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  • Alceste à bicyclette

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    Héros de la série télévisée Docteur Morange, notre pote Gauthier (Lambert Wilson) a décidé d’adapter Le misanthrope de Molière. Pour la distribution, il a tout de suite pensé à son pote Serge (Fabrice Luchini) qu’il n’a pas vu depuis 6 ans et qui vit retiré sur l’Ile de Ré ; c’est ainsi qu’il se retrouve dans le TGV direction La rochelle. Son arrivée est une vraie surprise pour Serge et sa demande encore plus puisque cet ancien acteur s’est retiré du métier et n’a pas vraiment l’intention de revenir sur sa décision à moins que … Il est prêt à faire un essai mais à une condition d’avoir le rôle le plus intéressant autrement dit celui d’Alceste et commencent ainsi les premières répétitions.

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    Avec Alceste à bicyclette on assiste aux retrouvailles de 2 comédiens ; l’un s’est retiré du métier épuisé par l’hypocrisie ambiante de ce milieu, l’autre star du petit écran monte sa propre pièce de théâtre. Voilà donc l’occasion pour Luchini & Lambert de se lancer dans un exercice de verbiage qu’ils maitrisent sans mal et à coté de ces échanges cocasses vient se glisser la discrète Maya Sansa qui finalement n’enrichit pas vraiment l’histoire. Reposant avant tout sur les dialogues, le film de Philippe Le Guay peut laisser apparaitre quelques longueurs mais c’est aussi et surtout une vitrine assez alarmiste sur l’état de la comédie.

     

    Il faut le voir pour : Prendre vos précautions quand vous utilisez un jacuzzi !

  • La clinique de l’amour

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    David Marshal (Michel Aumont) et sa femme ont réalisé leur rêve en ouvrant cette clinique et aujourd’hui leur 2 fils John & Michael (Artus de Penguern & Bruno Salomone) y travaillent comme chirurgiens. Les 2 hommes ont des styles totalement opposés ; le premier est un brillant médecin introverti tandis que le second est un coureur de jupons de surcroit très vénal. John a le cœur brisé lorsque Priscilla (Héléna Noguerra), la femme qu’il aime épouse son frère. Ne pouvant supporter cela, il s’exile au Canada pour tenter de l’oublier et laisse la clinique aux mains de Michael qui décide d’en faire un établissement dédié à la chirurgie esthétique. Malheureusement son inexpérience le pousse à commettre de nombreuses erreurs et va mener l’hôpital vers la faillite.

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    Toute ressemblance avec des soap-opéras interminables est loin d’être fortuite ! Artus de Penguern détourne avec une grande dérision ces séries aux scénarios invraisemblables ce qui nous donne une comédie totalement folle. Un état d’esprit qu’on retrouvait déjà dans Grégoire Moulin contre l’humanité, sa précédente et unique réalisation qui remonte déjà à 11 ans. La clinique de l’amour s’impose avec un univers à l’humour très second degré où le héros peut tailler un bout de gras avec un ours sauvage ou encore lorsque les employés de l’hôpital célèbrent avec joie l’accident d’un car. Drôle et incontestablement original, la seule note négative est que la dernière partie est moins percutante.

     

    Il faut le voir pour : Ne plus jamais dire "Ta gueule" à une femme !