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antoine basler

  • Le dernier diamant

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    Notre pote Julia (Bérénice Béjo) est encore sous le choc de la disparition de sa mère retrouvée morte dans sa voiture. Pour lui rendre un dernier hommage, elle décide d’organiser la vente du Florentin, un diamant de 137 carats dont la valeur est estimée à plus de 40 millions d’euros. Sa mère avait passé près de 12 ans à le chercher et Julia souhaite donc prendre sa suite et alors que la vente aux enchères se met en place, un certain Simon (Yvan Attal) se présente à elle. Cet homme a autrefois collaboré avec sa mère et s’est notamment occupé d’analyser les systèmes de sécurité entourant les ventes. Ce qu’elle ignore c’est que Simon est en réalité un voleur extrêmement doué qui veut mettre la main sur le Florentin.

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    Un joli diamant, une belle femme et un voleur particulièrement malin ; on ne va pas se mentir on sait déjà comment tout ça va finir mais ce film d’Eric Barbier se montre assez efficace. Si le casting se montre moins resplendissant qu’un Ocean’s eleven, Bérénice Béjo & Yvan Attal forment néanmoins un bien joli couple. On sera beaucoup moins séduit par ceux qui les entourent mais ce sont surtout les personnages qu’ils incarnent qui manquent d'éclat, d’envergure pour donner le change au duo vedette. Une autre fausse note avec Le dernier diamant reste quand même l’incroyable bévue dans le dénouement du film qui frise le ridicule et qui gâche un peu l’intérêt global.

     

    Il faut le voir pour : Se méfier des hommes nus dans les couloirs d’hôtel.

  • La confrérie des larmes

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    Depuis la mort de sa femme, notre pote Gabriel (Jérémie Renier) n’est plus que l’ombre de lui-même ; cet ancien flic a noyé son désespoir dans l’alcool. Sa fille Juliette (Mélusine Mayance) reste sa dernière bouée de secours mais il a besoin d’argent pour régler notamment une dette de plus de 16 000 euros. A sa grande surprise, il apprend que quelqu’un a effacé son ardoise ; un homme qu’il connait bien puisqu’il avait témoigné en sa faveur il y a quelques années. Celui qui se faisait le Gitan (Antoine Basler) a bien changé, il mène une vie de luxe grâce à son job incroyable dont il va proposer à Gabriel d’en prendre la suite mais sait-il réellement dans quoi il s’engage ?

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    Un type en costard qui doit faire des livraisons, ça rappelle un peu le principe du Transporteur mais la comparaison s’arrête là. Malgré son talent Jérémie Renier n’étant pas Jason Statham, La confrérie des larmes veut mettre surtout l’accent sur le suspense seulement on s’interroge sur ce scénario dont la conclusion laisse pantois. Il est vraiment difficile d’avaler cette histoire et quand bien même ce serait le cas on n’est pas plus convaincu par le personnage de Gabriel, ancien flic désabusé par la mort de sa femme qui synthétise les clichés. Oui, ce thriller risque en effet de faire couler quelques larmes et pas de joie !

     

    Il faut le voir pour : Ne plus prendre de vin à table.

  • La planque

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    Un plan qui a demandé 6 mois de préparation, tout avait été pensé pour que ce braquage de la Banque Centrale Européenne se déroule sans anicroches. Kiko, Gilles & Pera (Jalil Naciri, Gilles Bellomi & Guillaume Verdier) pensaient d’ailleurs que la belle vie leur tendait les bras jusqu’à ce qu’ils s’aperçoivent à la sortie de la banque que leur pote Titi (Ahcen Titi) avait disparu avec la voiture. Bon, il faut dire qu’il avait une bonne raison ; il devait récupérer sa fille de 5 ans sans quoi elle aurait été confiée à la garderie, vous vous rendez compte à la garderie ! Toujours est-il que notre trio de malfrats se retrouve avec un pactole de 45 millions d’euros sur les bras et que Kiko ne trouve pas de meilleure idée que d’aller se réfugier … dans un commissariat de police !

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    Avec cette comédie d’Akim Isker, c’est un vent de fraicheur qui souffle sur le cinéma français malheureusement l’humour lui ne fait son apparition que par de rares éclaircies. On retrouve défauts et qualités qui caractérisent de nombreux longs-métrages comme cette indéniable envie d’insuffler un rythme soutenu à l’histoire, de bonnes volontés qui se métamorphosent rapidement en un fouillis incommensurable. Surfant tout du long sur la vague du 2nd degré, La planque n’échappe évidemment pas à quelques caricatures très exagérées ou à de fausses bonnes idées comme l’invasion du commissariat par les enfants. L’amusement n’est pas vraiment au rendez-vous et on laissera donc ce film là où il est, bien planqué !

     

    Il faut le voir pour : S’assurer que vos complices n’ont pas d’enfants si vous prévoyez de faire un braquage !