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Premières Impressions 2011 - Page 14

  • Melancholia

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    Cela devait être une soirée mémorable pour nos potes Justine & Michael (Kirsten Dunst & Alexander Skarsgård) qui célébraient leur mariage mais cette nuit n’allait pas se dérouler comme ils l’avaient imaginé. La jeune mariée se montre en effet très distante et on doit presque la contraindre à assister à la cérémonie donnée en son honneur ce qui ne plait guère à sa sœur Claire (Charlotte Gainsbourg) et encore moins à John (Kiefer Sutherland), le beau-frère qui a généreusement tout financé. Tandis que les heures s’écoulent, le jeune couple n’aura jamais paru aussi éloigné avant de provoquer une rupture qui semblait inévitable. Ce changement de comportement soudain de la part de Justine trouverait-elle un explication sur le phénomène incroyable que vit la Terre : l’arrivée dans son sillage de la planète Melancholia ?

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    On en a beaucoup parlé lors du Festival de Cannes 2011 d’abord par les propos indécents du réalisateur Lars Von Trier et puis sur une note plus positive avec la Palme de la meilleure interprète féminine attribuée à Kirsten Dunst. Après une magnifique séquence d’introduction, Melancholia nous invite à vivre la fin du monde à travers les visions conjuguées de 2 sœurs chacune se voyant attribuer un chapitre du film. On ne peut pas dire que ce soit réellement subjuguant, disons qu’il nous laisse tout le loisir d’admirer les interprétations parfaites de Kirsten Dunst et de notre Charlotte Gainsbourg nationale. Quant au reste, ça rappelle un peu ce que j’avais ressenti avec The tree of life de Terrence Malick ; pas mal de spectateurs risquent de rester sur la touche devant l’ambition de ce film.

     

    Il faut le voir pour : Ne surtout pas inviter votre patron au mariage, il serait capable de vous faire bosser !

  • One piece Strong world

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    C’est en pleine mer que Luffy et son équipage ont appris que des villages d’East blue avaient subi de terribles attaques, ils décident alors de mettre leur quête de coté et se rendre sur place. Au même moment, un navire flottant dans les airs survole le Sunny-go alors qu’un cyclone se dirige vers eux mais grâce aux avertissements de Nami, ils parviennent à s’en tirer sans dégâts. Ce bateau appartient à Kinjishi No Shiki, un pirate qui possède lui aussi les pouvoirs d’un fruit du démon lui permettant d’agir sur la gravité des objets. Il est particulièrement reconnaissant envers Nami de l’avoir averti du danger et invite alors nos amis sur Merveille, un ensemble d’iles situé dans le ciel. Tout à coup, Shiki révèle son vrai visage et fait de Nami sa prisonnière se débarrassant de ses potes d’enfance en les envoyant aux 4 coins de l’archipel.

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    Brève présentation pour ceux qui ne connaitraient pas One Piece ; manga crée par Eiichirō Oda qui compte actuellement 63 tomes adaptés en plus de 500 épisodes télévisées ! Une série à succès mais aussi et surtout un univers extrêmement riche si bien que ce film s’adressera prioritairement aux fans assidus. Même si l’histoire de One piece Strong world reste abordable pour le commun des mortels, il y a assurément des éléments sur lesquels ils risquent de passer à coté sans compter sur la méconnaissance de tous nos héros et de leurs pouvoirs. Le film en lui-même apparait comme un simple prolongement de la série avec des moyens techniques plus étoffés, rien de véritablement transcendant. Pour ceux qui connaissent l’œuvre originale, c’est toujours un plaisir de découvrir les aventures de Luffy sur le grand écran en tout cas ce qui est certain c’est qu’il ne constitue pas un point de départ idéal pour ceux qui n’ont jamais entendu parler de One Piece.

     

    Il faut le voir pour : Penser à toujours écouter les messages qu’on vous laisse jusqu’au bout !

  • Green lantern

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    Hal Jordan (Ryan Reynolds) est devenu pilote d’avion tout comme son père en dépit du fait que ce dernier ait disparu lors d’un terrible accident. Au plus profond du jeune homme se cache donc une peur qu’il n’arrive pas à surmonter et pourtant il va falloir qu’il apprenne à combattre ses démons car un drôle de destin l’attend. Lorsque l’extraterrestre Abin Sur (Temuera Morrison) échoue sur Terre dans un état critique, celui-ci doit transmettre ses pouvoirs matérialisés dans un anneau vert et c’est ainsi qu’Hal Jordan fut choisi pour devenir le nouveau Green Lantern du secteur 2412. Afin d’apprendre à maitriser ses nouvelles capacités, il va se rendre sur la planète Oa où il découvrira que l’univers est sous la surveillance du Green lantern corps couvrant plus de 3600 secteurs.

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    Ce n’est certainement pas le héros de l’univers DC Comics qui m’est le plus familier en tout cas ce qui est sur ce que ce n’était pas l’adaptation ciné la plus simple qui soit. Après nous avoir fait assister aux premiers pas de l’espion de sa majesté, Martin Campbell se met donc au vert et nous laisse avec un sentiment très mitigé. D’un coté, on peut se satisfaire des scènes d’action noyée dans de (trop ?) nombreux effets spéciaux mais de l’autre coté dès lors que Reynolds quitte son costume de super héros, Green lantern devient vite insipide avec notamment des personnages secondaires insignifiants. Difficile donc de se montrer satisfait avec ce film, si suite il doit y avoir puisqu’il semble que l’on s’y prépare, il va falloir se retrousser les manches pour nous offrir quelque chose de plus brillant.

     

    Il faut le voir pour : Ne plus avoir honte de porter une bague verte.

  • La planète des singes - Les origines

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    Cela fait 5 ans que notre pote Will Rodman (James Franco) travaille sur le ALZ 12, un produit miracle qui révolutionnerait l’histoire permettant de combattre la maladie d’Alzheimer. D’abord testé sur des chimpanzés, il a obtenu des résultats sur l’un d’entre eux Beaux yeux. Alors que la société Gen Sys s’apprêtait à lancer l’expérimentation sur les êtres humains, le projet est stoppé à la suite d’un accident et tous les singes sont exécutés. Tous sauf un car Will va recueillir chez lui un bébé, le fils de Beaux yeux qui va vite se révéler exceptionnel. Il semble que le produit lui ait été transmis génétiquement ce qui a fait de César (Andy Serkis) un chimpanzé aux capacités extraordinaires capable même de s’exprimer dans le langage des signes.

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    Rapidement devenu une référence dans le domaine de la science-fiction, le célèbre roman de Pierre Boulle retrouve une seconde jeunesse avec La planète des singes - Les origines. Ceux qui comme moi ne connaissent pas encore l’œuvre originale voit là une bonne opportunité de se lancer dans l’aventure de ce monde voué à sa disparition. C’est sur le résultat est vraiment réussi même si on ne peut que constater l’absence de véritables risques dans ce que nous propose le réalisateur Rupert Wyatt. Le scénario suit un fil directeur qu’on devine aisément, James Franco a définitivement les épaules pour jouer les têtes d’affiche tandis que Freida Pinto n’est là que pour jouer les potiches bref simplicité et efficacité caractérisent ce retour des singes savants.

     

    Il faut le voir pour : Vous tenir éloigné des singes aux yeux verts !

  • Voltiges

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    Emma (Mathilda Paradeiser) est une adolescente qui vit avec sa petite sœur Sara (Isabella Lindquist) et son père. Elle a décidé d’intégrer un concours de voltige équestre et c’est à cette occasion qu’elle fait la connaissance de Cassandra (Linda Molin) qui va la prendre en main et lui prodiguer quelques précieux conseils. Une amitié nait entre les 2 filles qui passent de plus en plus de temps en dehors des cours mais leur relation devient progressivement plus ambiguë. C’est Cassandra qui dévoile la première ses sentiments en embrassant sa pote d’enfance mais alors que la sélection pour le spectacle approche, l’esprit de compétition entre les 2 filles ne cessent de grandir.

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    C’est loin d’être un sujet évident à développer qu’a choisi Lisa Aschan pour une première réalisation puisqu’il s’agit d’aborder la sexualité de jeunes filles et même celle d’une enfant ! Bien entendu, pour cette dernière il ne s’agit que des prémices de sa découverte sexuelle puisqu’elle tombe amoureuse de son propre cousin tout en constatant les changements de son corps. La jeune Isabella Lindquist devient alors la vraie révélation de Voltiges alors qu’elle n’a en fait qu’un rôle mineur puisque l’héroïne du film reste Emma. Si le sujet est osé, la réalisation est parfois monotone et il manque un élément provocateur pour marquer nos esprits si bien que le temps pourrait vous paraitre bien long !

     

    Il faut le voir pour : Ne pas laisser votre fille choisir son maillot de bain !

  • Une vie tranquille

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    Dans la région de Wiesbaden en Allemagne, Rosario Russo (Toni Servillo) gère un hôtel-restaurant avec sa femme Renate (Juliane Köhler) et tous deux ont un fils Mathias (Leonardo Sprengler). Les affaires tournent bien et notre pote a une vie tout ce qu’il y a de plus tranquille jusqu’au jour où il reçoit la visite d’un certain Diego (Marco D'Amore) accompagné d’Edoardo (Francesco Di Leva). Il le présente comme un membre éloigné de sa famille mais les 2 hommes sont beaucoup plus proches qu’ils ne le laissent paraitre. Diego fait partie d’un passé que Rosario voulait laisser derrière lui. Les nouveaux arrivants décident de s’installer en prenant une chambre mais ils ne sont pas venus prendre des vacances ; ils sont là pour exécuter un contrat. Se doutant de quelque chose, le restaurateur les a suivis et s’il a pu arrêter Diego, il n’a pas pu empêcher Edoardo d’éliminer sa cible.

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    Une vie de famille tout ce qu’il y a de plus heureuse en apparence, 2 italiens qui débarquent et qui font ressurgir les spectres du passé et c’est le début des ennuis. Voilà à quoi se résume Une vie tranquille, un thriller diablement efficace qui doit beaucoup à la qualité de ses interprètes avec en tête de file le charismatique Toni Servillo et le vrai duo formé par Marco D’Amore & Francesco Di Leva. Son personnage recèle de secrets qui sont parfois simplement suggérés (son infidélité) mais ce sont les rémanences d’un passé plus violent et dangereux qui nous tient ici en haleine. Simple mais efficace, le réalisateur italien Claudio Cupellini nous prouve qu’il n’est pas forcément nécessaire de faire de la surenchère pour trouver son public !

     

    Il faut le voir pour : Eviter d’organiser un concours de crachat sur votre balcon, ça pourrait mal se terminer !

  • Voyez comme ils dansent

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    Notre pote Lise (Marina Hands) est cinéaste et s’est lancée dans le projet de réaliser un documentaire sur le Canadian, un train qui assure la liaison Toronto-Vancouver. Equipée d’une petite caméra, elle va filmer tout son périple et ce voyage ne sera pas de tout repos mais pendant le trajet, elle ne cessera de penser à son ex-mari Victor Clément (James Thierrée) récemment disparu. Il était un artiste incroyable, un homme de scène qui déployait toute son énergie pour enchanter son public mais dans sa vie privée, il était parfois difficile à cerner. Après avoir été victime d’un malaise en plein milieu de son spectacle, il a rencontré Alex (Maya Sansa) dont il est tombé amoureux et s’est installé chez elle à Gatchel, au Canada. Destin ou hasard, voilà que le Canadian se trouve justement immobilisé à quelques kilomètres de cette ville et Lise décide d’appeler cette femme pour la rencontrer.

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    Voyez comme ils dansent est le portrait d’un homme qui se construit à travers les souvenirs de 2 femmes qui a profondément aimé ; les flashbacks nourrissent le film défiant toute chronologie. La grande force de la dernière réalisation de Claude Miller c’est tout d’abord James Thierrée (qui est le petit-fils de Charlie Chaplin) véritablement hypnotisant. Ses 2 partenaires ne sont pas en reste dans des registres certes différents, leur fort caractère donne lieu à de perpétuels moments de tension. Entre le personnage de Marina Hands qui arbore parfois ses airs de pimbêche et celui de Maya Sansa avec son attitude légèrement hautaine, on est toujours au bord du clash. Sans pour autant marquer nos esprits, ce voyage à bord du Canadian est donc une agréable surprise.

     

    Il faut le voir pour : Jeter toutes vos cravates vertes !

  • Le voyage de Lucia

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    Lucia (Sandra Ceccarelli) est hôtesse de l’air et c’est au cours d’un vol qu’elle a appris qu’elle attendait un enfant. Quelques temps plus tard, elle était sur le point d’annoncer cette bonne nouvelle à son mari Bruno (Cesar Bordon) lorsqu’elle fut pris d’un malaise qui s’est avéré être une fausse-couche. Après de nombreux examens, son médecin ne trouve pas d’explications pour ce drame mais conseille Lucia de sortir, de se changer les idées. Elle décide alors d’appeler Lea (Francesca Inaudi) qui l’avait contactée quelques jours plus tôt pour prendre des cours de piano. Les 2 femmes ont des styles de vie complètement opposés ; Lea est spontanée et toujours pleine d’entrain et leurs relations étaient au départ un peu tendues mais elles vont laisser place peu à peu aux sentiments.

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    Le voyage de Lucia n’est pas à proprement parler un film basé sur l’amour qui unit 2 femmes mais véritablement le parcours de Lucia pour retrouver goût à la vie. Sa relation avec Lea était écrite d’avance mais le réalisateur Stefano Pasetto a surtout voulu nous relater le réveil d’une femme qui s’était évanoui dans une existence monotone et qui se retrouve soudainement confrontée à l’incertitude. Malgré une bonne présence des 2 principales comédiennes, ce film péche malheureusement par son manque flagrant d’émotions si bien qu’on finit par être indifférent à l’histoire. Plutôt correct dans l’ensemble, ce long métrage ne vous emballera pas plus que cela.

     

    Il faut le voir pour : Ne jamais déranger quelqu’un qui est en train de faire un tatouage !

  • Les schtroumpfs

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    Il était une fois dans une foret magique où vivaient de petits êtres bleus appelés les Schtroumpfs qui habitaient un village de champignons qui était soigneusement caché. En effet, le sorcier Gargamel (Hank Azaria) et son chat Azrael cherchent à tout prix à les capturer afin d’accroitre ses pouvoirs de sorcier. Alors que tout le monde se prépare à célébrer la fête de la lune bleue, le schtroumpf maladroit va croiser son ennemi juré et le conduire accidentellement au village. Un vent de panique souffle et dans la précipitation le schtroumpf maladroit se trompe de chemin et va se retrouver aspiré par un vortex accompagné de plusieurs autres schtroumpfs dont le grand schtroumpf. Ils vont alors atterrir en plein cœur de Central Park à New York mais pas le temps de réfléchir car l’horrible Gargamel est à leurs trousses !

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    Qui ne connait pas la célèbre bande-dessinée crée par Peyo qui s’est écoulée à des millions d’exemplaires à travers le monde ? Les schtroumpfs, c’est une partie de notre enfance et c’est donc un réel plaisir de pouvoir les retrouver sur le grand écran même si on conviendra qu’il s’adresse essentiellement aux moins de 5 ans. Les quelques gags disséminés ne volent en effet pas bien haut composés essentiellement d’un Gargamel infortuné et d’un Azrael tellement martyrisé qu’il émouvra la SPA. Les plus grognons d’entre nous reprocheront une œuvre dénaturée en envoyant nos petits schtroumpfs dans notre réalité mais l’essentiel est de s’amuser et c’est le cas ici !

     

    Il faut le voir pour : Retomber en enfance, nom d’un schtroumpf !


    En savoir plus sur Les schtroumpfs 2 ?

  • Killing Bono

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    Dublin en 1976 ; un certain Paul Hewson (Martin McCann) rejoint un groupe de rock appelé The hype avant d’être rebaptisé U2. Ce garçon est aujourd’hui à travers le monde entier sous le nom de Bono ! Ce que l’on ignore c’est qu’à la même époque et dans le même lycée, un autre groupe s’était formé à l’initiative des frères Neil & Ivan McCormick (Ben Barnes & Robert Sheehan). Bono les connait parfaitement et avait pensé à enrôler Ivan dans son groupe mais il s’est vu essuyé le refus de son frère ainé. Neil est en effet un garçon borné et souhaite que son succès soit le fruit de ses propres efforts  et ce n’est pas parce que U2 est en train de conquérir le monde qu’il va déroger à ses principes !

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    En attendant l’arrivée d’un éventuel biopic sur le célèbre groupe Irlandais, les projecteurs se braquent sur ces artistes qui auront vécu dans l’ombre de U2. Drôle de destin pour les frères McCormick tiré évidemment de leur réelle expérience pour ceux qui ne l’auraient pas encore compris. On ira surtout voir Killing Bono pour la découverte de ce groupe méconnu, dommage que les scènes musicales manquent tant d’énergie pour réellement nous captiver. Un peu à l’image de Robert Sheehan, le héros de l’excellente série Misfits que l’on a connu plus extravagant ce qui nous laisse un léger gout de déception. Ça reste toutefois un film divertissant particulièrement pour les amateurs de musique.

     

     

    Il faut le voir pour : Comprendre pourquoi on utilise l’expression "Un bain de sang" !