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jean dujardin

  • La French

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    Marseille au milieu des années 1970. Jusqu’à présent juge des mineurs, notre pote Pierre Michel (Jean Dujardin) vient d’être promu juge du grand banditisme et un énorme travail l’attend. La cité phocéenne est en effet gangrenée par le trafic de drogues qui s’étend jusqu’aux États-Unis et ce réseau est contrôlé par la French. A la tête de celle-ci se trouve Gaëtan Zampa (Gilles Lellouche) qui s’est imposé par la force et qui n’hésite pas à se éliminer ceux qui pourraient le gêner. Tout le monde annonçait ce combat perdu d’avance mais l’abnégation du juge Michel va porter ses fruits et modifier le paysage marseillais.

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    Retour sur la vie du juge Pierre Michel qui aura bouleversé la vie marseillaise de la fin des années 1970 en s’engageant vindicativement dans la lutte contre les trafiquants de drogue. Le réalisateur Cédric Jimenez retrace avec dynamisme cette confrontation historique si bien que les 2H20 filent assez vite. Si Jean Dujardin incarne plutôt bien son personnage, on est moins convaincu par Gilles Lellouche qui n’a pas vraiment la carrure d’un chef de gang. On ressent évidemment dans La French la grande influence du cinéma américain à travers ce duel à distance opposant le juge à Zampa et ça fonctionne assez bien pour qu’on y trouve notre intérêt.

     

    Il faut le voir pour : Découvrir qu'un juge peut aussi entrer en action !

  • Monuments men

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    1944. Les forces alliées se rassemblent et la victoire ne semble plus n’être qu’une question de temps mais notre pote Frank Stokes (George Cloooney) est lui préoccupé par le sort réservé aux œuvres d’art par les allemands. Adolf Hitler a pour ambition de faire construire un immense musée dans sa ville natale en Autriche et a par conséquent besoin de le remplir. Ce sont ainsi des milliers de peintures, statues ou encore des livres qui sont subtilisés par ses soldats et c’est là qu’entre en scène Frank et ses Monuments men. Leur mission est de retrouver la trace de ces trésors et surtout de les restituer aux vrais propriétaires mais la guerre n’est pas achevée et le danger reste omniprésent.

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    Si vous êtes un adepte des musées alors voilà un film que vous ne pouvez pas manquer ! A l’initiative de George Clooney réalisateur mais aussi acteur sur ce coup, c’est un bel hommage aux Monuments men qui est offert ici ; des hommes qui auront risqué leur vie pour l’amour de l’art. Bénéficiant d’un casting riche et séduisant, le récit est assez vivant par sa construction par petites touches portées par des binômes avec une préférence pour la paire Bill Murray / Bob Balaban. Voilà donc un bon film porté essentiellement par son scénario passionnant et qui lève un voile important sur un évènement historique méconnu.

     

    Il faut le voir pour : Prévoir une prochaine visite aux musées !

  • Möbius

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    Notre pote Alice (Cécile de France) avait besoin de se détendre et elle pensait pouvoir trouver la paix au hammam mais quelqu’un est venu l’aborder de façon étrange. Sandra (Emilie Dequenne) vient en effet solliciter son aide afin de récupérer de précieuses informations sur Rostovski (Tim Roth) qui n’est autre que l’employeur d’Alice.  Cette dernière pense alors collaborer avec les services secrets français mais ignore que ce sont en réalité les Russes qui sont derrière tout ça. Le chef des opérations se nomme Grégory Liubov (Jean Dujardin) et il va commettre une erreur en se rapprochant de près, même de trop près de la belle Alice.

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    Eric Rochant à la caméra accompagné d’une belle brochette d’acteurs dont la star américaine Tim Roth, Möbius était donc plutôt alléchant sur le papier. A l’écran, c’est moins probant parce qu’on est dans un pur thriller et qu’on aurait apprécié quelques phases d’action pour donner un peu plus de tonicité. Et puis surtout l’histoire se tire une balle dans le pied dès le début en nous révélant la véritable identité du personnage de Cécile de France ce qui ôte toute la surprise au dénouement. Pour le reste rien à dire, c’est bien fichu on passe un bon moment mais on regrette que ce soit aussi plat et qu’il n’y ait pas eu un peu plus de surprises.

     

    Il faut le voir pour : Montrer à votre femme ce qu’il faut faire si elle ne veut plus vous voir fumer dans la voiture !

  • Les sorties du 27 février

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    C’était il y a quelques jours, les Césars et les Oscars ont donc rendu leur verdict parmi les grands gagnants on retiendra Amour de Michael Haneke ou Argo de Ben Affleck mais personnellement je retiendrais surtout l’Oscar du meilleur film documentaire pour Sugar Man amplement mérité ! Passons maintenant à ce qui vous intéresse à savoir les sorties de la semaine avec d’abord l’adaptation d’une célèbre bande-dessinée. 54 ans qu’on lit leurs aventures nées de l’imagination de Jean Roba, Boule & Bill arrive au cinéma pour ce qui sera à n’en pas douter le rendez-vous familial de la semaine. Le petit Charles Crombez est sur le point d’adopter un cocker du nom de Bill et ils vont ainsi devenir d’inséparables potes d’enfance tout ça sous la supervision des parents Marina Foïs & Franck Dubosc.

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  • Bienvenue chez les Rozes

    cinéma, film, comédie, Bienvenue chez les Rozes,  Carole Bouquet, Lorànt Deutsch, Michel Duchaussoy, Olivier Saladin, Yolande Moreau, Dominique Pinon, Jean Dujardin, André Wilms, Francis Palluau

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    C’est sur une route située en plein milieu d’une foret qu’on a découvert un véhicule de police abandonné ainsi que les corps sans vie de 2 officiers. Manquent à l’appel les 2 prisonniers qu’ils transportaient sans doute les responsables de ce malheur mais l’histoire est bien plus complexe. Pour l’heure retrouvons MG &  Gilbert (Jean Dujardin & Lorànt Deutsch), nos 2 évadés qui se savent recherchés et qui vont donc devoir se planquer en attendant que les choses se calment un peu. C’est ainsi qu’ils se retrouvent coincés chez les Rozes, une famille vraiment pas comme les autres !  Bien que pris en otage, Béatrice (Carole Bouquet), son mari Daniel (André Wilms) et leur fille Magali (Clémence Poésy) ne semblent vraiment pas paniqués par la situation.

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    On est d’accord, Bienvenue chez les Rozes ne laissera pas un souvenir impérissable aux spectateurs mais il dispose d’une certaine originalité. Francis Palluau, pour sa première et unique réalisation à ce jour, donne un caractère assez loufoque à cette cavale à l’image de cette famille qui rende nos 2 ravisseurs plus nerveux qu’ils ne les rassurent. Quelques éléments assez marrants baignent dans une atmosphère à prendre absolument au 2nd degré, dommage que cet aspect n’ait pas été un peu plus marqué. On sera par contre bien moins convaincu par le duo Dujardin/Deutsch bien loin d’être étincelant. De bonnes idées disséminées dans cette comédie un peu brouillonne et loin de s’avérer indispensable.

  • Les infidèles

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    La fidélité dans un couple est-il un concept dépassé ? A en croire nos potes Fred & Greg (Jean Dujardin & Gilles Lellouche) oui car ces 2 hommes mènent sans remords une vie des plus dissolues. Ecumant les bars, boites de nuit et les hôtels ; pour eux l’infidélité est un besoin naturel chez l’homme alors quoi de plus normal que de le satisfaire ! Ils sont loin d’être les seuls concernés par ce sujet mais pour certains ça relève plus de la pathologie qu’autre chose. Demandez donc ce qu’en pense Marie-Christine (Sandrine Kiberlain), elle qui anime chaque jour des réunions d’infidèles anonymes.

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    Vaste sujet que l’infidélité que le duo Dujardin & Lellouche a cherché à dédramatiser avec la collaboration d’un collège de réalisateurs. Constitué de sketchs et de petites pastilles, Les infidèles se révèle vite inégale ; on est plus sensibles à l’interprétation comique du sujet, preuve certainement qu’il s’agit encore d’un sujet tabou, qu’aux tentatives d’Eric Lartigau ou de la scène de ménage préparée par Emmanuelle Bercot.  Si Le séminaire de Michel Hazanavicius se révèle sympathique, on réservera surtout les fous rires à l’excellente séquence Les infidèles anonymes d’Alexandre Courtes (avec un hilarant Guillaume Canet). Sympa mais pas de quoi nous donner d’y rester fidèle.

     

    Il faut le voir pour : Appeler tout de suite votre petit-ami ou votre mari et l’enfermer à la maison !

  • The artist

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    1927. George Valentine (Jean Dujardin) est la star du cinéma actuel, chacune de ses apparitions fait le bonheur de milliers de spectateurs et bien entendu, les femmes ne sont pas insensibles à son charme. Parmi celles-ci se trouve Peppy Miller (Bérénice Bejo) qui va particulièrement être remarquée au point de faire la une des journaux en compagnie de son idole. Elle va par la suite tenter sa chance pour réaliser un rêve : faire du cinéma et c’est d’abord grâce à ses talents de danseuse qu’elle se fait engager et qu’elle retrouve George sur les plateaux de tournage. Alors que le 7ème art aurait pu réunir un nouveau couple, l’arrivée du cinéma parlant va totalement redéfinir leurs carrières respectives.

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    C’était sans contestations possibles l’évènement cinématographique français de cette rentrée avec un Jean Dujardin récompensé par la Palme du meilleur interprète masculin lors du Festival de Cannes 2011. On ne peut que saluer les risques pris par Michel Hazanavicius d’avoir osé s’atteler à un tel projet à notre époque mais je dois dire que The artist n’a pas su me convaincre totalement. Oui, la performance de Dujardin est de haut vol et il forme avec Bérénice Bejo un couple séduisant mais l’histoire de George Valentine n’a pas su m’émouvoir complètement. Original et unique par sa forme, on aurait bien aimé que ce soit également le cas sur le fonds.

     

    Il faut le voir pour : Arrêter de parler quand vous entrez dans une salle de ciné car là ça va s’entendre !

  • Un balcon sur la mer

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    Sud de la France. Marc Palestro (Jean Dujardin) mène la belle vie, il vient de s’installer dans une splendide maison en compagnie de sa femme Clotilde (Sandrine Kiberlain) et de leur petite fille Emmanuelle (Pauline Belier). Il travaille comme agent immobilier en association avec son beau-père et au cours d’une visite, son passé va soudainement ressurgir. Une cliente veut se porter acquéreur d’une propriété et dès qu’il l’a vue, les souvenirs de son enfance sont remontés à la surface. Cette femme n’est autre que Cathy (Marie-Josée Croze), la fille avec qui il passait son temps lorsque sa famille vivait encore en Algérie.

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    Il faut déjà dire qu’il vaut mieux éviter de voir la bande-annonce si l’on veut conserver tout effet de surprise. En effet, on comprend assez vite de quoi sera fait Un balcon sur la mer si ce n’est ce coté thriller initié dans la dernière partie et pas très convaincante par ailleurs. On s’intéressera donc davantage à la distribution avec Jean Dujardin qui démontre à ceux qui voulaient encore s’en convaincre qu’il possède la panoplie complète du comédien. A ses cotés, Marie-Josée Croze est plus belle que jamais et n’a pas de mal à nous faire tourner la tête. Un film au ton juste mais dont l’intrigue s’épuise trop rapidement pour nous garder en haleine.

     

    Il faut le voir pour : Utiliser Facebook, ce sera plus facile de retrouver des potes d’enfance.

  • Les petits mouchoirs

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    Chaque année, toute une bande de potes d'enfance se retrouvent chez Max (François Cluzet) pour passer des vacances ensemble mais un drame est venu bouleversé leurs habitudes. Ludo (Jean Dujardin) a eu un grave accident de la route et est sérieusement touché mais les médecins sont optimistes. La bande hésite alors à partir en vacances et finalement ils décident qu'ils n'y resteront que 2 semaines, le temps que Ludo puisse reprendre des forces. C'est l'occasion pour tout le monde de se détendre même si Antoine (Laurent Lafitte) reste accroché à son portable, Marie (Marion Cotillard) parait anxieuse et qu'il y a comme une certaine tension entre Max & Vincent (Benoit Magimel).

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    Ce n'est pas peu dire qu'il s'agit là d'un des évènements cinématographiques de l'année et on ne s'y est pas tromper ; Guillaume Canet signe là le plus beau film de sa jeune carrière de réalisateur. On ne peut pas rester insensible devant Les petits mouchoirs, d'abord parce que son histoire est universelle mais surtout parce qu'elle est tellement authentique qu'elle trouve forcément un écho en chacun de nous. Et puis que dire de ce casting 5 étoiles ; on rit énormément (en grande partie grâce aux tribulations de François Cluzet) en compagnie de cette bande mais les larmes seront également de mises lors d'un dénouement émouvant. Même si l'on peut déplorer quelques défauts comme ce prologue choc mais qui coupe un peu les ailes au départ du film, ça mérite largement le Coup de cœur Ciné2909 !

     

    Il faut le voir pour : Parler avec votre riz avant de le cuisiner !

  • Le bruit des glaçons

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    Ecrivain en mal d’inspiration, notre pote Charles (Jean Dujardin) noie sa détresse en vidant des bouteilles de vin. D’ailleurs, il dégustait un bon petit blanc lorsque cet homme est venu sonner à sa porte ; un invité bien curieux puisque celui-ci s’est présenté comme étant son Cancer (Albert Dupontel) ! Moment d’étonnement d’abord et puis après avoir repris quelques gorgées de blanc, il tente de s’en débarrasser en le jetant par-dessus la rambarde mais le cancer est un mal coriace ! Bien décidé à s’insinuer dans la plus stricte intimité de son hôte, il aimerait bien le faire mourir très vite mais Charles a une dernière volonté : lui laisser le temps d’aimer Louisa (Anne Alvaro).

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    Le dernier film de Bertrand Blier ne passera pas inaperçu déjà par son sujet -un cancer incarné par le toujours très bon Albert Dupontel- et aussi par sa forme. Bravo donc pour l’atypisme du scénario pourtant on déplore vite que l’enthousiasme s’évanouit au fil des minutes, le huis-clos dans cette villa finit par nous lasser des personnages malgré un Jean Dujardin d’excellent cru. Heureusement quelques répliques cinglantes nous font tenir le coup sans quoi la bouteille de vin blanc aura été un élément indispensable pour apprécier Le bruit des glaçons. A découvrir essentiellement pour l’originalité de son histoire.

     

    Il faut le voir pour : Prévoir une bouteille … d’eau pour ce soir !