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marthe villalonga

  • Les municipaux, ces héros

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    C’est un petit accident de voiture qui porte chance à notre pote Gilbert (Francis Ginibre) ! Il faut dire que celui qui lui est rentré dedans n’est pas n’importe qui ; il s’agit du Maire (Lionel Abelanski) de Port Vendres et celui-ci n’a plus de points sur son permis. En guise d’arrangement, il a donc proposé à Gilbert, qui cherchait un emploi et qui en plus ne sait rien faire, un job au sein des services municipaux. C’est ainsi qu’il se présente plein d’entrain pour sa première journée de travail et il va être pris en main par Christian (Eric Carrière), un syndiqué qui va lui apprendre toutes les ficelles du métier. Enfin, il va surtout lui apprendre à se la couler douce et à profiter des nombreux avantages que lui offre son nouvel emploi !

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    Eric Carrière et Francis Ginibre que l’on connait davantage sous le nom des Chevaliers du fiel reviennent au cinéma après Repas de famille et adaptent pour le grand écran un sketch né sur les planches puis décliné en série télévisée. N’étant pas du tout sensible à l’humour proposé par le duo toulousain, il y avait peu de chances que Les municipaux, ces héros parvienne à me séduire et il faut bien reconnaitre que les statistiques ne mentent pas ! Entre un Maire qui profite de sa position et les magouilles orchestrées par ses employés en passant par le conducteur de bus scolaire alcoolisé, tous les personnages sont caricaturés à l’extrême et de surcroit ils évoluent au sein d'une histoire inintéressante au possible. Une comédie qui ne m’aura pas arraché un seul sourire, les fans inconditionnels de ces artistes apprécieront peut-être davantage.

     

    Il faut le voir pour : Apprendre à prononcer " Miami " !

  • La dernière leçon

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    Jour d'anniversaire pour notre pote Madeleine (Marthe Villalonga) qui célèbre ses 92 ans et qui profiter de voir sa famille réunie pour leur annoncer une terrible nouvelle. Dans deux mois, le 17 Octobre très exactement elle s'abandonnera à la mort ! C'est une décision brutale mais mûrement réfléchie qu'elle avait déjà évoqué avec ses enfants Diane & Pierre (Sandrine Bonnaire & Antoine Duléry) qui ne peuvent cacher le choc provoqué par cette annonce. Avec l'age, Madeleine éprouve des difficultés au quotidien et refuse d’être un poids pour elle-même mais aussi pour son entourage mais son entourage va tout tenter pour la faire changer d'avis.

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    J'ai une tendresse particulière pour Marthe Villalonga qui a égayé les dimanches de ma jeunesse où je l'entends encore appeler "Madame Maguy !" C'est donc avec bonheur de la voir tenir ici l'un des rôles principaux de La dernière leçon (adaptant l'autobiographie de Noëlle Chatelet) qui vient remettre au cœur du débat le combat pour la fin de vie dans la dignité. Est donc confronté ici la volonté farouche d'une mère de partir face à l'incompréhension et l’impuissance de ses enfants. Un sujet sensible que la réalisatrice Pascale Pouzadoux traite ici avec justesse accompagné par des comédiens tous attachants, un film touchant !


    Il faut le voir pour : Demander aux voisins de votre mère de bien vouloir l'aider à monter les étages (mais il faut qu'ils soient costaud quand même!).

  • Supercondriaque

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    Alors que dans les rues on fête l’arrivée de la nouvelle année, une ambulance file à toute allure. A son bord se trouve Romain (Dany Boon) et il se trouve qu’il souffre de … eh bien en fait de rien ! C’est un malade et pour être tout à fait exact il s’agit d’un hypocondriaque qui vient de mettre un sacré bazar à la soirée de son médecin et pote d’enfance Dimitri (Kad Merad). Un médecin qui n’en peut plus du cinéma de Romain et il connait le remède pour le guérir : l’amour ! Il tente ainsi de lui faire rencontrer des femmes mais ce n’est pas chose aisée quand on sait que cet homme ne supporte pas les contacts à cause des germes et de cette satanée épidémie de grippe.

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    Comment ne pas repenser au raz-de-marée qu’avait provoqué Bienvenue chez les ch’tis lorsqu’on voit se reformer le duo Dany Boon / Kad Merad. Avec Supercondriaque, la formule n’a pas beaucoup changé avec au programme une comédie teintée d’un élan solidaire et qui vous réserve quelques tranches de rires. Pas de surprise non plus au niveau de l’humour qui va vite diviser les spectateurs par son coté surjoué mais qui donne quand même lieu à des scènes franchement marrantes (la douche avec Valérie Bonneton ou l’attaque du chien). Si on ne tient pas une excellente comédie, on passe un bon petit moment ce qui en fait un remède pour ceux qui ont besoin de se changer les idées.

     

    Il faut le voir pour : Ne plus toucher aux magazines des salles d’attente !

  • Nous York

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    Cela fait maintenant 2 ans que Samia & Gabrielle (Leïla Bekthi & Géraldine Nakkache) sont parties tenter leur chance à New York. A l’occasion du 30ème anniversaire de Samia, ses 3 potes d’enfance Michaël, Sylvain & Nabil (Manu Payet, Baptiste Lecaplain & Nader Boussandel) lui font la surprise de débarquer directement de France. Les garçons pensaient passer une semaine inoubliable mais s’aperçoivent vite qu’il y a comme une tension entre leurs 2 amies. Chacune évolue dans des milieux très différents et il semblerait qu’une certaine distance se soit installé entre elles ce qui rend les retrouvailles bien moins excitantes que prévu.

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    La fraicheur du 1er film de Géraldine Nakkache & Hervé Mimran avait permis à Tout ce qui brille de s’offrir un joli succès d’estime. Succès sur lequel rebondit le duo de réalisateurs pour traverser l’Atlantique avec le même casting mais Nous York n’est pas une suite. A tel point qu’ils se sont dit qu’ils pouvaient reprendre un pan du scénario précédent (Leïla Bekthi qui snob ses potes) pour nous le refourguer avec un brin de mélancolie. Ça manque d’humour, c’est plat et parfois même contemplatif là où on attendait justement plus de spontanéité. Inutile de s’étaler davantage ; une vraie déception. To the on va oublier vite ça !

     

    Il faut le voir pour : Prévoir une paire de baskets de rechange lorsque vous irez à New York !