Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

drame - Page 71

  • Au fond des bois

    aff.jpg

    Nous sommes en 1865 au Sud de la France. Joséphine (Isild Le Besco) montait les marches pour se rendre à l’église lorsque son regard s’est porté sur un sans-abri. Il s’appelle Timothée (Nahuel Pérez Biscayart) et a été totalement subjugué par cette femme qu’il suit discrètement jusque chez elle sans jamais l’aborder. Un soir, il se rend à la maison de Joséphine où le père médecin l’accueille à bras ouverts mais dès le lendemain, Timothée et Joséphine disparaissent dans la nature. L’homme est doté de certaines capacités lui permettant de soumettre à sa volonté toux ceux qu’il croise et c’est ainsi qu’il est parvenu à charmer celle qui hante son esprit.

    01.jpg

    Bizarre, vous avez dit bizarre ? Il faut savoir apprécier l’étrange quand on se retrouve face Au fond des bois puisqu’on y suit un homme doté d’étranges pouvoirs et de sa victime au cours d’un curieux périple. Si au départ, ce particularisme nous intrigue quelque peu et la présence de l’acteur Nahuel Pérez Biscayart et de son accent argentin y est pour beaucoup ; on finit par se lasser de ce road-trip campagnard. Le problème c’est qu’il ne s’y passe pas grand-chose ; Isild Le Besco jouant d’abord les vierges effarouchées puis devenant femme épanouie et partenaire n’arrivent à aucun moment à donner du caractère à ce film. En conclusion, totalement oubliable.

     

    Il faut le voir pour : Ne plus laisser personne vous toucher le dos.

  • Illégal

    aff1.jpg

    Ça aurait du être une journée spéciale pour Tania (Anne Coesens) ; elle avait préparé une surprise afin de célébrer l’anniversaire de son fils Ivan (Alexandre Golntcharov). Au lieu de ça, la mère et le fils se sont retrouvés séparés à la suite d’un banal contrôle d’identité. En effet, Tania est russe et réside illégalement sur le territoire belge après avoir ignoré sciemment une injonction à quitter le pays. Elle est désormais retenue dans un centre et risque d’être expulsée d’un jour à l’autre mais sa première préoccupation reste l’avenir de son fils. Elle tente de gagner du temps refusant notamment de décliner son identité ; bien décidée à rester en Belgique, elle est prête à de nombreux sacrifices.

    02.jpg

    Difficile au regard d’Illégal de ne pas penser à tous ces films sur l’univers carcéral, les clandestins étant considérés exactement comme des délinquants emprisonnés. Si le cinéma n’en est pas à son coup d’essai lorsqu’il s’agit d’évoquer les difficultés des sans-papiers, c’est évidemment la première fois qu’on s’intéresse de plus près à leurs conditions de détention précédant leur expulsion du territoire. Le film d’Olivier Masset-Depasse ne joue à aucun moment la carte du mélodrame, c’est simplement une photographie saisit avec un impressionnant réalisme sur le sort des clandestins relevé par une interprétation exemplaire. Une séance découverte qui complète très bien des films comme Welcome ou Les mains en l'air sur le même thème.

     

    Il faut le voir pour : Eviter de parler dans une langue étrangère quand vous êtes dans la rue.

  • The social network

    aff.jpg

    Fraichement largué par Erica (Rooney Mara), notre pote Mark Zuckerberg (Jesse Eisenberg) n'a rien trouvé de mieux que d'organiser un classement des plus belles filles de l'université via un site internet crée en quelques heures. Comme une trainée de poudre, le site a connu un succès phénoménal et a enregistré un nombre hallucinant de connexions. Mark est alors contacté par des étudiants pour créer un site communautaire select mais lui voit une idée révolutionnaire germer. Avec l'aide de son pote d'enfance Eduardo (Andrew Garfield), il va créer The Facebook, site d'abord connecté aux grandes universités alentours mais qui va connaitre une expansion mondiale avec plus de 500 millions d'inscrits à ce jour.

    01.jpg

    Un film sur Facebook, on pensait que ce projet était une mauvaise plaisanterie mais quand David Fincher en prend les commandes, les choses deviennent soudainement plus sérieuses. Fincher ne s'intéresse pas réellement au phénomène Facebook en tant que tel mais plutôt sur la personnalité atypique de son créateur. On découvre ainsi un Mark Zuckerberg très renfermé sur lui-même, soucieux par l'image qu'il véhicule auprès des autres et incarné avec brio par Jesse Eisenberg. Que l'on soit utilisateur ou non de Facebook ; The social network est (encore) un excellent film de Fincher, passionnant de bout en bout et vous pouvez donc l'accepter dans votre liste d'amis !

     

    Il faut le voir pour : Décrocher quelques instants de votre compte Facebook.

  • Tout va bien (The kids are all right)

    aff.jpg

    Nic & Jules (Annette Benning & Julianne Moore) se sont rencontrés à la fac et depuis ce jour, elles vivent ensemble et ont donné chacune naissance à un enfant. Il a fallu faire appel à un donneur de sperme pour voir cette famille se créer et aujourd’hui Joni & Laser (Mia Wasikowska & Josh Hutcherson) se posent certaines questions sur leur père biologique. Désormais âgée de 18 ans, Joni est poussée par son frère à se renseigner sur ce mystérieux donneur et c’est ainsi qu’ils vont rencontrer Paul (Mark Ruffalo) qui est à la tête d’un restaurant. Sous prétexte de vouloir faire connaissance avec ceux qui sont en quelque sorte ses enfants, cet homme va s’immiscer dans la vie de cette famille pas comme les autres !

    01.jpg

    La comédie de Lisa Chodolenko interpelle d’abord par son scénario, le couple formé par Annette Benning & Julianne Moore ; leur situation si particulière n’apporte pas plus de profondeur à une histoire finalement banale. On est loin du plaidoyer en faveur des parents homosexuels mais simplement on se retrouve propulsé dans une crise familiale provoquée par l’arrivée d’un homme qui espère profiter des joies de la paternité sans en subir les désagréments. Tout va bien (The kids are all right) se révèle donc être un film sans véritable message, en tout cas ça ne risque certainement pas de faire un tabac en salles !

     

    Il faut le voir pour : Eviter de coucher avec la mère de vos enfants, ça peut créer des tensions !

  • Sans queue ni tête

    aff1.jpg

    C’est décidé, notre pote Alice (Isabelle Huppert) veut arrêter la prostitution après ce dernier client qui lui permettra de s’offrir un magnifique lustre. Après des années pas toujours faciles à vivre où elle a réalisé tous les fantasmes - et parfois les plus tordus - de ses clients, elle voudrait tourner une page de sa vie. Le dernier homme qui va s’offrir ses services s’appelle Xavier Demestre (Bouli Lanners) et il s’agit d’un psychanalyste qui vient à peine de se séparer de sa femme. En pleine période de doute, il contacte ainsi Alice par l’intermédiaire d’un de ses potes d’enfance mais il ne semble pas savoir ce qu’il cherche réellement.

    02.jpg

    Elle n’a peur de rien cette chère Isabelle Huppert qu’elle soit affublée en jeune écolière ou en maitresse sado-maso ; elle réussit à nous bluffer une nouvelle fois. Malheureusement, tout cela ne parvient pas à masquer les défauts de Sans queue ni tête qui porte plutôt bien son nom. On s’amusera simplement de cette analogie faite par le réalisateur entre le métier de prostituée et ceux de psychologue/psychiatre. En dehors de ça, on reste clairement sur notre faim, l’histoire n’avance pas et on finit par réellement trouver le temps long.

     

    Il faut le voir pour : Marchander votre collection de pipes, c’est très prisé !

  • Un homme qui crie

    aff.jpg

    Ancien grand champion de natation du Tchad, notre pote Adam (Youssouf Djaoro) s’est reconverti en tant que maitre nageur d’un grand hôtel depuis maintenant 30 ans. Un métier qu’il connait parfaitement et dont il a appris tous les secrets à son fils Abdel (Diouc Koma). Alors que la pression des rebelles envers le pays est de plus en plus puissante, l’hôtel se retrouve privatisé ce qui entraine d’importants changements. Alors que certains perdent leurs postes, Abdel se retrouve propulsé seul responsable de la piscine tandis que son père doit désormais s’occuper de la barrière. Cependant, Adam a d’autres préoccupations, on lui demande une aide financière au titre de l’effort de guerre mais il n’a pas les moyens nécessaires pour payer. On lui suggère alors d’offrir son fils afin qu’il rejoigne l’armée.

    01.jpg

    Derrière Un homme qui crie se cache un drame familial qui se focalise notamment sur les relations Père/Fils sur fonds de guerre civile au Tchad. Un père supportant mal l’idée que son propre fils ait pu lui voler son travail et perdant par la même occasion son rôle familial se retrouve face à un choix crucial. De par son sujet, on tient un scénario assez fort mais associé à une réalisation plutôt sommaire et à un jeu d’acteurs qui manque souvent de conviction. Dans l’ensemble, on reste impassible devant ce film qui tente ce qu’il peut pour nous tirer quelques larmes. Un cri qui ne sera véritablement perçu que par les passionnés du 7ème art et qui ne sont pas réfractaires aux découvertes cinématographiques de tous horizons.

     

    Il faut le voir pour : Eviter d’apprendre à votre fils le métier que vous exercez, on ne sait jamais !

  • Wall Street - L’argent ne dort jamais

    aff.jpg

    A Wall Street, le nom de Gordon Gecko (Michael Douglas) est ancré dans toutes les mémoires. Animé par une cupidité sans bornes, il a été condamné à 8 ans de prison pour délit d’initié ; un verdict inédit et particulièrement sévère pour un crime de cette nature. Aujourd’hui libre, il doit repartir de zéro mais à sa grande surprise, un jeune homme du nom de Jake Moore (Shia LaBeouf) vient à sa rencontre. Lui aussi travaille à Wall Street mais surtout il est sur le point d’épouser Winnie (Carey Mulligan) qui n’est autre que la fille de Gordon ! Ce dernier va se servir de lui pour renouer le contact avec elle mais dans quel véritable but ?

    01.jpg

    Si la désormais crise financière a plombé le moral de certains, Oliver Stone a profité de l’évènement pour réaliser la suite de l’un de ses plus grands succès. Que serait une séquelle de Wall Street sans Michael Douglas qui endosse de nouveau le costume de Gordon Gecko et qui va s’amuser avec son futur gendre Shia LaBeouf. Wall Street - L’argent ne dort jamais est décevant et prouve une fois encore qu’une suite est, la majeure partie du temps, une idée qui doit rester dans les tiroirs. Le scénario est particulièrement plat et ne nous fait qu’entrevoir le coté manipulateur du personnage de Gecko. L’action est en chute libre, vendez tout !

     

    Il faut le voir pour : Ne jamais confier vos économies à votre beau-père.

  • Pauline et François

    aff.jpg

    Parce qu’elle ne pouvait plus supporter la vie citadine, Pauline (Laura Smet) vient de s’installer à la campagne. Aidée par sa pote d’enfance Catherine (Léa Drucker) dont le frère François (Yannick Renier) est désormais le nouveau voisin de Pauline, cette dernière a trouvé sans difficultés une maison pour s’installer. Nouvelle conseillère bancaire de la région, elle va d’ailleurs avoir l’occasion de faire plus amples connaissances avec François qui semble avoir quelques difficultés financières. En réalité, c’est son beau-frère qui a du mal à trouver de l’argent et qui lui demande régulièrement de le dépanner.

    01.jpg

    Succession de portraits d’hommes et de femmes fracassés par les tourments de la vie, Pauline et François va vous aussi vous fracasser … d’ennui ! On ne sait pas trop où veut nous mener ce premier film du réalisateur Renaud Fely entre le deuil vécu par Pauline, l’irresponsabilité de François et les tensions que cela entraine dans son entourage proche. On ne peut pas dire que l’interprétation d’ensemble soit mauvaise mais ce sont les personnages qui manquent d’attraits ce qui fait qu’on délaisse totalement cette romance naissante.

     

    Il faut le voir pour : Aller dans les bois et écouter les cerfs bramer.

  • Amore

    aff.jpg

    C’est une belle surprise pour Edoardo (Flavio Parenti) qui vient d’apprendre que son grand-père vient de léguer l’affaire familial à lui et à son père Tancredi (Pippo Delbono). Une page se tourne et Edo est d’autant plus excité qu’il pense avoir enfin rencontré la femme avec qui il fera sa vie. Il projette également d’ouvrir un restaurant avec l’aide de son pote d’enfance Antonio (Edoardo Gabbriellini), un cuisinier talentueux qui ne demande qu’à faire ses preuves. Curieuse de savoir si la réputation de ce cuisinier n’est pas surfaite, Emma (Tilda Swinton), la mère d’Edo va jouer les critiques mais de cette rencontre va naitre une passion que personne n’osait imaginer.

    01.jpg

    Si dès les 20 premières minutes, vous sentez vos poils s’hérisser et monter en vous l’irrésistible envie de quitter la salle ; faites-le ! Il faut apprécier l’ambiance ronronnant d’Amore pour aller jusqu’au bout du film même si Tilda Swinton y est tout à fait splendide. En fait, le réalisateur Luca Guadagnino a voulu faire de son film un véritable opéra, bande originale à l’appui et cela plait ou non. Beaucoup de spectateurs risquent donc de subir ce film mais ceux qui s’accrocheront seront récompensé par un final vraiment extraordinaire. Si vous n’êtes pas du genre à vous endormir devant un opéra alors peut-être que ce film vous est destiné !

     

    Il faut le voir pour : Surveiller les potes d’enfance qui tournent autour de votre mère.

  • Notre jour viendra

    aff1.jpg

    Parce qu'il était roux, notre pote Rémy (Olivier Barthélémy) n'a pas eu une enfance facile et aujourd'hui il porte encore les séquelles de cette époque traumatisante. Un soir, après une altercation violente avec sa mère et sa sœur ; il s'enfuit de chez lui et va rencontrer Patrick (Vincent Cassel), un psychiatre en pleine dépression. Hasard ou coïncidence, Patrick est également roux et il décide de tout faire pour pousser Rémy à se libérer, à laisser s'exprimer la rage qui s'est accumulé en lui depuis toutes ses années. Ces deux nouveaux potes prennent alors la route et de rencontre en rencontre, vont redorer comme il se doit le blason des roux !

    02.jpg

    Après Kim Chapiron, c'est au tour du 2nd créateur du collectif Kourtrajmé de faire ses débuts sur le grand écran avec Notre jour viendra. Romain Gavras n'avait cependant pas attendu le cinéma pour faire parler de lui, il avait déjà suscité la polémique avec le clip A cross the universe de Justice. A vouloir trop choquer le spectateur, il se disperse dans son road-movie qui part en totale roue libre dans sa seconde partie. Le duo Olivier Barthélémy / Vincent Cassel était plein de promesses mais on est vraiment loin du résultat escompté et on se demande souvent quand l'heure du générique de fin viendra.


    Il faut le voir pour : Arrêter d'embêter les roux !