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Premières Impressions 2013 - Page 7

  • Vandal

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    Il n’a encore que 15 ans mais notre pote Chérif (Zinedine Benchenine) a déjà une belle liste de délits derrière ce qui exaspère sa mère Hélène (Marina Foïs). Il est donc envoyé chez sa tante Christine (Brigitte Sy) et son mari Paul (Jean-Marc Barr) où il retrouvera son cousin Thomas (Emile Berling) mais aussi de son père Farid (Ramzy Bedia) qui vit non loin de là. Alors que tout son entourage se mobilise pour qu’il file droit, la nuit venue Chérif s’évade avec Thomas et découvre que son cousin accompagné de potes d’enfance s’amusent à graffer. Dans la ville, ils ne sont pas les seuls à s’amuser ainsi puisqu’un certain Vandal est omniprésent et monopolise les meilleurs spots mais peut-être pas pour très longtemps !

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    C’est un premier long-métrage pour notre pote Hélier Cisterne auquel Marina Foïs, Jean-Marc Barr et Ramzy Bedia sont venus apporter leur soutien. Ils encadrent ainsi la jeune garde représentée par Zinedine Benchenine, Adrien Jolivet et Chloé Lecerf dans une guerre des territoires artistiques. Si on évoque ici les graffitis ça se résume à des inscriptions et donc un peu comme dans Gimme the loot c’est assez décevant. Reste que l’intérêt de Vandal réside surtout dans le portrait d’un adolescent dans cet environnement particulier et qui a le mérite d’éviter les clichés habituels. Un film qui fait preuve d’authenticité et plein de bonnes intentions mais pour lequel on a quand même bien du mal à se passionner.

     

    Il faut le voir pour : Ne pas laisser vos enfants faire le mur pour préserver les autres murs !

  • Mission to Lars

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    Notre pote Tom Spicer vit dans un institut spécialisé en Angleterre car il est atteint du syndrome de l’X fragile. Sa sœur Kate et son frère William se sont éloignés de lui au fil des années et ils souhaitent aujourd’hui renouer le lien qui les unit. C’est pourquoi ils ont décidé d’exaucer un de ses vœux les plus chers ; Tom est en effet passionné par le groupe Metallica et plus particulièrement par le batteur Lars Ulrich qu’il veut rencontrer. C’est ainsi qu’est lancée la mission pour Lars, ce trio va suivre le groupe de rock durant sa tournée aux Etats-Unis en espérant pouvoir rejoindre les coulisses et réaliser le rêve de Tom.

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    En marge de l’évènement Metallica Through the never, il y a ce petit documentaire anglais assez touchant. On y suit donc le périple de Tom pour rencontrer son idole Lars Ulrich. Le plus intéressant dans Mission to Lars reste toutefois cette relation entre frères et sœur d’abord plutôt froide puis qui laisse par la suite place à une complicité retrouvée. Malgré quelques moments où notre attention se détache, difficile de ne pas être ému par cette belle histoire profitant de l’occasion pour sensibiliser un peu plus le grand public avec la population atteint du syndrome de l’X fragile.

     

    Il faut le voir pour : En apprendre un peu plus sur le syndrome de l’X fragile !

  • Shérif Jackson

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    Ancienne prostituée, notre pote Sarah (January Jones) mène désormais une nouvelle vie depuis sa rencontre avec Miguel (Eduardo Noriega). Ils sont heureux mais sont confrontés à des problèmes d’argent et voir leurs récoltes de nouveau saccagées par les moutons du Prophète Josiah (Jason Isaacs) n’arrange pas leurs affaires. Ce dernier nie les faits mais va également assassiner Miguel de sang froid quelques temps plus tard. Pendant ce temps en ville, il y a de l’animation puisque Jebediah Jackson (Ed Harris) vient de débarquer et devient le nouveau Shérif. Il enquête sur un double meurtre avec lequel il va vite faire le lien avec le prophète.

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    On nous annonçait un western décalé, on n’est pas déçu ! Déjà on a droit à un excellent casting avec Jason Isaacs en prophète tout puissant confronté à un  Ed Harris en shérif loufoque et dans une moindre mesure January Jones. Concernant la belle en robe on n’est pas totalement emballée car elle se retrouve éclipsée par les figures fortes que sont Josiah & Jackson sans quoi ce Kill Bill version Far West aurait pu être une excellente surprise. En plus de tout ça le fameux Shérif Jackson ne manque pas d’humour ce qui nous permet d’oublier un peu son scénario linéaire, non vraiment c’est une agréable découverte à faire !

     

    Il faut le voir pour : Suivre un cours de géographie sur une table d’acajou.

  • Metallica Through the never

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    Ce soir tous les amateurs d’Heavy metal se sont donné rendez-vous pour ce concert unique et bien évidemment à guichets fermés de Metallica. A peine le show commencé, notre pote Trip (Dane DeHaan) est appelé pour une mission : récupérer un sac transporté par un camion qui est tombé en panne en plein cœur de la ville. Le voilà donc embarqué pour une drôle de soirée puisque non seulement il va avoir un accident de voiture mais il se passe également des choses bizarres dans les rues. Tandis que James Hetfield, Kirk Hammett, Robert Trujillo & Lars Ulrich enflamment le public ; Trip va devoir survivre au cœur d’une terrible guérilla urbaine.

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    Nothing else matters & Enter the sandman, ce sont certainement les 2 seuls titres que je dois connaitre sur l’immense répertoire de ce groupe culte formé depuis 1981. Metallica Through the never c’est avant tout un concert, une prestation donnée dans le cadre de ce film mais en plus de ça vient s’insérer une petite histoire menée par Dane DeHaan. Bon, je n’ai pas trop compris l’intérêt de ceci si ce n’est d’offrir quelques belles images d’illustrations mais en même temps ça coupe un peu la dynamique de l’évènement. Bien entendu, les fans de la première heure se jetteront pour admirer James Hetfield et ses compères.

     

    Il faut le voir pour : Profiter d’un bon concert au prix d’une place de ciné.

  • La confrérie des larmes

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    Depuis la mort de sa femme, notre pote Gabriel (Jérémie Renier) n’est plus que l’ombre de lui-même ; cet ancien flic a noyé son désespoir dans l’alcool. Sa fille Juliette (Mélusine Mayance) reste sa dernière bouée de secours mais il a besoin d’argent pour régler notamment une dette de plus de 16 000 euros. A sa grande surprise, il apprend que quelqu’un a effacé son ardoise ; un homme qu’il connait bien puisqu’il avait témoigné en sa faveur il y a quelques années. Celui qui se faisait le Gitan (Antoine Basler) a bien changé, il mène une vie de luxe grâce à son job incroyable dont il va proposer à Gabriel d’en prendre la suite mais sait-il réellement dans quoi il s’engage ?

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    Un type en costard qui doit faire des livraisons, ça rappelle un peu le principe du Transporteur mais la comparaison s’arrête là. Malgré son talent Jérémie Renier n’étant pas Jason Statham, La confrérie des larmes veut mettre surtout l’accent sur le suspense seulement on s’interroge sur ce scénario dont la conclusion laisse pantois. Il est vraiment difficile d’avaler cette histoire et quand bien même ce serait le cas on n’est pas plus convaincu par le personnage de Gabriel, ancien flic désabusé par la mort de sa femme qui synthétise les clichés. Oui, ce thriller risque en effet de faire couler quelques larmes et pas de joie !

     

    Il faut le voir pour : Ne plus prendre de vin à table.

  • La vie d’Adèle - Chapitres 1 & 2

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    Adèle (Adèle Exarchopoulos), jeune lycéenne passionnée de littérature commence à se poser quelques questions sur sa sexualité. Jusqu’alors elle sortait avec Thomas (Jérémie Laheurte) qui semblait pourtant avoir toutes les qualités du parfait petit-ami mais un baiser et un échange de regards vont tout bouleverser. Difficile de ne pas remarquer Emma (Léa Seydoux) avec ses cheveux bleus, une étudiante en beaux-arts pour laquelle Adèle ressent immédiatement une attirance qui sera mutuelle. C’est l’amour qui réunit les 2 jeunes femmes qui vont s’installer ensemble, un couple ordinaire qui sera aussi bien uni par leur relation fusionnel que par les inévitables disputes.

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    Déjà médiatisé grâce à sa Palme d’or au Festival de Cannes 2013, La vie d’Adèle - Chapitres 1 & 2 a fait couler beaucoup d’encre à travers différentes polémiques. On va plutôt s’intéresser au film pour en retenir un portrait sans fard d’une grande force avec évidemment 2 interprètes principales flamboyantes. Le réalisateur français nous a habitué à faire rayonner ses actrices et ce film ne déroge pas à la règle jusqu’à cette scène de sexe très intense qui n’a rien à envier à un porno. Kechiche est fidèle à lui-même ; si vous connaissez déjà son cinéma alors vous ne verrez pas les 2H59 défiler sinon ça risque d’être bien plus difficile à digérer.

     

    Il faut le voir pour : Regretter de ne pas avoir pris plus de cours de philosophie !

  • Le magicien d’oz

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    Dans une ferme au Kansas, notre pote Dorothée (Judy Garland) est dans tous ses états après que Mme Gulch (Margaret Hamilton) ait tenté de s’en prendre à son chien Toto. Ce dernier est même capturé sur ordre du shérif mais parvient à s’enfuir pour retrouver aussitôt sa maitresse qui décide alors de quitter la ferme. Elle reviendra vite sur sa décision afin de ne pas causer trop de peine à sa Tante Olympe (Clara Blandick) mais Dorothée va être coincée dans une terrible tornade qui emporte la maison. A son réveil, elle se rend compte qu’elle n’est plus au Kansas mais dans un drôle de pays appelé Oz ; elle est chaleureusement accueillie par les Microsiens et la Fée Glinda (Billie Burke) jusqu’à l’apparition d’une méchante sorcière.

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    Retour en 1939 avec cette adaptation du célèbre roman de L. Frank Baum devenu depuis un petit classique du 7ème art. Il est évident que les effets spéciaux de l’époque feront naitre quelques sourires comme ce tourbillon qui emporte tout et n’importe quoi ou les costumes bien kitsch de certains personnages. Malgré cela, le charme opère encore avec cette fable qui prend par moments la forme d’une comédie musicale et bien entendu comment ne pas évoquer cette célèbre chanson qu’est Over the rainbow ! Ceux qui connaissaient déjà Le magicien d’oz continueront de se délecter des aventures de Dorothée qui ne manqueront pas de le faire découvrir aux nouvelles générations.

     

    Il faut le voir pour : Continuer à suivre le chemin de briques jaunes !

  • La tendresse

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    Notre pote Jack (Adrien Jolivet) skiait avec sa petite-amie Alison (Margaux Chatelier) lorsqu’il a eu un accident qui lui vaudra une belle jambe cassée. Ce jeune belge a toujours eu une passion pour la neige, il était donc naturel qu’il devienne moniteur de ski seulement avec son nouvel handicap il va être contraint de faire une pause. Il prévient immédiatement ses parents Lisa & Frans (Marilyne Canto & Olivier Gourmet), un couple divorcé depuis 15 ans mais qui ont gardé d’excellents rapports. Ils vont ainsi prendre la route pour les Alpes afin de s’occuper de leur fils et dans le même temps de récupérer toutes ses affaires pour les ramener en Belgique.

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    La tendresse est un film d’une pure simplicité que ce soit au niveau de la réalisation ou de son scénario. L’histoire se résume en effet à ce couple de parents divorcés qui vont rapatrier un fils qui s’est cassé la jambe. D’un coté, cette simplicité séduit car elle est relevée par la sincérité des différents comédiens et d’une sacrée dose de bonne humeur (avec notamment une Marilyne Canto délicieusement gaffeuse) toutefois il faut se rappeler qu’on se trouve quand même dans une salle de cinéma. A moins d’avoir un portefeuille bien garni, découvrir une telle production qui aurait aussi bien sa place à la télévision pourrait rester en travers de la gorge de certains ce qui n’empêche pas de passer un bon moment.

     

    Il faut le voir pour : Garder votre portable avec vous quand votre femme / mari va aux toilettes !

  • Les flingueuses

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    L’agent Sarah Ashburn (Sandra Bullock) est plutôt douée mais une chose est sûre le relationnel n’est pas son fort. C’est simple, au FBI personne ne peut la supporter et malgré cela elle fait son petit bonhomme de chemin et pourrait même décrocher une sacrée promotion. Cette nouvelle mission à Boston pourrait bien constituer son ticket gagnant mais son affaire ne va pas se dérouler comme prévu. Son principal obstacle se nomme Shannon Mullins (Melissa McCarthy), un inspecteur de police aux méthodes disons-le vraiment peu orthodoxes. Elles n’ont rien en commun et pourtant elles vont devoir travailler ensemble et c’est loin d’être gagné !

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    Nouveau buddy movie pour notre pote Melissa McCarthy et cette fois c’est Sandra Bullock qui va devoir se la coltiner pour résoudre son enquête. Difficile d’identifier les points positifs avec Les flingueuses ; l’histoire ne propose rien de bien extraordinaire au point que le duo de comédiennes en font des caisses pour tenter de nous arracher quelques rires. Or avec des blagues aussi éculées et un rythme trop peu soutenu, on rit jaune de la première à la dernière minute et le générique de fin arrive comme une délivrance. Inutile de dire qu’après le marrant Mes meilleures amies, on est vraiment déçu par cette nouvelle réalisation de Paul Feig.

     

    Il faut le voir pour : Arrêter de vous moquer des albinos !

  • Parkland

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    Ce 22 Novembre 1963 restera gravé dans la mémoire des américains. En visite à Dallas, le Président John Fitzgerald Kennedy (Brett Stimely) est victime de coups de feu en pleine rue causant une véritable panique. Il est alors immédiatement conduit à l’hôpital de Parkland où le docteur Charles Carrico (Zac Efron) et ses collègues feront tout leur possible pour le sauver malheureusement en vain. Pendant ce temps, Abraham Zapruder (Paul Giamatti) a été témoin de ce drame, il n’était qu’à quelques mètres du cortège et surtout il a tout enregistré sur son caméscope. Ce film devient alors l’objet de convoitises pour les services secrets mais aussi pour les médias.

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    Du nom de l’hôpital où le Président JFK a expiré son dernier souffle, Parkland revient sur un épisode traumatisant de l’histoire américaine. On y découvre surtout les évènements qui ont suivi à travers un film choral où sont évoqués le sort de la famille Oswald, le choc du cinéaste amateur ou encore la panique qui s’est instillée au sein des locaux du FBI. Loin de nous scotcher, on reprochera surtout au film de Peter Landesman d’aborder un sujet que l’on connait déjà que trop bien de façon trop superficiel. Résultat une œuvre à l’image de la prestation d’ensemble à savoir bien plate qui se laisse regarder mais qu’on oubliera aussitôt.

     

    Il faut le voir pour : Faire attention à ce que vous pouvez filmer !