Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Premières Impressions 2011 - Page 16

  • Mes meilleures amies

    03.jpg

    Depuis que sa boutique de pâtisseries a coulé, notre pote Annie (Kristen Wiig) n’en finit plus de toucher le fond ! D’abord abandonnée par son petit-ami après la faillite de son affaire, elle doit se contenter de Ted (Jon Hamm) qui la traite comme un simple amusement. Une bonne nouvelle vient cependant lui redonner le sourire, sa pote d’enfance Lilian (Maya Rudolph) va se marier et c’est évidemment Annie qui va jouer la demoiselle d’honneur. Il va falloir organiser le mariage mais aussi l’enterrement de vie de jeune fille or il faudra compter également sur Helen (Rose Byrne) qui s’est autoproclamée meilleure amie de Lilian et qui a bien l’intention de marquer de son empreinte l’évènement. Commence alors une féroce rivalité entre les 2 femmes et tous les coups sont permis pour obtenir les faveurs de la future mariée.

    02.jpg

    En jetant un rapide coup d’œil à l’affiche, on serait tenté de croire qu’on a là une énième comédie romantique mais ce serait se tromper lourdement ! Pour information, sachez déjà qu’à la production on retrouve un certain Judd Apatow et vous avez maintenant une véritable idée de ce que vous réserve Mes meilleures amies. Ici pas de soirées à siroter un Cosmopolitan dans une boite branchée, nos demoiselles d’honneur vont vivre des expériences beaucoup plus trashs. On gardera en mémoire ce toast interminable en faveur des mariés ou bien la séance d’essayage des robes qui laissera des traces. Surtout, on déroulera le tapis rouge à l’hilarante Kristen Wiig issue du célèbre Saturday Night Live, véritable révélation de ce film et qui ne recule devant rien pour nous faire marrer et rien que pour ça c’est le Coup de cœur Ciné2909 !

     

    Il faut le voir pour : Eviter d’aller déjeuner dans un restaurant mexicain avant d’essayer les robes de mariée.

  • Submarine

    03.jpg

    Ne vous étonnez pas lorsque vous croiserez notre pote Oliver Tate (Craig Roberts) dans les couloirs du lycée s’il a l’air d’avoir la tête ailleurs. Il aime se déconnecter du monde extérieur s’imaginant par exemple mort et provoquant alors une mobilisation nationale en sa mémoire. Et puis il y a aussi Jordana (Yasmin Paige) qui occupe ses pensées, une ado spontanée dont le seul défaut serait ses plaques d’eczéma qu’elle arbore ici et là. A la maison, Oliver n’est guère plus expansif ; ses parents semblent en froid (ils n’ont pas eu de rapports depuis 7 mois, c’est scientifiquement prouvé !) et son père notamment reste prisonnier d’une profonde dépression. Les choses pourraient vite changer car le jeune homme apprend que leur nouveau voisin Graham (Paddy Considine) est une vieille connaissance puisqu’il s’agit d’un ex de sa mère !

    02.jpg

    Si l’ensemble du film avait été pareil à ce qui nous est proposé durant la première demi-heure, on aurait eu droit à une jolie surprise. Submarine nous ramène à l’âge de l’adolescence, période à la fois si agréable mais également tellement compliquée. On accompagne ainsi Oliver dans ses premiers émois amoureux mais surtout à travers la crise familiale qui se déroule sous ses yeux, une vision décalée qui donne au film un ton particulier dans la première partie. Malheureusement, cela ne dure qu’un temps et on finit par se retrouver devant quelque chose de plus conventionnel et par conséquent moins attirant. Même si on passe un bon moment, on a cette désagréable impression qu’on est passé tout près d’un grand film et ça reste plutôt frustrant !

     

    Il faut le voir pour : Arrêter votre période chapeau, ça va pas le faire.

  • Les contes de la nuit

    cinéma, film, animation, Michel Ocelot, les contes de la nuit, Julien Beramis, Marine Griset, Michel Elias, Olivier Claverie, Isabelle Guiard, Yves Barsacq, Legrand Bemba Débert, Fatoumata Diawara, Fabrice Daudet Grazaï, Sabine Pakora

    Alors que tombe la nuit, 3 personnes se réunissent dans une salle de cinéma afin de découvrir et d’interpréter par la même occasion différents contes. En guise d’accessoires, ils ont une machine extraordinaire qui leur permet de créer n’importe quel costume et ils peuvent ainsi prendre l’apparence qui leur plait. Mieux encore, ils ont un engin qui va leur donner la possibilité de vivre pleinement leurs histoires et c’est à ce voyage hors du commun qu’ils vous convient. A la découverte des cités d’or aztèques ou encore dans les tréfonds des terres antillaises sans oublier bien sur de passer par l’Afrique, ce sont autant de contes qui vont vous émerveiller !

    cinéma, film, animation, Michel Ocelot, les contes de la nuit, Julien Beramis, Marine Griset, Michel Elias, Olivier Claverie, Isabelle Guiard, Yves Barsacq, Legrand Bemba Débert, Fatoumata Diawara, Fabrice Daudet Grazaï, Sabine Pakora

    En seulement quelques films, Michel Ocelot est devenu une des références de l’animation en France, le papa de Kirikou et d’Azur et Asmar continue de nous émerveiller. D’abord diffusé à la télévision sous un format court sur Canal +, le réalisateur français propose cette fois une version cinéma. Du point de vue graphique, il est resté fidèle à ses principes et nous propose un film épuré utilisant la technique des ombres chinoises. A priori, la simplicité des traits sauterait aux yeux mais on est surtout contemplatif devant la richesse, les couleurs chatoyantes et l’exotisme des décors. S’il est avant tout destiné aux enfants, Les contes de la nuit s’impose surtout comme une sortie familiale parfaite !

     

    Il faut le voir pour : Voyager à travers les histoires !

  • Attack the block

    03.jpg

    Une nuit presque ordinaire dans cette cité située dans le Sud de Londres. Moses (John Boyega) et ses potes d’enfance trainent dans le bloc et vont faire la rencontre de leur vie ; un alien a débarqué et les jeunes garçons ne lui ont pas laissé une chance de s’enfuir. Fiers de leurs exploits, ils exhibent à qui veut le voir le cadavre de cette créature mais la soirée ne fait que commencer ! Au milieu des feux d’artifices, des comètes atterrissent dans le bloc : ce sont des dizaines d’extraterrestres qui sont en train d’envahir les lieux mais la bande n’entend pas laisser leur territoire sans défense. Pendant ce temps, Sam (Jodie Whittaker), une jeune femme qui a été agressée plus tôt par Moses et son groupe se rend à la police pour porter plainte. Accompagnée d’officiers, ils font le tour du quartier en espérant pouvoir identifier ses agresseurs mais ils sont brusquement attaqués par les aliens.

    02.jpg

    Ils ont eu affaire à des Men in black, à des marines surentrainés ou encore à 2 geeks complètement allumés mais cette fois, les extraterrestres vont devoir se coltiner des jeunes d’une cité londonienne. Une idée de départ plutôt décalée et donc potentiellement capable de nous offrir une récréation digne de ce nom mais Attack the block ne tient pas toutes ses promesses. Bien sur, le film a largement de quoi nous faire passer un bon moment mais on regrette qu’il n’ait pas misé davantage sur son coté fun pour faire adhérer complètement le spectateur. Sans compter qu’on ne s’attache aucunement aux personnages, des petites frappes sans grande personnalité en passant par le dealer Nick Frost trop discret. Amusant mais facilement oubliable.

     

    Il faut le voir pour : Fouiller la chambre de votre ado et virer toutes les armes qu’il entrepose !

  • Dance battle - Honey 2

    03.jpg

    La vie n’a pas épargné notre pote Maria (Katerina Graham) qui a perdu ses parents lors d’un accident de voiture à l’âge de 10 ans. Son adolescence s’en est trouvé perturbée, elle a eu de mauvaises fréquentations qui l’on conduit dans un centre de détention juvénile. Une seconde chance lui est offerte par Connie Daniels (Lonette McKee) à la condition qu’elle se tienne à carreau c’est-à-dire le plus loin possible de Luis (Christopher 'War' Martinez) et de son crew les 718. La tentation était trop forte et elle retombe dans les bras de son ex mais comprend rapidement qu’elle a fait une erreur. Pour tourner la page Maria va intégrer un nouveau crew : les HD et participer au concours Dance battle zone avec comme objectif de détrôner les champions en titre, les 718 !

    02.jpg

    Le premier épisode mettait en scène la belle Jessica Alba malheureusement pour vous messieurs dans Dance battle - Honey 2, vous ne la verrez qu’en photo. Pour la remplacer, on a fait appel à la quasi-inconnue Katerina Graham pour se déhancher avec son groupe pardon son crew ! Comme nombre de ses prédécesseurs, cet énième film de danse reprend à l’identique tout ce qui caractérise le genre à savoir une héroïne surdouée qui tombe amoureuse, des dialogues ponctuées de termes comme "Crew" et "Battle" sans oublier bien sur quelques chorégraphies pour nous en mettre plein les yeux. C’est sur ce dernier point que des films comme Sexy dance 3 The battle avaient su se distinguer mais ce n’est pas le cas ici. A part un show présenté façon Tron, rien à retenir de ce film qui ne fait que rabâcher une recette qui a plus ou moins fait ses preuves.

     

    Il faut le voir pour : Se taper un film avec votre crew entre 2 battles !

  • J’aime regarder les filles

    aff.jpg

    1981. Notre pote Primo (Pierre Niney) est lycéen à Paris où il vit dans une petite chambre payée par ses parents. Les épreuves du bac approchent à grands pas et après un premier échec l’année dernière, il n’a plus le droit à l’erreur. Ce week-end, il avait l’intention de rendre visite à ses parents puisqu’il doit également aller voter dans le cadre des élections présidentielles. Hélas, les choses se passent mal avec son père et Primo retourne à Paris dans la précipitation et lorsque la nuit tombe, il décide de s’incruster dans une soirée. Sur la piste de danse il n’y a que des jeunes bourgeois pour qui l’argent n’est pas un souci et c’est là qu’il va tomber littéralement amoureux de Gabrielle (Lou de Laâge). Bien évidemment, cette dernière ne connait pas la véritable situation du jeune garçon qui va tout faire pour maintenir l’illusion.

    01.jpg

    Avec son titre qui fait référence à la célèbre chanson de Patrick Coutin, on se doute bien qu’il y a de l’amour dans l’air dans ce premier film de Frédéric Louf. Une énième comédie romantique semble donc se profiler sur nos écrans mais J’aime regarder les filles dévoile vite sa particularité. L’histoire prend en effet place au début des années 1980 et plus précisément avec l’accès au pouvoir de François Mitterrand soit l’entrée dans une ère socialiste redoutée par certains français. A travers le portrait de Primo, personnage attachant et interprété avec nonchalance par Pierre Niney, c’est une romance aux allures parfois étranges qu’on nous dévoile qui ne séduira pas l’ensemble des spectateurs.

     

    Il faut le voir pour : Apprendre à manger une pêche avec des couverts.

  • The murderer

    aff.jpg

    Notre pote Gu-Nam (Kim Yun-Seok) est ce qu’on appelle un Joseonjok c’est-à-dire un coréen du nord qui a quitté son pays pour vivre en Chine. Il vit dans la ville de Yanji où il a accumulé de nombreuses dettes notamment pour payer le visa de sa femme partie en Corée du sud et dont il n’a plus de nouvelles. A cela s’ajoute son addiction au Mah-Jong et son ardoise s’élève désormais à 60 000 Yuans, une somme dont il est loin de disposer. Un certain Myun (Kim Yun-seok) entre alors en contact avec lui et propose d’éponger ses dettes à une condition : assassiner un homme en Corée du sud. Poussé par le désespoir, Gu-Nam accepte ce job particulier et va devoir éliminer sa cible au plus vite mais au dernier moment, il va se rendre compte qu’il n’est pas le seul sur l’affaire.

    cinéma, film, thriller, polar, the murderer, Kim Yun-seok, Jung-woo Ha, Jo Seong-Ha,

    A peine avons-nous eu le temps de nous remettre de notre récente rencontre avec le diable que nos potes coréens nous embarquent pour un nouveau thriller. Cette fois c’est le réalisateur Hong-jin Na qui nous propose une nouvelle aventure, lui qui nous avait déjà fait frémir avec l’excellent The chaser récidive pour notre plus grand plaisir. Si on s’étonne dans un premier temps de l’absence d’action, les choses deviennent soudainement plus sérieuses et c’est alors un vrai déluge ponctuée de coups de haches, de machettes et à peu près tout ce qui peut servir d’armes. Le combat sur le bateau et la fuite qui s’en suit restera à coup sur dans vos mémoires même si parfois ça va très vite et que cela nuit à la lisibilité du film. Un futur classique du ciné coréen, The murderer est donc à ne pas manquer.

     

    Il faut le voir pour : Garder un morceau d’os près de votre lit, ça peut vous être utile !

  • The trip

    aff.jpg

    Chargé de rédiger un article pour le quotidien anglais The observer, le comédien Steve Coogan avait initialement prévu d’effectuer ce parcours gastronomique en compagnie de sa petite-amie Mischa (Margo Stilley). Hélas, cette dernière est actuellement aux Etats-Unis et le comédien décide alors d’inviter un de ses potes d’enfance Rob Brydon pour partager ce voyage. Ils font route vers le Nord de l’Angleterre et vont passer ensemble une semaine entière à déguster le meilleur de la gastronomie britannique ce qui n’empêche pas Steve d’avoir des soucis plein la tête. Entre sa carrière d’acteur qui est au point mort et sa relation avec Mischa qui bat actuellement de l’aile, il se pose pas mal de questions.

    01.jpg

    C’est un drôle de voyage auquel nous sommes invités ici ; un parcours gastronomique qui nous met vraiment l’eau à la bouche mais il vous faudra supporter les présences de Coogan & Brydon. Le mot est peut-être un peu fort mais il faut savoir que le duo s’adonne continuellement à jouer les imitateurs en se prenant pour Michael Caine, Roger Moore ou encore Hugh Grant. Plutôt marrant au départ mais perpétuellement rabâché tout au long du film, ça finit forcément par nous taper sur les nerfs. Précision importante à préciser pour nuancer le tout ; The trip est à la base une mini-série crée à l’attention de la chaine de télévision BBC réadaptée pour les salles obscures et il faut savoir que certains échanges sont de pures improvisations.

     

    Il faut le voir pour : Noter quelques recettes pour préparer des noix de Saint-Jacques.

  • Le sang des templiers

    aff.jpg

    1215. L’Angleterre est sous le joug du roi Jean (Paul Giamatti) mais son règne fut contesté par le peuple et il fut contraint de signer une charte pour leur rendre leurs libertés. Cependant, le souverain n’entend pas laisser le pouvoir lui échapper aussi facilement et avec l’aide de mercenaires danois il entreprend de reconquérir son royaume. Durant sa quête, il va croiser le chemin de Frère Thomas (James Purefoy), chevalier de l’ordre des templiers qui va s’associer avec le Baron d’Albany (Brian Cox). Afin de stopper l’avancée des troupes du roi, ils vont s’emparer du château de Rochester, lieu stratégique mais ils ne sont qu’une vingtaine d’hommes pour vaincre des milliers d’ennemis !

    01.jpg

    Sur le papier, ça a tout de l’énième film d’action épique et d’ailleurs en dehors de Paul Giamatti, le reste du casting devrait vous laisser plutôt indifférent. Et puis très vite, ce qui nous frappe en plein visage dans Le sang des templiers ce sont les scènes de combat, violentes et impitoyables, c’est particulièrement sanglant et l’interdiction aux moins de 16 ans se justifie amplement. Outre les corps déchiquetés, les hectolitres d’hémoglobine versée et des mains tranchées ; il faut bien un peu de douceur dans ce monde de brutes et on c’est à ce titre qu’on nous sort l’habituelle romance entre le héros et la jeune princesse. Bourrin à souhait, c’est un film à réserver aux vrais mecs qui ont envie de se changer les idées agréablement.

     

    Il faut le voir pour : Ne pas oublier de passer chez le boucher pour le diner !

  • Mr. Popper et ses pingouins

    aff.jpg

    Son père était un grand aventurier qui a visité les 4 coins du monde et Tom Popper (Jim Carrey) n’a passé que peu de temps avec lui. De ses innombrables voyages, il lui ramenait toujours un souvenir mais aujourd’hui est un triste jour puisque Tom a appris la mort de son père. Le lendemain, il reçoit un drôle de colis : un pingouin qu’il pensait congelé et qui, à sa grande surprise, va soudainement prendre vie. Il n’est pas au bout de ses peines car ce n’est pas 1 pingouin dont il va hériter mais 6. Totalement réfractaire à l’idée de les conserver, il change cependant d’avis lorsqu’il s’aperçoit que cela comble de bonheur ses 2 enfants qu’il ne voyait qu’un week-end sur deux. Ses pingouins vont lui permettre de les voir plus fréquemment mais aussi de se détacher de son travail de promoteur immobilier qui accaparait son temps.

    01.jpg

    Quel est le meilleur pote d’enfance de l’homme ? Le pingouin évidemment ! Avec Mr. Popper et ses pingouins on retrouve l’inégalable Jim Carrey qui ne nous laisse jamais de glace dans cette petite comédie familiale plutôt sympathique. Outre la présence des fameux membres de la famille des Alcidés, on retiendra une très belle scène où le célèbre musée Guggenheim se transforme en un gigantesque toboggan aquatique. Pour le reste, c’est pour le moins assez classique puisque le personnage de Tom va se métamorphoser en compagnie des pingouins pour se recentrer sur sa famille mais ça c’est une soupe qu’on nous a déjà maintes et maintes fois servi. Dommage que la présence de Carrey n’est pas été davantage exploité pour nous faire rire mais on passe néanmoins un bon moment.

     

    Il faut le voir pour : Découvrir un pingouin qui vole !