La mort de Jean Valjean, un SDF du quartier, a ému de nombreux habitants et notamment Bertrand (Guy Lecluyse) qui a eu l’initiative d’organiser un spectacle. Avec la collaboration des autres commerçants et habitants, il compte ainsi récolter des fonds et surtout sensibiliser les gens sur le sort des sans-abris. Pour l’occasion, il a demandé à son pote d’enfance Manu (Fred Testot) de lui rendre un service ; utiliser son café Le Chinon 3 pour y faire les répétitions. Alors que le grand jour approche, tout le monde est un peu sur les nerfs et les bouleversements ne manqueront pas de venir rythmer la journée.

Au bistro du coin c’est avant tout un concept particulier, un film choral à l’échelle d’un quartier avec comme point d’ancrage le fameux bistro. Autour de ce lieu se tisse alors d’autres histoires plus ou moins bien amenées avec une farandole de comédiens et d’autres qui apparaissent en simples guest-stars. On ne peut pas dire qu’on retrouve réellement la chaleur d’une vie de quartier, on ne s’attache pas à des personnages transparents et les clichés finissent de nous convaincre d’aller boire un coup ailleurs. Allez, je paye ma tournée mais pas pour ce film !

Il faut le voir pour : Ne plus vous étonner de voire des gens ne pas traverser le passage piéton quand le feu est vert.

Oh Blaise (Eric Judor), viens voir !

Ecoutes moi bien ! Quand je suis venu te chercher, c’était pour te rendre service alors maintenant il va falloir que tu me lâches. Ça fait 7 ans que tu t’es fait interner et les choses ont pas mal changé, je ne suis plus le Georges (Ramzy Bedia) que tu as connu.

Moi je suis dans le coup désormais, je veux faire parti des Chivers et c’est bien pour ça que je me suis fait refaire le visage, t’es obligé aujourd’hui. Non mais c’est vrai quoi, regardes-toi tu ressembles à rien.

D’ailleurs je vais te dire une chose, toi tu crains, tu crains à mort, tu crains à l’infini alors s’il te plait reste loin de moi !

En savoir plus sur Steak ? 

Nous sommes en 1944 et la fin de ce que tout le monde connaîtra sous le nom de Seconde Guerre Mondiale va bientôt avoir lieu. Alors que sur Terre, les affrontements se multiplient ; dans le ciel également une bataille se livre entre les pigeons au service des alliés et les terribles faucons aux griffes acérées. C’est là qu’entre en jeu Vaillant, jeune pigeon décidé à rejoindre l’Escadrille Royale des Pigeons de Combat et participer ainsi à l’effort de guerre. En compagnie d’autres pigeons et notamment son pote d’enfance Bugsy, tout ce beau monde va constituer l’Escadron F !

Vaillant partait avec de bonnes références puisque c’est le producteur du célèbre ogre vert Shrek qui a pris sous son aile (notez le super jeu de mots !) ce film. Proposer des pigeons comme héros était une bonne idée mais j’ai trouvé la réalisation trop molle pour nous faire ressentir les fantastiques sensations d’un oiseau en plein envol. Par la suite, on ne manque pas de tomber dans les travers habituels des films réservés à un jeune public : un héros courageux venant à bout de toutes les épreuves, une fin téléphonée et pas de rebondissements dignes de relancer l’intérêt pour le spectateur. Bref, faudrait arrêter de nous prendre pour des pigeons !! Mouarf arf arf arf arf trop excellente celle là !

Découvre le film Dans la peau du héros ! 

Cela fait 7 ans que Blaise (Eric Judor) a été interné à cause d’un crime qu’il n’a même pas commis. Aujourd’hui, il est libre mais les choses ont bien changé en quelques années à l’image de son pote d’enfance Georges (Ramzy Bedia) qui a décidé de se faire opérer du visage. Oui, désormais pour être dans le coup, un petit lifting est préconisé d’autant plus si on veut entrer dans le plus prestigieux des gangs : les Chivers ! Georges qui a toujours été rejeté par ses camarades est bien décidé cette fois à s’intégrer même si pour cela il faut délaisser Blaise.

Après la scène musicale, M.Quentin Dupieux (papa du célèbre Mr Oizo) s’essaie au cinéma avec une comédie totalement décalée et il peut compter sur le duo Eric & Ramzy pour rameuter quelques spectateurs. Heureusement pour lui d’ailleurs, sans quoi on est amené à se demander si on aurait entendu parler de ce film dont le contenu se rapproche plus du vide intersidéral qu’autre chose. Ce qui est sure, c’est que pour supporter Steak du début jusqu’à la fin, ce n’est pas du petit lait qu’il vous faudra boire si vous voyez ce que je veux dire ! Economisez donc votre argent et payez vous un steak frites, au moins vous ne jetterez pas votre argent par les fenêtres.

Il faut le voir pour : La blague sur les nuages que vous pourrez ressortir pour faire rire vos potes d’enfance !

Salut les amis !

Je suis ici, regardez plus bas ! Je m’appelle Vaillant et je suis un pigeon avec un petit gabarit en effet mais mon courage lui ne connaît aucunes limites ! Nous sommes en 1944, en plein cœur de la Seconde Guerre Mondiale et son issue est encore bien indécise car la balance peut basculer d’un coté comme de l’autre.

Les ultimes stratégies s’affinent et dans chacun des camps mais la communication entre les différents points n’est pas facile et c’est là que nous entrons en jeu. Nous, les pigeons voyageurs devons nous frayer un chemin parmi les lignes ennemies sans compter les terribles faucons pour délivrer des messages d’une importance cruciale pour la suite des évènements !

Moi aussi, je veux participer à cet élan patriotique et c’est pour ça que je pars m’engager dans l’armée. Je sais qu’on ne me facilitera pas la tache mais je ne baisserais jamais les bras car je suis Vaillant !

En Résumé : Un film d’animation très divertissant qui ravira à coup sur les plus jeunes d’entre nous mais qui manque tout de même de peps. Classique dans son déroulement, Vaillant ne semble pas chercher à proposer une œuvre originale et se contente juste de reprendre une recette qui a déjà fait ses preuves !