment ce difficile passage à l’âge adulte. On ne peut rien reprocher aux comédiens, il y a juste le personnage d’Aimee qui manque vraiment de caractère pour donner un véritable relief à ce nouveau portrait de l’adolescence américaine plutôt réussi.

     

    Il faut le voir pour : Dire deux mots à votre mère …

  • Yves Saint-Laurent

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    Depuis toujours notre pote Yves Mathieu-Saint-Laurent (Pierre Niney) se passionne pour la mode et cela l’a naturellement conduit à travailler auprès de Christian Dior. A la mort de celui-ci, il devient alors le directeur artistique de la marque mais son ascension professionnelle est soudainement stoppée lorsqu’il est appelé à combattre pour l’Algérie. Un évènement vécu comme un traumatisme ; être homosexuel ne fait pas bon ménage quand on est appelé à défendre son pays et Yves finira même par être interné en hôpital pour une dépression nerveuse. Heureusement, entre-temps le bonheur a sonné à sa porte avec sa rencontre avec l’amour de sa vie Pierre Bergé (Guillaume Gallienne).

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    YSL, si ces 3 lettres ne vous disent rien alors ce film n’est définitivement pas pour vous. Biopic consacré au créateur français Yves Saint-Laurent qui aura marqué au fer rouge l’histoire de la mode, on est très vite ébloui par la réunion des 2 grands acteurs que sont Guillaume Gallienne et surtout Pierre Niney. Ce dernier est vraiment impressionnant et il suffira d’entendre ses premières lignes de dialogue pour qu’on soit comme subjugué par son jeu. Néanmoins, ce portrait réalisé par Jalil Lespert reste assez lisse ; on ne ressent pas vraiment la passion qui lie les 2 amants et la mise en scène ne présente rien d’extraordinaire. Un film qui emportera surtout les amoureux de mode à découvrir également pour la prestation sans fautes de Niney.

     

    Il faut le voir pour : Exiger à vos enfants de dessiner des robes plutôt que des lapins !