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drame - Page 72

  • Cyrus

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    Cela fait 7 ans que notre pote John (John C. Reilly) s’est séparé de Jamie (Catherine Keener) et lorsque cette dernière lui annonce son intention de se remarier, il s’effondre littéralement. Pour lui changer les idées, il est convié à une soirée où après quelques Redbull/Vodka il tombe sous le charme de Molly (Marisa Tomei). Un nouveau couple se forme mais John s’étonne de voir sa nouvelle promise le quitter chaque soir et décide de connaitre le fin mot de l’histoire. En se rendant chez elle, il tombe sur Cyrus (Jonah Hill), son fils âgé de 21 ans. Au départ, tout allait bien jusqu’à ce que John aborde la relation qu’il a avec Molly, sans le savoir il va déclencher le début des hostilités !

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    Attention pour ceux qui s’attendent à 1H30 de pur fou rire, vous allez avoir droit à une belle douche froide car on est à mille lieux de la comédie promise. C’est en vain qu’on attend la confrontation entre John C. Reilly et Jonah Hill du moins au niveau de l’humour mais curieusement, Cyrus verse davantage vers le drame que la comédie. Grosse déception donc avec ce film des frères Duplass,  devant un résultat aussi amorphe et une histoire aussi prévisible, on finit par s’assoupir et c’est d’autant plus dommage quand on connait le potentiel des 2 principaux acteurs. Un duo de choc mais tend plus vers le flop, mieux vaut s’intéresser à leur précédente collaboration dans le fantastique Walk Hard : The Dewey Cox story.

     

    Il faut le voir pour : Trouver une femme célibataire … et sans enfants.


    Découvrez le film Dans la peau du héros !

  • Happy Few

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    Rachel et Vincent (Marina Foïs & Nicolas Duvauchelle) se sont rencontrés dans le cadre de leur travail et comme le courant passait bien entre eux ; ils sont rapidement devenus potes d’enfance. Ils décident alors de faire une rencontre avec leurs conjoints respectifs Teri (Elodie Bouchez), la femme de Vincent et Franck (Roschdy Zem), le mari de Rachel Là encore, les affinités sont immédiates mais l’histoire de ces couples prend une tout autre tournure lorsque Franck embrasse Teri. N’ayant pas l’intention de garder un tel secret, il se confie immédiatement et la réaction est pour le moins étonnante. Rachel & Vincent forment à leur tour un couple et ces 4 adultes décident sans complexes d’échanger leurs partenaires lorsque l’envie se fait sentir.

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    Du désir à l’amour il n’y a parfois qu’un pas ! Le film d’Antony Cordier dévoile sans retenue aucune la vie sexuelle débridée de 2 couples à la recherche d’une nouvelle passion et qui va se muer en une véritable relation. Coté casting c’est un sans faute ; Marina Foïs, Elodie Bouchez, Roschdy Zem & Nicolas Duvauchelle se livrent corps et âme dans leur rôle sans que cela ne tombe une seule seconde dans la vulgarité. Le petit détail qui intervient à la fin de l’histoire ravive un peu l’intérêt que l’on porte à Happy Few malgré tout ça reste un film où il ne se passe strictement rien. C’est un peu comme le désir sexuel, une fois qu’on a eu ce qu’on voulait on s’en lasse très vite.

     

    Il faut le voir pour : Apprendre à donner une gifle.

  • The town

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    A Charlestown, braquer une banque ou des fourgons blindés est devenu un sport local auquel s'adonnent nos potes Doug McRay & James Coughlin (Ben Affleck & Jeremy Renner). Héritiers de grands criminels, ils prouvent qu'ils sont dignes de leur père en dérobant un joli pactole d'une banque où ils ont réussi à s'enfuir sans problèmes malgré un otage sur les bras. Claire Keesey (Rebecca Hall) sait qu'elle a eu de la chance car elle a été relâchée mais elle ne se doute pas une seule seconde qu'elle est étroitement surveillée. En effet, James a appris que la jeune femme habitait non loin de là et il craint qu'elle ne devienne un témoin encombrant. Doug décide donc de prendre les choses en main mais ce faisant, il va tomber amoureux de Claire.

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    Ben Affleck nous avait prouvé qu'il avait un véritable potentiel en tant que réalisateur avec Gone Baby Gone et pour ce nouveau film, il signe encore l'adaptation d'un livre ; cette fois celui de Chuck Hogan. Bien que dans son déroulement le scénario soit assez conventionnel, The town se révèle être un film d'action bien ficelé et formidablement pêchu. Le seul hic c'est que si l'on ressent cette envie de faire de Charlestown une prison de laquelle le personnage de Doug cherche à se libérer, il n'y parvient que par petites touches. Il est en tout cas agréable de revoir Jeremy Renner révélé par l'excellent Démineurs et également la belle Rebecca Hall qui avait fait tourner la tête de Javier Bardem dans Vicky Cristina Barcelona.

     

    Il faut le voir pour : Se méfier des fleuristes !

  • Des hommes et des dieux

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    C'est dans le monastère de Tibhirine en Algérie que vivent très modestement Frère Christian (Lambert Wilson) et ses compagnons. Hommes dévoués à la parole de Dieu, ils prêchent la bonne parole et apportent leur soutien indéfectible auprès du peuple qui les entoure mais le pays est en proie à une terrible guerre civile. Récemment, des ouvriers croates ont été sauvagement assassinés par des extrémistes menés par Ali Fayattia (Farid Larbi). Cette tragédie s'est déroulée non loin du monastère et l'on craint que les moines ne soient attaqués à leur tour. Malgré l'insistance du gouvernement algérien, Frère Christian refuse la protection de l'armée toutefois il a aussi conscience du danger que tous encourent.

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    Plébiscité par la critique et récompensé du Grand prix au Festival de Cannes 2010, Des hommes et des dieux était donc un des évènements de cette rentrée cinématographique. Xavier Beauvois nous redonnerait presque foi en l'humanité en dressant le portrait de ces Moines Cisterciens à travers leur vie de dévotion et de partage. Si la religion est quelque chose qui vous passe au-dessus de la tête, il est probable de trouver le temps un peu long malgré les formidables acteurs et leurs performances. On est notamment très sensibles à la période de doutes que chacun traverse remettant en cause la foi qu'ils accordent en Dieu. Vous n'oublierez pas cependant une magnifique scène ; le dernier diner avec en fonds musical Le lac des cygnes de Tchaïkovski où l'on partage avec intensité les émotions de tous les protagonistes.

     

    Il faut le voir pour : Apprendre à partager un peu plus.

  • Une chinoise

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    Notre pote Li Mei (Lu Huang) vit dans une province en Chine où elle cherche désespérément à tromper son ennui quotidien. Quand sa mère n'est pas sur son dos pour la pousser à l'aider dans son travail, elle cherche à lui trouver un mari convenable c'est-à-dire ayant une bonne situation. La jeune femme ne veut plus d'une telle vie et tente alors sa chance en ville où elle devient ouvrière dans un atelier de couture avant d'être coiffeuse d'un genre bien particulier. Après un évènement dramatique marqué par la mort d'un homme, Mei décide de partir en Europe et plus précisément en Angleterre où la vie ne sera pas de tout repos.

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    C'est un portrait de femme que propose la réalisatrice Xiaolu Guo, celui d'une chinoise qui de sa province natale va suivre une trajectoire peu commune pour la conduire en Angleterre. Etat des lieux sur une génération de chinois dont le personnage de Li Mei est l'étendard, le film évoque notamment leurs sombres perspectives d'avenir. L'existence et le voyage que va vivre Li Mei sera ponctuée par ses rencontres avec les hommes ; des rapports dont elle ressort souvent bafouée et abusée. Réparti en chapitres au titre parfois curieux, Une chinoise s'inspire du passé de Xiaolu Guo et trouve en Lu Huang une parfaite interprète bien que j'avoue avoir trouvé les dernières minutes interminables. Pour ceux qu'une séance découverte ne rebute pas.


    Il faut le voir pour : Jeter votre calendrier et partir !

  • Le dernier été de la Boyita

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    L'été est arrivé, l'heure des vacances a sonné pour notre pote Jorgelina (Guadalupe Alonso) qui a préféré accompagner son père plutôt que d'aller à la plage avec sa mère. Elle se retrouve ainsi dans une ferme où vit le jeune Mario (Nicolas Treise) qui va devenir son compagnon de jeu. Ils s'amusent ensemble, profitent du cadre naturel pour faire des ballades à cheval mais le comportement du garçon est parfois réservé refusant notamment d'aller se baigner. Ce n'est pas par simple timidité, Mario a en fait un lourd secret qu'il traine depuis sa naissance. Son corps subit des transformations qu'il ne comprend pas et qu'il tente par tous les moyens de cacher.

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    C'est une histoire particulièrement poignante qu'a abordé là Julia Solomonoff pour son premier film, puisant dans ses propres souvenirs d'enfance. Le sujet est abordé du point de vue de ces 2 adolescents (extraordinaires Guadalupe Alonso & Nicolas Treise) qui justement commencent à peine à entrevoir les transformations de leurs corps. Une innocence contrastant ainsi avec la réaction des parents de Mario considérant la particularité de leur fils comme une tare et refusant de voir la vérité en face. Le dernier été de la Boyita est traité avec justesse sans jamais tomber dans le mélodrame et c'est une formidable découverte à faire.


    Il faut le voir pour : Ne plus avoir honte d'ôter votre chemise et d'aller vous baigner !

  • Oncle Boonmee (celui qui se souvient de ses vies antérieures)

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    Depuis la mort de sa femme Huay (Natthakarn Aphaiwonk) et la disparition de leur fils Boonsong (Geerasak Kulhong), Boonmee (Thanapat Saisaymar) vit seul dans la campagne thaïlandaise. Il s’occupe d’une ferme d’apiculture mais sa santé est de plus en plus précaire au point qu’il a sollicité l’aide de Jaai (Samud Kugasang), un immigré laotien qui s’occupe notamment de sa dialyse. Au cours d’un diner, Boonmee reçoit une incroyable visite ; alors qu’il était attablé sa femme apparait et ce n’est pas tout. Son fils transformé en singe vient également lui rendre visite et le mettre en garde des esprits qui rodent autour de lui.

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    Consacré à Cannes avec la  Palmed’or, Oncle Boonmee (celui qui se souvient de ses vies antérieures) a de quoi susciter la polémique. Le réalisateur Apitchapong Weerasethakul propose un film pour le moins étrange pour le spectateur lambda avec des scènes parfois surréalistes (La réapparition du fils en sosie de Chewbacca, le viol de la princesse par un poisson-chat …). Non seulement on a du mal à entrer dans le film mais on finit par décrocher en plein milieu n’ayant aucuns repères auquel se rattacher. Il faut donc avoir l’esprit extrêmement ouvert pour donner le titre de chef d’œuvre à ce film qui aura certainement plus le statut d’étrange expérience auprès du grand public.

     

    Il faut le voir pour : S’attendre à voir débarquer des fantômes pendant le diner.

  • Ces amours-là

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    Il y a eu beaucoup d'hommes dans la vie de notre pote Ilva (Audrey Dana) car comme elle le dit si bien, elle a toujours aimé trop vite. N'écoutant que ce que lui dictait son cœur, elle a été montré du doigt lorsqu'elle est tombée sous le charme de l'officier allemand Horst (Samuel Labarthe) alors que sa patrie vivait sous l'occupation nazie. Lors du débarquement des américains en Normandie, ce sont 2 hommes qui vont marquer sa vie ; 2 soldats et frères d'armes du nom de Bob Kane & Jim Singer (Jean-Jacques Ido & Gilles Lemaire). Choisir entre ces deux hommes est impossible mais un évènement dramatique va changer les choses.

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    Roman de gare avait révélé Audrey Dana auprès du grand public, aujourd'hui elle retrouve Claude Lelouch pour son 43ème film qui sonne comme une déclaration d'amour au cinéma. Les références au 7ème art sont nombreuses et le réalisateur y révèle même une partie de son enfance en dévoilant la façon dont il est tombé amoureux du cinéma. Audrey Dana quant à elle est une délicieuse muse dont on ne se lasse pas au point d'endosser 3 rôles bien qu'à ce niveau là il y ait un vrai déséquilibre entre ces différents personnages. Ces amours-là s'affirme comme un bon Lelouch qui ne devrait pas avoir de mal à trouver son public !

     

    Il faut le voir pour : Entendre une version spéciale de La Marseillaise !

  • Poetry

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    Mija (Yoon Jung-Hee) vit avec son petit fils Wook (David Lee) ; ce dernier comme beaucoup d’adolescents de son âge ne fournit pas beaucoup d’efforts pour lui faciliter la vie. Récemment, elle a décidé de se faire plaisir et de s’inscrire dans un cours de poésie mais elle reste très préoccupée pour Wook. Son école est actuellement secouée par un dramatique fait-divers ; une de ses camarades de classe s’est donnée la mort mais ce sont surtout les circonstances qui ont conduit à ce suicide qui vont dévaster Mija. Quand elle interroge son petit-fils à ce sujet, celui-ci reste très évasif mais la vérité va finir par éclater.

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    Dans un premier temps, le ton est plutôt léger dans Poetry ; une grand-mère prend des cours pour écrire des poésies puis le film prend soudainement une tournure plus dramatique. On est d’ailleurs vite frappé par le cynisme de certaines scènes (la réaction des pères face aux actes de leurs enfants) devant laquelle Mija se retrouve désemparée. C’est une femme âgée et surtout ravagée par les lamentations de la vie dont le portrait nous est dressé par petites touches et avec un tel degré de sincérité (formidable Yoon Jung-Hee) qu’on ne peut qu’admirer le film de Lee Chang-dong. A l’image d’une belle poésie, tout le monde ne sera pas réceptif au message.

     

    Il faut le voir pour : Vous mettre à la poésie.

  • Le bruit des glaçons

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    Ecrivain en mal d’inspiration, notre pote Charles (Jean Dujardin) noie sa détresse en vidant des bouteilles de vin. D’ailleurs, il dégustait un bon petit blanc lorsque cet homme est venu sonner à sa porte ; un invité bien curieux puisque celui-ci s’est présenté comme étant son Cancer (Albert Dupontel) ! Moment d’étonnement d’abord et puis après avoir repris quelques gorgées de blanc, il tente de s’en débarrasser en le jetant par-dessus la rambarde mais le cancer est un mal coriace ! Bien décidé à s’insinuer dans la plus stricte intimité de son hôte, il aimerait bien le faire mourir très vite mais Charles a une dernière volonté : lui laisser le temps d’aimer Louisa (Anne Alvaro).

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    Le dernier film de Bertrand Blier ne passera pas inaperçu déjà par son sujet -un cancer incarné par le toujours très bon Albert Dupontel- et aussi par sa forme. Bravo donc pour l’atypisme du scénario pourtant on déplore vite que l’enthousiasme s’évanouit au fil des minutes, le huis-clos dans cette villa finit par nous lasser des personnages malgré un Jean Dujardin d’excellent cru. Heureusement quelques répliques cinglantes nous font tenir le coup sans quoi la bouteille de vin blanc aura été un élément indispensable pour apprécier Le bruit des glaçons. A découvrir essentiellement pour l’originalité de son histoire.

     

    Il faut le voir pour : Prévoir une bouteille … d’eau pour ce soir !