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film - Page 140

  • Par amour

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    Notre pote Angelo (Jean-Paul Muel) est professeur de théâtre et donne des cours à des amateurs. Cette année, il a décidé de monter Roméo & Juliette pour une représentation qui aura lieu dans 6 mois ; d’ici là cette joyeuse troupe va devoir travailler dur et répéter régulièrement. Parmi eux se trouve Didier (Frédéric Bouraly) qui est au chômage et qui veut absolument percer dans le métier malgré les réticences de sa femme. Pour Morgane (Sofiia Manousha), ce cours lui a permis de rencontrer Reza (Fahd Acloque), un beau jeune homme issu d’une famille aisée qui ne la laisse pas indifférente et va même l’inciter à se convertir à l’Islam tout en reniant sa mère.

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    Le titre parle de lui-même et c’est à travers un film choral que notre pote Laurent Tirode nous propose ses variations sur le thème de l’amour. Coup de foudre, l’amour d’une mère envers sa fille ou encore une relation intergénérationnelle ; les histoires évoquées sont assez diversifiées mais toutes ne passionnent pas. Si on est plutôt amusé par la recherche d’un géniteur d’Elisabeth ou l’obstination de Rémi en amoureux transi, le reste de Par amour a bien du mal à convaincre et se révèle de l’ordre de l’anecdotique. Personnages légers et récits sans véritable relief, difficile alors de nous enchanter et si l’amour rend aveugle alors c’est qu’on est encore (très) loin de l’amour fou !

     

    Il faut le voir pour : Demander à votre mec s’il est prêt à se battre en duel pour vous !

  • Les randonneurs

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    Un petit trek dans le Gers ; ce n’est pas vraiment le programme idéal pour des vacances pour nos potes Mathieu (Vincent Elbaz) et son frère Louis (Philippe Harel) mais ils sont quand même là ! Bon, c’est vrai, ils ne sont venus que dans l’espoir de passer du temps avec Bernadette (Marine Delterme) hélas celle-ci a du renoncer au voyage à la dernière minute. Toujours est-il qu’ils sont maintenant sur place en compagnie de Cora (Karin Viard) et de Nadine (Géraldine Pailhas). Leur guide s’appelle Eric (Benoit Poelvoorde) et c’est aussi accessoirement le copain de Cora bien qu’il soit déjà marié et père de 2 enfants. Cette marche est l’occasion de découvrir de somptueux paysages et ils ne s’ennuieront pas !

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    Il n’a peut-être pas la stature d’une comédie culte toujours est-il qu’on prend un certain plaisir à voir et revoir ce film de Philippe Harel également présent devant la caméra. Les randonneurs séduit d’abord par son scénario simple mais efficace ; un trek dans le paysage montagneux corse qui offre une bouffée d’air frais aux spectateurs. Et puis il y a évidemment le groupe de potes d’enfance mené par un Benoit Poelvoorde à l’aise dans ses chaussures de randonnée sauf quand il se perd. La bande constituée par Géraldine Pailhas, Karin Viard, Philippe Harel & Vincent Elbaz fonctionne parfaitement à l’écran au point qu’ils se réuniront 10 ans plus tard dans Les randonneurs à Saint-Tropez.

     

    En savoir plus sur Les randonneurs à Saint-Tropez ?

  • Les sorties du 09 Janvier

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    Top départ pour les soldes les potes et comme d’habitude tous les magasins vont être pris d’assaut alors le seul endroit pour se réfugier au calme ça reste encore le cinéma ! Un programme bien léger cette semaine. Alors qu’on vient de sacrer pour la 4ème fois consécutive Lionel Messi avec un Ballon d’or, les footeux jetteront certainement un œil à Comme un lion. Mytri Attal y incarne un jeune sénégalais féru de ballon rond et qui espère être repéré et rejoindre un grand club pour aider financièrement sa famille.

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  • Gangs of Wasseypur Part 2

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    Sardar Khan (Manoj Bajpai) est mort ! Il est tombé dans un piège et n’avait pas la moindre chance de s’en tirer ; désormais sa famille réclame vengeance mais se faisant Danish (Vineet Singh) va aussi en payer les frais. Il n’y a plus que Faizal (Nawazuddin Siddiqui) pour défendre l’honneur des Khan et il va imposer son autorité à Wasseypur en décapitant un de ses potes d’enfance. Aujourd’hui respecté par tous, la guerre avec Ramadhir Singh (Tigmanshu Dhulia) est elle loin d’être terminée et personne n’est vraiment à l’abri. Ceci d’autant plus que la nouvelle génération est elle aussi avide de pouvoirs mais leur ambition démesurée pourrait bien les mener à leur perte.

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    Le premier épisode avait été une splendide découverte, avec Gangs of Wasseypur Part 2 s’achève donc cette épopée entre les Khan et les Singh. Toujours aussi dense et chatoyant, le coté polar y est davantage développé dans ce volet mais rassurez-vous, l’humour est aussi au rendez-vous. Que ce soit cette course-poursuite improbable en deux-roues ou une filature au doux parfum de fruits & légumes ; le second degré est toujours là pour notre plus grand plaisir. Concernant l’action, vous serez forcément scotchés par une scène finale juste explosive. Indispensable si vous connaissez déjà l’histoire de la dynastie des Khan, sinon il est encore temps de la découvrir !

     

    Il faut le voir pour : Penser à faire le plein avant d’engager une course-poursuite !


    En savoir plus sur Gangs of Wasseypur Part 1 ?

  • Jours de pêche en Patagonie

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    Ce voyage a beaucoup d’importance pour notre pote Marco Tucci (Alejandro Awada), il symbolise un tout nouveau départ. Il se rend ainsi à Puerto Deseado pour tenter de pêcher le requin mais avant tout pour revoir sa fille Ana (Victoria Almerida) avec qui les relations ont été mouvementées par le passé. Seulement, une fois sur place, il découvre qu’elle a déménagé et doit donc diffuser un message à la radio locale afin d’espérer avoir de ses nouvelles. Son vœu est exaucé et même plus vite qu’il ne l’aurait imaginé et c’est José (Diego Caballero) le mari de sa fille qui vient à sa rencontre. C’est à Jaramillo que vivent désormais ce jeune couple avec leur bébé.

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    Tout comme le paysage épuré de Deseado, avec Jours de pêche en Patagonie, on respire ! Un petit jogging au bord de la mer, une partie de pêche au requin (enfin ça prenait le chemin en tout cas) ou bien encore une petite dégustation de moules fraiches ; la simplicité est au rendez-vous et fait surtout plaisir à voir. Le personnage de Marco se dévoile peu ; quelques phrases sont glissées ici et là esquissant le passé chaotique d’un homme en quête de rachat. De son histoire, on n’en découvrira pas beaucoup plus et c’est ce que certains pourraient pointer du doigt mais en ce qui me concerne je préfère retenir ce personnage touchant et la pudeur affichée par ce film.

     

    Il faut le voir pour : Rêver en mangeant des moules !

  • Le journal de Bridget Jones

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    La trentaine passée, quelques kilos en trop et toujours célibataire ; elle n’est pas loin de la dépression notre pote Bridget Jones (Renée Zellweger). Comme si ça ne suffisait pas, sa mère tente bien maladroitement de la caser avec Mark Darcy (Colin Firth), avocat fraichement divorcé. Entre les deux, le coup de foudre a plutôt des allures de coup de froid et la jeune femme trouvera son bonheur dans les bras de Daniel Cleaver (Hugh Grant), son boss. Si Bridget semble s’épanouir sentimentalement parlant, on ne peut pas dire que son nouveau compagnon soit un modèle de vertu et elle va l’apprendre de façon plutôt brutale. Et si finalement Mark n’était pas le goujat qu’elle croyait ?

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    Grand succès littéraire, on doit Le journal de Bridget Jones à l’auteure Helen Fielding et les fans du roman attendaient de pied ferme cette adaptation sur le grand écran. Evidemment, tout le monde ne sera pas d’accord mais un spectateur lambda qui n’a jamais lu le bouquin (disons par exemple moi !) trouvera que Renée Zellweger s’en tire avec les honneurs en incarnant cette "héroïne" des temps modernes. Entourée du gendre idéal Colin Firth et du playboy Hugh Grant, ce trio sympathique fait mieux passer la pilule d’un scénario sans génie. Destiné avant tout à un public féminin, les mecs pourront toujours apprendre quelques trucs sur la gente féminine comme la fonctionnalité de la culotte de grand-mère.

  • Touristes

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    Quoi que sa mère puisse inventer pour la dissuader, notre pote Tina (Alice Lowe) est bien décidée à partir en vacances avec Chris (Steve Oram), son nouveau petit-ami. A bord de leur caravane, ils ont planifié un joli programme pour visiter l’Angleterre et cela commence par un petit tour au musée du tramway mais un horrible accident va avoir lieur. Alors que Chris enclenchait une marche arrière avec son véhicule, il heurte un homme qui meurt sur le coup. Simple accident ? Pas si sur ! En effet, quelques instants plus tôt, cette victime s’était fait remarquer pour son comportement irrespectueux ce qui a rendu le compagnon de Tina totalement hors de lui. Et dire que ce voyage ne fait que commencer !

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    Si vous pensiez passer de paisibles vacances et découvrir de jolis paysages avec ces Touristes, vous vous trompez lourdement ! Ça commence telle une bonne vieille comédie mais très vite l’humour bon enfant devient subitement noir avec quelques scènes d’une violence crue susceptible d’heurter votre sensibilité. Pas étonnant quand on sait que le réalisateur n’est autre que Ben Wheatley qui avait déjà choqué quelques spectateurs avec une séquence d’une incroyable barbarie dans Kill List. Un mélange des genres assez brut qui demande tout de même un petit temps d’adaptation avant de pouvoir profiter de ce voyage pour le moins imprévisible.

     

    Il faut le voir pour : Arrêter de laisser trainer vos aiguilles quand vous tricotez !

  • Possédée

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    A force d’être toujours absent, notre pote Clyde Brenek (Jeffrey Dean Morgan) a fini par briser sa famille en divorçant de Stephanie (Kyra Sedgwick). C’est un cap difficile pour leurs filles Emily & Hannah (Natasha Calis & Madison Davenport) mais avec le temps, elles se feront à cette nouvelle situation. Au cours d’un vide-grenier, Em est étrangement attirée par un coffre en bois qu’elle a bien du mal à ouvrir et si elle savait ce qui l’attend, elle se serait abstenue ! En effet, depuis qu’elle a découvert ce qu’il renfermait, la jeune fille se comporte de manière étrange pouvant même devenir violente. Sa famille va alors apprendre qu’elle est possédée par un Dibbuk, un esprit maléfique.

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    Une fille Possédée par un esprit maléfique, ça nous rappelle quelque chose non ? Evidemment, tout le monde pense à L’exorciste de William Friedkin devenu maitre-étalon d’un genre qui est toujours aussi populaire malgré de rares réussites. Comme beaucoup de productions du même style, on insiste bien sur le fait que le scénario s’inspire de faits réels, de phénomènes qui se sont produits durant 29 jours. C’est alors la porte ouverte à tout et n’importe quoi ; invasion de phalènes, détartrage express de Grant Show (Oui le Jake Hansen de Melrose Place) ou bien un exorcisme juif qui n’est pas loin de virer à la comédie. Finalement, ce film ne possède vraiment pas grand-chose.

     

    Il faut le voir pour : Arrêter d’acheter n’importe quoi pendant les vide-greniers !

  • Jo

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    Notre pote Antoine Brisebard (Louis de Funès) se triture les méninges pour mettre au point le crime parfait. Il vous dira que c’est dans le cadre de l’écriture d’une pièce de théâtre mais cet auteur a en réalité une toute autre idée en tête. En effet, ces derniers temps il a été victime de chantage par un certain Jo, une situation à laquelle il comptait mettre fin dans le plus grand secret. Lorsqu’il met son plan à exécution tout se déroule comme il l’avait planifié hormis un détail qui a son importance ; le cadavre qu’il a dissimulé n’est pas celui de Jo. En effet, le lendemain il a reçu la visite de l’inspecteur Ducros (Bernard Blier) qui l’a informé qu’on a retrouvé le cadavre de Jo et qu’on avait découvert une liste des personnes victimes de ses chantages parmi lesquelles se trouve Antoine !

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    Issu de la pièce de théâtre crée par Alec & Myra Coppel, il faut un temps d’adaptation avant que Jo ne fasse son effet. Les 20 premières minutes sont à rapprocher d’un polar même si Louis de Funès court dans tous les sens avec une belle énergie pour nous amuser. Ce n’est réellement qu’à partir du moment où il se retrouve avec un corps sans vie que les quiproquos commencent à atteindre leur but qui est de nous faire rire. Pour former le couple avec De Funès, qui mieux que Claude Gensac pouvait lui donner la réplique. Si on n’érigera pas une statue à Jean Girault pour cette comédie, elle reste tout à fait sympathique et puis qui mieux que De Funès est capable de remonter une rampe d’escalier avec autant de classe ?

  • L’homme qui rit

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    Abandonné à son propre sort, notre pote Gwynplaine (Romain Morelli/ Marc-André Grondin) erre dans la neige et sous un vent glacial. Sur son chemin, il trouve Déa (Fanie Zanini / Christa Theret) emmitouflée dans les bras d’une mère morte de froid et seule la porte d’Ursus (Gérard Depardieu) s’ouvrira à eux. Alors que la jeune fille a perdue la vue, le garçon arbore sur son visage un sourire monstrueux ; une cicatrice dont il a honte mais qui va le conduire sur le chemin du succès. Jusqu’alors marchand ambulant, Ursus va créer un spectacle autour de ses 2 enfants et après avoir écumé avec réussite la campagne, les voilà qui s’apprêtent à conquérir la ville !

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    Adaptation d’une œuvre de Victor Hugo, L’homme qui rit c’est notre pote Marc-André Grondin qui affiche un look digne du Joker dans The Dark Knight. Le scénario s’intéresse donc à son drôle de destin puisque d’enfant abandonné il passe aux plus hautes sphères de la société. Coté interprétation, c’est plutôt irréprochable ; Théret & Grondin forment un joli couple et on préfère nettement évoquer Depardieu en tant que comédien que contribuable. Reste ensuite que la réalisation de Jean-Pierre Améris, qui nous avait conquis avec Les émotifs anonymes, ne nous transporte pas outre-mesure et on pourrait même la qualifier de fade puisqu’elle n’arrive pas à susciter la moindre émotion.

     

    Il faut le voir pour : Garder le sourire en toutes circonstances !