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Premières Impressions 2014 - Page 25

  • RoboCop

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    Dans un futur proche, les progrès technologiques ont permis de créer des machines afin d’assister l’armée américaine dans ses interventions à travers le monde. Cependant, pour la société Omnicorp il y a un gros marché qui lui échappe encore ; celui des Etats-Unis où l’opinion public reste hostile face à ces machines. Les choses pourraient bien changer puisque Detroit va assister à la naissance d’un nouvel héros. L’officier de police Alex Murphy (Joel Kinnaman) a été victime d’une terrible explosion qui l’a lourdement handicapé devenant ainsi un sujet d’expérimentation pour Omnicorp. Sous la tutelle du Dr Norton (Gary Oldman), Alex est totalement transformé pour devenir celui que l’on appellera désormais RoboCop.

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    27 ans après la première adaptation dirigée par Paul Verhoeven, le héros a droit à un petit reboot marquant peut-être le début d’une nouvelle saga au cinéma. La bonne idée vient du fait de confier la réalisation à José Padilha qui nous avait séduit avec son Tropa de Elite, une promesse qui ne sera qu’illusoire. Si on ne s’attendait pas forcément à une grande claque, on espérait quand même avoir droit à un petit pop-corn movie histoire de se vider la tête mais ce n’est pas vraiment le cas. La faute avant tout à de bonnes scènes d’action assez rares puisqu’il faut juste se contenter d’un RoboCop tirer dans tous les sens et parfois même en conduisant sa superbe moto. Tout ça manque donc de panache pour séduire.

     

    Il faut le voir pour : (Re)-Découvrir le cousin des Daft Punk !

  • Jack et la mécanique du cœur

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    Notre pote Jack est né le jour le plus froid du monde si bien que son cœur fut gelé lorsqu’il est sorti du ventre de sa mère. C’est grâce à Madeleine qu’il devra sa survie, elle lui a en effet installé une horloge mécanique qui fait office de cœur. C’est elle également qui va l’élever puisque sa mère l’abandonnera en plein milieu de la nuit. Ce n’est qu’à l’âge de 10 ans que Jack aura le droit de se promener dans les rues animées d’Edimbourg puisque Madeleine a toujours cherché à le protéger car son cœur mécanique est extrêmement fragile. C’est à ce moment-là qu’il va faire la connaissance de la belle Miss Acacia et il commence alors à ressentir un sentiment incroyable qu’on appelle l’amour.

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    Adapté du livre de Mathias Malzieu qui se trouve aussi être le chanteur du groupe Dionysos qui se trouve pleinement impliqué dans ce projet, Jack et la mécanique du cœur se distingue déjà par son graphisme et son atmosphère. D’un point de vue personnel, on ne peut pas dire que le visuel soit franchement attrayant contrairement et cet environnement panaché d’univers à la Tim Burton, de steampunk et de freak show. La bande originale est soignée mais les quelques chansons en anglais et en espagnol ne parleront pas aux plus jeunes tout comme le personnage de George Méliès ou encore la prestation peu convaincante de Grand Corps Malade. Le charme n’a donc pas vraiment opéré en dépit de cette poétique conclusion, pas de coup de cœur cette fois !

     

    Il faut le voir pour : Oublier les bouquets de lunettes, ça n’a pas beaucoup de succès !

  • Mea culpa

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    Ses nuits sont encore hantées par cet accident qu’il a causé et qui a couté la vie d’une mère et de son enfant. La vie de notre pote Simon (Vincent Lindon) a été brisée et il a du mal à recoller les morceaux. Après avoir purgé une peine de 2 ans de prison, cet ancien flic n’était plus le même ce qui a détruit son couple au milieu de tout ça c’est peut-être son fils Théo (Max Baissette de Malglaive) qui en souffre le plus. Son ancien collègue et pote d’enfance Franck (Gilles Lellouche) tente de le soutenir depuis ce drame mais il est également préoccupé par une série de meurtres. Les évènements se précipitent lorsque le petit Théo devient le témoin d’une exécution devenant ainsi une cible à éliminer.

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    Gilles Lellouche et Vincent Lindon étaient déjà passés devant la caméra de Fred Cavayé avec A bout portant & Pour elle, ils sont maintenant réunis pour ce Mea culpa. Une fois encore c’est un thriller qui vise l’efficacité et qui donc ne prend pas vraiment de risques et certainement pas du coté du scénario même s’il y a une petite surprise qui vous attend. Du coté des personnages également pas beaucoup de relief avec des profils qu’on a vu des milliers de fois. En tout cas, on ne pourra pas dire qu’on s’ennuie avec une bonne petite dose de scènes d’action, c’est un film qui suffit amplement pour se changer les idées mais rien de plus.

     

    Il faut le voir pour : Oublier le TGV pour vos prochains voyages, c’est trop mouvementé !

  • L’ile des Miam-nimaux : Tempête de boulettes géante 2

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    Alors que notre pote Flint Lockwood vient à peine de sauver Swallow-en-Château de sa machine, il a l’incroyable surprise de voir débarquer son idole Chester V (enfin plutôt son hologramme). Celui-ci s’est en effet engagé à nettoyer l’ile et en attendant, il invite tous nos amis à s’installer temporairement à San Franjose. Mieux encore, il semblerait que le génie de Flint lui ait tapé dans l’œil puisqu’il se voit proposer d’intégrer Live Corp avec l’opportunité incroyable de décrocher sa veste orange. Un beau rêve mais Chester V est-il le bon samaritain qu’il prétend être ? On commence à en douter lorsqu’on apprend que Swallow-en-Château a échappé à tout contrôle et que l’ile est désormais abandonnée aux mains des Miam-nimaux.

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    S’il ne vous avait pas rassasié, notre pote Flint Lockwood revient pour notre plus grand plaisir et surtout celui de notre estomac ! Comme l’indique si bien le titre ; L’ile des Miam-nimaux : Tempête de boulettes géante 2 donne naissance à d’improbables créatures totalement fantaisistes, croisements de nourritures du quotidien et d’animaux. Ça nous donne un magnifique T-Rex façon Tortillas ou encore cette petite bouille de fraise qu’est Barry qu’on a envie de croquer. Chez Sony Pictures Animation c’est devenu une machine bien huilée ; c’est beau, c’est drôle et ça brille de mille couleurs si bien qu’on embarque avec bonheur et grand appétit pour cette nouvelle aventure.

     

    Il faut le voir pour : Découvrir de drôles d’animaux !

  • Nymphomaniac Volume 2

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    Seligman (Stellan Skarsgård) en a déjà beaucoup entendu de la vie sexuelle de notre pote Joe (Charlotte Gainsbourg / Stacy Martin) mais elle est loin d’avoir terminé son récit. Après l’excitation de ses retrouvailles avec Jerôme (Shia LaBeouf), la jeune femme a en effet vécu une période difficile où elle avait perdu tout plaisir sexuel ; un vrai drame ! Un plaisir qu’elle espérait retrouver lorsqu’elle donna naissance à leur fils mais il lui faudra finalement attendre sa rencontre avec K (Jamie Bell) pour voir son vœu se réaliser. C’est en effet en sa compagnie qu’elle va découvrir le sadomasochisme mais ce bonheur retrouvé va se faire au détriment de sa famille.

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    On est tout de suite replongé dans l’histoire chaotique de Joe et avec Nymphomaniac Volume 2 et c’est maintenant au tour de Charlotte Gainsbourg de prendre la relève de Stacy Martin à l’écran. Logiquement, on reste sur le même ton avec des scènes toujours aussi sulfureuses, provocantes et on a également droit à un petit hommage à Antichrist. A la vue de cette seconde et dernière partie, il apparait évident que l’œuvre de Lars Von Trier a souffert de cette découpe brutale et qu’on doit considérer Nymphomaniac dans son intégralité. Reste tout de même que ce 2ème volet m’a paru interminable et je n’ose imaginer ce qu’aurait donné un film de plus de 4 heures avec comme sujet le sexe et ses déviances.

     

    Il faut le voir pour : Arrêter de piquer les cuillères au restaurant !

     

    En savoir plus sur Nymphomaniac Volume 1 ?

  • I, Frankenstein

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    1795. La créature qui a été crée de toutes pièces par le Docteur Victor Frankenstein (Aden Young) vient tout juste d’enterrer son créateur qu’il est attaqué par des démons. Ces derniers sont envoyés par un certain Naberius (Bill Nighy) mais vont se heurter aux gargouilles venues en aide au monstre de Frankenstein. La reine Leonore (Miranda Otto) voit en lui un énorme potentiel dans la guerre que se livre démons et gargouilles et celui qu’elle désigne désormais sous le nom d’Adam (Aaron Eckhart) pourrait bien faire pencher la balance en sa faveur. Durant des années, il sera poursuivi par les démons de Naberius mais il est désormais temps pour lui de mettre fin à cette chasse au monstre !

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    Le mythe du monstre de Frankenstein est ici réinterprété de façon très libre puisque viennent s’inviter à la fête des démons mais surtout des gargouilles pouvant prendre l’apparence d’humains (ou l’inverse). De là à résumer le film à un banal combat du bien contre le mal, il n’y a qu’un pas qu’on franchit aisément toujours est-il qu’on est assez surpris de voir Aaron Eckhart ou encore Bill Nighy dans ce genre de productions. I, Frankenstein c’est du divertissement à l’état pur avec bien entendu beaucoup d’action et des gerbes de feu qui flambent un peu partout à l’écran. Si vous avez besoin de mettre votre cerveau en pause alors vous avez un bon candidat devant vous !

     

    Il faut le voir pour : Surveiller les gargouilles qui se trouvent dans les rues !

  • Minuscule - La vallée des fourmis perdues

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    La famille Coccinelle vient de s’agrandir, ce sont 3 petits enfants qui viennent de voir la lumière du jour mais très vite l’un d’entre eux va se retrouver séparé des siens. Il faut dire qu’il y avait cette satanée mouche qui n’arrêtait pas de la toiser et c’est ainsi que la séparation a eu lieu mais la coccinelle s’apprête à vivre une formidable aventure. Sans le savoir, elle avait trouvé refuge dans une boite à sucres abandonnée et qui va devenir le trésor inestimable d’un groupe de fourmis. Pas facile de transporter cette boite jusqu’à la fourmilière car c’est un chemin semé d’embuches et surtout ils vont croiser sur leurs des fourmis rouges pas indifférents à la vue de cette boite.

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    Il faut le savoir à la base il y a une série télévisée de 178 épisodes diffusée en 2006 notamment sur France 2. C’est maintenant sur le grand écran qu’on a le loisir de découvrir Minuscule - La vallée des fourmis perdues, une plongée dans l’univers fascinant des insectes. La particularité de ce film d’animation est d’offrir des décors en prises de vue réelles où s’intègrent des héros en images de synthèse sans oublier l’absence totale de dialogues. La communication se fait par des bruits, des sifflements rendant ainsi ce film ingénieusement universel, un beau moyen de se distinguer de la concurrence. Le charme opère grâce à cette originalité mais ça manque d’humour sur la durée rendant presque l’aventure assez monotone.

     

    Il faut le voir pour : Laisser une boite d’allumettes la prochaine fois que vous passerez à coté d’une fourmilière !

  • The Ryan initiative

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    Les attentats du 11 Septembre 2001 ont été un vrai déclic pour notre pote Jack Ryan (Chris Pine) et c’est là qu’il a décidé de s’engager dans l’armée pour défendre son pays. Sa carrière sera stoppée net après un terrible crash d’hélicoptère. Sa rééducation commence et c’est aussi à ce moment-là qu’il rencontre la belle Cathy (Keira Knightley) et tout semble indiquer qu’un nouveau couple est en train de se former. Surtout son courage et son abnégation tapent dans l’œil de Thomas Harper (Kevin Costner) qui lui propose de rejoindre les rangs de la CIA. Les années passent, Jack enquête sur les financements terroristes et il va devoir se rendre à Moscou dans le cadre d’une mission secrète qui va mal se passer.

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    Que ce soit par les livres ou les films qui en sont adaptés, le nom de Jack Ryan ne vous est certainement pas inconnu. Personnage crée par la plume de Tom Clancy, il a déjà eu droit à de nombreuses incarnations et c’est cette fois Chris Pine qui décroche la timbale. C’est toujours agréable de voir un nouveau visage mais l’acteur manque franchement de charisme pour nous embarquer dans son aventure. Avec The Ryan initiative, on a donc un beau mélange entre espionnage et action mais la sauce a vraiment du mal à prendre ou du moins ça nous laisse assez indifférent même si le film de Kenneth Brannagh (qui incarne aussi le bad guy de service) reste un brin divertissant.

     

    Il faut le voir pour : Appeler la CIA pour refaire votre salle de bain en un temps record !

  • Des étoiles

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    Elle n’avait jamais quitté Dakar ni même sa famille et pourtant notre pote Sophie (Marième Demba Ly) n’a pas hésité à se rendre en Italie et plus exactement à Turin pour retrouver son mari. A son arrivée, on lui apprend qu’Abdoulaye (Souleymane Seye Ndiaye) est parti travailler sur un chantier pour 1 mois cependant la vérité est tout autre. En fait, il se trouve à New York avec son cousin où ils tentent de trouver du travail et surtout à obtenir la carte verte. Pour se loger, ils voulaient tenter leur chance chez Mame Amy (Sokhna Niang), la tante de Sophie qui est absente puisqu’elle est retournée à Dakar. Elle est accompagnée de son fils Thierno (Ralph Amoussou) qui découvre ce pays dans de tristes circonstances puisqu’il vient assister aux funérailles de son père.

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    Voilà en tout cas un film qui va vous faire voyager puisqu’à travers les 3 histoires, on se rend successivement à Turin, New York & Dakar. Des étoiles c’est en quelque sorte un film choral qui a pour particularité de mettre en scène une grande famille africaine dispersée. On se retrouve avec des portraits qui se dessinent à travers les parcours mouvementés des personnages chacun avec des motivations qui leur sont propres en rapport soit avec l’argent, l’amour ou la famille. Porté par de bons comédiens, le récit trouve une certaine dynamique par l’alternance des histoires et s’il ne brille pas plus que ça, c’est une belle petite découverte que cette première réalisation de Dyana Gaye.

     

    Il faut le voir pour : Demander à votre père s’il n’a pas une 2ème femme au cas où …

  • Tonnerre

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    Chanteur et compositeur, notre pote Maxime (Vincent Macaigne) avait besoin d’un peu d’air frais et c’est ainsi qu’il est revenu à Tonnerre où vit encore son père Claude (Bernard Menez). Un retour aux sources dont a entendu parler Mélodie (Solène Rigot) qui est venu le solliciter pour une interview et de cette rencontre avec l’artiste va naitre une histoire d’amour. Ce nouveau couple semblait voguer sur les flots du bonheur mais les choses vont soudainement basculer lorsque Mélodie se met à ignorer totalement Maxime. Ce dernier est totalement désemparé et n’arrive pas à comprendre le comportement de la jeune femme ; il va alors tenter d’avoir des explications quitte à employer la manière forte.

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    Combien de fois faudra-t-il vous le répéter ; les histoires d’amour finissent toujours mal et on en a encore la preuve avec ce premier film signé Guillaume Brac. On est ainsi invité dans le petit village de Tonnerre pour découvrir les malheurs de Maxime qui passe du statut d’amoureux transi à celui d’ex perdant tous ses moyens. C’est ainsi l’occasion pour nous de faire connaissance avec Vincent Macaigne ou encore Solène Rigot (qu’on avait déjà aperçue dans Lulu femme nue), des nouveaux visages qui amènent de la fraicheur mais surtout qui confèrent aussi une vraie proximité des spectateurs avec les personnages. Un joli film à découvrir.

     

    Il fait le voir pour : Réciter des poésies à votre chien !