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bertrand blier

  • Convoi exceptionnel

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    Il s’appelle Taupin (Gérard Depardieu) et il est en train de pousser un caddie au milieu d’un embouteillage. Il se sent un peu perdu et pour cause, il n’a pas de scénario avec lui ! Heureusement que Foster (Christian Clavier) vient rapidement lui prêter main forte et tous deux se dirigent désormais chez un certain Le Réveillé (Jean Dell) qu’ils doivent tuer. Suivant scrupuleusement le scénario que Foster a en sa possession mais des changements sont à prévoir. Ça commence par un détour devant une boulangerie où ils vont apercevoir une étrange femme dégustant un croissant qu’elle n’a même pas payé et puis ils finissent par aller à la rencontre des scénaristes.

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    Sur le papier, Convoi exceptionnel donne envie avec d’abord le retour de Bertrand Blier à la réalisation après 9 ans d’absence et un casting aux petits oignons. A l’écran, c’est une tout autre histoire ! Clairement, on se retrouve face à un ovni du cinéma reposant sur une idée originale mais bien mal exploitée. Il ne reste alors plus qu’à se coltiner le duo Clavier / Depardieu lâché dans la nature ou encore des monologues sur les soutiens gorge ou la cuisson du poulet. Il n’y a qu’Audrey Dana & Alex Lutz qui viennent légèrement éclaircir ce film qui, pour le coup, n’a vraiment rien d’exceptionnel. Pour reprendre une expression du film ; voilà ce qui arrive quand on a merdé !

     

    Il faut le voir pour : Vous trouver un autre scénario.

  • Le bruit des glaçons

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    Ecrivain en mal d’inspiration, notre pote Charles (Jean Dujardin) noie sa détresse en vidant des bouteilles de vin. D’ailleurs, il dégustait un bon petit blanc lorsque cet homme est venu sonner à sa porte ; un invité bien curieux puisque celui-ci s’est présenté comme étant son Cancer (Albert Dupontel) ! Moment d’étonnement d’abord et puis après avoir repris quelques gorgées de blanc, il tente de s’en débarrasser en le jetant par-dessus la rambarde mais le cancer est un mal coriace ! Bien décidé à s’insinuer dans la plus stricte intimité de son hôte, il aimerait bien le faire mourir très vite mais Charles a une dernière volonté : lui laisser le temps d’aimer Louisa (Anne Alvaro).

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    Le dernier film de Bertrand Blier ne passera pas inaperçu déjà par son sujet -un cancer incarné par le toujours très bon Albert Dupontel- et aussi par sa forme. Bravo donc pour l’atypisme du scénario pourtant on déplore vite que l’enthousiasme s’évanouit au fil des minutes, le huis-clos dans cette villa finit par nous lasser des personnages malgré un Jean Dujardin d’excellent cru. Heureusement quelques répliques cinglantes nous font tenir le coup sans quoi la bouteille de vin blanc aura été un élément indispensable pour apprécier Le bruit des glaçons. A découvrir essentiellement pour l’originalité de son histoire.

     

    Il faut le voir pour : Prévoir une bouteille … d’eau pour ce soir !

  • Combien tu m'aimes ?

     

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    Notre pote François (Bernard Campan) a eu beaucoup de chance, une chance que souhaiteraient avoir des millions de personnes : il a gagné au loto ! De l’argent à ne plus savoir qu’en faire ; il pourrait se payer un beau voyage ou s’acheter une splendide demeure mais François préfère s’offrir une…femme ! Direction le quartier de Pigalle où il croise très vite le regard de la troublante Daniela (Monica Belucci) et il lui propose alors de la payer pour vivre avec lui.

     

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    Au début du film, l’histoire démarre de façon ordinaire avant de basculer sur un ton assez décalé qui m’a vite désarçonné. Si c’est toujours un ravissement pour les yeux de voir évoluer la sublime Monica Belucci, il ne faut pas non oublier les présences de l’étonnant Bernard Campan et du monstre du cinéma qu’est Gérard Depardieu. Bertrand Blier surprend par sa réalisation mais cela ne plaira pas forcément à tous les spectateurs et ce fut donc mon cas.