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Casey Affleck

  • Triple 9

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    Un impressionnant braquage vient d'avoir lieu et 5 hommes armés ont pris la fuite avec leur butin ; quelques liasses de billets ainsi que le contenu du coffre d'un particulier. Leur projet a cependant connu un couac, s'en est suivi une fusillade à laquelle ils ont réussi à s'échapper. Cette équipe est composée des frères Russel & Gabe (Norman Reedus & Aaron Paul), Michael, Jorge & Marcus (Chiwetel Ejiofor, Clifton Collins Jr. & Anthony Mackie) ; ces deux derniers se trouvant être des policiers ! Ce braquage a été commandité par Irina Vlaslov (Kate Winslet) pour le compte de son mari et leur travail n'est pas totalement terminé. L'équipe devra encore obtenir des données confidentielles auprès de la Sécurité Intérieure mais la question est de savoir comment neutraliser l'intervention des forces de Police.

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    Les premières minutes sont menées tambour battant et Triple 9 nous met rapidement dans le bain d'autant plus qu'il y a du beau monde au rendez-vous. On retrouve ainsi le tandem Casey Affleck / Anthony Mackie en tête de gondole mais on notera également les présences de Woody Harrelson, Norman Reedus (pour les fans de The walking dead) ou encore Kate Winslet dans un rôle assez étonnant. Un casting riche mais qui accouche de personnages qui sont loin de marquer les esprits des spectateurs. Le thriller de John Hillcoat bénéficie par contre d'un scénario plutôt malin, l'action est là bien qu'elle se montre moins flamboyante dans la seconde partie ; il y a largement ce qu'il faut pour passer un bon moment.

     

     

    Il faut le voir pour : Vous méfier de votre belle-sœur !

  • The finest hours

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    Février 1952 à proximité des côtes du Massachussetts. Une terrible tempête fait rage et à bord du SS Pendleton, l’inquiétude grandit. Ray Sybert (Casey Affleck) craint en effet que le pétrolier ne tienne pas le coup face à la mer déchainée et ses prédictions s’avèrent malheureusement exactes. Ce que ses hommes et lui n’imaginaient pas c’était l’étendue des dégâts puisque le navire a été littéralement coupé en deux ! Pendant ce temps, les garde-côtes sont sur le pied de guerre ; ils ont reçu un appel de détresse mais celui-ci a été envoyé par un autre pétrolier ayant subi le même sort et pour le moment ils ignorent tout du sort du Pendleton. C’est finalement une petite équipe menée par Bernie Webber (Chris Pine) qui va se lancer dans une des opérations de sauvetage les plus périlleuses.

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    Parce que c’est un véritable acte héroïque qu’a accompli Bernie Webber et son équipe, son histoire méritait d’être dévoilée à tous. The finest hours sait se montrer impressionnant visuellement lorsqu’il nous entraine sur les flots surtout quand il se focalise sur le sort du SS Pendleton mais la tension retombe de manière brutale lorsqu’on remet pied à terre. Ceci est notamment vrai dans la première partie où se développe la relation Miriam / Bernie pour renforcer l’aspect dramatique du scénario. Une petite déception aussi car malgré son beau casting, les personnages incarnés par Ben Foster et Eric Bana sont trop effacés. On reconnaitra le mérite de vouloir rendre hommage à un vrai héros mais ça reste au final un film assez banal.

     

     

    Il faut le voir pour : Faire appel à votre femme si vous avez peur de demander quelque chose !

     

  • Interstellar

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    Dans un futur proche, notre monde se meurt. Autrefois ingénieur et pilote, notre pote Cooper (Matthew McConaughey) est devenu bien malgré lui cultivateur car les ressources alimentaires s’épuisent sur Terre. Seuls subsistent aujourd’hui les champs de maïs et ce n’est qu’une question de temps avant qu’ils ne disparaissent à leur tour. Il est toutefois intrigué par de drôles de phénomènes  que lui rapportent sa fille Murphy (Mackenzie Foy / Jessica Chastain) et cela va les mener jusqu’à la base secrète de la NASA qui travaille sur un énorme projet. L’objectif est de trouver une nouvelle planète qui serait capable d’accueillir les hommes et grâce à son expérience, Cooper semble tout désigné pour accomplir cette mission !

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    Et si la Terre était condamnée ? Notre pote Christopher Nolan part donc de ce postulat pour mettre en scène son odyssée de l’espace et tenter de nous mettre des étoiles plein les yeux. On embarque donc avec et un McConaughey terriblement émouvant dans sa relation avec sa fille (sympa pour son fils au passage) mais Interstellar est aussi à des années lumières du grand spectacle qu’on pouvait attendre. Une énorme vague et l’arrimage d’un vaisseau ; ce sont les deux grandes scènes des 2H29 de film ce qui fait plutôt léger. On n’aurait pas été contre de voir un peu plus d’action ce qui nous aurait épargné les nombreuses plages d’ennuis mais il faut croire qu’Ils en ont décidé autrement ! Vers l’infini mais certainement pas au-delà.

     

    Il faut le voir pour : Découvrir les choses en 5 dimensions !

  • Les brasiers de la colère

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    Alors qu’il rentrait chez lui, notre pote Russel Baze (Christian Bale) a eu un terrible accident de voiture qui coutera la vie à 2 passagers dont 1 enfant. Condamné à la prison, sa vie va être bouleversée à commencer par la mort de son père et par la suite lorsqu’il retrouve la liberté, c’est le couple qu’il formait avec Lena (Zoe Saldana) qui se brise. Russel tente de retrouver une vie normale en retournant travailler à l’aciérie de Braddock mais il est préoccupé par son frère. Soldat américain qui a été plusieurs fois envoyé en Irak, Rodney (Casey Affleck) éprouve bien du mal à trouver ses repères et à force de faire n’importe quoi, il a accumulé une sacrée ardoise auprès de John Petty (Willem Dafoe). Aujourd’hui, il en est même venu à participer à des combats clandestins ce qui va le mettre sur le chemin d’un certain Harlan DeGroat (Woody Harrelson).

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    C’est le visage d’une Amérique meurtrie qui nous est présenté par le film de Scott Cooper, on est plongé en plein cœur d’une petite ville qui doit sa prospérité à une aciérie principal pourvoyeur d’emplois mais menacée par la concurrence chinoise. Il y a aussi Casey Affleck, soldat torturé depuis ses expériences traumatisantes en Irak et qui va finir par perdre pied. Dans la description des maux qui hantent Braddock, Les brasiers de la colère se révèle plutôt réussi mais c’est une intrigue qui met trop de temps à se mettre en place qui plombe un peu tout ça. Le casting est phénoménal avec toutefois un bémol sur Woody Harrelson dont le personnage frôle à certains moments la caricature et une Zoe Saldana uniquement présente pour apporter un peu de féminité.

     

    Il faut le voir pour : Arrêter immédiatement les paris !

  • Les amants du Texas

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    La ville de Meridian au Texas. C’est là que vivent nos potes Ruth & Bob (Rooney Mara & Casey Affleck) qui s’apprêtent prochainement à connaitre les joies de la parentalité. Un avenir joyeux qui va se briser puisque le couple va être impliqué dans une affaire de vol et que la jeune femme va tuer un policier durant une fusillade. Pour lui éviter la prison, Bob prend la responsabilité de cet acte et sera condamné à la prison laissant Ruth élever leur fille durant quelques années. Durant ce temps, il aura essayé de s’évader à plusieurs reprises et la 6ème sera la bonne cependant il lui est impossible de retrouver sa famille car la police et notamment Patrick (Ben Foster) garde un œil attentif sur Ruth et sa fille.

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    Le début du film semble un peu précipité ; on a à peine le temps d’introduire les personnages qu’ils se retrouvent déjà séparés par ce cruel destin. Là où ça devient assez problématique c’est que la suite de l’histoire est d’une extrême lenteur et que le trio Mara / Affleck / Foster en dépit de leur talent nous laisse indifférent. Alors que l’on attendait que ce faux triangle amoureux vienne apporter une certaine impulsion à l’ensemble, Les amants du Texas se contente de nous endormir doucement avec sa réalisation appliquée et esthétiquement soignée. On comprend alors mieux pourquoi certains évoquent le cinéma de David Lowery comme une inspiration des œuvres de Terrence Malick.

     

    Il faut le voir pour : Ne pas laisser votre femme enceinte se servir d’une arme à feu !

  • L’étrange pouvoir de Norman

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    Si vous le croisez dans la rue, vous seriez peut-être surpris en apercevant Norman qui a tendance à parler tout seul. En fait, ce que beaucoup ont du mal à croire c’est que ce jeune garçon a un pouvoir très particulier ; celui de voir les morts. Que ce soit à l’école ou au sein de sa propre famille, personne ne le prend au sérieux mis à part son nouveau pote d’enfance Neil. Depuis peu, Norman a des visions inquiétantes et il n’est pas plus rassuré par ce que lui raconte son oncle Mr. Prenderghast, un marginal qui connait les capacités de son neveu. Surtout il vient l’avertir de la malédiction de la sorcière dont le fantôme va réveiller les morts et il n’y a que Norman qui pourra empêcher cela.

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    Même s’il s’agit d’un film d’animation, L’étrange pouvoir de Norman n’est pas vraiment à conseiller aux plus jeunes qui risquent d’être trop impressionnés par cet univers morbide. A se demander si les studios Laïka Entertainment ne vont pas en faire leur carte de visite puisqu’ils nous avaient déjà proposé cela avec Coraline. Esprits, zombies et sorcellerie sont ainsi de la partie avec également quelques références au cinéma d’horreur-épouvante ; tout cela est bien amusant même si cela met un peu de temps à démarrer. Heureusement, la suite s’avère plus animée et confirme que l’animation en stop-motion a encore de l’avenir devant lui !

     

    Il faut le voir pour : Demander à la maison s’il y a des DVD de gymnastique !

  • Le casse de Central Park

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    The Tower, une résidence d’appartements luxueux où habite le gratin de New-York et c’est là que travaille notre pote Josh Kovacs (Ben Stiller). Il supervise tout de A à Z, toujours disponible pour répondre aux besoins des locataires et notamment d’Arthur Shaw (Alan Alda), magnat financier qui va bientôt faire la une des journaux. On le soupçonne en effet d’avoir organisé une immense fraude financière mais ce qui est encore plus inquiétant pour Josh, c’est qu’il lui avait confié les fonds de pension des retraites de l’ensemble des employés de la tour. La vérité est difficile à encaisser : ils se sont tous fait escroquer ! Se sentant responsable et parce qu’il a entendu dire que Shaw cacherait plus de 20 millions de dollars dans son appartement, il compte rétablir un semblant de justice.

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    Ce n’est pas pour jouer les chauvins mais le pitch de ce film rappelle un peu celui de La très très grande entreprise. Les similitudes ne vont pas plus loin puisque Le casse de Central Park joue dans une toute autre dimension et on attendait beaucoup du duo inédit Ben Stiller / Eddie Murphy. Le résultat ne sera pas à la hauteur car si cette comédie surfant sur la vague des scandales financiers et des investisseurs sans scrupules n’est pas déplaisante, elle peine par contre vraiment pour nous faire rire. On retiendra seulement la scène où la Ferrari de Steve McQueen fait un voyage mémorable dans cet immeuble sinon pas grand-chose d’autre à se mettre sous la dent. On est loin du casse de l’année !

     

    Il faut le voir pour : Monter votre voiture dans votre appartement comme ça vous êtes sur de pas vous la faire piquer !

  • I’m still here - The lost year of Joaquin Phoenix.

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    L’information a fait le buzz dans le monde entier, alors que les critiques saluaient sa performance dans le film Two lovers ; Joaquin Phoenix annonçait la fin de sa carrière cinématographique. Le plus étonnant reste à venir car dans la foulée, il prétend vouloir se lancer dans la musique et plus particulièrement dans le rap ! C’est le point de départ de ce documentaire, Casey Affleck a suivi son beau-frère dans son difficile parcours car beaucoup pensent que tout cela n’est qu’une mascarade. Au fil des jours, Joaquin se métamorphose : ses atours physiques laissent place à une belle bedaine et sa barbe saillante captera l’attention de tous les médias. Il ne perd pourtant pas de vue son objectif et va tout faire pour percer dans la musique jusqu’à frapper à la porte du célèbre P. Diddy.

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    Flash-back sur un évènement qui avait secoué à l’époque Hollywood, la retraite anticipée de Joaquin Phoenix qui avait suscité pas mal d’interrogations. Son annonce avait été largement relayé par tous les médias mais on ne savait pas forcément qu’il s’était reconverti en chanteur de rap bouffi et c’est là qu’intervient I’m still here - The lost year of Joaquin Phoenix. Casey Aflleck nous dévoile aujourd’hui toutes les coulisses de cette incroyable supercherie ; un projet assez fou dans lequel Phoenix s’est investi corps et âme pour casser son image d’acteur torturé. Le résultat final en valait vraiment la chandelle vu que les spectateurs se sont vite désintéressés de la nouvelle carrière fictive du comédien.

     

    Il faut le voir pour : Ne pas oublier de vous raser demain matin !

  • The killer inside me

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    Lou Ford (Casey Aflleck) est le shérif adjoint d’une petite ville de l’Oklahoma, un endroit plutôt calme en apparence. Pourtant, un soir on retrouve le corps sans vie d’un homme et à ses cotés se trouve une jeune prostituée du nom de Joyce (Jessica Alba) passée à tabac et dont les chances de survie sont minces. Pour Lou, ce serait une affaire délicate à traiter s’il n’en connaissait pas déjà les tenants et les aboutissants. Il n’a pas à chercher bien loin le coupable puisque c’est lui-même qui a orchestré tout cela. Derrière son uniforme de représentant de la loi, l’homme est en fait un véritable psychopathe qui n’en est pas à ses premiers méfaits.

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    C’est en 1952 que nait le roman de Jim Thompson qui a inspiré cette deuxième adaptation cinématographique. L’aspect thriller du film de Michael Winterbottom tourne court puisqu’on apprend rapidement que le personnage incarné par Casey Affleck n’est pas celui qu’il parait être. The killer inside me se transforme alors en un portrait psychologique du personnage dévoilant notamment une part de son enfance et l’origine du mal qui le ronge. Ponctué de scènes assez violentes (vous ne reconnaitrez pas Jessica Alba) et avec une misogynie ambiante, le film a tendance à se disperser et cela s’en ressent pour les humbles spectateurs que nous sommes.

     

    Il faut le voir pour : Ne pas oublier qu’il y a des fous qui se promènent dans la nature !

  • Gone Baby gone

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    Son visage fait la une de tous les journaux. La petite Amanda (Madeline O’Brien) à peine âgée de 4 ans a été enlevée à son propre domicile et chaque heure qui s’écoule voit l’espoir de la retrouver se réduire. Nos potes Patrick Kenzie & Angie Gennaro (Casey Affleck & Michelle Monaghan) n’ont pas l’habitude de traiter ce genre d’affaires mais devant la détresse de la famille, ils n’ont pas eu le cœur de refuser. Une enquête commence parallèlement à celle menée par la police et les rebondissements ne manqueront pas d’arriver derrière ce fait divers qui cache quelque chose qu’une simple histoire d’enlèvement.

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    On le connaissait surtout en tant qu’acteur, cette fois c’est derrière la caméra que s’installe Ben Affleck avec un 1er film franchement réussi. Grace à un scénario bien ficelé adapté du roman de Dennis Lehane riche en surprises ; Gone Baby gone est sans conteste l’un des bons films de ce début d’année. Niveau réalisation, on nous propose un intelligent mélange des genres avec tout d’abord une investigation percutante puis on passe à une phase plus dramatique. Enfin, le casting est convaincant avec Casey Affleck, le frère de vous savez qui et Ed Harris que j’ai trouvé fabuleux dans son rôle. Une valeur sure que je vous invite à découvrir !

     

    Il faut le voir pour : Reconsidérer votre vision du bien et du mal.