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Helena Bonham Carter

  • Les Suffragettes

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    Angleterre en 1912. Depuis l'age de 7 ans, notre pote Maud Watts (Carey Mulligan) travaille à la blanchisserie Glasshouse. Alors qu'elle était chargée d'assurer la livraison d'un paquet, elle s'est retrouvée sans le vouloir au milieu d'une action menée par les Suffragettes. Derrière ce nom sont en fait regroupées des femmes militant pour leurs droits sous l'impulsion de leur leader Emmeline Pankhurst (Meryl Streep). Parmi les Suffragettes se trouve Violet Miller (Anne-Marie Duff) qui est arrivée récemment à la blanchisserie et qui va finir par convaincre Maud de rejoindre leurs rangs mais cela ne se fera pas sans certains sacrifices.

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    Les Suffragettes revient ainsi sur une page importante de l'Histoire de l'Angleterre en nous dévoilant les circonstances qui ont mené à la proclamation de la loi autorisant le droit de vote aux femmes. Si le film de Sarah Gavron ne se distingue aucunement par sa mise en scène, on peut compter sur les présences conjuguées de Carey Mulligan & Helena Bonham Carter pour rendre ce récit captivant. On a quand même l'impression que le scénario a pris un malin plaisir à accentuer les malheurs de Maud pour susciter au mieux l'empathie du spectateur. Enfin, il est à noter un résumé particulièrement intéressant de l'évolution du Droit de vote des femmes dans le monde.

     

    Il faut le voir pour : Rappeler à votre femme pourquoi elle ne doit pas oublier d'aller voter !

  • Cendrillon

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    Il était une fois une petite fille du nom d'Ella (Eloise Webb / Lily James) qui vivait heureuse auprès de ses parents. Son bonheur allait toutefois se fissurer une première fois avec la mort de sa mort de sa mère emportée par la maladie et bien des années plus tard, celle de son père. Entre-temps ce dernier s'était remarié avec Lady Tremaine (Cate Blanchett) et Ella se découvrit ainsi une nouvelle famille et notamment ses 2 demi-sœurs Anastasie & Javotte (Holliday Grainger & Sophie McShera). Avec la disparition de son père, la jeune femme devient progressivement une servante aux yeux de sa marâtre jusqu'au jour où elle rencontre le charmant Kit (Richard Madden).

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    Que le premier d'entre vous qui n'a jamais entendu parler de l'histoire de Cendrillon me jette la première chaussure en verre ! Le géant Disney a ainsi confié au britannique Kenneth Brannagh le soin d'adapter le célèbre conte et on n'a pas lésiné sur les moyens. Décors somptueux, costumes étincelants, un joli couple Lily James / Richard Madden et quelques effets spéciaux scintillants viennent réveiller la petite princesse qui sommeille en vous. Fidèle au conte de fée que l'on connaît, ce scénario sans surprises n’empêchera pas les nombreux spectateurs de retomber en enfance pour se laisser charmer.

     

    Il faut le voir pour : Toujours être courageux et bienveillant !

  • L'extravagant voyage du jeune et prodigieux T.S. Spivet

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    Bien qu’il n’ait que 10 ans, notre pote T.S. Spivet (Kyle Catlett) est déjà un véritable génie. Il suffit de jeter un œil sur la roue à mouvement perpétuel qu’il a mis au point pour s’en convaincre et d’ailleurs cette invention a tapé dans l’œil du Smithsonian qui souhaite l’honorer. Plutôt flatté, le jeune garçon s’est bien gardé de leur avouer qu’il n’était encore qu’un enfant et accepte donc leur invitation. Un grand voyage est donc sur le point de commencer pour T.S. qui va quitter son ranch du Montana pour se rendre par ses propres moyens à Washington puisqu’il ne va rien dire à sa famille.  C’est aux premières heures de la journée qu’il quitte sa maison pour embarquer dans un train qui va le conduire jusqu’à Chicago.

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    C’est l’adaptation d’un roman de Reif Larsen qui a conduit une nouvelle fois Jean-Pierre Jeunet hors de nos frontières. Pas de surprises, on retrouve la patte du réalisateur français mais justement on espérait quelque chose de plus avec L'extravagant voyage du jeune et prodigieux T.S. Spivet. Déjà on nous promettait un voyage extraordinaire mais qui finalement reste très terre-à-terre, un sentiment amplifié par des personnages principaux comme secondaires peu séduisants. Le jeune Kyle Catlett qui fait ses premiers pas en tant qu’acteur ne brille pas particulièrement et l’émouvante relation entre les 2 frères qui aurait pu sauver le film passe finalement inaperçu. Décevant.

     

    Il faut le voir pour : Penser à prendre une photo avec les chauffeurs routiers qui vous prennent en stop !

  • Lone Ranger - Naissance d’un héros

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    1869. L’avenir s’annonce radieux à Colby au Texas ; la révolution des chemins de fer est en marche et on s’apprête à faire une belle démonstration de la force de la justice en faisant pendre le criminel Butch Cavendish (Wiliam Fichtner). Le seul problème c’est que la locomotive qui l’amenait à Colby a été attaqué et qu’il a réussit à s’enfuir mais les Rangers se lancent aussitôt à sa poursuite. Cela se termine tragiquement puisqu’ils tombent dans un piège duquel seul réchappera John Reid (Armie Hammer) qui aura vu Butch dévorer le cœur de son frère Dan (James Badge Dale). Il sera secouru par Tonto (Johnny Depp), un indien avec lequel il va s’allier pour réclamer vengeance et rétablir la justice !

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    Jack Sparrow est de retour … ah non pardon ici il s’appelle Tonto et les pirates ont laissé place aux cow-boys. La comparaison avec la saga Pirate des Caraïbes est incontournable puisqu’on retrouve Gore Verbinski, réalisateur des 3 premiers volets et évidemment la tête d’affiche Johnny Depp. On a donc tout simplement transposé une recette qui a fait ses preuves à l’univers du Western à travers un scénario reprenant sans originalité l’avidité des visages pales face aux indiens. La mission du Lone Ranger - Naissance d’un héros est de nous amuser et ça fonctionne plutôt bien même si on trouve parfois le temps long (comme ces passages bien inutiles entre le garçon et le vieux Tonto) mais les pitreries de Johnny deviennent de plus en plus lassantes…

     

    Il faut le voir pour : Ne jamais enlever votre masque !

  • Les misérables

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    Pour avoir volé du pain dans le simple but de nourrir son neveu, notre pote Jean Valjean (Hugh Jackman) fut emprisonné 19 ans durant. S’il peut de nouveau gouter aux joies de la liberté, il a bien du mal à retrouver une place dans une société qui ne cesse de le rejeter. Un homme lui tendra toutefois la main et cette rencontre changera à jamais sa vie même si son ancien geôlier, l’impitoyable Javert (Russel Crowe) peine à y croire. 8 ans plus tard, sous l’identité de M. Le Maire, Jean Valjean va recueillir la petite Cosette (Isabelle Allen/ Amanda Seyfried), une promesse qu’il avait faite à Fantine (Anne Hathaway), la mère de la jeune fille.

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    Monument littéraire français, Les misérables version Tom Hooper c’est avant tout l’adaptation de la comédie musicale anglaise inspirée du roman de Victor Hugo. De toute façon, il n’y a pas moyen de se tromper car ce film est composé à 99,29 % de séquences chantées et autant dire que sur 2H30, ça risque de vous saouler ! C’est bien là le principal défaut, contrairement à un spectacle sur scène, ici on n’a pas droit au moindre entracte et c’est carrément lourd à digérer. Pour le reste pas grand-chose à redire si ce n’est que les séquences chantées sont dispensées de postsynchronisation ce qui crée une certaine proximité entre le film et le spectateur mais il faut aussi un certain temps d’adaptation.

     

    Il faut le voir pour : Découvrir une pièce de théâtre au cinéma !

  • Dark Shadows

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    1972 à Collinsport dans le Maine. Notre pote Vicky Winters (Bella Heathcote) vient tout juste d’arriver, elle a été engagée par la famille Collins afin de devenir la nouvelle préceptrice du petit David (Gulliver McGrath). Si leur demeure apparait majestueuse, il manque clairement d’entretien mais il faut dire que la famille n’a plus son prestige d’antan. En voyant cela, certains pourraient se retourner dans leur tombe et c’est notamment le cas de Barnabas Collins (Johnny Depp), un vampire qui se retrouve libéré après 196 ans de sommeil. Sa malédiction il la doit à Angelique Bouchard (Eva Green), une sorcière qui n’a pas supporté d’être rejeté par l’homme qu’elle aimait et non seulement il va devoir apprendre à notre époque mais aussi aider ses descendants à redorer leur blason.

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    Une sorcière, un vampire et même un loup-garou ; notre pote Tim Burton ne risquait pas de se sentir dépaysé en adaptant la série homonyme des années 1960. Embarqué dans cette nouvelle aventure, il compte une fois encore sur Johnny Depp grimé en suceur de sang associé à une Eva Green plus femme fatale que jamais. Un cocktail fantastique et morbide assez alléchant au départ  mais l’intrigue fait vite du sur-place et certains personnages comme Elizabeth & Carolyn apparaissent clairement sous-exploités. A défaut de réussir à nous émerveiller, Dark Shadows parvient tout simplement à nous amuser pendant 1H50 mais ne fera pas date dans la filmographie de ce réalisateur à l’imaginaire fantasmagorique.

     

    Il faut le voir pour : Découvrir la marque de Méphisto !

  • Toast

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    Notre pote Nigel Slater (Oscar Kennedy / Freddie Highmore) et vit à Wolverhampton en Angleterre. Alors que les jeunes garçons de son âge s’imaginent devenir footballeur ou pilote d’avion, lui préfère jouer à l’épicier car il a une passion immodérée pour la grande cuisine ! Hélas pour lui, à la maison les repas se composent surtout de boites de conserve ou de simples toasts et Nigel essaie autant que possible de changer les habitudes alimentaires de ses parents. La découverte des spaghettis bolognaise fut d’ailleurs un véritable désastre mais il y a autre chose qui préoccupe le jeune garçon. Sa mère montre de plus en plus de signes de fatigue, elle finira par lui avouer qu’elle est gravement malade et que ses jours sont comptés.

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    Si le nom de Nigel Slater ne vous dira certainement rien, il faut savoir qu’il est considéré comme un des très grands chefs cuisiniers de l’autre coté de la manche. C’est à partir d’un de ses livres Toast: The story of a boy's hunger qu’est né ce biopic culinaire qui mêle aussi bien sensations gustatives que phases d’émotions. Si l’on parvient à retrouver une part de nostalgie dans les aventures du garçon, Toast n’arrive malheureusement pas à nous emballer à travers un parcours beaucoup trop linéaire et qui ne réussit que difficilement à titiller nos papilles. Le duel entre l’excentrique Helena Bonham Carter & Freddie Highmore aurait vraiment gagné à être plus savoureux afin de ravir les spectateurs. Un film qui ouvre facilement notre appétit mais qui ne parvient à aucun moment à nous rassasier.

     

    Il faut le voir pour : Préparer une tarte au citron pour le dessert de ce soir !

  • Harry Potter et les reliques de la mort Partie 2

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    Nos potes Harry, Hermione & Ron (Daniel Ratcliff, Emma Watson & Rupert Grind) n’ont pas le temps de pleurer la disparition de leur compagnon Dobby qu’ils doivent déjà repartir à la chasse aux Horcruxes. Ils savent que leur prochaine cible se trouve dans le coffre-fort de Bellatrix Lestrange (Helena Bonham Carter) mais pour arriver jusque là, ils vont devoir faire preuve d’ingéniosité. Par la suite, ils devront retourner à Poudlard désormais dirigé par l’inflexible Severus Rogue (Alan Rickman) où un autre Horcruxe est dissimulé mais Voldemort (Ralph Fiennes) n’a pas l’intention de les laisser agir à leur guise. Le nouveau maitre de la baguette de Sureau a conscience que son influence maléfique diminue au fur et à mesure qu’Harry détruit les Horcruxes.

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    La découverte de l’univers d’Harry Potter fut pour moi assez tardive et malgré des films de qualité inégale, on ne peut pas retirer à la saga le fait que l’on ait la chance de grandir en compagnie de ces personnages. C’est donc forcément un moment d’émotion que de savoir que ce dernier épisode vient conclure plus de 10 ans d’aventures mais Harry Potter et les reliques de la mort Partie 2 s’avère quelque peu décevant. Sans pouvoir faire de comparaisons avec l’œuvre littéraire, je trouve quand même que certains éléments comme la mort de Bellatrix ou le combat final entre Harry & Voldemort sont presque bâclés. Surtout, il y a une absence totale d’émotions qui rend ces adieux un peu fades ce qui pourrait nourrir quelques regrets.

     

    Il faut le voir pour : Dire au revoir à vos potes d’enfance !

  • Tout se termine ici !!

    Yo les Moldus !

     

    C'est désormais plus qu'une question de jours, à partir du Mercredi 13 Juillet vous pourrez enfin découvrir la conclusion des aventures du célèbre sorcier Harry Potter. Avant de vous jeter sur cet épisode, Ciné2909 vous propose ainsi une rétrospective des 7 premiers volets à (re)-découvrir sans modération !

     

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  • Le discours d’un roi

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    Prendre la parole devant le public est un véritable calvaire pour notre pote Albert (Colin Firth). Souffrant de bégaiement, il craint en effet de devenir la risée de tout le monde lorsqu’il prend la parole ne ménage donc pas ses efforts pour vaincre cet handicap d’autant plus qu’il est n’est pas un homme ordinaire ; il est amené à régner sur l’Angleterre en succédant à son père George V (Michael Gambon). Celui que l’on appellera George VI peut compter sur le soutien indéfectible de sa femme Elizabeth (Helena Bonham Carter) et c’est d’ailleurs elle qui lui présente Lionel Logue (Geoffrey Rush). On dit que cet homme, aux méthodes certes peu orthodoxes, a obtenu des résultats miraculeux et cela va marquer le début d’une grande amitié.

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    Le discours d’un roi ou comment rendre intéressante l’histoire de la monarchie anglaise puisque George n’est autre que le père de l’inusable Elizabeth II. Difficile de ne pas remarquer la prestation de Colin Firth qui est proche de l’exceptionnel d’autant plus quand sa complicité avec Geoffrey Rush est elle aussi merveilleuse. Le destin d’un grand homme donne un grand film, Tom Hooper, après l’excellent The damned united, réussit une fois de plus à nous séduire et ne serait-ce que pour le discours concluant le film, Le discours d’un roi s’impose comme une œuvre indispensable. Coup de cœur Ciné2909 évidemment !

     

    Il faut le voir pour : Ne plus s’étonner de voir des gens effectuer de drôles de choses pendant leurs discours.