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nicolas bridet

  • Elle l’adore

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    Les histoires, notre pote Muriel Bayen (Sandrine Kiberlain) n’en manque pas. Tenez, il n’y a encore pas si longtemps elle racontait qu’elle avait épilé les jambes de la fille de Klaus Barbie, rien que ça ! Comment la croire donc quand elle prétend avoir aidé l’artiste Vincent Lacroix (Laurent Laffitte) à dissimuler le corps de sa compagne tuée accidentellement ? Selon elle, le chanteur aurait sonné à sa porte un soir afin de lui demander un service ; ce que Muriel n’a pas pu refuser en tant que fan inconditionnelle. Tellement habituée à déformer la réalité, personne ne semble donner le moindre crédit à cette histoire insensée !

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    Elle l’adore et vous aussi vous pourriez tomber sous le charme de cette jolie et savoureuse comédie qui est aussi le premier long-métrage de Jeanne Herry. La présence d’une Sandrine Kiberlain une nouvelle fois délicieusement délirante n’y est pas pour rien et elle trouve avec Laurent Laffitte un partenaire de choix. Les premières minutes sont assez perturbantes dans le sens où elles nous conduisent sur le chemin d’un polar avant que l’on emprunte la route vers la pure comédie noire. On gardera en mémoire cette scène hilarante lors de l’interrogatoire bref voilà une très belle surprise à découvrir.

     

    Il faut le voir pour : Ne pas croire tout ce que vos potes racontent !

  • Maestro

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    Pas facile d’être comédien ; Henri (Pio Marmai) peut en témoigner lui qui a souvent du mal à joindre les deux bouts avec son colocataire Nico (Nicolas Bridet). Sa carrière est peut-être à un tournant puisque sa pote d’enfance Pauline (Alice Belaïdi) elle aussi actrice, lui a obtenu un rendez-vous avec le grand réalisateur qu’est Cédric Rovère (Michael Lonsdale). Entre ces deux personnes, ce sont deux univers totalement différents qui se rencontrent et pourtant un lien particulier va se tisser entre eux. C’est ainsi qu’Henri est engagé et se retrouve sur le tournage d’un film inspiré de L’astrée. Au début, il n’avait que 23 répliques (ce qui était déjà génial pour lui) et puis il va obtenir un rôle bien plus important.

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    Voilà un petit film qui fait dans la discrétion mais qui mérite amplement qu’on lui accorde un peu d’attention. L’histoire de Maestro s’inspire en fait de la rencontre entre le comédien Jocelyn Quivrin (qui évoqua l’idée de ce film à Léa Fazer) et du réalisateur Cédric Rohmer constituant ainsi un bel hommage en leur mémoire. On est tout aussi séduit par une distribution rayonnante avec en tête le duo très complice Pio Marmai / Nicolas Bridet et entouré des non moins charmantes Alice Belaïdi & Déborah François. Par sa simplicité, son humour et cette relation touchante qui s’établit entre Henri & Cédric ; cette comédie est vraiment une agréable surprise qui obtient assez logiquement un joli Coup de cœur Ciné2909 !

     

    Il faut le voir pour : Vérifier les chaises avant de vous asseoir, elles ont peut-être servi pour un ping-pong !

  • Mains armées

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    Une vague de violents braquages frappent la France actuellement laissant derrière eux de nombreuses victimes. Les criminels sont munis de véritables armes de guerre dérobés à l’OTAN et écoulées aux bons soins d’une filière serbe très bien organisée. Le Commissaire Lucas Skali (Roschdy Zem) et son équipe se chargent de cette enquête qui va les mener à Paris où serait entreposé ce stock d’armes. Les circonstances l’amènent à prendre contact avec Maya Dervin (Leila Bekhti)qui travaille aux Stups mais qui est aussi sa fille ! Entre les deux, c’est loin d’être l’amour fou car Lucas n’a jamais assumer son rôle de père et Maya de son coté ne lui a jamais pardonné son absence.

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    C’est un retour aux sources pour le réalisateur Pierre Jolivet, son unique film policier étant également sa première œuvre à savoir Strictement personnel. Mené par le duo Roschdy Zem / Leila Bekhti, Mains armées nous catapulte au cœur d’une enquête de grande envergure avec en arrière-plan des retrouvailles familiales bien particulières. Arrestations, filatures, indics et aussi quelques arrangements à l’amiable sont de la partie mais coté action c’est plutôt discret. Quant à la relation entre ce père et sa fille, elle ne se résume qu’à de trop brèves échanges qui manquent de réellement nous convaincre.

     

    Il faut le voir pour : Demander à vos enfants ce qu’ils écoutent comme musique.

  • Tu seras mon fils

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    Les vendanges approchent à grands pas et Paul De Marseul (Niels Arestrup) vient d’apprendre une terrible nouvelle : son régisseur et pote d’enfance François (Patrick Chesnais) est atteint d’un cancer ! Bien entendu, l’état de santé de son ami occupe ses pensées mais il est également inquiet pour l’avenir de son domaine viticole malgré la présence à ses cotés de Martin (Lorànt Deutsch). Il faut dire que les relations entre le père et le fils sont particulièrement difficiles et Paul n’imagine pas une seule seconde que celui-ci soit capable de prendre en charge les vendanges. Il entre alors en contact avec Philippe (Nicolas Bridet), fils de François actuellement en Californie pour l’informer de la maladie de son père. Lorsque celui-ci fait son retour au domaine, l’idée de faire de lui le prochain régisseur fait progressivement son chemin.

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    Que celles et ceux qui apprécient le cinéma et le bon vin se lèvent car voici le film indispensable du moment pour eux. Tu seras mon fils, c’est la confrontation entre un père et son fils unis en apparence mais tellement étrangers l’un pour l’autre à la suite un drame qui aura bouleversé leurs vies. A l’image d’un bon vin, plus le temps s’écoule et plus l’immense Niels Arestrup devient irrésistible et c’est l’occasion de découvrir Lorànt Deutsch dans un registre bien différent lui qu’on a plutôt l’habitude de voir dans des comédies. Le film de Gilles Legrand évoque également l’univers des vignobles où se perpétue savoir-faire ancestrale et traditions familiales, une plongée véritablement passionnante. Un excellent cru à déguster sans modération !

     

    Il faut le voir pour : Eviter les vins de l’année 1963, ils ont un gout particulier.