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joel murray

  • God Bless America

    cinéma, film, comédie, God Bless America,  Joel Murray, Tara Lynne Barr, Melinda Page Hamilton, Mackenzie Brooke Smith, Rich McDonald, Maddie Hasson, Travis Wester, Aris Alvarado, Bob Goldthwait

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    Séparée de sa femme, père d’une fille qui refuse de le voir et tout récemment viré de son boulot pour avoir simplement envoyé des fleurs à une collègue ; Frank (Joel Murray) est sur le point de craquer. Marre de cette vie pourrie, de cette Amérique où l’on ne respecte plus rien, où le premier péquenaud venu peut se transformer en star. Mieux vaut donc en finir mais avant ça notre pote a besoin de se défouler en se débarrassant de Chloé (Maddie Hasson), une tête à claques et nouvelle star de la télé-réalité. Il peut maintenant se faire sauter la cervelle mais au moment fatidique, il reçoit la visite de Roxy (Tara Lynne Barr) qui a assisté à l’exécution de Chloé et qui est venue lui témoigner toute son admiration. Commence alors une virée sanglante où cet improbable duo va se faire un plaisir de flinguer tous ceux qu’ils ne supportent pas.

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    Quand l’Amérique se regarde dans un miroir ça donne une image pas très flatteuse. Evidemment, les excès de la société US prête à sourire mais cela est aussi très effrayant car les différences avec la notre sont loin d’être flagrantes. God bless America c’est un beau pavé dans la mare de l’Amérique bien pensante hélas le film de Bob Goldthwait perd trop vite de sa verve et la seconde partie se résume en une succession d’exécutions plus ou moins justifiées. Si God Bless America ne réussira à marquer nos esprits comme l’avait fait un certain Tueurs nés (dans un genre bien différent), on devra se contenter d’une certaine jouissance à voir ce tandem dézinguer la télé-réalité et toutes les aberrations qui nous entourent et qui constituent notre belle société moderne.

     

    Il faut le voir pour : Vous faire vraiment discret au cinéma !

  • The artist

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    1927. George Valentine (Jean Dujardin) est la star du cinéma actuel, chacune de ses apparitions fait le bonheur de milliers de spectateurs et bien entendu, les femmes ne sont pas insensibles à son charme. Parmi celles-ci se trouve Peppy Miller (Bérénice Bejo) qui va particulièrement être remarquée au point de faire la une des journaux en compagnie de son idole. Elle va par la suite tenter sa chance pour réaliser un rêve : faire du cinéma et c’est d’abord grâce à ses talents de danseuse qu’elle se fait engager et qu’elle retrouve George sur les plateaux de tournage. Alors que le 7ème art aurait pu réunir un nouveau couple, l’arrivée du cinéma parlant va totalement redéfinir leurs carrières respectives.

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    C’était sans contestations possibles l’évènement cinématographique français de cette rentrée avec un Jean Dujardin récompensé par la Palme du meilleur interprète masculin lors du Festival de Cannes 2011. On ne peut que saluer les risques pris par Michel Hazanavicius d’avoir osé s’atteler à un tel projet à notre époque mais je dois dire que The artist n’a pas su me convaincre totalement. Oui, la performance de Dujardin est de haut vol et il forme avec Bérénice Bejo un couple séduisant mais l’histoire de George Valentine n’a pas su m’émouvoir complètement. Original et unique par sa forme, on aurait bien aimé que ce soit également le cas sur le fonds.

     

    Il faut le voir pour : Arrêter de parler quand vous entrez dans une salle de ciné car là ça va s’entendre !