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drame - Page 67

  • Winter’s bone

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    Avec une mère malade et un père en prison, notre pote Ree Dolly (Jennifer Lawrence) a rapidement développé son sens des responsabilités. A 17 ans, elle doit en effet s’occuper de la maison tout en veillant  sur son petit frère et sa petite sœur. Les temps sont durs et la famille éprouve des difficultés ne serait-ce que pour manger à leur faim et leur malheur ne s’arrête pas là. Le Shérif Baskin (Garrett Dilahunt) est venu les informer que leur père  a été libéré mettant sa maison et son terrain sous caution. S’il ne se présente pas à la prochaine audition au tribunal, Ree et sa famille se retrouveront alors sans toit.

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    La réalisatrice Debra Granik nous invite dans une Amérique profonde, celle où les gens vivent en clan et où les secrets arrivent vite aux oreilles de tout le monde, un voyage parfois dérangeant. Winter’s bone c’est tout d’abord la confirmation que Jennifer Lawrence, incroyable femme-enfant qui s’était déjà fait remarquée avec Loin de la terre brulée, est une actrice à surveiller ! Un premier rôle principal qui lui permet de démontrer tout son talent, bien aidé également par de bons personnages secondaires et notamment celui incarné par John Hawkes. Un film loin de sortir des moules hollywoodiens, une histoire imprégnée d’une incroyable tension, bref à découvrir au plus vite.

     

    Il faut le voir pour : Apprendre à cuisiner l’écureuil.

  • La permission de minuit

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    Parce qu’il souffre de la maladie appelée Xeroderma pigmentosum, notre pote Romain (Quentin Challal), 13 ans, a une vie assez compliquée. On le désigne comme un enfant de la lune : une trop forte exposition à la lumière et notamment aux ultra-violets pourrait lui être fatal et c’est pourquoi il est obligé de porter une combinaison lorsqu’il souhaite sortir de chez lui. Depuis l’âge de 2 ans, il est suivi par David (Vincent Lindon), son médecin et au fil des années celui-ci s’est comme substitué au père de Romain qui est parti faire sa vie ailleurs. Seulement, David vient d’être nommé à un nouveau poste mais il craint de lui annoncer cette nouvelle qui sera un bouleversement.

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    S’il y a bien quelque chose à retenir de La permission de minuit, c’est qu’il s’intéresse à une maladie rare à nos yeux à savoir l’existence des enfants de la lune. Coté comédiens, on ne peut que tirer un coup de chapeau au jeune Quentin Challal qui signe-là son tout premier film et qui compose avec un Vincent Lindon un duo convaincant. Après, on reste devant une réalisation française des plus classiques bien qu’il est nécessaire de préciser qu’à aucun moment on ne se permet d’abattre la carte du pathos. Néanmoins, on ne peut s’empêcher de trouver parfois le temps long, ce n’est donc pas le genre de film que chacun a envie de découvrir sur le grand écran.

     

    Il faut le voir pour : Ne plus s’étonner de voir des gens portant des tenues de cosmonaute dans la rue.

  • Le roman de ma femme

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    Lorsque notre pote Eve (Léa Seydoux) a vu son chien revenir tout seul, elle a vite compris qu’il était arrivé quelque chose de grave à son mari Paul. Immédiatement et avec l’aide de Maitre Chollet (Olivier Gourmet), un confrère avocat de son époux, ils vont aller signaler cette inquiétante disparition à la police. Peu de temps après, Eve fait de drôles de découvertes sur la vie professionnelle de Paul. Celui-ci avait ouvert son cabinet d’avocats et après une période faste, l’activité avait périclité au point qu’il avait contracté de nombreuses dettes. Cela fait donc 4 mois que ses bureaux ont été vidés et cette disparition soudaine prend une tournure encore plus mystérieuse.

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    Une disparition entourée de mystère, c’est ainsi que débute Le roman de ma femme, un film dramatique qui doit beaucoup aux présences conjuguées de Léa Seydoux & Olivier Gourmet. A mesure que la relation entre es 2 personnages évolue, l’intrigue elle se développe en faisant apparaitre différentes pistes concernant cette affaire. Malheureusement, il faut bien reconnaitre que l’histoire finit par nous désintéresser totalement et ce ne n’est pas le twist final qui nous remettra dans le bain.

     

    Il faut le voir pour : Prendre vos précautions avant de sortir votre chien.

  • Sanctum

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    Les cavernes d’Esa’Ala situé dans la jungle de la Papouasie Nouvelle-Guinée ferait rêver plus d’un spéléologue. Une fois le gouffre descendu, ce sont des dizaines de kilomètres de galeries creusées par les eaux qui sont à explorer ; un véritable paradis pour Frank McGuire (Richard Roxburgh) et son équipe. Carl Hurley (Ioan Gruffudd) finance toutes ces recherches et pour l’occasion, il a également invité sa petite-amie Victoria (Alice Parkinson) à venir explorer ces lieux où nul homme n’a encore mis les pieds. Le temps leur est cependant compté car on annonce une tempête dans la région et cette caverne pourrait donc se retrouver inondée en un rien de temps.

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    Pas besoin de se rendre sur Pandora pour admirer de beaux paysages, sur notre planète aussi il y a de belles choses à découvrir ! Produit par James Cameron fana de plongée ; Sanctum nous émerveille au cours du premier quart d’heure, on découvre la splendeur offerte par Mère nature à l’état pur. La suite du film est beaucoup moins éclatante et rejoint d’autres réalisations du même acabit que The descent ou La crypte mais avec l’aspect fantastique en moins. Un réalisme que l’on doit à l’histoire vraie vécue par Andrew Wight, proche de Cameron dont s’est inspiré le scénario de ce film qui tient plutôt bien la route.

     

    Il faut le voir pour : Garder une dent d’ours autour de votre cou, ça peut vous sauver la vie !

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    Il est surnommé la Fierté de Lowell, son heure de gloire il l’a connu lorsqu’on lui a offert la chance de boxer contre Sugar Ray Leonard et qu’il a réussit à le mettre au tapis. Dès qu’il en a l’occasion, notre pote Dicky Ecklund (Christian Bale) ne manque pas de raconter à qui veut l’entendre son exploit et il est d’autant plus excité qu’actuellement la chaine HBO lui consacre un documentaire sur sa vie. A ses cotés, il y a Micky Ward (Marl Wahlberg), son frère qui est lui aussi boxeur mais qui a davantage la réputation de tremplin que de véritable compétiteur. Managé par sa mère et entrainé par Dicky ; il en a assez de ramasser les coups et aimerait lui aussi lancé sa carrière et cela passe par des décisions difficiles à prendre.

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    A part la saga Rocky et le biopic consacré à Mohamed Ali, l’incursion de la boxe au cinéma se fait plutôt rare et on reçoit donc Fighter tel un terrible uppercut. Coté casting, on a de nouveau un énorme Christian Bale décrochant pour l’occasion l’Oscar du meilleur second rôle masculin. Sa transformation physique est impressionnante et n’est pas sans nous rappeler celle qu’il avait opéré dans The machinist. La prestation de Wahlberg n’est pas en reste, on est captivé par les relations ambigües qu’entretiennent ces deux frères et par les combats de boxe de toute beauté. Un grand film assurément et donc un joli Coup de cœur Ciné2909 !

     

    Il faut le voir pour : Apprendre à faire de la boxe ; Corps, tête, corps, tête … C’est simple non ?

  • La petite chambre

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    Notre pote Rose (Florence Loiret-Caille) vient juste de reprendre son travail d’infirmière à domicile après une absence douloureuse. Son mari Marc (Eric Caravaca) et elle attendaient un enfant, malheureusement après 8 mois de grossesse cela s’est achevé sur une tragédie dont ils ont encore du mal à se remettre. Parmi ses visites, Rose s’occupe d’Edmond (Michel Bouquet), un vieil homme peu commode qui n’accepte pas le fait de voir son fils, et son seul lien familial, partir s’installer prochainement aux États-Unis. L’infirmière va se prendre d’affection pour son patient jusqu’à l’installer chez elle.

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    La petite chambre est un film centré sur la solitude, celle des personnes âgées tout d’abord que l’on confie aux hôpitaux et autres maisons de retraite. Puis il y a celle d’une femme désespérée, une mère déchirée par la disparition d’un enfant dont elle n’a pu faire le deuil. Même si l’on regrette que le regard porté par la réalisatrice n’ait pas su toucher véritablement notre corde sensible ; on ne peut pas passer sous silence les remarquables prestations de Florence Loiret-Caille qui confirme la surprise qu’elle avait provoqué dans La dame de pique et l’émouvant Michel Bouquet. Le film trouve le ton juste mais fait preuve d’un manque évident de personnalité, un défaut qu’on mettra sur le compte d’une première réalisation pour Stéphanie Chuat & Véronique Reymond.

     

    Il faut le voir pour : Arrêter de bouffer les plateaux-repas des personnes âgés.

  • Last night

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    Ce devait être une soirée agréable pour Joanna & Michael Reed (Kieira Knightley & Sam Worthington) mais cela s’est terminé par une dispute. Joanna a en effet que son mari a passé la soirée en compagnie de Laura (Eva Mendes), une collègue de travail dont elle n’avait jamais entendu parler auparavant. Le retour à l’appartement s’est donc soldé par une crise de jalousie en bonne et due forme d’autant plus que le lendemain, Michael devait repartir en voyage d’affaires à Philadelphie avec elle. Les esprits reposés, Joanna se rend compte qu’elle s’est laissé emporter mais au même moment elle retrouve Alex (Guillaume Canet) de passage à New York, un homme qui a énormément compté dans sa vie. Le jeune couple séparé va ainsi vivre une dernière nuit où tout sera remis en question.

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    Envie d’une partie à quatre ? Je vous rassure, Last night ne mange pas de ce pain-là et finalement on le regretterait presque quand on constate la torpeur dans laquelle nous plonge ce film. Bon ok, le casting est soigné d’autant plus qu’on compte notre frenchie Guillaume Canet parmi le quatuor mais en dehors de ce souci d’esthétisme il est bien difficile de ne pas s’assoupir devant cette nuit interminable. Que ce soit Kieira Knightkey avec Canet ou encore Eva Mendes avec Sam Worthington, on ne perçoit jamais ce désir latent chez les couples. En résumé, beau casting pour un film trop mou et donc un beau gâchis !

     

    Il faut le voir pour : Jeter un œil sur les livres de votre copine pour s’assurer qu’elle ne cache pas de photos de son ex.

  • Black swan

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    Notre pote Nina Sayers (Natalie Portman) a la danse dans la peau et elle n’a jamais ménagé ses efforts dans l’espoir de décrocher un jour le rôle de sa vie. Pour ouvrir la saison, le chorégraphe Thomas Leroy (Vincent Cassel) a pour projet de proposer sa version du Lac des cygnes et pour marquer le coup, il doit choisir une nouvelle danseuse étoile. Son choix se porte sur Nina mais ce qui devait être un aboutissement n’est qu’un début pour la jeune femme qui va devoir travailler son rôle. Si elle incarne parfaitement la pureté du cygne blanc du ballet, elle doit découvrir la part sombre qui sommeille en elle pour devenir le cygne noir.

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    Après s’être plongé dans l’univers du catch américain, Darren Aronofsky effectue le grand écart en se plongeant dans la danse classique. Pour personnifier l’élégance et la grâce, le réalisateur a trouvé en Natalie Portman l’interprète idéale elle qui décroche par la même occasion un rôle de premier ordre dans sa carrière. Le reste c’est simplement un grand moment de cinéma, Black swan est envoutant jusqu’à cette dernière demi-heure magistrale faisant étalage de tout le génie d’Aronofsky à son apogée. Impossible de rester insensible face à ce nouveau chef d’œuvre qui obtient bien entendu le Coup de cœur Ciné2909 !

     

    Il faut le voir pour : Demander à vos enfants de choisir une autre activité sportive que la danse.

  • 127 heures

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    C’est une manie chez notre pote Aron Ralston (James Franco) ; lorsqu’il part faire de l’escalade, il n’y a plus rien qui compte pour lui. C’est toujours avec une grande excitation qu’il se rend au Blue John Canyon où il a l’occasion de grimper n’importe où et de découvrir de somptueux paysages. Sur la route, il fait la connaissance de Megan & Kristi (Amber Tamblyn & Kate Mara) et ce trio se met à s’aventurer dans les failles des rochers pour atterrir dans une crypte de toute beauté. Aron reprend ensuite sa route mais un mauvais pas va lui couter cher ; un rocher s’effondre et bloque sa main contre la paroi. Il tente vainement de se dégager mais va devoir se résoudre à accepter l’idée qu’il a rendez-vous avec la mort.

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    Adapté de l’histoire vraie d’Aron Ralston ; 127 heures n’est pas sans nous rappeler le récent Buried. A l’inverse du film de Rodrigo Cortés, notre pote James Franco se retrouve certes en plein air mais non moins dans une situation inconfortable et le spectateur avec. Pendant plus d’une heure, Danny Boyle nous laisse ainsi en compagnie de cet aventurier hors du commun. Plus habitué aux seconds rôles, James Franco se plie en quatre de manière exceptionnelle pour nous garder en haleine pendant plus d’une heure et ça fonctionne ! Un film haletant et un magnifique hommage à cet homme miraculé, du bon divertissement en somme mais qui s’oublie rapidement.

     

    Il faut le voir pour : Eviter d’offrir des produits fabriqués en Chine à vos potes qui font de l’escalade.


    Découvrez le film Dans la peau du héros !

  • Contre toi

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    Personne n’a eu de ses nouvelles pendant presque 1 semaine et lorsqu’on l’interroge à ce sujet, notre pote Anna (Kristin Scott-Thomas) prétend être partie en vacances. La vérité est tout autre, elle a été enlevée en bas de son appartement par un certain Yann (Pio Marmai). Cet homme, elle l’a connu par le passé ; dans le cadre de son travail cette gynécologue-obstétricienne avait opéré sa femme et l’intervention avait tourné au drame. Enlevée et séquestrée, lorsqu’Anna retrouve sa liberté, sa première réaction n’est pas d’aller spontanément à la police mais de reprendre le cours de sa vie. En effet, au fil de son calvaire, elle s’est découvert des sentiments envers celui qui l’a enlevé.

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    Après avoir suivi les amours adolescents dans Et toi, t’es sur qui ?, Lola Doillon se lance dans un projet tout autre avec Contre toi en s’intéressant au phénomène du syndrome de Stockholm. C’est un pari risqué de faire reposer tout le film sur les épaules conjointes de Kristin Scott-Thomas & Pio Marmai et malheureusement le couple ne parvient pas à insuffler assez de tension pour nous captiver. Ce n’est pas faute d’avoir essayé avec une réalisation volontairement saccadée cherchant à  nous faire perdre nos repères à la manière d’une victime. On ne perçoit pas véritablement le lien qui unit les deux personnages et encore moins la "relation" qui s’installe entre eux, un film qu’on oubliera facilement.

     

    Il faut le voir pour : Demander à avoir un repas équilibré si vous vous faites kidnapper.