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Premières Impressions 2014 - Page 22

  • Son épouse

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    Lorsque son mari Joseph (Yvan Attal) lui a annoncé sa volonté d’avoir un enfant, notre pote Catherine (Charlotte Gainsbourg) a décidé de lui avouer la vérité. Cela fait plusieurs années qu’elle prend du Subutex pour laisser derrière elle cette sombre période où elle était accro à l’héroïne. L’histoire de ce couple va se terminer de façon brutale puisque Joseph apprend que le corps sans vie de sa femme a été retrouvé sur une plage de Madras en Inde. Cependant, quelques temps plus tard il apprend qu’une certaine Gracie (Janagi) est hantée par un Pey, un esprit maléfique qui ne serait autre que Catherine !

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    Couple dans la vie, Charlotte Gainsbourg & Yvan Attal aiment aussi se retrouver à l’écran et cette fois c’est devant les caméras de Michel Spinosa pour une histoire aux portes du surnaturel. Il y est en effet question d’esprit hantant une jeune mariée indienne et donc dans un environnement laissant place aux croyances mystiques telles que l’existence des Peys. On a donc une atmosphère particulièrement pesante qui nourrit le film dont l’histoire se dévoile à coups de flashbacks. Ce qui est surtout remarquable c’est aussi la belle performance de Janagi et avec tout ça, Son épouse constitue une bonne petite découverte.

     

    Il faut le voir pour : Découvrir un moyen de vivre avec 2 femmes en même temps !

  • La cour de Babel

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    Ils viennent des 4 coins du monde et se retrouvent aujourd’hui réunis dans la classe d’accueil du Collège de la Grange-aux-Belles à Paris. Asile politique, choix économique ou tout simplement la perspective d’offrir un futur aux enfants sont les raisons parmi tant d’autres qui les ont mené jusqu’en France. Du jour au lendemain, ces élèves ont été obligés de tout quitter et se retrouvent souvent perdus dans ce pays dont ils ne maitrisent pas la langue. Cette classe d’accueil est donc là pour les aider à apprendre le français mais aussi à se familiariser avec notre système éducatif. Chaque jour, leur professeur Brigitte Cervoni dispense ses cours afin de les remettre à niveau avec comme objectif de les faire intégrer au plus vite les classes ordinaires.

     

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    Durant plus d’un an, les caméras de Julie Bertuccelli se sont installés dans cette classe d’accueil avec comme résultat un formidable documentaire. Avec La cour de Babel, on découvre ainsi des élèves atypiques certains avec une forte personnalité mais surtout avec leur histoire déjà si riche. Cette classe apporte non seulement un magnifique exemple de mixité culturelle et sociale mais c’est aussi un tourbillon d’émotions pour le spectateur. Comment pourrait-on rester insensible lorsqu’on entend un enfant affirmer qu’il n’est pas heureux dans sa nouvelle vie. Parce que ces élèves sont attachant, qu’ils nous font rire et qu’il est parfois difficile de retenir ses larmes ; c’est juste le Coup de cœur de Ciné2909 !

     

    Il faut le voir pour : Découvrir que les extraterrestres sont déjà parmi nous et qu’ils sont des milliards.

  • Fiston

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    Depuis l’âge de 5 ans, notre pote Alex (Kev Adams) est fou amoureux de la magnifique Sandra (Nora Arnezeder) mais n’a jamais trouvé le courage d’avouer ses sentiments. Dès qu’il s’approche de la jeune femme, il ne se sent pas bien et se retrouve même à deux doigts de vomir, une situation qui ne peut plus durer. Sa mère Sophie (Valérie Benguigui) lui annonce en effet qu’ils vont prochainement déménager et Alex doit vite agir. Sandra est comme sa mère Monica (Héléna Noguerra), une femme difficile à séduire et un seul homme avait réussit cet exploit à l’époque ; un certain Antoine (Franck Dubosc). Alex va le harceler afin qui lui apprenne sa technique de drague et cela va commencer par … le nettoyage d’une voiture !

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    Avec la réunion de 2 noms de la scène comique française (Kev Adams & Franck Dubosc pour ceux qui sont largués !), on était en droit de s’attendre à se marrer un minimum. Une erreur classique malheureusement pour nous. Le réalisateur Pascal Bourdiaux qui signe son premier film est parvenu à nous pondre une comédie totalement insipide avec notamment des répliques d’une pauvreté affligeante. Finalement, ce ne sont pas des cours de séduction dont on a besoin ici mais il aurait fallu apprendre à nous faire rire. Ajouté à cela un scénario à peine téléphoné et on accouche d’un Fiston qui s’impose sans trop de difficultés comme un beau ratage !

     

    Il faut le voir pour : Demander la marque de la voiture de la fille que vous voulez séduire !

  • Arrête ou je continue

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    A première vue, Pomme & Pierre (Emmanuelle Devos & Mathieu Almaric) forment un couple ordinaire mais leur relation est en fait au creux de la vague. Pierre semble de plus en plus distant ce qui fait croire à sa femme qu’il voit quelqu’un d’autre et pourquoi pas Mellie (Joséphine de la Baume), la Miss météo ? C’est au cours d’une randonnée que le couple va connaitre sa première véritable crise puisque Pomme décide soudainement de rester seule dans la foret. Un sac à dos rempli de quelques provisions et la voilà prête à jouer les survivantes ce qui ne parait pas inquiéter plus que ça Pierre.

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    C’est de nouveau un couple en crise qui s’invite sur nos écrans et nos potes Emmanuelle Devos & Mathieu Almaric se retrouvent pour leur 6ème film ensemble. Une complicité évidente qui se ressent dès les premiers instants. A priori, l’histoire est assez banale mais elle est relevée ici par des dialogues parfois surréalistes offrant à Arrête ou je continue un certain charme. Les gaffes répétées de Pomme ou la peur de Pierre de croiser d’autres randonneurs sont aussi là pour apporter un brin d’humour ce qui ne fait pas oublier à certains moments la longueur du film notamment durant cette paisible retraite en foret. Amusant mais ça n’ira pas plus loin.

     

    Il faut le voir pour : Aller vous promener en foret (mais n’y abandonnez pas votre femme !).

  • Un week-end à Paris

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    Il fallait marquer le coup pour leur 30ème anniversaire de mariage et c’est ainsi que nos potes Meg & Nick Burrows (Lindsay Duncan & Jim Broadbent) ont programmé un joli week-end à Paris. Quoi de mieux que la ville la plus romantique au monde pour cet évènement mais à leur arrivée, tout ne se passe pas comme prévu. Il y a d’abord eu  un hôtel miteux où on a voulu leur donner une chambre aux couleurs beiges ce qui a fait sortir Meg de ses gonds. Après une visite de la ville en taxi, ils finissent par trouver refuge dans un luxueux hôtel, ce qui ne semble pas rassurer Nick qui surveille attentivement leurs finances.

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    En réunissant Lindsay Duncan & Jim Broadbent pour Un week-end à Paris, on s’attendait à voir le couple roucouler devant la Tour Eiffel mais c’est un couple fragile qui se présente à l’écran. Unis par l’amour, les nombreuses années partagées ensemble semblent avoir également fait place à des questionnements voire des doutes sur leur vie commune. D’accord les 2 comédiens sont sympathiques et donneraient presque envie de se lancer dans une escapade dans la capitale française mais le film finit par devenir totalement monotone pour ne pas dire ennuyeux. La cerise sur le gâteau étant ce diner avec un Jeff Goldblum parfait dans le rôle de maitre de cérémonie irritant.

     

    Il faut le voir pour : Demander la couleur de la chambre avant de réserver votre hôtel !

  • Vampire academy

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    Après s’être cachées pendant plus d’un an, nos potes Rose & Lissa (Zoey Deutch & Lucy Fry) ont été retrouvées et immédiatement reconduites à la Vampire Academy. Vous l’aurez certainement deviné, elles ne sont pas des étudiantes ordinaires ; Lissa est en fait une Moroï et jeune princesse issue de la prestigieuse famille Dragomir tandis que Rose est son gardien comme tous les Dhampyr. Il existe également une 3ème race de vampire, les Strigoï totalement incontrôlables et qui ne pensent qu’à épancher leur soif de sang. D’ailleurs, à peine sont elles arrivées qu’elles assistent déjà à une attaque mais heureusement que Dimitri (Danila Kozlovsky) est là pour surveiller leurs arrières !

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    C’est de nouveau l’adaptation d’une série de romans (de Richelle Mead)  auquel on a droit avec Vampire academy, un mélange plus ou moins subtil entre Harry Potter plongé dans l’univers des suceurs de sang, pourquoi pas. Le problème c’est qu’au bout d’à peine 15 minutes, on est totalement submergé avec la présentation des Moroï, Strigoï et Dhampir sans oublier les pensionnaires de cet établissement scolaire atypique. Résultat, on passe totalement à coté du scénario et on doit alors subir le film de Mark Waters pendant plus d’une heure avant d’avoir quelques éclaircissements. Même si Zoey Deutch est assez charmante, il en faudra plus pour s’éclater peut-être pour l’éventuelle suite ?

     

    Il faut le voir pour : Ne plus accepter les colliers qu'on vous offre !

  • N’importe qui

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    "C’est en faisant n’importe quoi qu’on devient n’importe qui". Si vous connaissez cet adage alors vous faites certainement partie des milliards de clics qui ont fait la réputation du montpelliérain Rémi Gaillard. Provoquer un bouchon en se déguisant en escargot, soulever la Coupe de France en se faisant passer pour un joueur de football, donner vie à Mario kart ; ses vidéos ont fait le tour du monde et aujourd’hui encore avec ses potes d’enfance Arnaud, Gérald & Greg (Alban Ivanov, Sylvain Katan & Franc Bruneau) il continue à faire n’importe quoi. C’est une chose que ne supporte plus sa petite-amie Sandra (Nicole Ferroni) qui aimerait bien qu’il devienne un peu plus sérieux, et si son rêve devenait réalité ?

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    Comme des millions d’internautes, difficile de ne pas se marrer devant les exploits de Rémi Gaillard mais l’annonce d’une arrivée au cinéma avait de quoi laisser perplexe. Sur la forme, on aurait pu s’attendre à une succession de défis tous plus fous les uns que les autres mais N’importe qui essaie de s’imposer en tentant de développer une pseudo-histoire. Restons objectifs, les seuls vrais bons moments sont les fameuses caméras cachées qu’on voit et revoit toujours avec grand plaisir. Quant à cette exploitation cinématographique, on a du mal à comprendre ce projet si ce n’est qu’il est mené à des fins purement commerciales. Mieux vaut rester à la maison et chercher les vidéos sur Internet !

     

    Il faut le voir pour : Ne jamais traiter Rémy de parisien !

  • Diplomatie

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    Paris, dans la nuit du 24 au 25 Aout 1944. Les forces alliées se rapprochent de la capitale française provoquant ainsi le départ précipité des allemands. Le Général Dietrich Von Choltitz (Niel Arestrup) a été nommé gouverneur depuis 2 semaines et il s’apprête à exécuter l’ordre qu’on lui a donné : la destruction de Paris ! Alors que l’heure fatidique approche, il reçoit la visite inattendue du consul Raoul Nordling (André Dussolier) qui est au courant des opérations en cours. Son objectif est simple ; il doit absolument faire son possible pour dissuader le Général de détruire Paris. S’engage alors entre les 2 hommes une longue négociation au terme de laquelle le destin de la ville va se décider.

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    Dire que Paris aurait pu avoir aujourd’hui un tout autre visage ! C’est une formidable leçon d’histoire que vient nous apporter Diplomatie qui est l’adaptation d’une pièce de théâtre mettant en lumière un évènement qu’on ne connaissait pas forcément. L’histoire est déjà passionnante et le plaisir est d’autant plus au rendez-vous qu’on a droit à un face à face entre Niels Arestrup & André Dussolier de haute volée ! Bien sur, l’issue est assez prévisible (si ce n’est pas le cas, je ne sais pas trop quoi vous dire …) mais reste captivé par ce huis-clos et pour une fois qu’on a l’occasion d’enrichir sa culture au cinéma, ce serait bête de s’en priver.

     

    Il faut le voir pour : Remercier Napoléon III d’avoir fait fabriquer cet escalier secret.

  • 300 : La naissance d’un empire

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    Guerrier  impitoyable et fin stratège, la réputation de notre pote Thémistocle (Sullivan Stapleton) s’est notamment construite après la splendide bataille qu’il a menée à Marathon. Darius (Yigal Naor), Roi des Perses fut alors abattu d’une flèche mais son fils allait reprendre sa succession poussé par la perfide Artémise (Eva Green) ; c’est ainsi que commence la légende du Dieu-Roi Xerxès (Rodrigo Santoro) ! C’est toute la Grèce qui est désormais menacée et Thémistocle va de nouveau se battre et tente de rallier à sa cause les Spartiates. Il apprend alors que Leonidas accompagné de 300 guerriers sont partis se battre aux Thermopyles et les athéniens seront donc livrés à eux-mêmes pour mener la Bataille de Salamine.

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    Le premier épisode n’était pas un trésor de subtilités, soyez rassurés ce nouvel épisode respecte la tradition. S’il est toujours présent à la Production et au scénario (toujours inspiré de l’œuvre de Frank Miller), Zack Snyder a délaissé la réalisation au profit du méconnu Noam Murro qui s’en tire parfaitement bien. Les scènes d’action débordent de violence, ce sont des hectolitres d’hémoglobine qui sont versées et puis on abuse du slow motion. 300 : La naissance d’un empire bénéficie aussi d’un scénario plutôt habile en s’inscrivant dans la continuité du précédent film. A noter aussi que pour une fois, les femmes ont leur mot à dire et Eva Green semble vraiment s’éclater dans le rôle d’Artémise. Bourrin à souhait et moins excessif en patriotisme, une belle récréation !

     

    Il faut le voir pour : Se faire un bon petit grec !

  • Le sens de l'humour

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    Depuis la mort de son mari, notre pote Elise (Maryline Canto) vit seule avec son fils Léo (Samson Dajczman) dans leur appartement de Paris. Pour le petit garçon l’absence d’un père est parfois difficile à vivre et il repense à lui lorsqu’il voit cette clarinette abandonnée. Récemment il s’est mis en tête de revenir à ses racines juives et souhaite ainsi organiser sa bar-mitsvah. De son coté, Elise vit une histoire avec Paul (Antoine Chappey) mais ce couple n’en est pas vraiment un. La jeune femme est en effet prise de nombreux doutes et semble déjà convaincue que cette relation ne les mènera nulle part.

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    Maryline Canto est une comédienne discrète et charmante et signe avec Le sens de l’humour un premier long-métrage à son image. On se retrouve ainsi plongé dans le quotidien d’Elise, une veuve qui doit également élever son jeune fils incarné par Samson Dajczman. A coté de cela, on est aussi les témoins de sa relation pas toujours évidente avec Antoine Chappey. Au point de vue de l’interprétation pas grand-chose à redire si ce n’est que le trio est en parfaite adéquation sans pour autant parvenir à nous faire oublier une histoire plate qui nous fait tomber dans la banalité. Ce n’est pas forcément le film vers lequel on a envie d’aller sauf si on a beaucoup de temps devant soi et encore …

     

    Il faut le voir pour : Bien vérifier les fauteuils que vous achetez dans les brocantes !