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drame - Page 73

  • D’amour et d’eau fraiche

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    A 23 ans, Julie Bataille (Anaïs Demoustier) cherche une certaine stabilité dans sa vie. Pour le moment, elle a trouvé un CDD dans une boite de communication grâce aux relations de son grand frère mais ce travail est loin de répondre à ses attentes. Coté cœur, ce n’est guère plus réjouissant, la jeune femme accumule les aventures sans lendemain et cette situation instable n’est pas sans inquiéter son entourage. Au cours d’un entretien pour un nouveau job, elle fait la connaissance de Ben (Pio Marmaï) un soi-disant comédien qui lui aussi se cherche un peu. Dès lors, ils ne se quittent plus et lors d’un voyage, Julie découvre la vérité au sujet de son compagnon.

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    Itinéraire d’une jeune femme un peu paumée aussi bien du point de vue sentimental - elle enchaine les aventures sans lendemain - que professionnel - elle galère pour trouver un boulot qui la passionne. Le portrait de Julie Bataille est le reflet d’une génération qui remet en cause le système dans lequel ils évoluent sans en comprendre forcément tous les rouages. Anaïs Demoustier & Pio Marmaï forment un joli couple malgré tout leur complicité ne saute pas aux yeux ce qui handicape pas mal D’amour et d’eau fraiche, un film au final assez léger et sans grandes prétentions.

     

    Il faut le voir pour : Se demander si ça vaut le coup d’avoir un diplôme à Bac + 5 …

  • Crime d’amour

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    Sérieuse et extrêmement appliquée, Isabelle (Ludivine Sagnier) est une assistante hors-pair pour Christine (Kristin Scott-Thomas) qui profite sans gêne de l’investissement de sa subalterne. Alors qu’Isabelle s’était rendue en Egypte pour présenter un dossier qu’elle a personnellement monté du début jusqu’à la fin, Christine s’est attribuée tous les mérites ce qui lui a permis de se voir offrir un poste particulièrement prisé à New-York. Entre les 2 femmes, l’entente jusqu’ici cordiale se métamorphose peu à peu en un règlement de comptes où tous les coups sont permis.

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    Crêpage de chignons sur fonds de thriller où les apparences sont souvent trompeuses. Femmes ambitieuses que rien n’arrêtent, Kristin Scott-Thomas & Ludivine Sagnier ne lésinent pas sur les coups bas et manipulent leur entourage comme des marionnettes. On ne peut pas dire que Crime d’amour soit un mauvais film mais son principal défaut est de ne jamais réussir à emballer une intrigue manquant de spontanéité. Même le twist des dernières minutes ne parvient pas à nous sortir de la torpeur dans laquelle on finit par se noyer, un film qu’on a vite fait d’oublier une fois qu’on l’a vu donc est-ce que ça vaut réellement la peine d’aller le voir …

     

    Il faut le voir pour : Garder votre ticket de cinéma, ça pourrait vous disculper de meurtre !

  • L'arbre

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    Dawn (Charlotte Gainsbourg) est anéantie depuis la disparition de son mari qui laisse derrière lui 4 enfants qui devront grandir sans la présence de leur père. Les premiers mois sont difficiles, la douleur est encore rémanente et les enfants font tout leur possible pour soutenir leur mère. Sabine (Morgana Davies) elle, s'est réfugiée dans l'immense arbre, un figuier, qui se trouve à proximité de leur maison seule place où elle trouve du réconfort. La jeune fille est en effet convaincue que cet arbre abrite en son sein l'esprit de son père disparu. Bien que majestueux, l'arbre pose de nombreux problèmes, les racines apparentes provoquent de nombreux dégâts et les voisins envisagent de l'abattre.

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    Malgré son sa teneur dramatique - l'acceptation du deuil familial- il se dégage du film de Julie Bertuccelli un certain sentiment de bien-être. Les projecteurs sont principalement braqués sur le personnage de Sabine qui cristallise l'esprit de son père au sein d'un immense arbre devenant un acteur à part entière dans ce merveilleux conte. La petite Morgana Davies est tout simplement prodigieuse dans son rôle et L'arbre devrait être le point de départ d'une belle carrière pour cette jeune actrice. Touchant et merveilleusement bien interprété, voilà une très bonne adaptation du roman L'arbre du père de Julie Pascoe.

     

    Il faut le voir pour : Vérifier vos WC avant de tirer la chasse d'eau !

  • Un poison violent

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    A 14 ans, notre pote Anna (Clara Augarde) est à un moment fatidique de sa vie où elle se pose beaucoup de questions. Alors que sa confirmation religieuse approche à grands pas, elle assiste impuissant au mal-être de sa mère Jeanne (Lio) dont le mari a quitté le domicile conjugale après avoir rencontré une autre femme. Entre le couple, les disputes se succédaient et c'est pour épargner leur fille qu'ils avaient décidé de la placer en internat. Troublée, Anna l'est également par les transformations de son corps et ses rapports avec les hommes. Elle devient une fille très séduisante qui ne laisse d'ailleurs pas indifférent le jeune Pierre (Youen Leboulanger Gourvil) qui manifeste son attirance avec maladresse.

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    Portrait d'une adolescente en pleine découverte spirituelle mais également physique, Un poison violent nous permettra surtout d'apprécier la prestation de la jeune Clara Augarde. Pour le reste, le film est plutôt monotone ; on regrette le manque de vitalité dans le portrait des personnages secondaires qu'on mettra sur le compte du manque d'expérience de la réalisatrice Katell Quillévéré. En dépit de quelques scènes particulièrement osées (la libido débordante du grand-père Michel Galabru devant sa petite-fille, le rapport ambigu entre Jeanne et le père François), c'est un film qui passera totalement inaperçu.

     

    Il faut le voir pour : Penser à trouver un texte sympa à lire pour votre enterrement.

  • Plan B

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    Bruno & Laura (Manuel Vignau & Mercedes Quinteros) se sont quittés en bons termes mais bizarrement depuis qu’elle a un nouveau petit copain, il ne peut s’empêcher de ressentir une certaine jalousie. Il fait donc tout son possible pour la reconquérir et même si parfois l’ancien couple se reforme le temps d’une nuit, pas question qu’ils se remettent officiellement ensemble. Bruno cherche donc une autre solution pour parvenir à ses fins, il a un plan B qu’il va mettre à exécution. C’est dans une salle de sports qu’il rencontre Pablo (Lucas Ferraro), les 2 hommes se découvrent une passion commune pour la série Blind et avec le temps ils vont se rapprocher. Pablo n’est pas n’importe qui, il s’agit tout simplement du nouveau petit-ami de Laura.

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    Attention à ne pas aller voir ce film à une séance trop tardive car il pourrait bien faire office de somnifère. Il y a pas mal de confusions dans Plan B (A ne pas confondre avec la comédie américaine avec Jennifer Lopez), on a vraiment du mal à adhérer à l’histoire et puis surtout il y a des passages purement contemplatifs où le temps parait long mais alors très long !  Loin d’être emporté par le rythme effréné du film, mêmes les personnages manquent de saveur. Le scénario aurait peut-être été mieux développé à travers une comédie pure malheureusement ça se prend un peu trop au sérieux et nous on décroche.

     

    Il faut le voir pour : Prévoir un plan C pour votre soirée !

  • La blonde aux seins nus

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    Alors que leur père se meurt à l'hôpital, Julien (Nicolas Duvauchelle) et son petit frère Louis (Steve Le Roi) se débrouillent comme ils peuvent pour survivre. Le seul lot de consolation c'est cette péniche sur laquelle ils vivent et dont ils aimeraient bien hériter si leur père daigne la leur léguer. Pour pallier à leur problème d'argent, Julien est sur un coup énorme ; il doit pour cela voler une peinture de Manet pour ensuite la revendre. C'est Louis qui va être chargé de récupérer l'œuvre d'art mais leur plan connait un accroc imprévu ; Rosalie (Vahina Giocante) surveillante au Musée d'Orsay surprend le jeune homme et le poursuit jusqu'à la péniche.

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    Avec un titre aussi évocateur, on se dit que ce film va vite conquérir le public masculin mais La blonde aux seins nus est surtout le nom donné à l'œuvre d'Edouard Manet (c'était la minute culturelle du blog !). On connaissait le principe du road trip et voilà que le réalisateur Manuel Pradal nous embarque sur une péniche remontant la Seine en compagnie de Duvauchelle, Giocante et le pétillant Steve Le Roi. L'intrigue posée au départ devient rapidement secondaire et laisse place à un triangle amoureux dans lequel la nonchalance de Giocante amuse mais sans nous séduire. Assez morne dans l'ensemble, le film ne laissera pas un souvenir impérissable.

     

    Il faut le voir pour : Aller vivre sur une péniche !

  • White night wedding

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    Jón (Hilmir Snaer Gudnason) est sur le point d’épouser Thora (Laufey Elíasdóttir), un nouveau mariage pour cet ancien professeur de philosophie. Il y a encore 1 an, il était marié à Anna (Margrét Vilhjálmsdóttir), une femme rongée par ses angoisses au point d’obliger son mari à tout quitter pour s’installer sur l’ile de Flatley d’où elle est originaire. Alors que Jón se lance dans un projet insensé d’un parcours de golf à 9 trous sur l’ile, il croise Thora qui n’était alors à l’époque d’une de ses anciennes élèves. Au fur et à mesure que Jón & Thora passent du temps ensemble, Anna devient de plus en plus méfiante et se met à douter de son couple jusqu’au jour où cela conduit au drame !

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    Difficile de situer White night wedding qui a aussi bien des fulgurances de comédie que d’un drame sentimental. Tout au long du film, le réalisateur nous secoue avec des séquences de flashback parfois perturbantes nous faisant décrocher de l’histoire.  Dans l’ensemble, le film est assez monotone ; les personnages manquent réellement de charme et le rythme  trop haché nous fait bailler aux corneilles. On s’accroche à l’espoir que le scénario décalé redonne un peu d’intérêt à l’ensemble mais les minutes passent et on se dit qu’il a manqué une belle touche de folie pour nous captiver. A réserver avant tout aux plus curieux, les autres l’ignoreront sans grand mal.

     

    Il faut le voir pour : Essayer un golf bien particulier à 9 trous !

  • Yo también

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    A 34 ans, Daniel (Pablo Pineda) est un vrai phénomène à l’intellect au-dessus de la moyenne ce qui est d’autant plus remarquable lorsqu’on sait qu’il est atteint du syndrome de la Trisomie 21. Depuis toujours, il se bat pour être considéré comme quelqu’un de normal  et l’obtention de ce premier travail est une victoire en soi. Comme il le dit si bien, il ne manque plus qu’à lui trouver une femme pour se marier ! Son souhait semble se réaliser lorsqu’il  fait la connaissance de Laura (Lola Dueñas) qui est sa nouvelle collègue ; une femme au passé aussi mystérieux que tourmenté. Ils passent leur temps ensemble et irrémédiablement, Daniel tombe sous son charme et va prendre son courage à deux mains pour révéler ses sentiments.

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    Ce n’est un secret pour personne aujourd’hui encore les trisomiques doivent se battre pour trouver leur place dans la société. C’est le destin de notre pote Daniel qui a su imposer ses compétences professionnelles mais qui cherche désormais l’amour où là encore il va devoir abattre des murs d’intolérance. Yo también est donc un drame romantique tournant autour d’un trisomique qui souhaiterait qu’on le considère enfin comme un homme. On découvrira ce film essentiellement pour son message et surtout par la belle interprétation des deux personnages.

     

    Il faut le voir pour : Apprendre que l’amour n’est pas une question de chromosome.

  • L'italien

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    Dans la vie de tous les jours, il s'appelle Dino Fabrizzi (Kad Merad) et travaille chez le célèbre concessionnaire Maserati où le poste de Directeur Général lui tend les bras. Oui mais voilà, cela fait 5 ans qu'il joue un rôle puisque Dino s'appelle en réalité Mourad Ben Sahoud et n'a aucunes origines italiennes comme il aime à le faire croire. Ce changement d'identité est apparu pour lui comme une évidence après s'être fait fermer de nombreuses portes sous son nez et depuis il s'est enfoncé dans le mensonge. Ses propres parents pensent ainsi qu'il travaille à Rome mais quand son père est victime d'une attaque cardiaque ; il ne peut refuser la promesse qu'il lui a faite : faire le ramadan à sa place !

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    Toujours aussi inséparables, Olivier Baroux fait donc de nouveau appel à son pote d'enfance Kad Merad pour cette tendre comédie. L'italien n'est pas simplement l'histoire d'un tchatcheur mais un regard amusant sur l'intégration telle qu'elle est ressentie par certains sans oublier les préjugés que l'on peut avoir sur les autres. Un rôle plus intimiste pour Kad qui nous a déjà prouvé que ce genre de défi ne lui faisait pas peur et cela donne un film bien équilibré entre humour et des scènes plus dramatiques. Si on n'est pas devant la comédie française de l'année, elle nous réserve néanmoins quelques très bons moments de rigolade.

     

    Il faut le voir pour : Déguster correctement un tiramisu !

  • Le caméléon

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    Il y a 4 ans, Nicholas Mark Randall (Marc-André Grondin ?) disparaissait en Louisiane laissant derrière lui une famille profondément meurtrie par ce drame. Lorsqu'il réapparait miraculeusement en Espagne, sa sœur Kathy (Emilie de Ravin) se précipite pour le faire revenir mais tout le monde ne partage pas la même excitation. La mère de Nicholas, Kimberly (Ellen Barkin) se montre très distante et puis surtout ce fait divers interpelle l'agent du FBI Jennifer Johnson (Famke Janssen). Cette dernière est convaincue que le garçon qui est réapparu est un imposteur et va tout faire pour le démasquer.

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    Inspiré d'un véritable fait divers où un français avait usurpé l'identité d'un adolescent américain, le mensonge de ce garçon va surtout provoquer la résurgence d'une vérité familiale que l'on pensait enterrée. C'est donc le mystère autour de cette famille que tente en vain d'entretenir Jean-Paul Salomé usant parfois de procédés artificiels (la projection de l'histoire en 2006 est plutôt perturbante). Le caméléon c'est donc un projet mort né, un thriller qui perd toute son essence dès les premières minutes et qui n'arrive à aucun moment à remettre les machines en marche.

     

    Il faut le voir pour : Demander à votre petit frère de faire un test ADN.