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Premières Impressions 2011 - Page 13

  • Un jour

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    15 Juillet 1988. Emma & Dexter (Anna Hathaway & Jim Sturgess) viennent d’obtenir leurs diplômes et tous deux avaient terminé la soirée chez la jeune femme. Ce jour marquera le début d’une longue relation mais pas celle que l’on pense, ils décident en effet de rester potes d’enfance. Les années défilent, tandis qu’Emma a emménagé à Londres où elle éprouve les pires difficultés pour écrire son recueil de poèmes, Dexter lui est devenu animateur à la télévision et mène la belle vie parfois avec excès. Que ce soit dans la joie ou dans la tristesse, ils ont toujours répondu présent l’un pour l’autre mais avec le temps les priorités et les gens changent.

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    Laissez votre petite-amie choisir la séance de cinéma et vous aurez 90% de chances qu’elle vous traine devant Un jour ! La seule petite originalité de cette énième comédie romantique est de nous faire traverser le temps en prenant comme point d’encrage ce 15 Juillet, jour de la Saint-Swithin. Au rendez-vous, on retrouve la belle Anne Hathaway et pour jouer l’apollon de service, c’est Jim Sturgess qui s’y colle ; un couple auquel on s’attache assez facilement. Pour autant, le film de Lone Scherfig ne propose vraiment rien de nouveau et se révèle même d’une prévisibilité déconcertante ce qui n’empêchera pas certains de laisser couler quelques larmes.

     

    Il faut le voir pour : Surveiller le pote d’enfance de votre copine !

  • Les winners

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    Mike Flaherty (Paul Giamatti) est avocat mais c’est surtout un homme très occupé puisqu’en dehors de son travail, il est aussi l’entraineur d’une équipe de lutte. Malheureusement pour lui, les résultats ne sont pas vraiment ceux qu’il escomptait mais cela pourrait vite changer. L’avocat a quelques problèmes d’argent aussi s’est-il proposé de devenir dans le plus grand des secrets le tuteur d’un de ses clients Leo Poplar (Burt Young) et empocher ainsi les 1500 dollars confiés pour cette mission. Un jour, le petit fils de Leo débarque ; il s’appelle Kyle (Alex Shaffer) et a décidé de fuir sa mère mais il s’avère être également un prodige de la lutte. Mike décide alors de l’inscrire au lycée de la ville et de l’intégrer à son équipe et pas de doute, il tient là un génie mais un évènement va tout remettre en cause.

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    S’il s’était avant tout fait remarquer pour la performance de Richard Jenkins The visitor, le précédent film de Thomas McCarthy avait permis à l’artiste de se faire un peu plus connaitre en tant que réalisateur. Il signe ici son 3ème film ; une comédie dramatique avec en toile de fonds le sport de la lutte plutôt méconnu de par chez nous et ne serait-ce que pour ce simple point de détail, Les winners risque de laisser de coté quelques spectateurs. Tout comme son précédent film, il n’offre pas une simple comédie mais donne également l’occasion d’une réflexion à travers les épreuves vécues par le personnage de Mike. Si coté interprétation il n’y a franchement rien à reprocher, on ne peut pas en dire autant d’un scénario qui tourne un peu en rond et finit par nous lasser.

     

    Il faut le voir pour : Retrouver Dark Vador !

  • Tu seras mon fils

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    Les vendanges approchent à grands pas et Paul De Marseul (Niels Arestrup) vient d’apprendre une terrible nouvelle : son régisseur et pote d’enfance François (Patrick Chesnais) est atteint d’un cancer ! Bien entendu, l’état de santé de son ami occupe ses pensées mais il est également inquiet pour l’avenir de son domaine viticole malgré la présence à ses cotés de Martin (Lorànt Deutsch). Il faut dire que les relations entre le père et le fils sont particulièrement difficiles et Paul n’imagine pas une seule seconde que celui-ci soit capable de prendre en charge les vendanges. Il entre alors en contact avec Philippe (Nicolas Bridet), fils de François actuellement en Californie pour l’informer de la maladie de son père. Lorsque celui-ci fait son retour au domaine, l’idée de faire de lui le prochain régisseur fait progressivement son chemin.

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    Que celles et ceux qui apprécient le cinéma et le bon vin se lèvent car voici le film indispensable du moment pour eux. Tu seras mon fils, c’est la confrontation entre un père et son fils unis en apparence mais tellement étrangers l’un pour l’autre à la suite un drame qui aura bouleversé leurs vies. A l’image d’un bon vin, plus le temps s’écoule et plus l’immense Niels Arestrup devient irrésistible et c’est l’occasion de découvrir Lorànt Deutsch dans un registre bien différent lui qu’on a plutôt l’habitude de voir dans des comédies. Le film de Gilles Legrand évoque également l’univers des vignobles où se perpétue savoir-faire ancestrale et traditions familiales, une plongée véritablement passionnante. Un excellent cru à déguster sans modération !

     

    Il faut le voir pour : Eviter les vins de l’année 1963, ils ont un gout particulier.

  • La piel que habito

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    Robert Ledgard (Antonio Banderas) est un chirurgien réputé qui s’est lancé dans des recherches sur la création d’une peau artificielle par une stratégie de transgénèse. C’est un projet qui lui tient particulièrement à cœur car plusieurs années auparavant sa femme a été retrouvée avec le corps entièrement brulée avant qu’elle ne se donne la mort. En mettant au point ce remède miracle, cela permettrait de redonner un visage humain à toutes les victimes défigurées mais ses études dérangent les comités d’éthique et il doit tout stopper. Du moins c’est ce qu’il fait croire car dans sa villa, il a approfondi ses expériences avec un cobaye humain ; elle s’appelle Vera (Elena Anaya) et vit cloitrée dans cette résidence depuis 6 ans.

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    C’est sur que le dernier film de Pedro Almodóvar va faire parler et en dérangera plus d’un car l’histoire est pour le moins tortueuse ! Le réalisateur espagnol revisite l’histoire de Frankenstein adaptée aux temps modernes où la chirurgie réparatrice fait des miracles. Ce qui est le plus frappant dans La piel que habito c’est surtout l’impact psychologique apportée par ses personnages et notamment la fascination de Robert pour sa recherche d’un bonheur perdu. Sur le même plan, on a par contre plus de mal à se rendre compte de la transformation de Vera qui aurait peut-être mérité un développement approfondi. A n’en pas douter, voici donc le thriller à ne surtout pas manquer et sachez que moins vous en saurez sur le scénario et mieux vous pourrez apprécier ce beau moment de cinéma.

     

    Il faut le voir pour : Arrêter de vous sentir mal dans votre peau.

  • Impardonnables

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    En s’installant dans la région de Venise, notre pote Francis (André Dussollier) cherchait un endroit calme pour l’écriture de son prochain livre. C’est Judith (Carole Bouquet) qui lui déniche une petite maison isolée et cette belle femme ne laisse pas notre écrivain indifférent si bien qu’un an et demi plus tard, on les retrouve vivant sous le même toit. Ils reçoivent la visite d’Alice (Mélanie Thierry), la fille de Francis ainsi que sa petite fille Vicky (Zoé Duthion) mais leur séjour va prendre une tournure assez dramatique. Sans raison apparente, Alice quitte la maison sans donner aucunes nouvelles ; Judith elle pense la retrouver chez Alvise (Andrea Pergolesi), fils d’aristocrates en perdition et qui se livre à de menus trafics. A la surprise générale, elle ne s’y trouve pas et Francis est de plus en plus inquiet et va voir apparaitre d’autres préoccupations.

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    Impardonnables se présente comme un thriller prenant son point de départ avec la disparition mystérieuse d’Alice et qui va ensuite s’ouvrir vers d’autres intrigues mettant notamment en valeur le personnage de Judith. Pour les spectateurs qui ne connaissent pas le roman de Philippe Djian dont ce film est l’adaptation, il pourrait y avoir une certaine déception dans le dénouement de l’histoire dont on pouvait attendre un peu plus de surprise. Reste que le dernier Téchiné possède d’autres atouts afin de nous séduire avec tout d’abord le duo Bouquet / Dussolier vraiment impeccable mais aussi à travers cette peinture de la ville de Venise dans lequel nous sommes littéralement absorbés. Un film que l’on découvrira davantage pour ces interprètes que pour son scénario qui tombe un peu à plat.

     

    Il faut le voir pour : Faire le coup de la panne à Venise, ça a quand même plus de classe !

  • Zookeeper

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    Griffin Keyes (Kevin James) est un gardien de zoo exemplaire, il est aux petits soins avec chacun de ses pensionnaires et tous les animaux l’adorent. Même si notre pote adore son boulot, certains trouvent qu’il manque d’ambition et c’est d’ailleurs pour cette raison que Stéphanie (Leslie Bibb) a refusé sa demande en mariage il y a 5 ans déjà. Il a eu bien du mal à s’en remettre et il se trouve qu’elle va ressurgir dans sa vie et Griffin retombe immédiatement sous le charme, il n’a maintenant qu’une seule ambition : la séduire de nouveau. Comment va-t-il pouvoir s’y prendre lui qui manque cruellement de confiance ? Il va recevoir les conseils avisés … des animaux du zoo ! A sa grande surprise, ils découvrent en effet que ceux-ci sont capables de parler comme n’importe quel être humain et ça va changer sa vie.

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    Si vous avez adoré Dr. Dolittle et en règle général tous ces films où les animaux sont dotés de la parole, alors c’est sur que vous passerez du bon temps avec Zookeeper. Comme à l’accoutumée dans ce genre si particulier, l’humour ne vole pas bien haut accompagnant une histoire autant naïve que prévisible mais les enfants devraient y trouver facilement leurs comptes. Pour les autres spectateurs, on ne se laisse pas du tout séduire par un Kevin James assez mou ce qui rend le film un peu (voire trop) pénible par moment. Les seconds rôles ne se font pas plus remarquer et on se demande même ce que vient faire Ken Jeong et la présence de la belle Rosario Dawson ne suffit pas à relever le niveau d’une comédie sans âme.

     

    Il faut le voir pour : Ne pas vous étonner de croiser un gorille en polo dans votre restaurant favori !

  • Captain America : First Avenger

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    1942. Hitler et l’armée nazie sème terreur et désolation en Europe et l’aide militaire américaine est la bienvenue. Steve Rogers (Chris Evans) veut rejoindre l’armée malheureusement pour lui sa frêle apparence et sa santé fragile jouent en sa défaveur néanmoins son abnégation impressionne. C’est d’ailleurs ce qui a persuadé le Dr. Abraham Erskine (Stanley Tucci) de le choisir pour expérimenter une formule capable de le transformer en un soldat aux capacités extraordinaires. Alors que Steve découvre avec stupéfaction son nouveau corps, le Dr. Erskine est tué par un espion allemand et disparait avec lui le secret de la formule. D’abord considéré comme un simple porte-parole, celui que l’on appelle Captain America va rapidement devenir un héros dans cette guerre et devra affronter l’armée du terrible Red Skull (Hugo Weaving).

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    C’était l’adaptation à ne pas louper d’une part parce que Captain America n’est pas qu’un simple super-héros, il est une icône dans l’univers du comic et d’autre part car ce film est la pierre angulaire du prochain blockbuster The avengers. Le risque était qu’on nous serve un film débordant de patriotisme, un hymne au héros américain mais on est vite rassuré ; pas question ici de faire de la surenchère. Contrairement à ses potes d’enfance Iron Man ou Thor, Cap trouve ses origines au cœur de la Seconde guerre mondiale et ça donne l’occasion de découvrir un film de super-héros dans un contexte bien différent. Il ne faut donc pas s’attendre à un film aussi spectaculaire que ceux de ses collègues vengeurs mais il n’en reste pas moins que Captain America : First Avenger est une belle réussite. Reste plus qu’à attendre la réunion des plus grands héros de la terre et ça va être long !

     

    Il faut le voir pour : Arrêter de faire de la musculation, on va bien finir par la trouver cette formule secrète !

  • Conan

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    Notre pote Conan (Leo Howard / Jason Momoa) a vu le jour dans le sang et la poussière, son premier cri a ainsi accompagné les derniers moments de la vie de sa mère. Ce barbare Cimmérien a ensuite grandit avec son père Corin (Ron Perlman) qui lui a tout appris et fait de lui un redoutable guerrier dès le plus jeune âge. Le destin va toutefois encore s’acharner sur le garçon puisque son village est attaqué par Khalar Zym (Stephen Lang) et son armée et malgré tous les efforts de Conan, il ne peut sauver son père de la mort. Les années s’écoulent mais le barbare cherche plus que jamais à assouvir sa vengeance et il parvient enfin à retrouver la trace de cet homme devenu un seigneur craint et respecté.

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    Il ne faut pas se leurrer quand on entre dans la salle pour voir Conan, on sait forcément à quoi s’attendre à savoir une ode à l’action et aux bonnes bastons. Au vu de l’intérêt limité de faire ce type de films, on peut quand même s’interroger sur les raisons qui ont poussé à faire un remake à Conan, le barbare. Il semblerait qu’une trilogie se mette en place mais si tel est le cas, il va falloir engager de bons scénaristes ! Comme tout barbare qui se respecte, notre pote Cimmérien décapite, éventre, massacre ou casse simplement la gueule (quand il est fatigué) de ses ennemis ; une violence exacerbée parfois inutile. Pas besoin de faire dans la boucherie pour assurer le spectacle et d’ailleurs la scène qu’on retiendra restera celle le confrontant aux hommes de sable. Pourtant friand de ce genre de divertissement, l’ennui a rapidement pris le dessus sur le plaisir.

     

    Il faut le voir pour : Arrêter de mettre vos doigts dans le nez (quand vous en avez un).

  • Comment tuer son boss ?

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    Nick, Dale & Kurt (Jason Bateman, Charlie Day & Jason Sudeikis) sont potes d’enfance et lorsque le soir venu ils se retrouvent pour boire un coup, ils n’ont qu’un seul sujet de conversation : leurs patrons ! Cela fait plus de 8 ans que Nick se démène et accumule les heures supplémentaires dans l’espoir d’obtenir une promotion promise par Dave Harken (Kevin Spacey), le directeur de la boite mais il s’avère qu’il est un vrai ******. Pour, Kurt, tout allait bien avec Jack Pellit (Donald Sutherland) mais lorsque celui-ci meurt d’un infarctus, c’est le fils Bobby Pellit (Colin Farrell) qui prend les rênes et le paradis laisse alors place à l’enfer ! Il n’y a que Dale qui s’en tire plutôt bien ; cet assistant dentaire n’est victime que d’harcèlement sexuel de la part du Dr. Julia Harris (Jennifer Aniston), nymphomane ambulante. De leurs conversations découle une idée saugrenue : et si ils se débarrassaient de leurs boss ?

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    On l’a tous vécu un jour ou l’autre, cette aversion pour nos patrons alimente ainsi cette nouvelle comédie de Seth Gordon. Déjà que le trio Bateman / Sudeikis / Day nous promettait quelques bonnes tranches de rigolade ; leurs adversaires ne sont autres que Spacey / Farrell / Aniston auxquels il faut ajouter Foxx & Sutherland. Belle affiche pour Comment tuer son boss ? et pas de mauvaise surprise, on passe effectivement un bon moment avec ses apprentis meurtriers dopés aux épisodes de New York District. On appréciera tout particulièrement la prestation remarquée de Charlie Day mais dont la voix stridente peut à tout moment vous hérisser les poils. Spectateurs, spectatrices si vous avez besoin de vous changer les idées, de rigoler après une dure journée de labeur alors vous avez ce qu’il vous faut !

     

    Il faut le voir pour : Changer régulièrement de brosse à dents.

  • L’artiste

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    En un temps record il est devenu l’un des artistes les plus doués de sa génération et dans le milieu on ne parle plus que de lui : Jorge Ramirez (Sergio Pangaro) crée la sensation ! Mais comment cet homme qui n’est qu’un simple infirmier su sein d’un service de gériatrie a-t-il pu conquérir aussi subitement son public ? Simplement en allant frapper à la porte d’une galerie d’art afin d’y exposer ses dessins ; des œuvres brutes et étonnantes qui séduisent immédiatement les critiques. Il n’en faut pas plus pour que la machine médiatique s’emballe ; Jorge est invité à des conférences, des expositions mais lui prend ceci avec un certain dédain. Sans doute craint-il le moment où le public apprendra qu’il n’est pas le vrai artiste de ces œuvres mais qu’il s’agit d’un de ses patients Romano (Alberto Laiseca).

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    A l’image de toute forme d’art, ce film trouvera aussi bien critiques adoratrices qu’avis plus acerbes. L’artiste pose une question extrêmement vaste à savoir qu’est-ce que l’art ? Le regard que porte Jorge sur ses propres œuvres est aussi celui d’une bonne partie du public, celui qui semble imperméable à cet "art" là où d’autres sont capables d’entrevoir une incroyable manifestation des sentiments les plus enfouis de l’auteur. L’exemple le plus flagrant étant ce dessin qu’il pensait complètement gâché mais qui se révèle être un de ses chefs d’œuvre ! Un film qui ne va pas passionner les foules mais saluons la performance des acteurs majoritairement débutants et un Alberto Laiseca assez fascinant lorsqu’il se met à créer.

     

    Il faut le voir pour : Apprendre à vos grands-parents à dessiner !