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film - Page 139

  • Yossi

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    Yossi (Ohad Knoller) est déprimé et cela se voit sur le visage de ce médecin aussi son collègue et pote d’enfance Moti (Lior Ashkenazi) tente t-il de le dérider un peu mais sans véritable succès. Solitaire et introverti, il ressent également une énorme frustration de devoir cacher aux autres son homosexualité. Un jour, une patiente se présente à l’hôpital. Elle ne le reconnait pas, contrairement à lui, il s’agit de la mère de Lior, un homme que Yossi a côtoyé à l’armée mais surtout quelqu’un qu’il a profondément aimé. Il aura longtemps hésité avant de sauter le pas ; il décide de révéler aux parents de Lior la relation qu’il entretenait avec leur fils.

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    Ce film israélien dresse le portrait d’un homme à la vie sentimentale bridée par son homosexualité et la crainte du jugement d’autrui. Son visage est marqué par une profonde blessure ; la disparition d’un être cher dont il n’a pu véritablement faire le deuil ; Yossi est un héros qui provoque chez le spectateur une empathie presque instantanée. A noter qu’il s’agit ici d’une séquelle puisque le personnage avait déjà été introduit dans Yossi & Jagger. Teinté d’une belle pudeur, le film d’Eytan Fox nous présente un héros discret peut-être même trop pour réussir à nous captiver sur la longueur. Au final, s’il n’a rien de rédhibitoire il est loin également de marquer les esprits.

     

    Il faut le voir pour : Revendiquer votre amour des massages

  • L’homme aux poings de fer

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    Depuis la mort de Lion d’or (Kuan Tai Chen), le sang n’aura jamais autant coulé à Jungle Village. Le clan des lions est désormais aux mains de Lion d’argent (Byron Mann) qui propage la guerre alors que son prédécesseur œuvrait pour faire régner la paix. Notre pote Thaddeus (RZA), le forgeront a été l’un des témoins directs de ces évènements lui qui reste rarement les bras croisés et capable de fabriquer des armes plus mortelles les unes que les autres. Pendant ce temps, Zen Yi (Rick Yune), fils de Lion d’or comprend que son père a été trahi et prend la direction de Jungle Village pour le venger. Une fois arrivé sur place il est stoppé par Corps de cuivre (Dave Batista), un combat dont il survivra in extremis grâce à l’aide du forgeron.

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    C’est donc Quentin Tarantino himself qui aurait mis le pied à l’étrier à RZA, l’un des membres du groupe Wu-Tang Clan si vous ne le saviez pas, pour se lancer au cinéma. Hommage aux films asiatiques et notamment aux Wu Xian Pan, L’homme aux poings de fer est un coup d’essai … qui restera un coup d’essai ! Si la passion pour le genre est palpable, le film ne trouve jamais son rythme de croisière (on pourrait même dire qu’il reste au poing mort ! Désolé) entre un RZA comédien sans envergure et des combats aux chorégraphies bien pauvres. Décevant est donc le maitre-mot, c’est loin d’être le pop-corn movie et le rendez-vous fun qui nous était promis.

     

    Il faut le voir pour : Trouver un adversaire de taille pour un défi au bras de fer !

  • Un flic à la maternelle

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    Cela fait 4 ans que notre pote John Kimble (Arnold Schwarzenegger) cherche à coincer Cullen Crips (Richard Tyson) et il est près du but. C’est un nouveau meurtre qui va faire tomber le criminel mais afin de donner plus de poids à l’accusation, on cherche aussi à retrouver son ex-femme qui s’est enfui avec leur fils. Selon les informations recueillies, celle-ci se trouverait à Portland, Oregon prochaine destination pour John associée à Phoebe O’hara (Pamela Reed). Cette dernière devait prendre la place d’une institutrice pour dénicher le fils de Cullen mais une grippe intestinale la cloue au lit et c’est son équipier qui va prendre la relève. Ce flic a déjà affronté toutes sortes de danger mais il va devoir relever un défi de taille : s’occuper d’une classe de maternelle !

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    Il a été dans la peau du plus sanguinaire des barbares cimmériens, affronté le Predator ou fait face au Terminator ; cette fois Schwarzenegger doit … supporter des gamins ! Ce contraste saisissant est évidemment le moteur de cette comédie que l’on doit à Ivan Reitman sortie à une époque où l’acteur autrichien essayait de nous faire rire. Le fait d’avoir découvert Un flic à la maternelle durant mon adolescence a construit un certain lien mais le revoir aujourd’hui fait éclater les bons souvenirs. Bâti sur un scénario bateau, les échanges entre Schwarzie et sa classe décrocheraient à peine quelques sourires mais ça n’ira pas plus loin. Un film qui en fait n’est supportable que si on n’a pas quitté la maternelle et encore !

  • La stratégie de la poussette

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    Dès que leurs yeux se sont croisés, ça a été le coup de foudre entre Marie & Thomas (Charlotte Le Bon & Raphael Personnaz). Ils étaient heureux jusqu’au jour où est évoqué la question d’un enfant et il s’avère qu’ils ne partagent pas les mêmes perspectives d’avenir. Cela fait maintenant 1 an qu’ils se sont séparés et Thomas a bien du mal à se remettre de cette rupture et puis comme un miracle, un bébé lui tombe dans les bras. En fait, il s’agit de Léo (Loann & Timéo Foissac), le fils d’une de ses voisines qui a eu un accident et il doit désormais s’occuper de cet enfant en attendant le rétablissement de sa mère. Un sacré défi mais il va savoir tirer profit de cette situation en allant prendre des nouvelles de Marie et pourquoi pas essayer de la reconquérir.

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    Il n’y a rien de plus mignon qu’un bébé (enfin tant que ça ne braille pas, qu’il ne faut pas changer les couches ou donner le biberon à 03H29 du matin …) et il semble aussi que ça aide beaucoup pour la drague !  La stratégie de la poussette dispose de quelques bonnes idées comme cette montée vers l’appartement de Thomas où chaque étage représente les différentes étapes traversées par le couple. D’autres sont à relever mais ne sont pas forcément bien valorisées et il y a bien des chances que vous passiez à coté. De belles intentions donc de la part de Clément Michel pour son premier long-métrage qui accouche hélas d’une comédie qui manque d’entrain pour parvenir à nous séduire véritablement.

     

    Il faut le voir pour : Vous proposer comme baby-sitter !

  • Maniac

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    Notre pote Frank (Elijah Wood) a bien du mal à avoir une relation sur le long-terme et pour cause il ne peut s’empêcher de scalper les femmes qui lui plaisent ! Personne ne soupçonne que ce restaurateur de mannequins est en fait le serial-killer que toute la police recherche et certainement pas Anna (Nora Arnezeder). Cette photographe est attirée par les mannequins qu’elle tente de magnifier par ses clichés et la boutique de Frank est donc une vraie mine d’or. De cette collaboration nait une nouvelle amitié mais pour le jeune homme, cette relation va se transformer en une véritable obsession et le sang va continuer à couler.

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    Maniac c’est d’abord un film de William Lustig sorti en 1980 que tout le monde ne connait pas forcément. Alexandre Aja continue donc sa percée aux USA en poursuivant sa vague de remakes même si pour l’occasion il délaisse la caméra pour celle de Franck Khalfoun qui nous avait déjà emprisonnés au 2ème sous-sol. Plongée en vue subjective dans l’esprit perturbé d’un excellent Elijah Wood pour suivre sa virée meurtrière. Atmosphère angoissante et bien gore pour un résultat assez plaisant à découvrir dans sa première partie, le film peine toutefois à nous captiver sur la durée. Pas vraiment inoubliable, ça ne dépassera pas le simple stade du petit divertissement.

     

    Il faut le voir pour : Avoir la preuve irréfutable que les femmes ont bien un cerveau !

  • Bridget Jones : L’âge de raison

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    Elle n’y croyait plus et pourtant c’est bien réel ; notre pote Bridget Jones (Renée Zellweger) a un petit-ami ! Elle ne peut s’empêcher de regarder Mark (Colin Firth) dormir et puis vous saviez qu’il était avocat ? Le couple semblait donc filer le parfait amour mais c’est souvent quand tout est trop beau qu’une ombre au tableau apparait. Bridget garde un œil très attentif sur Rebecca (Jacinda Barrett), la secrétaire de Mark qu’elle trouve beaucoup trop proche et il n’en faut pas plus pour la rendre jalouse. Leur relation pourra-t-elle surmonter cette épreuve tout en sachant que le Dom Juan Daniel Cleaver (Hugh Grant) n’est pas bien loin et qu’il n’hésiterait pas à profiter de la situation.

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    Il aurait été dommage qu’on ne profite pas à fond du succès de Bridget Jones ; on rempile donc pour les nouvelles mésaventures de celle qui fut la plus célèbre des célibataires. Zellweger, Firth & Grant sont toujours présents et si auparavant la belle blonde se posait des questions sur son célibat, c’est désormais sa vie de couple qui la tracasse. Pas certain que le sujet passionne davantage la gente masculine. Si les fans les plus assidus pourront se satisfaire de la revoir, il faut quand même avouer que ce Bridget Jones : L’âge de raison est bien poussif ; l’illustration parfaite étant cette séquence de la prison thaïlandaise. On dit qu’une suite déçoit souvent et là on ne pourra pas dire le contraire !

     

    En savoir plus sur Le journal de Bridget Jones ?

  • Le roi du curling

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    Il fut un temps où notre pote Truls Paulsen (Atle Antonsen) et son équipe étaient considérés comme les champions incontestables du curling. Mais au-delà des victoires, il prêtait une attention maladive aux détails comme lui avait enseigné son mentor et père de substitution Gordon (Ingar Helge Gimle). A trop vouloir chercher à atteindre la perfection, Truls a perdu la tête et a fini dans un institut spécialisé. Après 10 ans, il est autorisé à quitter l’établissement mais à la seule condition d’oublier tout ce qui a trait au curling. Une promesse qui devra être rompue au moment où Gordon  se retrouve hospitalisé dans l’attente d’une greffe des poumons ; l’heure du retour de l’équipe Paulsen a sonné !

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    On admettra tous que le curling est un sport assez particulier et donc un choix plutôt judicieux pour inspirer cette comédie norvégienne. Les premières minutes introduisent des personnages bariolées et on se dit donc que Le roi du curling pourrait bien emprunter la voie de ces films à la Will Ferrell mais la cible est loin d’être atteinte. Des héros transparents, un humour beaucoup trop dilué et puis des matchs expédiés font qu’on se montrera assez déçu d’un film loin d’être taillé au millimètre près. L’idée était indéniablement intéressante mais ne réussit pas à se concrétiser, il ne parviendra à vous décrocher tout au plus que quelques sourires.

     

    Il faut le voir pour : Remonter votre fermeture éclair jusqu’en haut !

  • Un enfant de toi

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    Ils se sont aimés et ont même donné naissance à Lina (Olga Milshtein) mais Aya & Louis (Lou Doillon & Samuel Benchetrit) se sont peu à peu éloignés. Depuis, chacun a refait sa vie ; elle a rencontré Victor (Malik Zidi) et lui fréquente actuellement Gaëlle (Marilyne Fontaine) mais une question se pose : et si leur histoire n’était pas complètement terminée ?  C’est Aya qui a pris l’initiative d’appeler Louis pour lui annoncer qu’elle s’apprêtait à sauter un pas important dans sa relation. Elle est prête à faire un nouvel enfant du moins le pensait-elle car les retrouvailles avec son ancien compagnon la perturbent au plus haut point d’autant plus qu’ils vont se revoir régulièrement.

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    Les histoires d’amour on sait quand ça commence mais on n’est jamais trop sur quand ça se finit et cela résume assez bien le scénario d’Un enfant de toi. Pendant 2H16, on est les témoins des vicissitudes amoureuses d’un couple ne sachant plus où en est leur relation au grand désarroi de leurs compagnons respectifs et aussi du notre. On ne va pas y aller par 4 chemins, c’est long mais long et même interminable à un moment donné. Le film se décompose en 3 parties et regorge de dialogues débités par des comédiens qui ne cessent d’avoir la bougeotte certainement pour éviter que l’on s’endorme. Ma seule consolation découvrir Marilyne Fontaine qui disparait hélas trop vite.

     

    Il faut le voir pour : Eviter de revoir vos ex.

  • Sexy à tout prix !

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    Sans aucun doute possible, Cristabel (Paris Hilton) est la femme de sa vie ! Nate Cooper (Joel Moore) se souvient encore de ce jour où il l’a vue entré en classe, c’était il y a 20 ans et aujourd’hui encore elle hante ses pensées. Il décide donc de partir à sa recherche et retrouve assez rapidement sa trace à Los Angeles. De façon inexplicable, cette beauté fatale ne semble pas insensible aux avances de Nate mais un obstacle de taille se dresse et elle se nomme June Phigg (Christine Lakin). C’est la pote d’enfance de Cristabel et cette dernière a fait la promesse de ne plus sortir avec un homme tant que June serait célibataire. Un défi de taille car elle est … comment dire loin d’être un canon de beauté.

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    Paris Hilton est au cinéma ce qu’une émission de télé-réalité est à la littérature ; une énorme anomalie. C’est évidemment pour son physique que la riche héritière devient ainsi l’héroïne de cette comédie américaine qui a bien 20 ans de retard avec son dénouement écrite d’avance sans oublier l’immuable leçon de morale. Les connaisseurs de séries TV pourront toujours se consoler en retrouvant Christine Lakin autrefois personnage récurrent de Notre belle-famille qui s’est magnifiquement enlaidie (!) pour l’occasion. Inutile de s’appesantir davantage sur Sexy à tout prix ! qui n’a pas inventé l’eau chaude ni quoi que ce soit d’autre.

  • Une estonienne à Paris

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    Notre pote Anne (Laine Mägi) vient de vivre un moment difficile avec la perte de sa mère dont elle s’occupait depuis ses 2 dernières années. On lui offre alors l’opportunité de travailler à Paris et après quelques hésitations, c’est sa fille qui la convainc d’accepter le poste. A la demande de Stéphane (Patrick Pineau) elle devra aider Frida (Jeanne Moreau), une vieille dame au caractère bien trempée et qui, comme Anne, est estonienne. Frida supporte mal l’idée d’avoir quelqu’un dans ses pattes et n’hésite pas à le faire savoir mais cette fois elle n’aura pas le dernier mot. Si Anne était prête à jeter l’éponge, Stéphane est parvenu à la dissuader et avec de la patience, les deux femmes vont finir par s’entendre.

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    Malgré la présence de la grande Jeanne Moreau, force est de constater qu’Une estonienne à Paris est bien léger. Déjà l’histoire fait preuve d’une terrible banalité ; qui ne s’imaginerait pas un instant que les deux femmes ne finiraient pas par devenir des potes d’enfance ? On n’est vraiment pas épargné par la naïveté dans ce film comme l’illustre ce passage où l’héroïne écoute cette chanson de Joe Dassin comme un témoignage de son état d’esprit. A coté de ça, on n’est pas plus convaincu par la relation entre Stéphane et Frida sans compter celle suggérée avec Anne qui débarque un peu de nulle part. Vraiment rien de passionnant dans ce film bien au contraire !

     

    Il faut le voir pour : Acheter vos croissants seulement en boulangerie et surtout pas au supermarché !