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Premières Impressions 2014 - Page 19

  • Qu’est ce qu’on a fait au bon Dieu ?

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    Lorsque nos potes Marie & Claude Verneuil (Chantal Lauby & Christian Clavier) ont appris que leurs filles Isabelle, Ségolène & Odile (Frédérique Bel, Emilie Caen & Julia Piaton) allaient se marier ; ils étaient les parents les plus heureux au monde. Enfin ça c’était jusqu’à ce qu’ils rencontrent leurs gendres David, Rachid & Chao (Ary Abittan, Medi Sadoun & Frédéric Chau) ; un juif, un arabe et un chinois qui entre dans une famille catholique et surtout dans la petite ville de Chinon ça ne passe pas inaperçu ! Leur dernier espoir repose sur Laure (Elodie Fontan) qui va justement se marier avec Charles (Noom Diawara) qui est certes catholique mais qui est aussi noir !

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    Quelle que soit la couleur de notre peau, qu’importe notre religion car tout le monde aura le plaisir d’en prendre pour son grade ! Bien entendu, Qu’est ce qu’on a fait au bon Dieu ? n’a rien de la comédie fine, est rempli de clichés et manque cruellement de profondeur mais c’est une forme d’humour adaptée pour dédramatiser mais surtout dénoncer le racisme. Le film de Philippe de Chauveron s’appuie aussi sur une sympathique brochette de jeunes comédiens entourant Chantal Lauby & Christian Clavier. Malgré son scénario hyper prévisible, on passe un excellent moment et les fous rires ne manquent pas et c’est bien là l’essentiel !

     

    Il faut le voir pour : Chanter la Marseillaise lors de la prochaine réunion de famille !

  • Khumba

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    Quelque part dans le désert africain, des zèbres jouent au football mais la partie va s’interrompre car un heureux évènement vient d’arriver. Notre pote Khumba est né et il ne tarde pas à se faire remarquer puisque sa zébrure est incomplète, une différence qu’il a du mal à supporter. Le temps passe et avec la sécheresse, le troupeau de zèbres risque de ne plus avoir d’eau à boire. Certains n’hésitent d’ailleurs pas à accuser Khumba de l’absence de pluie et lorsque celui-ci entend parler d’une source magique, un espoir semble se profiler. Cette source pourrait lui donner les rayures qu’il espérait tant et ainsi amener la pluie.

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    Voici la petite nouveauté tout droit sortie des studios sud-africains de Triggerfish Animation ceux-ci même qui avaient réalisé Drôles d’oiseaux. Très vite, les lacunes qu’on avait pointées pour leur précédent film réapparaissent ici et ce n’est pas toujours très beau. Il suffit de jeter un coup d’œil sur Mama V ou encore ce troupeau d’antilopes pour voir que l’apparence de certains personnages a été bâclé. Khumba n’est pas plus réjouissant dans son contenu ; les héros ne sont pas loin d’être insignifiants, un humour peu présent, une scène incompréhensible avec des 4X4 et cette tentative musicale avec Bradley qui est une catastrophe. Si vous avez moins de 7 ans ça passe, sinon à rayer de votre liste !

     

    Il faut le voir pour : Ne plus vous moquer des zèbres sans rayures !

  • Babysitting

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    Passionné de mangas, Franck (Philippe Lacheau) espère un jour réaliser son rêve : sortir sa propre bande-dessinée. En attendant, il travaille depuis 2 ans à la réception de la maison d’édition Schaudel où le grand patron Marc (Gérard Jugnot) va lui demander un petit service. Une baby-sitter vient de se décommander à la dernière minute et voilà Franck propulsé comme nounou du fils Schaudel Rémi (Enzo Tomasini) ce qui tombe plutôt mal puisqu’il avait prévu de fêter son 30ème anniversaire avec ses potes d’enfance Sam & Alex (Tarek Boudali & Julien Arruti). Bien malgré lui, il va se retrouver mêlé à une fête chez ses employeurs qui va quelque peu dégénérer !

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    Fan de La bande à Fifi durant les années Canal +, c’est toujours un plaisir de les retrouver et Babysitting est vraiment ce que l’on attendait. Filmé en partie façon found-footage, la comédie de Philippe Lacheau (qui signe sa première expérience à la réalisation) fait penser à l’extravagant Projet X mais la comparaison ne va pas au-delà de quelques scènes. On ne peut pas dire que les surprises soient au rendez-vous avec sa conclusion assortie de la belle morale mais l’essentiel c’est de nous faire marrer et là on peut dire que ça marche. Avec cette joyeuse bande, les nombreuses références à la culture populaire c’est tout simplement un bon moment de détente.

     

    Il faut le voir pour : Découvrir pourquoi vous devriez arrêter de fumer et particulièrement le cigare !

     

    En savoir plus sur Babysitting 2 ?

  • Les yeux jaunes du crocodile

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    C’en est trop pour notre pote Joséphine (Julie Depardieu) qui a pris son courage à deux mains et qui a mis son mari Antoine (Samuel Le Bihan) à la porte. Ce dernier végétait à la maison depuis qu’il s’est retrouvé au chômage et puis surtout il entretient une relation avec une autre femme. Ce sera dur pour Joséphine de s’en sortir financièrement surtout avec ses 2 filles Hortense & Zoé (Alice Isaaz & Apollonia Luisetti) mais cette chercheuse au CNRS a de l’énergie à revendre. De son coté, sa sœur Iris (Emmanuelle Béart) a une vie bien plus confortable mais semble s’ennuyer. Quand elle annonce qu’elle veut écrire un livre, beaucoup se montre incrédules surtout lorsque cela évoque le destin d’une femme marchande du XIIème siècle. Un sujet que connait particulièrement bien sa sœur ce qui lui donne une drôle d’idée.

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    Adaptation du roman homonyme de Katherine Pancol, Les yeux jaunes du crocodile se pare déjà d’une belle distribution féminine. Outre le duo Depardieu / Béart, on est aussi sous le charme d’Alice Isaaz & Edith Scob  dans un rôle certes plus caricatural. L’histoire de ces 2 sœurs est plutôt intense mais curieusement pas assez développé et plus précisément dans leurs rapports qu’elles entretenaient avec leurs parents durant leur enfance. Un aspect trop vite balayé alors que dans le même temps, on ne comprend pas trop ce que vient faire le couple Karole Rocher / Jacques Weber dans tout ça. Coté réalisation, on ne peut pas dire que Cécile Telerman fasse de vraies merveilles, c’est assez banal et le pompon reste tout de même ce baiser échangé sous une belle pluie de neige carbonique.

     

    Il faut le voir pour : Savoir ce qu’il vous reste à faire si vous voulez qu’on vous embrasse lors d’un rendez-vous mesdemoiselles !

  • Suneung

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    Le corps sans vie d’un jeune étudiant vient d’être retrouvé près de son lycée, il s’agit de Yujin Taylor (Sung June). L’enquête de police démarre immédiatement et leur principal suspect se nomme June (David Lee) car son portable a été retrouvé près du lieu du crime et qu’il est le dernier à lui avoir parlé. En plus de tout ça, ses relations avec Yujin ont été tumultueuses puisqu’ils furent brièvement colocataires avant que June soit forcé de changer de chambre. Derrière ce crime se cache en réalité une histoire bien plus complexe dans laquelle June est certes impliqué mais où d’autres élèves ont également joué un grand rôle !

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    Quand on veut être le meilleur, il faut parfois ne pas hésiter à écraser les autres et c’est surtout vrai dans ces grandes écoles où se forme l’élite d’une nation. Suneung propose ainsi un environnement particulier et captivant où s’évoque la pression qui pèse sur les épaules de ces jeunes étudiants avec une histoire qui va se construire à coups de flashbacks et c’est là que le film se dilue quelque peu. Ces allers-retours incessants entre passé et présent finissent par déranger jusqu’à une dernière moitié de film qui perd toute intensité à l’image de la conclusion plutôt frustrante. Pas forcément un film qu’on gardera en mémoire mais juste sympathique.

     

    Il faut le voir pour : Découvrir la boisson miracle pour que vos enfants réussissent leurs études.

  • Apprenti gigolo

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    C’est en discutant avec sa dermatologue que Murray (Woody Allen) a découvert que celle-ci cherchait à expérimenter un ménage à trois avec sa compagne. Ne demandez pas pourquoi mais il a immédiatement pensé à son pote d’enfance Fioravante (John Turturro), plutôt à l’aise avec les femmes et qui en plus aurait bien besoin d’argent. Ainsi s’organise son premier rendez-vous avec cette dermatologue, le Docteur Parker (Sharon Stone) qui souhaite effectuer un premier test avant le grand soir. Il semble que cela a été concluant au point que Fioravante va devenir un homme très convoité auprès des dames.

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    C’est le plus vieux métier du monde et c’est donc avec un scénario assez original que John Turturro signe son 5ème film en tant que réalisateur. Conviant un casting féminin qui ne manque pas de charme avec Vanessa Paradis, Sharon Stone & Sofia Vergara ; Apprenti gigolo éprouve bien du mal à nous faire monter au 7ème ciel. La faute principalement au tandem Turturro / Paradis qui n’apporte pas réellement la touche d’émotions à un film qui finirait presque par devenir un show assuré par Woody Allen. Evidemment avec tout ça il ne faudra pas vous étonner de parfois rencontre l’ennui au lieu du plaisir promis.

     

    Il faut le voir pour : Commencer à vous poser des questions si votre femme ramène beaucoup de fleurs à la maison !

  • Divergente

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    Il y a 100 ans, une grande guerre éclata laissant un monde en ruines. A l’heure de la reconstruction, l’organisation de la société fut radicalement changée puisque la population se divise désormais en 5 factions. Les Erudits, les Audacieux, les Altruistes, les Sincères et les Fraternels sont ainsi les groupes destinés à préserver la paix. Pour déterminer son groupe, un test est effectué et c’est le grand jour pour nos potes Béatrice & Caleb Prior (Shailene Woodley & Ansel Elgort). Les résultats de ce test n’ont rien de définitif puisqu’au final chacun choisira son propre groupe mais tout semble indiquer que Béatrice possède des dons exceptionnels qui font d’elle une Divergente.

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    Voilà de quoi apporter un peu de concurrence à Hunger Games, Divergente est également l’adaptation d’une série de romans à succès signés Veronica Roth. Pas mal de points communs entre les 2 sagas ; on est plongé dans un monde futuriste pas très rose avec une héroïne qui va venir bouleverser les choses et bien sur (attention gros spoiler) une belle romance. Visant un public jeune, le film de Neil Burger devrait toucher sans mal sa cible mais difficile de ne pas souligner une histoire peu surprenante et des scènes d’action peu spectaculaires (le must étant un jeu de guerre). Espérons que ça bougera un peu plus dans les suites à venir.

     

    Il faut le voir pour : Apprendre à sauter d’un train si vous voulez devenir un Audacieux !

     

    En savoir plus sur Divergente 2 : L'insurrection ?

  • Eastern boys

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    La Gare du Nord, c’est le terrain de Boss (Danil Vorobyev) et de ses potes d’enfance tous originaires d’Europe de l’Ouest. Parmi cette bande, Daniel (Olivier Rabourdin) a remarqué Marek (Kirill Emelyanov) qu’il réussit à aborder lorsqu’il se retrouve seul. Très vite, ils se mettent d’accord pour un rendez-vous ; Daniel invite ainsi le jeune homme à le rejoindre chez lui le lendemain à 18H00. Quand arrive l’heure H, il va avoir la désagréable surprise de voir sonner à sa porte un enfant rapidement suivi de Boss et de tous ses compagnons. Ils vont ainsi improviser une petite fête dans cet appartement et en profiter pour rapporter quelques souvenirs.

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    Eastern boys c’est d’abord 2 portraits ; celui d’un homme homosexuel et célibataire et l’autre d’un immigré prêt à vendre son corps. La réalisation de Robin Campillo est assez particulière puisque l’histoire se décompose en fait en 4 chapitres avec parfois quelques longueurs (plus particulièrement dans la 2nde partie). Ce qui permet toutefois au film de rester prenant, c’est son trio d’acteurs Olivier Rabourdin / Kirill Emelyanov / Danil Vorobyev (aux faux airs de Nicolas Duvauchelle) avec une interprétation sans fautes. Un cinéma au rythme lent qui risque d’en décrocher beaucoup mais qui constitue une excellente découverte.

     

    Il faut le voir pour : Organiser une fête si vous voulez redécorer entièrement votre appartement.

  • Dancing in Jaffa

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    Sacré champion du monde de danse de salon à 4 reprises, notre pote Pierre Dulaine se lance aujourd’hui dans une nouvelle aventure qui lui tient particulièrement à cœur. Il revient en effet pour la première fois à Jaffa en Israël où il est né et a vécu pendant 4 ans. Il se sent comme investi d’une mission et veut absolument transmettre aux enfants son amour pour la danse et c’est ainsi qu’il entre en contact avec 5 écoles. Un projet pas si facile à mener lorsqu’on connait le passé mouvementé de cette ville et les tensions qui persistent entre les différentes communautés. Son souhait est en passe de se réaliser mais il sait aussi qu’il va rencontrer de nombreux obstacles sur sa route.

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    C’est évidemment un formidable projet que celui mené par Pierre Dulaine auquel il serait difficile de ne pas adhérer. On sera ainsi ému par certains portraits d’enfant et plus particulièrement celui de la petite Noor vraiment touchante. L’objectif est évidemment de planter les graines de la paix en renouant le contact social entre israéliens & palestiniens pour espérer qu’un jour ce conflit soit enterré. Dancing in Jaffa met surtout en lumière les difficultés et les doutes éprouvés par le champion de danse pour transmettre sa passion. Installer une compétition, apprendre le respect de l’autre et gagner en confiance, changer le regard sont autant d’objectifs faisant appel à un travail de longue haleine. Un documentaire porteur d’espoir et donc à ne pas manquer.

     

    Il faut le voir pour : Prendre des cours de danse !

  • Nebraska

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    Un million de dollars ! Voilà ce qu’a remporté notre pote Woody Grant (Bruce Dern) … du moins c’est ce qu’il croit puisqu’en fait cet homme âgé n’a plus vraiment toute sa tête. En fait, il s’agit d’un simple tract publicitaire mais Woody est lui convaincu que sa vie va désormais changer et qu’il va pouvoir se payer un compresseur et surtout un camion flambant neuf. C’est ainsi qu’il prend le chemin du Nebraska à pied. On aura beau essayer de le raisonner, il persiste à vouloir se rendre à Lincoln et finalement David (Will Forte), un de ses fils va tout simplement prendre un petit congé pour le conduire jusqu’à destination.

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    Après King of California ou encore The descendants, le réalisateur Alexander Payne nous offre un nouveau portrait de famille teinté de road-movie. Premier choix notable sur lequel on peut s’interroger ; c’est le noir & blanc qui à mon sens n’apporte rien, si ce n’est quelques belles images, à cette histoire centrée sur la relation Père / Fils entre Bruce Dern & Will Forte. Pour le reste, Nebraska séduit avec sa galerie de personnages atypiques et attachants avec une mention particulière pour la mère June Squibb drôle et délicieuse. S’il se montre plutôt sympathique, ce voyage n’est pas toujours passionnant et de ce fait, il a peu de chances de marquer les mémoires.

     

    Il faut le voir pour : Ne pas laisser votre père ramasser le courrier.