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stephan wojtowicz

  • La famille Bélier

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    Parce que notre pote Paula (Louane Emera) a des vues sur Gabriel (Ilan Bergala), cette année elle s’est inscrite à la chorale et ça va être une révélation. Du moins son professeur M. Thomasson (Eric Elmosnino) en est persuadé et lui propose d’abord un duo avec Gabriel avant d’évoquer un concours à Paris. La jeune femme se montre hésitante non pas qu’elle n’ait pas envie de se lancer dans le chant mais elle n’imagine pas quitter sa famille et plus particulièrement ses parents Gigi & Rodolphe (Karin Viard & François Damiens) qui sont sourds. Seule entendante du foyer, elle a toujours été à leurs cotés et ils vont d’autant plus avoir besoin d’elle que son père s’est porté candidat pour devenir maire.

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    Belle initiative de la part du réalisateur Eric Lartigau de mettre en scène des protagonistes sourds cependant le film ne l’assume pas totalement. Quand Paula se met à répéter ce qu’expriment ses parents par les signes ça ne rend pas les échanges très naturels. Ceci d’autant plus que la jeune Louane Emera (repérée dans The voice) brille davantage par sa voix que par son jeu d’actrice. On aurait apprécié plus de scènes comme celle du petit-déjeuner où le bruit ambiant suffit à nous faire ressentir les émotions des personnages. La famille Bélier reste néanmoins un joli film où Eric Elmosnino est délicieux en prof désabusé sans oublier une magnifique scène avec la reprise de Je vole pas loin de nous donner la larme à l’œil.

     

    Il faut le voir pour : Réécouter les chansons de Michel Sardou !

  • 11.6

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    11,6 millions d’euros, c’est un casse exceptionnel qui a eu lieu le 5 Novembre 2009 d’autant plus qu’il a été commis par un convoyeur. Cela fait des années que notre pote Tony Musulin (François Cluzet) travaille comme agent de sécurité chez Ibris et rien ne laissait présager que cet employé allait commettre ce geste insensé. S’il y avait quelques points de désaccord avec sa direction, c’était quelqu’un de fiable mais de la frustration s’est accumulée avec le temps jusqu’à ce qu’il se mettre en tête de voler cet argent. Cet amateur de belles voitures va alors longuement se préparer pour mettre au point un plan tout en sachant qu’une fois qu’il aura agi il sera activement recherché.

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    L’affaire avait fait à l’époque la une de tous les médias, la France découvrait le nom de Tony Musulin, un convoyeur de fonds qui s’est illustré en dérobant rien moins que 11.6 millions d’euros sans arme, ni haine, ni violence. Bien qu’arrêté quelques semaines plus tard, son histoire a fasciné au point que Philippe Godeau lui consacre aujourd’hui un film avec François Cluzet (que le réalisateur retrouve après Le dernier pour la route) qui prête son visage avec le talent qu’on lui connait au personnage principal. Un portrait qui se dresse sans grandes idées et qui finalement ne fait que perpétuer le fait-divers en l’adaptant sur le grand-écran.

     

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  • Alceste à bicyclette

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    Héros de la série télévisée Docteur Morange, notre pote Gauthier (Lambert Wilson) a décidé d’adapter Le misanthrope de Molière. Pour la distribution, il a tout de suite pensé à son pote Serge (Fabrice Luchini) qu’il n’a pas vu depuis 6 ans et qui vit retiré sur l’Ile de Ré ; c’est ainsi qu’il se retrouve dans le TGV direction La rochelle. Son arrivée est une vraie surprise pour Serge et sa demande encore plus puisque cet ancien acteur s’est retiré du métier et n’a pas vraiment l’intention de revenir sur sa décision à moins que … Il est prêt à faire un essai mais à une condition d’avoir le rôle le plus intéressant autrement dit celui d’Alceste et commencent ainsi les premières répétitions.

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    Avec Alceste à bicyclette on assiste aux retrouvailles de 2 comédiens ; l’un s’est retiré du métier épuisé par l’hypocrisie ambiante de ce milieu, l’autre star du petit écran monte sa propre pièce de théâtre. Voilà donc l’occasion pour Luchini & Lambert de se lancer dans un exercice de verbiage qu’ils maitrisent sans mal et à coté de ces échanges cocasses vient se glisser la discrète Maya Sansa qui finalement n’enrichit pas vraiment l’histoire. Reposant avant tout sur les dialogues, le film de Philippe Le Guay peut laisser apparaitre quelques longueurs mais c’est aussi et surtout une vitrine assez alarmiste sur l’état de la comédie.

     

    Il faut le voir pour : Prendre vos précautions quand vous utilisez un jacuzzi !

  • Superstar

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    C’était un jour ordinaire dans la vie d’un homme banal (non, pardon je ne voulais pas dire banal). Notre pote Martin Kazinski (Kad Merad) prenait comme d’habitude le métro lorsqu’on a commencé à l’interpeller, à le prendre en photo ou encore à lui demander des autographes. Le monde était comme devenu fou et ce n’est que le début du cauchemar puisqu’en arrivant au travail, il apprend qu’il est sollicité par les médias mais lui cherche à comprendre comment est née cette vague d’hystérie. Sur les conseils d’un avocat, il rencontre Fleur Arnaud (Cécile De France) qui va prendre cet homme en main et en faire sa nouvelle vedette. Martin est ainsi invité dans le show télévisé 22 heures en direct mais le phénomène est loin de s’essouffler et cet anonyme devenu soudainement superstar va se laisser dépasser par les évènements.

     

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    On le sait, la célébrité a ses bons cotés mais elle a également ses revers et c’est notre pote Kad Merad qui va en faire les frais. Manipulation médiatique, coup de pub énorme ou simple farce ; toutes les hypothèses sont avancées pour expliquer cette célébrité soudaine mais Xavier Giannoli n’apporte pas vraiment de réponse et c’est bien frustrant. Loin d’être captivant, il y a également des scènes parfois trop irréalistes comme ces lancers de chaussures qui nous laissent interloqués. Superstar est aussi là pour mettre en avant le poids des médias de notre époque couplé à la force de diffusion de masse des technologies. On s’attendant d’ailleurs à ce que le film soulève un peu plus la problématique autour de la question mais il faudra se contenter d’une simple amorce du sujet. Il y a dans le film une question récurrente : Pourquoi ? En effet, pourquoi ?

     

    Il faut le voir pour : Etre fier d’être banal !