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mélusine mayance

  • La confrérie des larmes

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    Depuis la mort de sa femme, notre pote Gabriel (Jérémie Renier) n’est plus que l’ombre de lui-même ; cet ancien flic a noyé son désespoir dans l’alcool. Sa fille Juliette (Mélusine Mayance) reste sa dernière bouée de secours mais il a besoin d’argent pour régler notamment une dette de plus de 16 000 euros. A sa grande surprise, il apprend que quelqu’un a effacé son ardoise ; un homme qu’il connait bien puisqu’il avait témoigné en sa faveur il y a quelques années. Celui qui se faisait le Gitan (Antoine Basler) a bien changé, il mène une vie de luxe grâce à son job incroyable dont il va proposer à Gabriel d’en prendre la suite mais sait-il réellement dans quoi il s’engage ?

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    Un type en costard qui doit faire des livraisons, ça rappelle un peu le principe du Transporteur mais la comparaison s’arrête là. Malgré son talent Jérémie Renier n’étant pas Jason Statham, La confrérie des larmes veut mettre surtout l’accent sur le suspense seulement on s’interroge sur ce scénario dont la conclusion laisse pantois. Il est vraiment difficile d’avaler cette histoire et quand bien même ce serait le cas on n’est pas plus convaincu par le personnage de Gabriel, ancien flic désabusé par la mort de sa femme qui synthétise les clichés. Oui, ce thriller risque en effet de faire couler quelques larmes et pas de joie !

     

    Il faut le voir pour : Ne plus prendre de vin à table.

  • Michael Kohlhaas

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    Marchand de chevaux, notre pote Michael Kohlhaas (Mads Mikkelsen) accompagné de son fidèle servant César (David Bennent) croise la route du Baron (Swann Arlaud). Celui-ci refuse de le laisser continuer son chemin à moins qu’il ne s’acquitte d’un droit de péage. Après négociations, Kohlhaas accepte de laisser en gage 2 chevaux noirs dont s’occupera César mais à son retour il retrouve des chevaux en très mauvaise forme et son valet qui aurait mystérieusement disparu. Une chose qu’il ne peut accepter, c’est pourquoi il cherche à ce que justice soit rendue et sa femme Judith (Delphine Chuillot) va chercher à l’aider mais ce faisant un drame est sur le point de se jouer.

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    Adaptation d’une nouvelle d’Heinrich von Kleist qui a déjà fait l’objet d’un film à la fin des années 1960, Michael Kohlhaas trouve une belle incarnation en la personne de Mads Mikkelsen. Malgré sa stature et le talent qu’on lui connait, il parvient difficilement à nous sortir de la torpeur dans laquelle on est plongé. La faute à une réalisation austère d’Arnaud des Pallières et même apathique lors des rares scènes d’action ce qui ne facilite pas la compréhension de l’histoire. Difficile donc de rester devant cette quête de justice qui ne nous épargne pas de longueurs ce qui apporte évidemment beaucoup plus d’ennui que de plaisir.

     

    Il faut le voir pour : Vous assurer que vos enfants dorment réellement avant de …

  • Elle s’appelait Sarah

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    2009. Julia (Kristin Scott-Thomas) et son mari Bertrand Tezac (Frédéric Pierrot) vont prochainement emménager dans le quartier du Marais à Paris dans un appartement qui est une propriété familiale depuis plus de 60 ans ! Une joyeuse nouvelle qui passe cependant au second plan quand Julia apprend que l’appartement a été acquis en 1942 en pleine occupation allemande et qu’autrefois il abritait une famille juive victime de la rafle du Val’d’hiv. Avec son flair de journaliste, elle décide d’enquêter sur cette famille et découvre ainsi que la jeune Sarah (Mélusine Mayance) avait réussi à s’échapper des camps de la mort. Après plus d’un demi-siècle, elle veut retrouver sa trace et savoir ce qu’elle est devenue.

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    Devoir de mémoire d’une période honteuse de la France, Elle s’appelait Sarah suit la vie d’une jeune fille victime de la rafle du Vel’d’hiv’ et le portrait contemporain d’une femme bouleversée par ce lourd héritage historique. La recherche de cette dernière, rongée par la culpabilité, est comme une sorte de quête du pardon face aux atrocités commises. Le film de Gilles Paquet-Brenner repose énormément sur les performances conjuguées de Kristin Scott-Thomas & la jeune Mélusine Mayance vraiment formidables. Le scénario, quant à lui, prend sa force d’un drame historique dont les stigmates sont aussi ardents et qui doit nous rappeler que cet évènement ne doit jamais tomber dans l’oubli.

     

    Il faut le voir pour : Se renseigner sur les anciens propriétaires de votre appartement.

  • Ricky

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    Une nouvelle journée démarre pour Katie (Alexandra Lamy) et sa fille Lisa (Mélusine Mayance), un quotidien banal chez une famille tout ce qu’il y a de plus ordinaire. Ces habitudes vont être chamboulées avec l’arrivée de Paco (Sergi Lopez) que Katie a rencontré au travail et qui est venu habiter avec eux. De cette relation nait alors un beau bébé, Ricky (Arthur Peyret) qui va radicalement changer leur vie. Au départ, ce n’était que de simples marques comme des traces de coups mais avec le temps ce sont de véritables ailes qui poussent dans le dos du bébé !

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    A l’origine de Ricky, il y a une nouvelle de quelques pages écrite par Rose Tremain que François Ozon a voulu transposer à l’écran. Le début du film pose les bases d’un drame avec une Alexandra Lamy bouleversante mais par la suite on lorgne plus vers la comédie avec un soupçon de fantastique. Désarçonné par le rapport au temps que le réalisateur impose, on se surprend aussi à rire alors que sont développés des thèmes comme la précarité, la famille recomposée ou l’acceptation de la différence. Un film plaisant mais au gout d’inachevé à l’image d’un dénouement qui laisse libre cours à de nombreuses interprétations.

     

    Il faut le voir pour : Ne plus manger les ailes du poulet.