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yann samuell

  • La guerre des boutons (2011)

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    Couilles molles. C’est par cette simple déclaration qu’une nouvelle guerre est sur le point de débuter entre les Velrans et les Longeverne, une guerre sans merci et sans boutons ! La rivalité entre ces 2 villages ne date pas d’hier et elle est désormais entrée dans une phase critique ; les Longeverne sont parvenus à attraper un prisonnier et ils lancent les hostilités en le dépouillant de tous ses boutons. La riposte ne tarde pas et c’est leur chef Lebrac (Vincent Bres) qui va en faire directement les frais ; la guerre est loin d’être terminée ! Malgré son jeune âge, d’énormes responsabilités pèsent sur les épaules de Lebrac qui doit prendre soin de sa famille depuis la disparition de son père. Sa mère insiste pour qu’il trouve rapidement un travail et cela implique donc qu’il quitterait l’école et tous ses camarades.

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    Cette fois la guerre est lancée et c’est Yann Samuell qui dégaine le premier ses armes avec sa version de La guerre des boutons. Bon l’histoire tout le monde doit la connaitre, c’est la confrontation de 2 bandes de gamins dont le butin de guerre sera constitué de tous les boutons de leurs adversaires. Assez vite, on se rend compte qu’un soin particulier a été apporté aux dialogues comme pour essayer de trouver un héritier au légendaire "Si j’avais su, j’aurais pas venu" de Tigibus et à certains moments ça manque clairement de naturel. Un peu comme la présence de ces adultes Eric Elmosnino, Alain Chabat ou encore Fred Testot dont on se serait bien passé mais qui permettent de vendre un peu mieux le film. Dommage car le casting des enfants était plutôt bien réussi mais on ne retrouve pas vraiment l’insouciance qui caractérisait l’histoire, le film d’Yves Robert a encore de beaux jours devant lui.

     

    Il faut le voir pour : Apprendre qu’une calme tempête est un oxymore !

  • L'âge de raison

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    Margaret Flore (Sophie Marceau) est une femme déterminée et qui n'hésite pas à employer les grands moyens quand elle veut quelque chose. Menant sa carrière de main de maitre, son agenda est aussi serré que celui d'un ministre et c'est à peine si elle a eu le temps de célébrer son anniversaire. A cette occasion, un vieil homme est venu la trouver, c'est un ancien notaire du nom de Mérignac (Michel Duchaussoy), originaire du village où Margaret a passé son enfance. En ce temps là ; elle s'appelait Marguerite et avait plein de rêves et à l'âge de 7 ans, elle a écrit une série de lettres destinées à elle-même. C'est cet héritage si particulier qu'elle reçoit des mains de Mérignac et cela va bouleverser le reste de sa vie.

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    On dit toujours qu'il est important de garder ses rêves d'enfant et notre pote Yann Samuell semble bien décidé à ne pas grandir de sitôt ! Après l'amusant Jeux d'enfants, il fait revivre à Sophie Marceau ses plus belles années sauf que là la pilule a plus de mal à passer. Trop de bons sentiments tue le film et L'âge de raison souffre indéniablement de cet excès de guimauve au point de le rendre vraiment indigent. D'autre part, Jonathan Zaccaï ne semble pas trop à l'aise dans une comédie où il a du mal à tenir la cadence devant Marceau qui récite ses gammes. La magie de la nostalgie ne fonctionne pas toujours donc on s'abstiendra de ce film à la longue très ennuyeux.

     

    Il faut le voir pour : Essayer de monter les escalators en sens inverse !