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Premières Impressions 2014 - Page 24

  • La grande aventure Lego

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    Une nouvelle journée commence pour notre pote Emmet et tout est super génial ! Suivant toutes les instructions qu’on lui a donné, cet ouvrier ordinaire semble avoir trouvé la recette du bonheur mais il va apprendre que tout ça n’est qu’illusoire. C’est après sa rencontre avec la belle Cool-tag qu’il se retrouve lié à la Pièce de résistance, un puissant artefact qui pourrait arrêter le Kragle ! Il y a 8 ans et demi de cela, le maléfique Lord Business a en effet mis la main sur le Kragle menaçant ainsi l’existence même d’Emmet et de ses compagnons. Une prophétie annonce toutefois qu’un être spécial se dressera sur sa route mais se pourrait-il qu’il s’agisse d’Emmet ?

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    Les célèbres briques de construction danoises crées en 1949 font partie de l’enfance de chacun d’entre nous et c’est donc avec une certaine nostalgie qu’on accueille La grande aventure Lego. Après les jeux vidéo, l’invasion commence donc au cinéma avec une aventure qui plaira aux spectateurs de tout âge. C’est simple, on a l’impression de se retrouver sur un immense tapis de jeu avec qu’une envie ; celle d’attraper tous ces jouets à l’écran pour s’amuser avec ! En plus de ça, on a des guests comme Batman, Gandalf ou encore Shaquille O’Neal ; le seul bémol à apporter c’est quelques baisses de rythme et à part ça tout est super génial !

     

    Il faut le voir pour : Acheter des Lego pour vos enfants et aussi un peu pour vous !

  • Only lovers left alive

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    Elle s’appelle Eve (Tilda Swinton) et vit à Tanger, lui se nomme Adam (Tom Hiddleston) et a fait sa vie à Detroit. Tous deux ont vécu beaucoup d’expériences et ont traversé les années et même les siècles puisqu’il s’agit de vampires ! Pour survivre, ils ont besoin de sang mais pas n’importe lequel, si Eve peut se fournir auprès de Christopher Marlowe (John Hurt), Adam a lui trouvé un médecin qu’il paye grassement. Le couple va se réunir puisqu’Eve va faire un long voyage pour rejoindre son bien-aimé. Des retrouvailles auxquelles va s’inviter Ava (Mia Wasikowska) ce qui n’est pas forcément une bonne nouvelle aux yeux d’Adam qui se souvient encore de ce qu’il s’est passé à Paris il y a 87 ans !

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    C’est une vraie curiosité que ce film de Jim Jarmusch parce qu’il traite de vampires mais surtout qu’il fait ça de façon originale. Ici pas de cou mordu tout au long du film, le sang se déguste et vous fait monter au 7ème ciel sans compter cette atmosphère musicale dans lequel on est plongé et vous serez fini d’être persuadé qu’on a bien là quelque chose de différent. Malgré tout, Only lovers left alive peut aussi vite se montrer soporifique car il ne s’y passe presque rien. On a même un peu de mal à entrer dans l’histoire tant les premières minutes sont contemplatives et ça n’aurait pas été du luxe d’avoir un scénario apportant un peu plus de surprises.

     

    Il faut le voir pour : Choper une recette originale pour des esquimaux !

  • La Belle et la Bête (2014)

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    Il était une fois un riche Marchand (André Dussolier) qui vivait avec ses 6 enfants et qui possédait 3 navires. Malheureusement, ces navires furent déclarés perdus en mer et du jour au lendemain cette famille a été obligée de s’installer à la campagne. Un mois plus tard, la famille apprend qu’un de leurs bateaux, la Sirène, a été retrouvé mais lorsque le marchand se rend en ville avec son fils Maxime (Nicolas Gob), il découvre que tout ce qui était à bord a été confisqué pour régler ses créances. Séparé de son fils, le marchand quittera la ville dans la précipitation en pleine soirée et au milieu de cette dense foret va se retrouver face à un somptueux château où vit une étrange Bête (Vincent Cassel) !

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    Depuis son adaptation de Crying Freeman, Christophe Gans n’a cessé de nous démontrer ses grandes ambitions cinématographiques. Il nous le prouve une fois encore en nous livrant sa version de La Belle et la Bête qui rappellera évidemment celle de Jean Cocteau réalisée en 1946 tout en proposant quelque chose de différent. On a devant nous une interprétation moderne et cela se traduit à l’écran par une surabondance d’effets spéciaux du château jusqu’à la Bête entièrement numérisée. On y trouve également les origines du Prince qui sont davantage développés à travers quelques scènes dispersées ça et là mais qui nous font aussi remarquer que Cassel est plus crédible en Bête qu’en prince charmant.

     

    Il faut le voir pour : Essayer de tenir les promesses que vous faites à votre femme !

     

    En savoir plus sur La Belle et la Bête (1946) ?

  • Les grandes ondes (à l’ouest)

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    Suite aux recommandations du Conseil National, la Station Suisse de Radiodiffusion a mis en place un reportage sur l’aide apportée par le pays au Portugal. Pour cela une équipe va se réunir à Lisbonne avec Cauvin (Michel Vuillermoz) réputé pour son interview de Nasser, Julie (Valérie Donzelli) animatrice en quête d’une quotidienne et leur chauffeur Bob (Patrick Lapp). Ils doivent ainsi visiter différents lieux du Portugal ayant bénéficié d’un apport de la Suisse mais ce reportage va vite tourner au fiasco. Ils seront pourtant témoins d’un évènement inattendu qui va changer le destin du pays.

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    Voilà un film plutôt discret à première vue mais qui mérite vraiment qu’on s’y attarde puisque la bonne humeur sera au rendez-vous. On embarque donc à bord de ce van pour un road-trip à travers le Portugal avec Les grandes ondes (à l’ouest) et les surprises & situations inattendues ne manquent pas. Ça part tellement dans toutes les directions que le film se transforme même on ne sait comment en comédie musicale et cette impression de fourre-tout finit par nuire à l’ensemble. Un joyeux bordel mené par une belle et sympathique équipe (avec une mention pour le toujours excellent Michel Vuillermoz) et donc une belle surprise à coté duquel il serait dommage de passer à coté.

     

    Il faut le voir pour : Apprendre que le portugais du Brésil et celui du Portugal sont différents.

  • Hipótesis

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    Buenos Aires. Roberto Bermudez (Ricardo Darín) est un avocat expérimenté qui a décidé de transmettre son savoir à travers des séminaires. Parmi ses étudiants, il ne va pas tarder à remarquer Gonzalo Ruiz Cordera (Alberto Ammann) d’une part parce qu’il s’agit du fils d’un pote d’enfance et d’autre part parce que ce jeune homme fait preuve d’une belle arrogance. Un soir, en plein milieu d’un cours, Roberto et ses élèves sont soudainement intrigués par les sirènes de la Police. Un crime a eu lieu sur le parking de la fac ; une jeune femme a été retrouvée morte après avoir été agressée et l’enquête va longtemps piétiner. Pourtant, le pénaliste est lui convaincu que le coupable est proche puisqu’il s’agirait tout simplement de Gonzalo !

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    Le pays du Tango nous offre un petit thriller avec Hipótesis qui est en fait l’adaptation du roman Thèse sur un homicide de Diégo Paszkowski. Au programme on a un crime sordide avec un coupable tout désigné du moins du point de vue du héros qu’est l’incontournable Ricardo Darín (qu’on a l’impression de voir dans toutes les grandes productions argentines). Difficile alors de maintenir le suspense ce que tente vainement de faire de le film d’Hernán Goldfrid en faisant s’immiscer chez le spectateur quelques doutes. Ça ne fonctionne pas vraiment et le bouquet final sera cette conclusion abrupte qui en frustrera plus d’un mais qui est annoncée par le titre du film.

     

    Il faut le voir pour : Arrêter de jouer avec vos pièces de monnaie.

  • Ida

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    Notre pote Anna (Agata Trzebuchowska) veut vouer sa vie à Dieu et dans quelques jours, elle devra prononcer ses vœux mais avant cela la Mère supérieure (Halina Skoczynska) l’invite à rendre visite à sa tante Wanda (Agata Kulesza). Cette dernière ne s’est jamais réellement souciée de sa nièce et les retrouvailles sont loin d’être chaleureuses. A peine le temps de lui montrer une photo, Anna apprendra tout de même qu’elle s’appelle en réalité Ida Lebenstein et qu’elle est juive. C’est sur cette révélation qu’Ida s’apprêtait à retourner au couvant mais Wanda va la faire revenir et surtout l’aider à retrouver la trace de ses parents morts durant la Seconde Guerre Mondiale.

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    A travers le portrait d’Ida, le réalisateur polonais Pawel Pawlikowski revient sur le traumatisme du peuple juif durant cette période sombre de l’Histoire qu’est la Seconde Guerre Mondiale. Si la principale héroïne reste bien Agata Trzebuchowska et sa volonté de dédier sa vie à Dieu, on sera également particulièrement touché par le cruel destin réservé à sa tante Agata Kulesza. Personnage qui apparait au premier abord assez froid et qui se dévoile tout au long de cette enquête. Un joli film porté par un magnifique duo de comédiennes même si le sujet risque d’en laisser plus d’un sur le bord de la route.

     

    Il faut le voir pour : Garder vos fenêtres fermées !

  • M. Peabody et Sherman : Les voyages dans le temps

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    Parce que ce n’était pas un chien comme les autres et qu’aucune famille n’a voulu l’adopter, M. Peabody s’est consacré au savoir. Ça lui a permis de finir Médor de sa promotion à Harvard et son génie ne semble pas avoir de limites puisqu’il a crée une machine incroyable capable de voyager dans le passé : le Chronomat ! Une invention qui lui a été inspirée par son fils Sherman à qui il enseigne de façon originale l’Histoire à travers de folles aventures. Attention tout de même car il ne s’agit pas d’un jouet et Sherman va faire une petite boulette puisque sa nouvelle pote d’enfance Penny va se retrouver coincée en pleine Egypte ancienne.

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    C’est la dernière création de chez Dreamworks animation et ça pourrait bien réconcilier quelques enfants avec l’Histoire. Association d’un génie qui a du chien et d’un gamin attendrissant de naïveté, ces personnages sont en fait issus d’un dessin animé datant des années 1960. M. Peabody et Sherman : Les voyages dans le temps propose ainsi de visiter plusieurs époques et la rencontre de célèbres personnages le tout mêlé d’une bonne dose de fun. Des graphismes mignons tout plein, de l’humour tout est là pour réunir les familles et on a maintenant qu’une question à l’esprit ; à quand les prochaines aventures avec des voyages dans le futur ?

     

    Il faut le voir pour : Apprendre ce qui a fait sourire Mona Lisa !

  • Les trois frères, le retour

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    Un reliquat de l’héritage de leur mère ! Voilà ce qui va de nouveau réunir les 3 frères que sont Pascal, Didier & Bernard (Pascal Légitimus, Didier Bourdon & Bernard Campan). Une fois encore, ils vont être déçus car s’ils ont l’occasion de récupérer les cendres de leur mère, ils se retrouvent surtout avec une nouvelle dette à régler. Si de leurs cotés, Pascal & Didier  trouvent une belle combine pour protéger leurs précieuses économies, c’est finalement Bernard qui devient le dindon de la farce. Et ça tombe plutôt mal puisqu’il reçoit la visite de sa fille Sarah (Sofia Lesaffre) qui a besoin d’argent pour son inscription à la fac. Ça aurait pu être de belles retrouvailles mais celles-ci vont tourner courts et les 3 frères vont encore se retrouver dans une sacrée galère !

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    Comme pour beaucoup de monde, Les trois frères représente une comédie culte et c’est pourquoi l’annonce d’une suite 18 ans après s’accompagne d’une vraie excitation mêlée à un peu d’inquiétude. Pas besoin d’aller plus loin pour dire qu’on se marre, les Inconnus sont de nouveau réunis et le plaisir de les revoir s’accompagne toujours de bonnes tranches de rires. Néanmoins, il faut souligner un scénario mince voire même un copier/coller de certaines situations avec le premier épisode puisqu’on retrouve la découverte d’un enfant, Didier qui se retrouve dans une famille coincée et qui est ensuite défoncé en compagnie de Bernard ... On en vient presque à se demander si ils nous ont fait Les trois frères, le retour ou Les trois frères, le remake.

     

    Il faut le voir pour : Retrouver de vieux potes d'enfance !

     

    En savoir plus sur Les trois frères ?

  • American bluff

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    Fils de vitrier, notre pote Irving Rosenfeld (Christian Bale) a repris l’activité de son père mais s’est surtout diversifié en faisant l’acquisition de quelques pressings et surtout en montant de belles arnaques. Un jour, il rencontre Sydney Prosser (Amy Adams) et ça semble être un vrai coup de foudre à tel point qu’il décide de lui révéler toute la vérité sur ses activités. Il trouve ainsi non seulement l’amour mais aussi une nouvelle partenaire qui va l’aider à monter ses combines. Le duo fonctionne à merveille jusqu’au moment où ils attirent dans leurs filets un certain Richie DiMaso (Bradley Cooper) qui se trouve être un agent de la CIA. Aussi incroyable que cela puisse paraitre, ça va être le début d’une improbable collaboration.

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    Inspiré en partie par une histoire vraie, American bluff brille d’abord par son beau casting puisqu’on retrouve autour de ce trio Robert De Niro, Jeremy Renner ou encore Jennifer Lawrence. Très vite cependant, le film de David O. Russel (Happiness Therapy, Fighter …) perd de son éclat car l’histoire s’étire sur 2H18 et, sans véritables rebondissements, il est difficile de ne pas trouver parfois le temps long. Même si la transformation de Bale est bluffante, qu’on prend plaisir (ça ne sera peut-être pas le cas pour tout le monde) à avoir le regard plongé dans le décolleté d’Adams ; on finit surtout par se dire qu’on est passé à coté de quelque chose qui aurait pu être bien plus fun.

     

    Il faut le voir pour : Vous demander si vous n’auriez rien oublié au pressing !

  • Les rayures du zèbre

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    La Côte-d’Ivoire, c’est une destination que notre pote José Stockman (Benoit Poelvoorde) connait par cœur. Ce recruteur a en effet ramené de nombreux joueurs de football jusqu’en Belgique et à l’entendre il a le nez et surtout le flair pour repérer les futurs talents. Son regard s’est arrêté cette fois sur Yaya Koné (Marc Zinga) à qui il promet une grande carrière avec comme première expérience une place chez les zèbres de Charleroi. Une fois en Belgique, les choses ne se déroulent pas exactement comme prévu ; le jour du test sur le terrain, Yaya n’est pas au top de sa forme et puis le rapport rédigé par un observateur qui s’est rendu expressément à Abidjan n’arrange pas vraiment les choses.

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    Qu’on se rassure tout de suite, pas besoin d’être un grand passionné du ballon rond pour apprécier Les rayures du zèbre. Ici on s’intéresse surtout aux coulisses et notamment au rôle prépondérant du recruteur incarné par Benoit Poelvoorde ayant son terrain de chasse en Afrique connu pour être un vivier de jeunes footballeurs talentueux. C’est l’occasion de découvrir un monde cruel où les joueurs sont surtout considérés comme de vulgaires marchandises avec tout de même quelques notes d’humour. Pas grand-chose à retenir de ce film ; un portrait acerbe mais quand même pas appuyé suffisamment pour marquer l’esprit des spectateurs si bien qu’on finira par l’oublier assez vite.

     

    Il faut le voir pour : Faire attention quand vous faites une marche arrière en voiture !