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film - Page 178

  • Les infidèles

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    La fidélité dans un couple est-il un concept dépassé ? A en croire nos potes Fred & Greg (Jean Dujardin & Gilles Lellouche) oui car ces 2 hommes mènent sans remords une vie des plus dissolues. Ecumant les bars, boites de nuit et les hôtels ; pour eux l’infidélité est un besoin naturel chez l’homme alors quoi de plus normal que de le satisfaire ! Ils sont loin d’être les seuls concernés par ce sujet mais pour certains ça relève plus de la pathologie qu’autre chose. Demandez donc ce qu’en pense Marie-Christine (Sandrine Kiberlain), elle qui anime chaque jour des réunions d’infidèles anonymes.

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    Vaste sujet que l’infidélité que le duo Dujardin & Lellouche a cherché à dédramatiser avec la collaboration d’un collège de réalisateurs. Constitué de sketchs et de petites pastilles, Les infidèles se révèle vite inégale ; on est plus sensibles à l’interprétation comique du sujet, preuve certainement qu’il s’agit encore d’un sujet tabou, qu’aux tentatives d’Eric Lartigau ou de la scène de ménage préparée par Emmanuelle Bercot.  Si Le séminaire de Michel Hazanavicius se révèle sympathique, on réservera surtout les fous rires à l’excellente séquence Les infidèles anonymes d’Alexandre Courtes (avec un hilarant Guillaume Canet). Sympa mais pas de quoi nous donner d’y rester fidèle.

     

    Il faut le voir pour : Appeler tout de suite votre petit-ami ou votre mari et l’enfermer à la maison !

  • Extrêmement fort et incroyablement près

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    La complicité entre Thomas Schell (Tom Hanks) et son fils Oskar (Thomas Horn) est une évidence pour tous ceux qui les ont côtoyés. La peine en a été que plus douloureuse pour le jeune garçon lorsque son père est mort ; celui-ci était en effet présent dans les tours du World Trade Center lors des dramatiques évènements du 11 Septembre 2001. Un an après, Oskar n’arrive toujours pas à accepter cette perte et jusqu’à présent il n’osait même pas pénétrer dans la chambre de ses parents. Lorsqu’il réussit enfin à passer ce cap, il trouve une mystérieuse clé caché au fond d’un vase bleu ; s’agirait-il d’une ultime énigme laissée par Thomas ?

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    A l’image de son titre, Extrêmement fort et incroyablement près n’est pas vraiment un film comme les autres ! C’est une grande aventure qui attend le jeune et formidable Thomas Horn, véritable révélation de ce film mais qui manque sur certains passages de justesse. Reste ensuite une histoire touchante d’un fils qui refuse de d’accepter la disparition de son père et qui se rattache à une dernière étincelle pour le garder à ses cotés avec en toile de fond le drame du 11 Septembre. L’émotion et le rire sont au rendez-vous malgré une intrigue qui finit par tourner en rond, cette adaptation du roman de Jonathan Safran Foer s’avère finalement moins extraordinaire que promis.

     

    Il faut le voir pour : Arrêter de filtrer vos appels et décrocher votre téléphone quand il sonne !

  • Le territoire des loups

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    Notre pote John Ottway (Liam Neeson) se sent seul depuis qu’il a perdu sa femme et il n’y a pas une seule journée où il ne pense pas à elle. Dès que ses yeux se ferment, son visage revient à sa mémoire mais cette image est brusquement interrompue car l’avion dans lequel il a pris place est en train de s’écraser. L’appareil transportait les employés d’une compagnie pétrolière et seuls 7 survivants se relèvent des décombres, 7 hommes au cœur d’un environnement hostile. Le froid est leur première préoccupation mais une autre menace apparait ; des loups rodent dans le secteur et ils n’épargneront personne sur leur chemin le vieux Hernandez (Ben Bray) n’est d’ailleurs plus de ce monde pour en témoigner.

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    Parce qu’il ne faut pas oublier que l’homme reste un redoutable animal, Liam Neeson et ses potes d’enfance décident de se la jouer Man Vs Wild et affrontent ainsi le grand froid mais surtout des loups affamés et qui sont loin d’être végétariens ! Si au niveau de l’histoire ça ne va guère plus loin, ce n’est pas pour autant qu’on s’ennuie ; Le territoire des loups propose suffisamment d’action pour nous tenir en haleine. Totalement absorbé dans ces immenses paysages blancs, il y a de quoi nous faire frissonner. On est par contre nettement moins sensible par les démons intérieurs qui rongent Ottway, ça passe vraiment au second plan par rapport au reste.

     

    Il faut le voir pour : Prendre soin de votre portefeuille.

  • Oslo, 31 Août

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    Anders (Anders Danielsen Lie) a 34 ans et c’est un drogué. Une dépendance qui lui a causé pas mal de problèmes et c’est pourquoi on le retrouve aujourd’hui dans un centre de désintoxication où il n’a plus rien touché depuis 10 mois. Cela va lui permettre de quitter l’établissement dans 2 semaines mais pour le moment il a droit à une journée libre pour se rendre à Oslo dans le cadre d’un entretien professionnel chez les éditions Folio. Avant cela, il va rendre visite à son pote d’enfance Thomas (Hans Olav Brenner) à qui il va finir par confier ses craintes ; la nouvelle vie qui l’attend lui fait peur et Anders se pose sans cesse la question de savoir s’il a vraiment sa place dans cette société.

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    Le spectateur suit les pas d’un homme perdu, un ancien drogué proche de retrouver la vie en société et qui finit par s’interroger sur sa véritable place. D’Oslo, 31 Août on retiendra essentiellement la prestation pleine d’émotion d’Anders Danielsen Lie et qui au fil de ses rencontres va confier ses craintes et ses doutes. C’est un cinéma minutieux et minimaliste que nous réserve le réalisateur Joachim Trier et tout le monde n’y sera pas sensible, le temps pourra paraitre bien long pour certains. On se demande même à la fin du film s’il n’y a pas un message caché à notre attention, quelques questions viennent traverser notre esprit sur la finalité de nos existences.

     

    Il faut le voir pour : Acheter une Playstation 3 avec Battlefield pour passer du temps avec votre copine.

  • Sécurité rapprochée

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    Cela faisait près de 9 ans qu’on n’avait pas de nouvelles de Tobin Frost (Denzel Washington) et voilà qu’il se rend de lui-même à l’ambassade américaine du Cap en Afrique du Sud. Son nom est devenu une légende à la CIA, c’est un agent double que l’on a soupçonné de vendre des informations confidentielles de l’Agence et sa réapparition soudaine soulève de nombreuses questions. Pour l’interroger, on procède à l’extraction de Frost vers une planque dont le gardien est un certain Matt Weston (Ryan Reynolds). Alors qu’il tente d’en savoir plus sur les véritables intentions de leur prisonnier, le bâtiment est soudainement attaqué et Weston est obligé de s’enfuir avec son "invité" !

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    Casting musclé pour ce film d’action qui fait péter l’écran et parfois même nos pauvres tympans, Sécurité rapprochée aurait pu s’imposer comme un bon pop-corn movie. Seulement après 45 minutes vraiment tapageuses, le film perd très vite de son énergie et associée à la carence d’un scénario sans génie, ça donne une bonne déception et même un final ennuyeux. Les présences de Denzel Washington & Ryan Reynolds n’arrivent pas non plus à donner la moindre saveur à leurs personnages respectifs, le casting féminin fait de la figuration bref un produit un peu trop formaté.

     

    Il faut le voir pour : Ne plus jamais laisser les autres "prendre le relais" de votre travail !

  • Cheval de guerre

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    C’est par pure fierté que Ted Narracott (Peter Mullan) a acheté ce cheval et sa femme Rose (Emily Watson) n’arrive toujours pas à croire qu’il ait dépensé 30 Guinées pour ça ! Alors qu’elle souhaitait rendre l’animal, son fils Albert (Jeremy Irvine) réussit à la convaincre de le garder à la condition de le dresser comme il se doit. Il lui donne ainsi le nom de Joey qui va devenir un vrai pote d’enfance. Bien que celui-ci soit magnifique, il n’est pas taillé pour les travaux de la ferme et pourtant, alors que personne n’y croyait, il va accomplir des miracles. Hélas pour Albert, ses parents traversent une période difficile et Ted n’a d’autres choix que de vendre le cheval. La guerre vient en effet d’être déclarée et Joey va traverser de nombreux champs de bataille.

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    En jetant un coup d’œil rapide à l’histoire, on se dit que l’amitié entre un garçon et son cheval va quand même avoir du mal à nous captiver mais Steven Spielberg n’est pas n’importe qui ! C’est sur que si Cheval de guerre avait continué sur le même rythme que la première demi-heure, on aurait pu trouver le temps long. Seulement, le réalisateur a l’ingéniosité de nous faire partager d’autres récits autour de ce cheval exceptionnel et surtout le film se pare de magnifiques scènes de guerre, l’impressionnante attaque des cavaliers en tête. Il faut un peu de temps pour se laisser entrainer mais après ça on ne décroche plus de l’écran et l’émotion est au rendez-vous.  

     

    Il faut le voir pour : Apprendre à appeler un cheval !

  • Born to race

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    A 17 ans, notre pote Danny Krueger (Joseph Cross) fait preuve d’un peu trop d’impulsivité et en voulant participer à une course, il rentre accidentellement dans une voiture de police. C’en est trop pour sa mère Lisa (Sherry Stringfield) qui décide d’envoyer le jeune homme vivre avec son père Frank (John Pyper-Ferguson) ce qui est loin de le réjouir. En effet, leurs relations sont difficiles depuis son père l’a abandonné lui et sa mère ; chose qu’il ne lui a jamais pardonné. Fraichement arrivé à Bradford, Danny a le plaisir de découvrir qu’un concours de Nascar est organisé avec comme premier prix une bourse pour une prestigieuse école. Une récompense qui en fait rêver plus d’un et notamment Jake Kendall (Brando Eaton).

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    Des roues qui crissent, de belles bagnoles customisées et des courses urbaines illégales ; si cela vous fait penser à la saga Fast & Furious c’est normal. La comparaison n’ira toutefois pas plus loin car on a ici une version beaucoup light où des lycéens se prennent pour des caïds à bord de leurs caisses et qui nous embarquent dans des courses qui sont tout sauf excitantes. Le pire est atteint avec le concours final où l’on attendait un circuit dément mais qui n’est en fait … qu’une ligne droite ! On sait que ce n’est pas le scénario qui va faire le succès de ce genre de film mais au moins ce serait sympa d’y mettre un peu de fun et en l’occurrence on n’a pas l’impression qu’on veuille nous faire plaisir avec Born to race.

  • Bullhead

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    Belgique, un officier de police qui enquête sur un trafic d’hormones destiné au bétail a été retrouvé assassiné. Il y a encore peu d’éléments permettant d’identifier les coupables mais la Police a des oreilles un peu partout et en l’occurrence, c’est Diederick (Jeroen Perceval) qui leur sert d’indic. Alors qu’il tente de démêler la vérité dans cette affaire, une piste le conduit vers Jackie Vanmarsenille (Matthias Schoenaerts) qu’il connait bien puisqu’il s’agit de son pote d’enfance. Cela fait cependant de nombreuses années qu’ils ne se sont pas revus, à la suite d’un terrible accident qui a totalement métamorphosé Jackie. Ce dernier est effectivement obligé de s’injecter toutes sortes de substances au quotidien et a développé une impressionnante musculature.

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    On est un peu dans le brouillard durant les 20 premières minutes, il faut bien ça pour comprendre les rouages d’un scénario peu commun qui prend place dans un environnement lui aussi atypique. C’est sur qu’on se demande un peu ce qu’on va bien pouvoir trouver dans la campagne belge et puis voilà que se dresse devant nous l’impressionnant Matthias Schoenaerts qui campe un fermier vraiment pas comme les autres. Une prestation qui évoque un peu celle de Tom Hardy dans le déjanté Bronson et qui présage un bel avenir pour le comédien belge qui justifie à lui seul de jeter un œil à Bullhead ! Si l’histoire prend une orientation clairement dramatique, le film nous réserve aussi quelques moments de détente bienvenue avec le personnage de Diederick ; à découvrir donc.

     

    Il faut le voir pour : Arrêter d’utiliser l’expression "Tu me casses les c……" !

  • Josette & Pierre - Le père Noël est une ordure

    01.jpgJosette : Hey monsieur Pierre ! Y’a un monsieur très malpoli qui a téléphoné, il voulait enculer Thérèse !
    Pierre : Oui mais c'est un ami !
    Josette : Ah bah ca va alors.

  • Au pays du sang et du miel

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    Un soir de 1992 à Sarajevo. Ajla & Danijel (Zana Marjanovic & Goran Kostic) étaient en train de danser et un couple était en train de se former lorsque soudain ils ont été raflés par l’explosion d’une bombe. Quelques mois plus tard, la Bosnie-Herzégovine est devenu un véritable enfer pour les Bosniaques musulmans qui sont chassés par les Serbes. Ajla est séparée de sa sœur et se retrouve prisonnière d’un camp en compagnie d’autres femmes qui seront quotidiennement victimes de violence. Parmi les soldats serbes qui les séquestrent, il y a Danijel et celui-ci reconnait immédiatement la femme qu’il avait rencontrée quelques mois plus tôt. Il use ainsi de son autorité pour la protéger mais dans ce pays désormais à feu et à sang, leur histoire a t’elle réellement un avenir ?

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    On savait qu’Angelina Jolie était une artiste engagée et s’il fallait encore le prouver, elle le fait de belle manière avec cette toute première réalisation. Elle nous entraine ainsi dans les décombres de la Bosnie-Herzégovine victime d’une véritable purge qui aura couté la vie à des milliers de musulmans. Page sombre de l’histoire, on est particulièrement touché par le fait qu’on ne nous ait pas épargné les horreurs et atrocités commises durant ce conflit. Au pays du sang et du miel est un premier film sobre et magnifiquement porté par la paire Zana Marjanovic / Goran Kostic, mais l’introduction d’intrigues secondaires à la relation des 2 personnages aurait certainement permis d’éviter les quelques longueurs décelées.

     

    Il faut le voir pour : Etre heureux de vivre dans un pays de miel uniquement !