Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Premières Impressions 2013 - Page 6

  • Nos héros sont morts ce soir

    star 02.jpg

    aff.jpg

    C’est le combat à ne pas manquer : le Spectre affronte le terrible Equarisseur de Belleville et il va y avoir de la casse ! Derrière les masques de catcheurs, il y a respectivement Simon & Victor (Jean-Pierre Martins & Denis Ménochet) ce dernier était autrefois légionnaire et découvre les joies du catch. Depuis quelques temps Victor fait un rêve récurrent où, devant un miroir, il retire son masque de catcheur pour laisser à place à un autre et cela sans fin. Ceci doit forcément avoir une signification c’est pourquoi il veut arrêter d’incarner le méchant de service et demande à Simon d’échanger leurs rôles. Il combattra désormais sous l’identité du Spectre !

    01.jpg

    Un film ayant pour thème le catch c’est déjà assez rare pour être souligné mais en plus de ça le réalisateur David Perrault opte pour le noir et blanc pour mieux nous replonger à la fin des années 1960. Nos héros sont morts ce soir montre alors 2 visages avec d’abord une première partie pas très rythmée et qui tente même une certaine réflexion presque philosophique autour du masque de catcheur. Par la suite, l’arrivée remarquée de l’excellent finlandais (Ferdinand Pascal Demolon) marque une orientation vers le thriller un peu plus passionnant pour le spectateur. Drôle de film donc où vous risquez d’être vite décroché et ce même si vous aimez le catch !

     

    Il faut le voir pour : Ne pas oublier que derrière le masque il y a un homme ! Oui la plupart du temps il est aussi en slip …

  • Heimat II – L’exode

    aff.jpg

    Depuis son arrestation, Jakob (Jan Dieter Schneider) croupit en prison en compagnie de son nouveau pote d’enfance Franz Olm (Christoph Luser) et il n’y a bien que sa mère Margret (Marita Breuer) qui s’inquiète pour lui. Cette dernière décide d’agir en offrant un Louis d’or à son fils afin d’acheter sa liberté mais celui-ci préférera attendre d’avoir purgé sa peine pour être de nouveau libre. Pendant ce temps, du coté du village de Schabbach, Jettchen (Antonia Bill) apprend qu’elle est enceinte et par conséquent Gustav (Maximilian Scheidt) va devoir assumer ses responsabilités et l’épouser pour éviter tout déshonneur. Lorsque Jakob revient au village, il est accueilli comme un fantôme et décide de vivre avec la famille de Franz mais l’état de santé de sa mère et d’autres tragiques évènements font le faire revenir à la maison.

    01.jpg

    Heimat est en fait une énorme saga initiée par Edgar Reitz en 1984 à travers une trilogie au cinéma qui s’étale sur plus de 50 heures ! Heimat – Chronologie d’un rêve et L’exode constituent ainsi une nouvelle pierre à l’édifice en développant une histoire indépendante se déroulant au 19ème siècle. Il convient tout de même de préciser que même si je n’ai pas vu l’œuvre précédemment cité et que l’univers d’Edgar Reitz constitue une découverte totale. Filmé en noir et blanc avec quelques rares exceptions de couleurs, on pénètre de plein pied dans le quotidien d’un village de Rhénanie à travers le destin d’une famille. Il faut être honnête, ce n’est pas un cinéma particulièrement attractif pour le spectateur lambda et il y a peu de chances que l’envie de le revoir me gagne toutefois ce sont 2 films de qualité portés par d’excellents comédiens.

     

    Il faut le voir pour : Découvrir la première machine à vapeur !

  • Heimat I – Chronologie d’un rêve

    star 02.5.jpg

    aff.jpg

    1842. Au sein du village de Schabbach, notre pote Jakob Simon (Jan Dieter Schneider) est l’une des rares personnes à savoir lire ; un don qu’il met à profit chaque jour en dévorant tous les livres qu’il trouve. Une activité qui ne plait pas à son père Johann (Rüdiger Kriese), un forgeron qui préférerait voir son fils venir l’aider dans son travail et qui ne manque pas de le lui faire remarquer. Le village est frappé par la misère, cela fait plusieurs années que les récoltes sons désastreuses ce qui pousse de plus en plus de familles à émigrer. Jakob pense lui aussi à partir et il se met à rêver du Brésil mais beaucoup de choses vont se passer à commencer par le retour de son frère Gustav (Maximilian Scheidt).

    01.jpg

    Heimat est en fait une énorme saga initiée par Edgar Reitz en 1984 à travers une trilogie au cinéma qui s’étale sur plus de 50 heures ! Heimat – Chronologie d’un rêve et L’exode constituent ainsi une nouvelle pierre à l’édifice en développant une histoire indépendante se déroulant au 19ème siècle. Il convient tout de même de préciser que même si je n’ai pas vu l’œuvre précédemment cité et que l’univers d’Edgar Reitz constitue une découverte totale. Filmé en noir et blanc avec quelques rares exceptions de couleurs, on pénètre de plein pied dans le quotidien d’un village de Rhénanie à travers le destin d’une famille. Il faut être honnête, ce n’est pas un cinéma particulièrement attractif pour le spectateur lambda et il y a peu de chances que l’envie de le revoir me gagne toutefois ce sont 2 films de qualité portés par d’excellents comédiens.

     

    Il faut le voir pour : Apprendre à soigner vos cloques !

  • Malavita

    star 02.5.jpg

    aff.jpg

    Une nouvelle famille vient de déposer ses valises dans le petit village de Cholong-sur-Avre mais les Blake n’ont pas vraiment choisi leur destination. Depuis qu’ils ont quitté Brooklyn et surtout la Mafia, Maggie & Fred (Michelle Pfeiffer & Robert De Niro) accompagnés de leurs enfants Belle & Warren (Dianna Agron & John D’Leo) cherchent à se faire discret avec l’aide du FBI. Considérés comme des traitres, leurs têtes sont mises à prix et mieux vaut éviter de penser aux conséquences s’ils se faisaient un jour repérer. En attendant, ils vont pouvoir profiter d’une vie normale enfin presque puisqu’ils ne sont pas à l’abri d’un petit dérapage de temps à autre.

    01.jpg

    Pour adapter le roman de Tonino Benacquista, Luc Besson a vu les choses en grand puisque non content d’avoir Martin Scorcese comme producteur, il s’offre aussi les présences de Michelle Pfeiffer, Robert De Niro & Tommy Lee Jones. Au milieu de tous ces grands noms, la seule anomalie reste le réalisateur français qui prouve, une fois n’est pas coutume, avec Malavita qu’il a bien du mal à s’adapter à l’ère du temps. Des personnages sans saveurs aux clichés qui ne réussissent même pas à nous arracher un sourire en coin, difficile de s’emballer pour un film totalement dépassé et au final on ne peut que constater ce terrible gâchis.

     

    Il faut le voir pour : Surveiller vos nouveaux voisins !

  • Le cœur des hommes 3

    star 02.jpg

    aff.jpg

    Il avait commencé comme professeur de sport et Antoine (Bernard Campan) travaille aujourd’hui au Ministère des sports. Une sacrée évolution dont il est heureux d’autant plus qu’il s’est fait un nouveau pote d’enfance en la personne de Jean (Eric Elmosnino). Ils se retrouvent d’ailleurs régulièrement pour leur jogging au par cet Antoine réussira même à convaincre Alex & Manu (Marc Lavoine & Jean-Pierre Darroussin) de les suivre. Pour ces derniers aussi la vie leur réserve des surprises, des bonnes comme ce fils caché et d’autres plus beaucoup moins réjouissantes où l’on doit faire face à la maladie d’un proche.

    01.jpg

    Rien n’a changé ou presque. Gérard Darmon n’est plus de la partie et son exil aux Etats-Unis profite à Eric Elmosnino. En dehors de cette nouveauté au casting, Le cœur des hommes 3 reste fidèle à ce qu’il était à savoir un film de potes construit à partir de choses simples. S’il y a encore une once de plaisir à retrouver ses potes d’enfance, la saga de Marc Esposito arrive tout de même à bout de souffle en ressassant toujours les mêmes choses. La bande qui nous avait tant charmé montre des signes de faiblesses comme certaines scènes et dialogues qui sonnent franchement faux ("C’est très joli chez vous, ça sent le bonheur" et j’en passe). On se dit qu’il serait cette fois temps de dire au revoir à tous ces personnages.

     

    Il faut le voir pour : Prendre un petit déjeuner plus consistant !

     

    En savoir plus sur Le cœur des hommes 2 ?

  • Au bonheur des ogres

    star 02.jpg

    aff.jpg

    Officiellement, notre pote Benjamin Malaussène (Raphaël Personnaz) est contrôleur technique dans le grand magasin Au bonheur parisien mais en fait, il sert surtout de bouc-émissaire. Quand quelqu’un est mécontent, c’est à lui qu’on fait appel afin de tout lui mettre sur le dos avec véhémence de sorte à apitoyer les clients qui renoncent alors à porter plainte. Un travail peu gratifiant que mais indispensable pour Benjamin qui doit prendre soin de ses 4 frères et sœurs que lui a confié sa mère partie en voyage. Le magasin fait parler de lui aux actualités car une explosion a eu lieu provoquant la mort d’un employé mais ce qui semblait n’être qu’un simple accident est en fait le début d’un plan longuement préparé.

    01.jpg

    Publié en 1985, le roman de Daniel Pennac prend vie avec les caméras de Nicolas Bary qui nous avait bien surpris en 2007 avec Les enfants de Timpelbach. Cette fois on sera moins enthousiasme car si on retrouve des personnages hauts en couleur et un univers assez loufoque ; on a beaucoup plus de mal à accrocher à la réalisation chaotique. On a donc beaucoup de mal à prendre du plaisir dans ce capharnaüm malgré le fait qu’on s’attache à la famille Malaussène et plus particulièrement au personnage de Benjamin. Au bonheur des ogres est donc une comédie assez amusante sur la durée mais qui risque vous faire perdre pied bien avant le dénouement.

     

    Il faut le voir pour : Changer votre pyjama si vous avez le même que celui de Benjamin !

  • The mortal instruments : La cité des ténèbres

    star 02.jpg

    aff.jpg

    Alors qu’elle vient de fêter ses 15 ans, Clary (Lily Collins) est victime de drôles d’hallucinations ces derniers temps. Il y a d’abord cet étrange symbole qu’elle voit partout et puis lorsqu’elle était dans cette boite de nuit avec son pote d’enfance Simon (Robert Sheehan) ; elle est persuadée d’avoir assisté à un meurtre. Tout porte à croire qu’elle est devenue folle mais la vérité est qu’elle n’est pas humaine puisque sa mère Jocelyn (Lena Headey) est ce qu’on appelle une chasseuse d’ombres. D’ailleurs, cette dernière disparait après avoir été attaquée par les hommes d’un certain Valentin (Jonathan Rhys Meyers) à la recherche d’une précieuse coupe. Avec l’aide de Jace (Jamie Campbell Bower) lui aussi chasseur d’ombres, Clary va tenter de la retrouver.

    01.jpg

    Toujours en quête d’une saga qui pourrait succéder à Twilight, se présente cette fois devant nous The mortal instruments : La cité des ténèbres adapté du roman de Cassandra Clare. Ici, il y aura également vampires et loups-garous mais ils joueront un rôle plus secondaire face aux chasseurs d’ombres et les démons pouvant prendre n’importe quelle apparence. Là aussi se forme un triangle amoureux sauf qu’une sacrée révélation va tout chambouler, il y a un peu plus d’action qu’à l’accoutumée mais la réalisation est assez confuse et le tout finit par être insipide. Et puis quelle déception de voir Robert Sheehan (le Nathan de Misfits) dans ce rôle de seconde zone ! A réserver aux lecteurs du roman et encore …

     

    Il faut le voir pour : Ecouter plus souvent du Jean-Sébastien Bach, on ne sait jamais !

  • L'extravagant voyage du jeune et prodigieux T.S. Spivet

    star 02.5.jpg

    aff.jpg

    Bien qu’il n’ait que 10 ans, notre pote T.S. Spivet (Kyle Catlett) est déjà un véritable génie. Il suffit de jeter un œil sur la roue à mouvement perpétuel qu’il a mis au point pour s’en convaincre et d’ailleurs cette invention a tapé dans l’œil du Smithsonian qui souhaite l’honorer. Plutôt flatté, le jeune garçon s’est bien gardé de leur avouer qu’il n’était encore qu’un enfant et accepte donc leur invitation. Un grand voyage est donc sur le point de commencer pour T.S. qui va quitter son ranch du Montana pour se rendre par ses propres moyens à Washington puisqu’il ne va rien dire à sa famille.  C’est aux premières heures de la journée qu’il quitte sa maison pour embarquer dans un train qui va le conduire jusqu’à Chicago.

    01.jpg

    C’est l’adaptation d’un roman de Reif Larsen qui a conduit une nouvelle fois Jean-Pierre Jeunet hors de nos frontières. Pas de surprises, on retrouve la patte du réalisateur français mais justement on espérait quelque chose de plus avec L'extravagant voyage du jeune et prodigieux T.S. Spivet. Déjà on nous promettait un voyage extraordinaire mais qui finalement reste très terre-à-terre, un sentiment amplifié par des personnages principaux comme secondaires peu séduisants. Le jeune Kyle Catlett qui fait ses premiers pas en tant qu’acteur ne brille pas particulièrement et l’émouvante relation entre les 2 frères qui aurait pu sauver le film passe finalement inaperçu. Décevant.

     

    Il faut le voir pour : Penser à prendre une photo avec les chauffeurs routiers qui vous prennent en stop !

  • 9 mois ferme

    star 03.jpg

    aff.jpg

    Tout ce qui compte pour elle c’est sa carrière de Juge d’instruction et bien entendu elle n’a pas besoin d’un homme à ses cotés pour l’encombrer. La surprise est donc totale lorsque notre pote Ariane Felder (Sandrine Kiberlain) a appris cette malheureuse nouvelle : elle est enceinte ! Elle accuse le coup dans un premier temps puis une question se pose : Qui est le père ? Avait-elle abusé du champagne 6 mois auparavant ce qui l’aurait conduit à commettre l’irréparable avec un de ses confrères ? La réponse est toute autre puisque grâce à des analyses ADN, elle va apprendre que le fécondateur serait un certain Bob (Albert Dupontel), un cambrioleur globophage !

    01.jpg

    Avec sa 5ème réalisation, notre pote Albert Dupontel nous prouve qu’il n’a rien perdu de son humour corrosif enfin presque. Bien sur, dans l’ensemble on passe plutôt un bon moment grâce à cette histoire exubérante et à ce duo formé avec la délirante Sandrine Kiberlain ainsi qu’à un invité spécial qui n’a toujours pas retrouvé la parole. Il n’empêche que 9 mois ferme reste une comédie un peu trop sage ; il n’y a pas de véritables surprises pour déclencher les fous rires et même certains gags sont redondants comme avec le personnage de Maitre Trolos. Amusant mais on est bien loin d’être condamné à la grande éclate et donc il y a un brin de déception dans tout ça.

     

    Il faut le voir pour : Protéger vos yeux la prochaine fois que vous croiserez un voleur !

  • Northwest

    star 03.5.jpg

    aff.jpg

    Casper (Gustav Dyekjaer Giese) et son pote d’enfance Robin (Nicholas Westwood Kidd) cambriolent les maisons pour se faire de l’argent. Pour écouler la marchandise volée, ils passent par Jamal (Dulfi Al-Jabouri) qui n’a pas vraiment la main très généreuse et ils se sentent floués à chaque transaction. Un jour, Casper est contacté par Bjørn (Roland Møller) qui lui commande quelques objets à voler et cela va marquer une nouvelle collaboration. Après les vols, il est en effet sollicité pour servir de chauffeur pour un réseau de prostitutions puis c’est à trafic de drogues auquel il participera en impliquant son jeune frère Andy (Oscar Dyekjaer Giese).

    01.jpg

    Non il ne s’agit pas encore du biopic de l’enfant de Kim & Kanye, Northwest désigne un quartier difficile de Copenhague. On y découvre le destin de 2 frères qui le sont aussi bien à l’écran que dans la vie réelle et qui vont se retrouver pris en étau entre 2 gangs. Un scénario qui n’a donc rien de très éblouissant. Là où la première réalisation du danois Michael Noer séduit davantage c’est avec son duo de comédiens amateurs mais apportant justement une véritable vitalité à l’ensemble. S’il ne marquera les esprits, ça devrait largement rassasier l’appétit des spectateurs amateurs du cinéma nordique.

     

    Il faut le voir pour : Eviter d’embarquer votre frangin dans vos trafics !