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Premières Impressions 2013 - Page 10

  • The way, la route ensemble

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    Tom Avery (Martin Sheen) est ophtalmologue en Californie et lorsqu’il n’est pas dans son cabinet, vous le trouverez certainement avec ses potes d’enfance sur les terrains de golf. C’est là qu’il a appris cette terrible nouvelle : son fils Daniel (Emilio Estevez) est mort alors qu’il venait de commencer le pèlerinage vers Saint-Jacques de Compostelle. Tom prend le premier avion pour la France et se rend à Saint-Jean-Pied-de-port où le corps de Daniel est conservé avec toutes ses affaires. Le soir même, il prend une grande décision ; son fils sera incinéré et va l’accompagner pour le pèlerinage, bien que le médecin ne s’y est pas préparé il doit effectuer ce voyage pour son fils.

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    Emilio Estevez présent aussi bien à l’écran que derrière la caméra a choisi un drôle de sujet pour son film à savoir le pèlerinage vers Saint-Jacques de Compostelle qui est une tradition ancestrale. L’histoire de Martin Sheen accomplissant cette quête spirituelle en hommage à son fils est dont plutôt touchante mais on n’aurait pas été contre de le voir prendre quelques raccourcis. Si la bande qu’il se constitue en chemin est plutôt sympathique, les différents personnages n’enrichissent pas vraiment l’histoire. The way, la route ensemble c'est un petit retour à la nature plutôt agréable en dépit de ses longueurs et qui donnerait presque envie de préparer son sac à dos, Buen camino !

     

    Il faut le voir pour : Ne pas croire aveuglément vos guides touristiques (surtout si c’est un guide américain).

  • Copains pour toujours 2

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    Cela fait 10 mois que notre pote Lenny (Adam Sandler) a quitté Hollywood pour revenir vivre dans cette ville où il a grandit. Pas de doute, c’est l’environnement idéal pour que sa famille puisse s’épanouir et pour ne rien gâcher, il se trouve à proximité de ses potes d’enfance Eric, Kurt & Marcus (Kevin James, Chris Rock & David Spade). Alors que les vacances d’été se profilent à l’horizon, Kurt & Deanne (Maya Rudolph) célèbrent leur 20ème anniversaire de mariage et à cette occasion ils vont organiser une jolie fête dans la grande maison de Lenny. En attendant de pouvoir faire la bringue, ils vont pouvoir apprécier un beau spectacle de danse mais également se faire quelques ennemis !

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    Le premier épisode ne brillait déjà pas pour son bon goût et si ça peut en rassurer certains, ce n’est pas le cas non plus ici. On commence déjà très fort avec un cerf qui urine sur Adam Sandler et on atteint le climax avec le running gag quand même bien lourd du roternupet de Kevin James. Coté scénario c’est simple il n’y en a pas ; la bande de potes se promène au supermarché, défie la bande de Taylor Lautner puis vont s’éclater à une fête où sont conviés d’autres guests comme Steve Buscemi, Shaquille O’Neal ou encore Stone Cold Steve Austin. Avec son humour bien gras et cette impression de suite bâclée ce Copains pour toujours 2 se révèle bien plus désolant que marrant.

     

    Il faut le voir pour : Traverser la ville en roue, ça vous fera gagner du temps !


    En savoir plus sur Copains pour toujours ?

  • Tip Top

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    Tout commence lorsqu’on a découvert le corps sans vie de Farid Bénamar (Meziane Senane) sur une butte de Villeneuve près de Lille. Il s’agissait d’un indic de la police et l’on cherche évidemment à comprendre les circonstances de sa mort aussi Esther Lafarge (Isabelle Huppert) est envoyée sur place pour en apprendre davantage et elle pourra compter sur l’aide de Sally Marinelli (Sandrine Kiberlain). Mais quand la police des polices débarque à Villeneuve, ça commence à inquiéter certaines personnes comme Robert Mendes (François Damiens) qui n’a vraiment pas besoin qu’on vienne fouiner dans ses affaires.

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    Autant vous prévenir immédiatement, ce film de Serge Bozon librement inspiré du roman de Bill James est totalement décalé. Sandrine Kiberlain joue les mateuses, Isabelle Huppert aime son sang et dort avec son marteau de chevet et François Damiens se ballade dans ce joyeux bordel ; voici un échantillon de ce que peut vous réserver Tip Top. Avec tout ça, on a bien un fil conducteur qui tourne autour de la disparition de l’indic mais il faut bien reconnaitre qu’avec ses multiples facéties on est plus d’une fois largué par l’histoire. Reste que le film est suffisamment imprévisible peut-être pas pour nous accrocher mais conserver un peu d’intérêt jusqu’à cette conclusion brute.

     

    Il faut le voir pour : Vérifier que personne ne vous mate par la fenêtre !

  • Gibraltar

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    En s’installant à Gibraltar, notre pote Marc Duval (Gilles Lellouche) pensait repartir à zéro mais une fois de plus les dettes s’accumulent. Les crédits qu’il a contracté pour se payer son bateau et son bar lui coûtent chers et ils cherchent désespérément une solution sans vouloir inquiéter sa femme Clara (Raphaëlle Agogué). Son pote Glacose (Philippe Nahon) lui offre alors une drôle d’opportunité puisque Marc va être contacté par les Douanes françaises afin de devenir un aviseur. Son agent de liaison, Redjani Belimane (Tahar Rahim) est en effet prêt à le rémunérer contre certaines informations liées au trafic de drogue de la région mais cela n’est pas sans risques. Au départ, il ne devait que jouer les simples espions mais va rapidement côtoyer un dangereux trafiquant.

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    Adapté de la véritable histoire de Marc Fiévet, Gibraltar entend faire la lumière sur l’incroyable et officieuse collaboration entre les Douanes françaises et un simple gérant de bar. Plutôt prenant dans sa première partie, ce thriller signé Julien Leclercq (L’assaut) décline progressivement en intensité à mesure qu’on approche de la conclusion. On n’est pas non plus convaincu par les prestations de certains ; si celle de Gilles Lellouche est relativement correcte, on ne peut pas en dire autant de celle de Tahar Rahim dont on dirait qu’il porte un costume bien trop grand pour lui. Avec tout ça, on finit donc par avoir un film assez commun dans le paysage cinématographique qu’on oubliera assez vite.

     

    Il faut le voir pour : Eviter de trop parler quand vous jouez au billard !

  • Ma vie avec Liberace

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    Tout a commencé un soir de 1977, notre pote Scott Thorson (Matt Damon) fut invité par Bob (Scott Bakula) à assister au spectacle de Walter Liberace (Michael Douglas) à Las Vegas. Ce pianiste d’exception rencontre un franc succès et malgré l’exubérance qui se manifeste sur scène comme dans sa vie privée, il a toujours réussi à cacher son homosexualité au grand public. Pour Scott, la vie va changer puisque Liberace lui propose de venir s’installer avec lui et de devenir son partenaire et même plus. La relation entre les 2 hommes est fusionnelle au point qu’il acceptera de subir une lourde opération chirurgicale pour ressembler à son amant.

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    Nouveau biopic consacré à un personnage que peu de gens doivent finalement connaitre ; Wladziu Valentino Liberace était un artiste renommé aux USA. L’artiste a cumulé les conquêtes et d’ailleurs ce film s’inspire en fait du livre écrit par l’un d’entre eux Scott Thorson, une adaptation signée Steven Soderbergh (qui doit être à son 3ème ou 4ème dernier film). On sera d’abord ébloui par les paillettes de son personnage principal puis par les prestations de Matt Damon & du revenant Michael Douglas cependant le parcours du pianiste n’est pas non plus des plus captivants. Ma vie avec Liberace est un portrait bien trop linéaire, il devrait juste intéresser quelques spectateurs à défaut de les passionner.

     

    Il faut le voir pour : Demander à votre moitié si il ou elle accepterait une opération chirurgicale …

  • Le majordome

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    Ce n’était encore qu’un jeune garçon lorsque note pote Cecil Gaines (Michael Rainey Jr. / Aml Ameen / Forest Whitaker) a vu son père abattu d’une balle dans la tête alors qu’il travaillait dans un champ de coton. Quelques années plus tard, il quittera une mère qui a totalement perdu l’esprit depuis ce drame et parvient à trouver un emploi à l’Hôtel Excelsior de Washington avant de rejoindre la prestigieuse Maison-Blanche. En tant que majordome, il aura ainsi l’honneur de servir 8 présidents de Dwight Eisenhower (Robin Williams) à Ronald Reagan (Alan Rickman) en passant par John Kennedy (James Marsden) mais sera surtout le témoin privilégié de l’évolution politique de son pays envers ses concitoyens Afro-Américains.

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     « Le film qui a fait pleurer Barack Obama ». En voilà une belle promotion  pour un film inspiré de la véritable histoire d’Eugene Allen qui aura passé 34 années au sein de la Maison-Blanche. Lee Daniels propose ainsi une incroyable fresque historique à travers le personnage de Cecil Gaines qui se trouve aux premières loges devant l’évolution de la situation des noirs-américains. Impossible de ne pas souligner la performance de Forest Whitaker qui trouve là un rôle phare de sa carrière mais je n’ai pas trouvé dans ce film la dose d’émotions qui réussit à transcender cette œuvre pour la rendre incontournable. Avec son casting fleuve, Le majordome offre une belle histoire qui mérite évidemment d’être partagée sans pour autant nous marquer réellement.

     

    Il faut le voir pour : Réviser l’histoire des Etats-Unis !

  • You’re next

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    35 ans de mariage ça n’est pas rien et pour cet évènement c’est toute la famille Davison qui va être réuni pour le plus grand bonheur d’Aubrey & Paul (Barbara Crampton & Rob Moran). Ils n’ont pas toujours l’occasion de voir leurs enfants mais le diner qu’ils avaient prévu va être brutalement interrompu. Il y a d’abord eu une énième dispute entre Crispian & Drake (AJ Bowen & Joe Swanberg) mais cela n’est qu’une broutille par rapport à ce qui va suivre. La maison est soudainement attaquée ; des flèches sont décochées et font une première victime et le sang n’a pas fini de couler ce soir !

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    Généralement on s’ennuie à mourir dans les réunions de famille et dans un sens c’est encore plus vrai avec You’re next mais je vous rassure il y aura quand même un peu d’animation. Le programme est simple ; des victimes réunies autour d’un diner qui vont soudainement être pris pour cibles par des tueurs aux masques d’animaux. Gorges tranchées, corps poignardés ou crâne fracassée sont un exemple des réjouissances qui vous attendent ; du classique comme le scénario où on partira à la chasse à l’identité du tueur. Il n’y a rien de bien extraordinaire avec ce slasher mais c’est assez efficace pour faire passer un bon moment aux amateurs du genre.

     

    Il faut le voir pour : Demander à votre copine si elle a fait un camp de survivaliste.

  • Ilo Ilo

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    Une fois n’est pas coutume, notre pote Jiale (Koh Jia Ler) s’est encore fait remarquer à l’école et sa mère Hwee Leng (Yann Yann Yeo) a été forcée de quitter son travail pour venir le chercher. Difficile pour elle car elle attend son 2ème enfant mais aussi parce que le travail ne manque pas au bureau où les licenciements se succèdent. De son coté Teck (Tianwen Chen), le père de Jiale traverse lui aussi une période délicate coté professionnel accentuée par une crise financière qui plonge tout Singapour dans la tourmente. Le couple va tout de même faire appel à une nounou philippine Teresa (Angeli Bayani) va devoir s’occuper du petit garçon et ce dernier ne va rien faire pour lui faciliter la tâche.

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    Portrait d’une famille Singapourienne ordinaire en 1997 dans un contexte où la crise financière frappe de plein fouet. Le scénario de départ - l’arrivée d’une nounou et une relation avec l’enfant d’abord conflictuelle et qui va s’adoucir avec le temps - ne destinait pas le film d’Anthony Chen à se distinguer. Pourtant, par sa simplicité et la sincérité de ses personnages auxquels on s’attache au fur et à mesure qu’ils se dévoilent font que le charme d’Ilo Ilo opère jusqu’à faire monter une petite larme dans son dénouement. Inspirée par les propres souvenirs du réalisateur, cette tranche de vie est juste émouvante et c’est pourquoi ça mérite bien le Coup de cœur Ciné2909 !

     

    Il faut le voir pour : Demander à vos enfants de suivre attentivement les résultats du loto.

  • Tirez la langue, mademoiselle

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    Nos potes Boris & Dimitri (Cédric Khan & Laurent Stocker) sont frères et travaillent également ensemble comme médecins. Ils s’occupent d’un cabinet médical dans le 13ème arrondissement de Paris et sont particulièrement appréciés par leurs différents patients. Un soir, ils sont appelés auprès de la jeune Alice (Paula Denis) qui souffre de diabète et qui ne se sentait pas très bien. Chaque soirée, elle est seule attendant le retour de sa mère Judith (Louise Bourgoin) qui travaille dans un bar. Les 2 médecins vont veiller plus régulièrement sur Alice mais ils sont dans le même temps tous deux tombés sous le charme de sa mère qui a toutes les chances de provoquer une sacrée pagaille entre les 2 médecins.

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    Comme le titre ne semble pas l’indiquer ; Tirez la langue, mademoiselle met en scène un triangle amoureux avec comme particularité d’avoir non seulement 2 frères mais aussi 2 médecins comme prétendants. Cédric Khan & Laurent Stocker forment ainsi un duo plutôt original et qui attire tout de suite la sympathie du spectateur par leur proximité avec leurs patients. L’histoire quant à elle prenant place dans une petite communauté, on a parfois l’impression d’avoir devant nous un film choral mais ça ne suffit pas pour nous emballer. Une comédie romantique signée Axelle Ropert qui est loin de déchainer les passions et qui a toutes les chances de tomber dans l’oubli.

     

    Il faut le voir pour : Eviter de travailler avec votre frère (sauf s’il est déjà marié) !

  • White house down

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    Bien décidé à regagner l’amour de sa fille Emily (Joey King), notre pote John Cale (Channing Tatum) lui a fait une belle surprise avec cette visite à la Maison Blanche. La cerise sur le gâteau ce serait que cet ancien soldat intègre les services de protection du Président des Etats-Unis James Sawyer (Jamie Foxx) mais son entretien se passe mal. Il n’aura pas le temps de tergiverser sur cet échec car une bombe vient d’exploser dans le Capitole et l’état d’alerte maximale est déclenchée : la Maison Blanche est attaquée ! Séparée de sa fille, John va prendre tous les risques pour la retrouver et ce faisant il va également venir en aide au Président. Le sort des Etats-Unis est désormais entre ses mains.

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    Roland Emmerich aime détruire la Maison Blanche ; après Le jour d’après, 2012 & Independence Day (qui fait d’ailleurs l’objet d’un petit clin d’œil), c’est donc avec John McClane … ah non pardon John Cale autrement dit Channing Tatum qu’il va lancer un joli feu d’artifices. Pas de surprises, White house down s’accompagne de bonnes scènes d’actions rythmées par des fusillades, explosions et crashs d’hélicoptères sans oublier l’élan patriotique de rigueur pour ce genre de films. Un divertissement assumé mais on reste un peu sur notre faim, La chute de la Maison Blanche m’avait lui laissé un meilleur souvenir.

     

    Il faut le voir pour : Avoir la confirmation qu’il y avait bien des tunnels secrets pour faire entrer Marylin !