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bobby cannavale

  • Ant-Man

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    Libéré après 3 années de prison, Scott Lang (Paul Rudd) a bien du mal à se relancer. Difficile en effet pour lui de trouver du boulot et s'ajoute à ça les difficultés à voir sa fille Cassie (Abby Ryder Fortson) ; il n'en fallait pas plus pour qu'il retombe dans le crime. Grâce à un plan de son pote d'enfance Luis (Michael Peña), il entend parler d'un coup qui pourrait rapporter gros. En réalité, ce qu'il trouvera n'est autre qu'un drôle de costume mais la plus grande surprise reste à venir puisque celui-ci va lui permettre de rétrécir à la taille d'une fourmi ! Il est alors contacté par le propriétaire de la maison qu'il a cambriolé et celui qui a crée le costume : Hank Pym (Michael Douglas).

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    C'est un projet qui aura suscité de nombreux doutes ; d'abord confié aux mains d'Edgar Wright le réalisateur s'est finalement désisté pour laisser sa place à Peyton Reed. Ant-Man est certes un film de super-héros issu de la maison Marvel, elle détonne par rapport aux autres grosses productions. Si l'action est bien présente, elle passe toute de même au second plan face au personnage maladroit qu'est Scott Lang et Paul Rudd avait le profil idéal. Pour le coté spectaculaire, on ira plutôt voir ses (futurs) collègues Avengers mais pour se divertir et se marrer un peu, il a beau être minuscule il fait quand même le job !

     

    Il faut le voir pour : Se rappeler que ce n'est pas la taille qui compte (et en même temps ça me rassure) !

  • Spy

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    Si l'agent Bradley Fine (Jude Law) se trouve être d'un des meilleurs éléments de la CIA, il le doit aussi à sa pote d'enfance Susan Cooper (Melissa McCarthy). Cette dernière le guide dans chacune de ses missions grâce à une oreillette et jusqu'à présent c'est un duo qui a toujours fonctionné à merveille. Malheureusement alors que Bradley traquait la redoutable Raina Boyanov (Rose Byrne), il tombe dans un piège et se fait abattre par cette femme. Pire encore, cette dernière annonce avoir mis la main sur l'identité de tous les agents de terrain de la CIA et n'hésitera pas à en éliminer d'autres s'il le faut. C'est l'occasion pour Susan d'avoir un rôle plus actif et de venger ainsi son ami disparu.

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    Autant le réalisateur Paul Feig m'avait éclaté avec Mes meilleures amies autant c'était la douche froide avec Les flingueuses. Spy lui offre l'opportunité de se rattraper à travers une comédie teintée d'espionnage avec un agent vraiment pas comme les autres. Elle n'a pas la classe d'un James Bond, la plastique d'une Lara Croft ou l'énergie d'un Jason Bourne mais ce qui nous intéresse surtout c'est que Melissa McCarthy parvienne à nous faire marrer. On appréciera aussi la présence de Jason Statham qui ne manque pas une occasion lui non plus de déclencher quelques rires en faisant preuve d'une belle autodérision tout comme Rose Byrne. Si on n'est pas en présence d'une comédie extraordinaire, en tant que petit divertissement ça se montre tout à fait à la hauteur.

     

    Il faut le voir pour : Laisser les gens se servir avant vous quand vous allez au restaurant, c'est plus sur !

  • Annie

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    Abandonnée devant un commissariat de New York alors qu'elle n'avait que 4 ans, notre pote Annie (Quvenzhané Wallis) vit aujourd'hui sous la tutelle de la peu sympathique Mademoiselle Hannigan (Cameron Diaz). Au plus profond d'elle, cette petite fille reste persuadée qu'elle retrouvera ses parents et fait tout son possible en ce sens. Un jour, alors qu'Annie court à la rescousse d'un chient, elle est sauvée in-extremis d'un accident par Will Stacks (Jamie Foxx) qui se trouve être un candidat à la prochaine élection du Maire de la ville. Cet acte héroïque est vite relayé par les réseaux sociaux ce qui fait remonter à la hausse la popularité de Will qui en avait bien besoin.

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    C'est une comédie musicale qui a fait les belles heures de Broadway et qui a déjà eu droit à une adaptation ciné au début des années 1980. On nous livre une version plus moderne avec un casting riche et quelques guests (Rihanna, Michael J. Fox, Mila Kunis ...) ayant répondu à l'appel de producteurs de renom parmi lesquels Will Smith ou encore Jay-Z. Oui si on s’arrête là, on se dit qu'Annie pouvait être intéressant seulement quand ça ne pousse pas la chansonnette, ce film reste en travers de la gorge. En cause ; ce jeu volontairement grossier visant un public enfantin mais qui, disons le sans détour, finit par être insupportable. Enfin, il s'agit d'une impression très personnelle mais si la jeune Quvenzhané Wallis (la découverte de Les Bêtes du sud sauvage) possède une belle voix, son interprétation dans l'ensemble assez mécanique ne transmet aucune émotion.

     

    Il faut le voir pour : Montrer que c'est sympa de faire le ménage en chantant !

  • #Chef

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    Derrière ses fourneaux, notre pote Carl Casper (Jon Favreau) s’épanouit totalement au point qu’il en oublierait certaines priorités comme son fils Percy (Emjay Anthony). Chef du restaurant les Gauloises, il est particulièrement à cran car il sait que le critique gastronomique Ramsey Michel (Oliver Platt) est attendu ce soir. Carl avait l’intention de lui préparer un menu spécial à cette occasion mais Riva (Dustin Hoffman), le propriétaire du restaurant lui demande de rester sur le menu traditionnel. Malgré les efforts en cuisine, la critique est cinglante et va amener notre chef à se remettre en question toutefois travailler aux Gauloises ne lui offre pas beaucoup de libertés.

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    Si vous n’en aviez pas assez soupé avec les multiples émissions télévisées, vous pourrez prendre du rab avec #Chef. Comédie dédiée à la cuisine, c’est un projet dans lequel s’est grandement investi Jon Favreau à la fois réalisateur, producteur, scénariste et acteur. Dans cette dernière fonction, on ne peut pas dire qu’il soit très fédérateur et c’est pourquoi il s’est bien entouré avec des seconds rôles tenus par Scarlett Johansson, Dustin Hoffman & Robert Downey Jr. Même si le film parvient à travers quelques images à nous donner l’eau à la bouche, lorsqu’il s’agit de nous faire rire ça tombe toujours à plat. Ça aurait pu être un délicieux feel-good movie mais à la place on a un film sans saveurs au dénouement ridicule.

     

    Il faut le voir pour : Ne pas laisser votre père se servir de Twitter !

  • Lovelace

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    Lorsque notre pote Linda (Amanda Seyfried) rencontre Chuck Traynor (Peter Sarsgaard), elle n’imagine pas un seul instant combien cet homme va marquer sa vie d’abord pour le meilleur puis pour le pire ! Au début, c’était l’amour fou pour le couple et puis Chuck, en raison de ses obscures activités, s’est retrouvé avec de nombreuses dettes dont il fallait s’acquitter. Il pousse alors Linda à faire de la comédie mais c’est dans un registre particulier que la jeune femme va se distinguer. En 1972, sort sur les écrans de cinéma américain Gorge profonde, un film X qui deviendra instantanément culte et qui propulse son héroïne au rang de star. Tout le monde n’a alors plus que le nom de Linda Lovelace à la bouche.

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    C’est un biopic particulier qu’on tient là puisque consacré à la première grande star issue du monde de la pornographie. Il faut dire que ce projet ne semblait pas vraiment nous donner l’eau à la bouche mais la vie de Linda Lovelace, de son vrai nom Linda Susan Boreman, s’avère bien plus riche qu’on ne l’aurait pensé. En fait, l’aspect le plus intéressant est sans aucun doute la relation tumultueuse qu’elle entretenait avec son 1er mari Chuck Traynor et les violences conjugales dont elle était victime. Finalement si elle a marqué une génération de spectateurs, ce que l’on sait moins ce qu’elle aura également participé à l’émancipation des femmes américaines. Un aspect qui malheureusement est trop vite zappé pour se contenter d’un portrait parfois perturbant avec ses quelques voyages dans le temps.

     

    Il faut le voir pour : Considérer autrement le film Gorge profonde !

  • Blue Jasmine

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    Il n’ya encore pas si longtemps, notre pote Jasmine (Cate Blanchett) menait la belle vie auprès de son mari Hal (Alec Baldwin). Habituée alors au luxe, le choc est rude lorsqu’elle apprend qu’elle a épousé un homme volage doublé d’un escroc. Désormais ruinée et seule, elle traverse une période difficile et espère se remettre à flot auprès de sa sœur Ginger (Sally Hawkins) qui vit à San Francisco. Ces 2 sœurs ont été adoptées et ont connu des trajectoires totalement opposées puisque Ginger n’a pas eu une vie aussi faste. Malgré tout, elle est heureuse de revoir enfin Jasmine qui elle ne pense qu’à descendre les verres de Vodka-Martini pour oublier tous ses soucis.

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    Retour aux Etats-Unis et c’est cette fois dans les rues de San Francisco que notre pote Woody Allen pose ses caméras pour dresser le portrait de ces 2 sœurs totalement opposées. Une nouvelle fois, il met en scène 2 magnifiques comédiennes d’abord avec une Sally Hawkins pleine de vie mais surtout avec une Cate Blanchett en dépressive éblouissante. Son histoire on la découvre à travers des flashbacks rendant le contraste entre la femme qu’elle était et celle qu’elle est devenue encore plus flagrant. Bien entendu, Blue Jasmine ne dispose pas de la magie et de la poésie d’un Minuit à Paris toujours est-il que le réalisateur new yorkais nous régale une fois de plus, de quoi voir la vie en bleue !

     

    Il faut le voir pour : Planquer vos bouteilles de Vodka !

  • My movie project

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    Il s’agit certainement de sa dernière chance pour s’en sortir ; notre pote Charlie (Dennis Quaid) a donné de sa personne pour rencontrer Griffin (Greg Kinnear). Il tient absolument à lui proposer son film, une œuvre pleine d’émotions comme La couleur des sentiments mais bizarrement quand il commence à décrire les scènes, ce n’est pas exactement ce qu’on attendait. Un Leprechaun retenu prisonnier, une femme nue servant de lecteur MP3 ou encore un homme au cou burné ; voici quelques idées proposées par Charlie et elles sont pour le moins déroutantes. Griffin tente bien d’éconduire son invité mais celui-ci se met alors à le menacer avec une arme et tente le tout pour le tout afin de vendre son film.

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    My movie project est une comédie osée d’abord par sa forme puisqu’elle se structure à travers différents courts-métrages mais aussi par son humour absurde, graveleux et parfois presque gênant. Il faut moins de 5 minutes pour voir Hugh Jackman affublé d’une belle paire de c....... au cou et ce qui vous donne tout de suite un aperçu de l’esprit qui peut se dégager. Le souci c’est que ces différentes séquences, malgré une pléthore de stars, n’ont aucune cohésion entre elles et confiées à autant de réalisateurs ça se ressent forcément au niveau qualitatif. Il faut être clair ce n’est pas un film mais une succession de sketchs ; un projet qui aurait davantage eu sa place sur le petit écran qu’au cinéma.

     

    Il faut le voir pour : Se méfier des hommes qui portent des écharpes !

  • Les winners

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    Mike Flaherty (Paul Giamatti) est avocat mais c’est surtout un homme très occupé puisqu’en dehors de son travail, il est aussi l’entraineur d’une équipe de lutte. Malheureusement pour lui, les résultats ne sont pas vraiment ceux qu’il escomptait mais cela pourrait vite changer. L’avocat a quelques problèmes d’argent aussi s’est-il proposé de devenir dans le plus grand des secrets le tuteur d’un de ses clients Leo Poplar (Burt Young) et empocher ainsi les 1500 dollars confiés pour cette mission. Un jour, le petit fils de Leo débarque ; il s’appelle Kyle (Alex Shaffer) et a décidé de fuir sa mère mais il s’avère être également un prodige de la lutte. Mike décide alors de l’inscrire au lycée de la ville et de l’intégrer à son équipe et pas de doute, il tient là un génie mais un évènement va tout remettre en cause.

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    S’il s’était avant tout fait remarquer pour la performance de Richard Jenkins The visitor, le précédent film de Thomas McCarthy avait permis à l’artiste de se faire un peu plus connaitre en tant que réalisateur. Il signe ici son 3ème film ; une comédie dramatique avec en toile de fonds le sport de la lutte plutôt méconnu de par chez nous et ne serait-ce que pour ce simple point de détail, Les winners risque de laisser de coté quelques spectateurs. Tout comme son précédent film, il n’offre pas une simple comédie mais donne également l’occasion d’une réflexion à travers les épreuves vécues par le personnage de Mike. Si coté interprétation il n’y a franchement rien à reprocher, on ne peut pas en dire autant d’un scénario qui tourne un peu en rond et finit par nous lasser.

     

    Il faut le voir pour : Retrouver Dark Vador !