Sans queue ni tête
C’est décidé, notre pote Alice (Isabelle Huppert) veut arrêter la prostitution après ce dernier client qui lui permettra de s’offrir un magnifique lustre. Après des années pas toujours faciles à vivre où elle a réalisé tous les fantasmes - et parfois les plus tordus - de ses clients, elle voudrait tourner une page de sa vie. Le dernier homme qui va s’offrir ses services s’appelle Xavier Demestre (Bouli Lanners) et il s’agit d’un psychanalyste qui vient à peine de se séparer de sa femme. En pleine période de doute, il contacte ainsi Alice par l’intermédiaire d’un de ses potes d’enfance mais il ne semble pas savoir ce qu’il cherche réellement.
Elle n’a peur de rien cette chère Isabelle Huppert qu’elle soit affublée en jeune écolière ou en maitresse sado-maso ; elle réussit à nous bluffer une nouvelle fois. Malheureusement, tout cela ne parvient pas à masquer les défauts de Sans queue ni tête qui porte plutôt bien son nom. On s’amusera simplement de cette analogie faite par le réalisateur entre le métier de prostituée et ceux de psychologue/psychiatre. En dehors de ça, on reste clairement sur notre faim, l’histoire n’avance pas et on finit par réellement trouver le temps long.
Il faut le voir pour : Marchander votre collection de pipes, c’est très prisé !