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alexis loret

  • Mon amie Victoria

    cinéma, film drame, mon amie victoria,  Guslagie Malanda, Nadia Moussa, Catherine Mouchet, Jean-Paul Civeyrac, Pascal Greggory, Alexis Loret, Pierre Andrau, Elise Akaba, Tony Harrisson

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    La vie de Victoria (Keylia Achie Beguie / Guslagie Malanda) a toujours été mouvementée et cela a commencé dès son enfance. Elle a grandi avec sa tante malheureusement celle-ci avait une santé déclinante ce qui l’a amené à faire quelques séjours à l’hôpital avant de s’éteindre. La petite fille est alors adoptée par Diouma (Elise Akaba), une proche de la famille qui doit déjà s’occuper de ses deux enfants. Les années passent et Victoria s’est progressivement laissé décrocher par le système scolaire avant d’enchainer les petits boulots. Son destin bascule lorsque Thomas (Pierre Andrau), un pote d’enfance revient soudainement dans sa vie.

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    Né de la plume de Doris Lessing, le livre Victoria et les Staveney est aujourd’hui mis en images à travers les caméras de Jean-Paul Civeyrac. On a ainsi un portrait qui s’étend sur plusieurs années et chapitré par ses différentes rencontres où se mêlent les moments de peine, doutes et joies. Avec Mon amie Victoria nous est proposée une histoire plutôt ordinaire mise en valeur par la belle prestation de Guslagie Malanda faisant, avec réussite, ses débuts de comédienne avec ce personnage effacé et à la fois touchante. Un cinéma pas forcément éblouissant mais loin d’être dénué de charme.

     

    Il faut le voir pour : Arrêter de demander des bisous ! 

  • Qui vive

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    Déterminé à devenir infirmier, Chérif (Reda Kateb) s’apprête à passer pour la 4ème fois le concours. Dans l’attente d’une issue heureuse, il doit bien gagner sa croute et c’est ainsi qu’il est devenu agent de sécurité. C’est un travail qui est loin de le satisfaire d’autant plus qu’au centre commercial trainent quelques jeunes de sa cité qui viennent régulièrement lui chercher des embrouilles. Une situation qui prend une telle ampleur que Chérif va demander l’aide de son pote d’enfance Dedah (Rashid Debbouze) récemment revenu au quartier. Mais il sait aussi que tout service mérite une contrepartie.

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    C’est une première réalisation pour Marianne Tardieu et elle nous dévoile le portrait d’un jeune au cœur d’une cité. Chérif est quelqu’un de généreux, aimant, travailleur et déterminé bref pendant une bonne partie du film on se réjouit de voir briller un message à l’aspect positif. Le scénario hautement prévisible vient mettre un peu à mal ces premières impressions rendant Qui vive moins séduisant par la suite. Heureusement la présence de Reda Kateb, comme souvent, vient capter le regard du spectateur ; on regrette tout de même qu’Adèle Exarchopoulos n’ait pas bénéficié d’un rôle plus étoffé. Un film sans artifices qui se fait toutefois rattraper par une histoire bien trop téléphonée pour nous séduire totalement.

     

    Il faut le voir pour : Ne plus dire "Vigile" mais "Agent de sécurité" !

  • Impardonnables

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    En s’installant dans la région de Venise, notre pote Francis (André Dussollier) cherchait un endroit calme pour l’écriture de son prochain livre. C’est Judith (Carole Bouquet) qui lui déniche une petite maison isolée et cette belle femme ne laisse pas notre écrivain indifférent si bien qu’un an et demi plus tard, on les retrouve vivant sous le même toit. Ils reçoivent la visite d’Alice (Mélanie Thierry), la fille de Francis ainsi que sa petite fille Vicky (Zoé Duthion) mais leur séjour va prendre une tournure assez dramatique. Sans raison apparente, Alice quitte la maison sans donner aucunes nouvelles ; Judith elle pense la retrouver chez Alvise (Andrea Pergolesi), fils d’aristocrates en perdition et qui se livre à de menus trafics. A la surprise générale, elle ne s’y trouve pas et Francis est de plus en plus inquiet et va voir apparaitre d’autres préoccupations.

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    Impardonnables se présente comme un thriller prenant son point de départ avec la disparition mystérieuse d’Alice et qui va ensuite s’ouvrir vers d’autres intrigues mettant notamment en valeur le personnage de Judith. Pour les spectateurs qui ne connaissent pas le roman de Philippe Djian dont ce film est l’adaptation, il pourrait y avoir une certaine déception dans le dénouement de l’histoire dont on pouvait attendre un peu plus de surprise. Reste que le dernier Téchiné possède d’autres atouts afin de nous séduire avec tout d’abord le duo Bouquet / Dussolier vraiment impeccable mais aussi à travers cette peinture de la ville de Venise dans lequel nous sommes littéralement absorbés. Un film que l’on découvrira davantage pour ces interprètes que pour son scénario qui tombe un peu à plat.

     

    Il faut le voir pour : Faire le coup de la panne à Venise, ça a quand même plus de classe !