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Premières Impressions 2013 - Page 8

  • La vie domestique

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    Cela fait un peu moins d’1 an que Juliette (Emmanuelle Devos) et son mari Thomas (Laurent Poitrenaux) se sont installés dans cette maison située en Seine & Marne où leurs enfants peuvent profiter d’un beau jardin. La vie de cette mère de famille pourrait prochainement changer puisqu’elle attend la réponse pour un travail ce qui nécessiterait quelques aménagements dans son emploi du temps déjà bien chargé. Juliette doit d’ailleurs préparer le diner de ce soir où elle a invité quelques potes d’enfance et notamment Betty (Julie Ferrier) qu’elle vient de croiser sur le chemin de l’école. Surtout, elle guette le coup de fil de Mathieu (Laurent Capelluto) dans le cadre de son futur job car elle pourrait devoir se rendre en toute urgence à Montrouge.

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    C’est vraiment un drôle de film que nous présente ici Isabelle Czajka puisque La vie domestique se résume à la journée ordinaire au cœur d’une résidence en banlieue parisienne. Au départ c’est la description d’une vie dont beaucoup rêve ; celle d’une famille réunie dans une belle maison mais ce quotidien ordinaire dévoile ensuite des aspects plus controversés. Maris aux abonnés absents, femmes absorbées par leur rôle de mères ou encore foyers aseptisés on a là un miroir aux reflets peu flatteurs de cette fameuse vie domestique. Certains diront qu’il ne s’y passe rien mais voilà une belle version française des véritables Desperate Housewives où brille le quatuor Emmanuelle Devos, Julie Ferrier, Héléna Noguerra & Natacha Régnier.

     

    Il faut le voir pour : Découvrir ce que fait votre femme à la maison !

  • Machete Kills

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    Condamné à la pendaison, notre pote Machete (Danny Trejo) s’est vu sauvé grâce au coup de fil du Président des Etats-Unis (Charlie Sheen) himself. On veut en effet lui confier une mission de la plus haute importance : neutraliser l’omnipotent Mendez (Demian Bachir) qui menace de lancer un missile sur Washington. En récompense Machete verra son lourd passé effacé et obtiendra dans le même temps la citoyenneté américaine. Il part à la frontière américaine où l’attend Miss San Antonio (Amber Heard) son contact avec l’aide de laquelle il réussit rapidement à mettre la main sur Mendez mais un autre homme se cache derrière tout ça, un certain Luthor Voz (Mel Gibson).

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    Toujours plus fort et toujours plus délirant, tel pourrait être le credo du héros imaginé par Robert Rodriguez et qui revient dézinguer à tout va. Si le premier épisode était une merveille de kitsch, on ne pourra pas en dire autant de Machete Kills où la sauce ne prend pas et où on a davantage l’impression qu’il fait dans la surenchère sans bornes. Le plaisir de retrouver Danny Trejo est en effet rapidement atténué par des délires qui agacent comme ce personnage du Caméléon incarné notamment par une Lady Gaga amorphe. Pas de fun et donc pas d’enthousiasme pour cet épisode mais on a envie de garder un petit espoir pour le troisième volet qui espérons-le nous fera voir des étoiles !

     

    Il faut le voir pour : Apprendre que Machete ne tweete pas !


    En savoir plus sur Machete ?

  • Insidious : Chapitre 2

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    Le cauchemar est terminé pour les Lambert, du moins c’est ce qu’ils croyaient. Alors que Josh (Patrick Wilson) avait risqué sa vie pour récupérer son fils Dalton (Ty Simpkins), Renai (Rose Byrne) a encore un mauvais pressentiment qui ne va pas tarder à se confirmer. Désormais installées chez Lorraine (Barbara Hershey), la mère de Josh ; la famille va en effet de nouveau être victime d’étranges phénomènes. L’explication viendra rapidement puisqu’en fouillant dans le passé, Renai va ainsi découvrir que son mari a vécu une expérience lorsqu’il n’était encore qu’un enfant et qui va soudainement ressurgir.

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    Insidious c’était un petit budget mais qui a rencontré un beau succès ce qui justifie ce nouvel épisode toujours confié aux bons soins de James Wan. Suite directe, Insidious : Chapitre 2 peut déjà compter sur la même équipe d’acteurs et j’ai envie de dire sur une recette elle aussi identique. Il est encore question de malédiction, on a toujours les mêmes phénomènes paranormaux qui essayeront tant bien que mal de vous faire sursauter. Pas plus convaincant que son prédécesseur, on peut dire que c’est le genre de suite qui ne cherche qu’à exploiter un juteux filon et qui n’hésite pas à prendre les spectateurs pour des vaches à lait.

     

    Il faut le voir pour : Ne surtout pas acheter un trotteur musical pour votre bébé !

     

    En savoir plus sur Insidious ?

    En savoir plus sur Insidious : Chapitre 3 ?

  • Diana

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    1995. Diana Spencer (Naomi Watts) vit désormais séparé du Prince Charles et les tabloïds ne manquent pas une occasion d’évoquer un divorce qui ferait mauvais effet à la cour d’Angleterre. En se rendant à l’hôpital elle rencontre Hasnat Khan (Naveen Andrews), un brillant chirurgien dont elle va tomber amoureuse mais leur relation est-elle seulement possible ? Pourchassée continuellement par les paparazzis, tout ce qui concerne la vie privée de Diana est immédiatement déballé au grand public et Hasnat ne peut concevoir une vie aussi médiatisée. La Princesse de Galles rêve d’une autre vie à l’étranger et fera son possible pour le réaliser mais le 31 Aout 1997, le monde pleurera sa disparition tragique.

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    Jouissant d’une incroyable popularité, il était inévitable de voir un jour la vie de la Princesse Diana déballée sur le grand écran. Le film d’Oliver Hirschbiegel n’est pas ce qu’on pourrait considérer comme un véritable biopic puisqu’il s’intéresse essentiellement à la vie amoureuse de la femme et plus particulièrement à sa rencontre avec Hasnat Khan. Un aspect de la vie de Diana qu’on ne cherchait pas forcément à découvrir là où on attendait plutôt l’incroyable destin qui l’a conduit à devenir la reine des cœurs des anglais. On a donc rien de plus qu’une vulgaire tragédie romantique qui se repose sur l’aura de la Princesse de Galles.

     

    Il faut le voir pour : Surveiller les rues, il y a peut-être des princesses cachées sous une perruque !

  • Eyjafjallajökull

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    Ils se sont aimés brièvement, le temps de donner naissance à leur fille Cécile (Bérangère McNeese) puis le couple s’est déchiré et depuis c’est la guerre perpétuelle entre Valérie & Alain (Valérie Bonneton & Dany Boon). Par malchance, ils se sont retrouvés sur le même avion pour la Grèce où ils doivent assister au mariage de Cécile mais le trafic aérien est soudainement arrêté en raison de l’éruption du volcan Eyjafjallajökull en Islande. Pour aller à Corfou, ils doivent donc louer une voiture et faire la route ensemble ce qui ne sera pas de tout repos. Dès qu’une occasion se présente, l’un comme l’autre cherche à prendre la fuite et s’il y a la possibilité de lui faire une bonne crasse pourquoi s’en priver ?

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    Dites vous déjà que vous allez vous marrer en demandant une place pour Eyjafjallajökull à la caisse, ça sera toujours ça de gagné ! Comédie réalisée par Alexandre Coffre qui avait signé Une pure affaire, on se retrouve donc avec Valérie Bonneton & Dany Boon, un couple qui aime se détester et prêt à tout pour nous faire rigoler ou du moins essayer. Hélas, il n’y a pas vraiment de quoi se plier (encore moins si vous avez vu la bande-annonce) puisque sur la durée ce road-trip arrivera à peine à nous amuser. La seule consolation sera de voir la comédienne Valérie Bonneton dans son premier grand rôle qui a vraiment un bon potentiel comique qui, on espère, se confirmera dans de prochains films.

     

    Il faut le voir pour : Ne jamais prendre le lit du haut !

  • La Belle et la Bête (1946)

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    La famille de Belle (Josette Day) traverse une mauvaise passe confrontée à des difficultés financières. Son Père (Marcel André) pensait avoir trouvé une solution mais celle-ci est remise en cause et sur le chemin du retour à la maison d’autres problèmes apparaissent. Plongé en pleine nuit, il finit par se perdre dans une foret jusqu’à parvenir à un somptueux château où vit une étrange créature la Bête (Jean Marais) ! Ce père commet alors un sacrilège en cueillant une rose qu’il avait promis à Belle, la bête accepte de le laisser partir temporairement retrouver sa famille mais il devra payer son geste de sa vie ! Si ce n’est pas lui, ce sera une de ses filles qui sera obligé d’épouser la bête !

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    Réalisé en 1946 par Jean Cocteau, le poids des années se traduisent par le noir et blanc et quelques effets spéciaux aujourd’hui clairement dépassés. En revanche, l’œuvre tout comme Josette Day reste magnifique avec notamment cet incroyable château qui prend soudainement vie à travers les bras qui surgissent des murs. De même, l’apparence de la Bête reste encore bluffante avec un Jean Marais totalement méconnaissable ; élément tout de même indispensable pour ne pas tomber dans le ridicule. La Belle et la Bête est un classique du cinéma français qui n’a finalement pris aucunes rides et que tout amateur de contes de fée doit découvrir.

     

    Il faut le voir pour : Demander la permission avant de cueillir une rose, on ne sait jamais !

     

    En savoir plus sur La Belle et la Bête (2014) ?

  • Miele

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    Officiellement notre pote Irène (Jasmine Trinca) est étudiante et elle est amenée à voyager fréquemment à Padoue pour voir son professeur afin de finaliser sa thèse. La réalité est toute autre puisqu’en fait elle se rend jusqu’au Mexique pour acheter du Lamputal, un produit vétérinaire puissant qui sert à endormir les chiens. Elle l’utilise dans le cadre d’une activité interdite car celle qu’on appelle également Miele assiste les personnes gravement malades et désireuses d’en finir avec la vie. Un jour, elle rencontre M. Grimaldi (Carlo Cecchi) qui fait appel à ses services mais va apprendre qu’il n’est atteint d’aucune maladie et elle refuse catégoriquement de le laisser commettre l’irréparable.

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    Je me souviens d’elle dans les délirants Hot shots, la délicieuse Valeria Golino a fait du chemin et devient à son tour réalisatrice avec ce tout premier film. Elle n’a pas choisi le sujet le plus évident en s’attaquant au débat toujours controversé de l’euthanasie mais signe un long-métrage délicat portée par son interprète principale Jasmine Trinca. Malgré tout on ne peut s’empêcher de penser qu’il manque quelque chose à Miele qui aurait permis de marquer réellement la mémoire des spectateurs. Il y a notamment cette relation entre Irène & Carlo qui ne parvient pas réellement à susciter la moindre émotion. Une petite découverte plutôt agréable mais qui reste trop sage.

     

    Il faut le voir pour : Apprendre pourquoi certaines personnes ont un piercing à la langue !

  • Les conquérants

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    Bien qu’ayant le même père, nos potes Galaad & Noé (Denis Podalydès & Mathieu Demy) se connaissent peu. Ils sont aujourd’hui réunis pour rendre un dernier hommage à leur père, un aventurier emporté par un cancer mais sa disparition pourrait bien être causée par une malédiction ! Lors d’un de ses voyages, il avait en effet découvert le Graal, un objet inestimable qu’il a vendu à un collectionneur et depuis les malheurs n’ont fait que se succéder. Aujourd’hui sous terre, Galaad est convaincu qu’il a hérité, tout comme son frère, de cette malédiction et qu’il leur faut retrouver le Graal afin de le remettre à sa place d’origine.

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    Les conquérants ce sont 2 demi-frères qui se connaissent peu voire pas et qui vont devoir supporter une malédiction familiale. D’un coté, on a un Denis Podalydès as du déguisement incognito et de l’autre Mathieu Demy, ex-entraineur de foot qui va se retrouver à affronter un ours sauvage. Vous l’aurez vite compris, le film de Xabi Molia possède un aspect inattendu et farfelu encore plus amplifié lorsque nos héros ont le Graal entre les mains. Ce coté décalé permet tout d’abord de capter l’attention du spectateur avant de le laisser doucement filer et il faut bien avouer qu’on finit par se laisser gagner par l’ennui et donc on est bien loin d’être conquis par cette comédie.

     

    Il faut le voir pour : Découvrir le parfait déguisement de journaliste !

  • Planes

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    Notre pote Dusty Crophopper est un avion épandeur mais il en a plus qu’assez de parcourir les champs de maïs. Lui rêve de vitesse, de courses et même de participer au prestigieux rallye du tour du ciel pour lequel il s’est inscrit aux qualifications. Il surprend tout le monde en accrochant une honorable 6ème place hélas pas suffisant pour faire son bonheur jusqu’à ce qu’il apprenne qu’un des concurrents a été disqualifié. Dusty va donc pouvoir participer au rallye mais ses futurs adversaires seront les meilleurs avions au monde et il a besoin d’entrainement. Il se tourne ainsi vers Skipper Riley qui faisait autrefois partie de l’aéronavale.

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    Les voitures ça va un moment, il faut viser plus haut ! Planes est ce qu’on pourrait considérer un spin-off de Cars puisqu’on est dans le même univers à la différence que nos héros ont cette fois le ciel comme terrain de jeu. Malgré un tour du monde prometteur, les courses manquent de folie et même visuellement on est loin d’atteindre le 7ème ciel qui s’explique déjà par le fait qu’il ne s’agit pas d’une production Pixar mais de DisneyToon Studio spécialisé pour les sorties directes en vidéo ! Les aventures de Dusty ne volent donc pas bien haut et ne feront pas oublier son pote Flash McQueen mais les enfants s’en contenteront largement.

     

    Il faut le voir pour : Apprendre qu’un avion peut avoir le vertige !

  • Lettre à Momo

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    Après la disparition de son mari, Ikuko a décidé de vendre son appartement de Tokyo et de revenir s’installer sur l’ile de Shio en compagnie de sa fille Momo. Cette dernière a encore du mal à accepter la mort de son père d’autant plus qu’ils se sont disputés avant son départ et qu’elle regrette les dernières paroles qu’elle lui a adressé. Alors qu’elle doit s’habituer à cette nouvelle vie, elle a de drôles de visions et assiste à d’étranges évènements dans la maison. Très vite, elle comprendra qu’elle vit en compagnie de 3 Yokai, des créatures légendaires du moins le croit-elle car leur présence est en fait liée au père de Momo.

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    Il aura donc fallu attendre 14 ans après la sortie de Jin-Roh, la brigade des loups pour que Hiroyuki Okiura décide de faire son come-back en tant que réalisateur. En éloignant l’action de son 2nd film des grandes villes pour s’installer dans un environnement rural, on a l’impression d’effectuer un petit bond dans le temps. On se retrouve en effet dans un paisible village japonais traditionnel avec comme cerise sur le gâteau l’apparition des intenables Yokai. On est rarement déçu par les films d’animation japonais et c’est donc toujours aussi beau ; l’héroïne ainsi que les 3 créatures qui l’accompagnent sont aussi marrants qu’attachants et il y a aussi ce soupçon de poésie qui fait qu’on se plongera avec bonheur dans la Lettre à Momo.

     

    Il faut le voir pour : Ne plus vous étonner de voir des légumes disparaitre de votre jardin !