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drame - Page 75

  • Plein sud

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    Frère et sœur, Léa & Mathieu (Léa Seydoux & Théo Frilet) ont décidé de prendre la route en compagnie de Sam (Yannick Renier). Au départ, ils ne devaient faire qu'un bout de chemin ensemble mais finalement ils prennent la direction du Sud. Il faut dire que le conducteur ne laisse pas Mathieu indifférent qui aimerait bien passer un peu plus de temps avec lui et plus si affinités. Au cours d'une halte, ils croisent Jeremie (Pierre Perrier) qui lui aussi compte se rendre dans le Sud et il va donc rejoindre la bande. Pendant le voyage, ils s'aperçoivent que Sam détient une arme à feu, souvenir douloureux d'un drame familial.

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    Road-movie à la sauce camembert, Plein sud nous laisse avec pas mal d'interrogations en suspens. Des 4 voyageurs, seule l'histoire de Sam est réellement détaillée, les autres apparaissent davantage comme des faire-valoir qu'autre chose. Le film de Sébastien Lifshitz s'intéresse donc à un jeune homme dont l'enfance a été traumatisée par de tragiques évènements qui se dévoilent au cours de son périple. On a l'impression d'être sur l'autoroute, c'est sans fin avec le même paysage devant nous et parfois on préfère franchement s'endormir. Un film ennuyeux et qui n'a aucuns arguments pour vous dévier de votre route.

     

    Il faut le voir pour : Arrêter de prendre des auto-stoppeurs.

     

  • Le père de mes enfants

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    Même quand il est en vacances, impossible de faire décrocher Grégoire (Louis-Do De Lencquesaing) de son portable car il faut reconnaitre qu’il a beaucoup de responsabilités sur les épaules. Il est producteur indépendant de films et a crée sa propre société Moon Films mais actuellement, il traverse une période difficile. Heureusement, il peut toujours compter sur le soutien de sa famille sa femme Sylvia (Chiara Caselli) et ses 3 enfants pour se détendre un peu, ils ont une magnifique propriété à seulement 2 heures de Paris et profitent donc d’un cadre de vie agréable. Mais plus le temps passe, plus son travail l’accapare jusqu’à ce qu’un drame ait lieu.

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    Si par malheur, vous arriviez en retard pour le début du film je peux tout de suite vous rassurez : vous n’avez rien manqué ! En effet, ce n’est qu’au bout de la première heure que Le père de mes enfants dévoile sa véritable histoire et il faut bien du courage pour tenir jusque-là. On peut reconnaitre toutefois à ce film le mérite de nous faire découvrir les rouages des petits producteurs de cinéma qui doivent faire beaucoup de sacrifices pour vivre leur passion. Inspiré d’un drame personnel touchant la réalisatrice Mia Hansen-Love, c’est un film assez pénible à suivre à moins d’apprécier une succession de scènes insipides et inutiles.

     

    Il faut le voir pour : Se rendre compte que produire un film, c’est plus que du boulot !

  • Mademoiselle Chambon

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    Pour notre pote Jean (Vincent Lindon), la vie est devenue routinière. Lorsque ce maçon n’est pas sur le chantier d’une maison, il retrouve sa femme Anne-Marie (Aure Atika) et leur fils et cela suffit à son bonheur du moins le croit-il. Parce que sa femme a eu quelques soucis avec son dos, il a du se rendre à l’école pour récupérer Jérémy (Arthur Le Houérou) et c’est à ce moment là qu’il a fait la connaissance de sa maitresse Véronique Chambon (Sandrine Kiberlain). De fil en aiguille, Jean se retrouve par la suite dans l’appartement de celle-ci afin de réparer une fenêtre défectueuse avant de tomber amoureux de cette femme.

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    Si vous faites parti de ceux qui considèrent le cinéma français souvent lent et ennuyeux, vous pourriez bien trouver du grain à moudre avec Mademoiselle Chambon. Une histoire d’amour interdit entre un père de famille et une institutrice vagabonde portée par le duo Sandrine Kiberlain / Vincent Lindon. Là où le film est remarquable c’est par ses dialogues minimalistes ; tout se joue dans les gestes, les regards, le non-dit et évidemment si on n’est pas sensibles à cela, le temps pourrait paraitre bien plus long. Une histoire assez ordinaire adaptée d’un récit d’Eric Holder et transcendée par l’excellente interprétation des comédiens.

     

    Il faut le voir pour : Réviser le Complément d’objet direct.

  • Je suis heureux que ma mère soit vivante

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    Thomas (Vincent Rottiers) avait à peine 5 ans lorsque lui et son petit frère ont été abandonnés par leur mère. Ils ont rapidement trouvé une autre famille puisque Annie & Yves Jouvet (Christine Citti & Yves Verhoeven) les ont adoptés et élevé comme s’ils s’agissaient de leurs véritables enfants. Pourtant un jour durant des vacances à la mer, Thomas a commencé à s’interroger sur ses origines et surtout sur cette mère qui n’a jamais pris la peine de prendre de leurs nouvelles. Décidé à retrouver sa trace, il n’hésite pas à entrer en conflit avec ses parents pour parvenir à ses fins mais lorsqu’il parvient enfin à la revoir ; celle-ci a fondé une autre famille.

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    Portrait intimiste d’un garçon désorienté, Je suis heureux que ma mère soit vivante bénéficie de tout le savoir-faire de Claude Miller qui pour l’occasion co-réalise le film avec son fils Nathan. D’autre part, impossible de passer à coté de la performance convaincante de Vincent Rottiers incarnant un personnage sensible, rageur et imprévisible. On se laisse doucement endormir par le récit jusqu’au coup de sang du jeune homme qui nous ramène directement dans une atmosphère dramatique. L’histoire est forte et émouvante, l’interprétation est juste il est juste dommage que des temps morts viennent casser le rythme du film.

     

    Il faut le voir pour : Aller dire à votre mère que vous l’aimez !

  • L’armée du crime

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    Au cœur de la Seconde Guerre Mondiale, la France est soumis à l’occupation Allemande et des poches de résistance se manifestent ça et là. Parce qu’on le suspecte d’appartenir à un groupe communiste, Manouchian (Simon Akbarian) a été arrêté par la police et envoyé dans un camps à Cormeilles. Sa femme Mélinée (Virginie Ledoyen) qui a assisté impuissante à son arrestation est parvenue à retrouver sa trace et est déterminée à le libérer. A sa grande surprise, son compagnon est libéré et si cela peut paraître suspicieux au regard de certains ; on va faire appel à lui pour prendre la tête d’une organisation résistante. A lui de coordonner les actions mais surtout de canaliser la fougue de certains individus un peu trop zélés.

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    Evènement hautement dramatique et marquant de notre histoire, la Seconde Guerre Mondiale trouve dans le cinéma français un écho particulier. Ce n’est pas les films qui manquent sur ce sujet et c’est pourquoi devant L’armée du crime, on a un terrible sentiment de déjà vu. Se démarque toutefois un casting soigné mené par Akbarian & Ledoyen même si mon attention se dirige davantage vers les jeunes Stévenin et Le Prince-Ringuet. N’oublions pas non plus le personnage interprété par Darroussin qui donne un peu plus de relief à un scénario inspiré de faits réels. En dehors d’une scène de torture assez atroce, le film de Robert Guédiguian ne restera pas particulièrement dans les mémoires.

     

    Il faut le voir pour : Éviter de dégoupiller une grenade si vous n’avez pas l’intention de vous en servir !

  • A Deriva

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    Tout était fait pour que leurs enfants passent de merveilleuses vacances mais entre Clarice & Mathias (Debora Bloch & Vincent Cassel), ce bonheur n’est qu’une apparence. Leur fille ainée Filipa (Laura Neiva) a vite constaté que quelque chose n’allait pas entre eux et en fouillant les affaires de son père, elle tombe sur une photo de lui en compagnie d’une autre femme. Elle garde le secret pour elle mais se met à observer avec attention les faits et gestes de son père mais aussi de cette femme qu’elle juge à l’origine des disputes incessantes entre ses parents.

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    En voilà une bonne surprise avec ce film brésilien qui accueille notre Vincent Cassel national mais les projecteurs sont surtout braqués sur la révélation Laura Neiva qui joue sa fille. Adolescente encore protégée par le cocon familial, c’est à travers son regard qu’on découvre cette famille qui se décompose bien malgré elle. Evènement particulièrement douloureux pour Filipa dont les hormones sont en pleine ébullition et qui découvre dans le même temps l’amour et ses petites contrariétés. Pour ceux qui ont envie de prolonger un peu plus leurs vacances, ils peuvent toujours aller jeter un œil sur A Deriva où plane un doux parfum d’été.

     

    Il faut le voir pour : Prendre plus de photos !

  • Un prophète

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    Pour avoir agressé des policiers à l’arme blanche, Malik (Tahar Rahim) a été condamné à une peine de 6 ans de prison. Il n’a que 19 ans et débarque dans une véritable jungle où il devient vite la proie des autres détenus. C’est alors que César (Niels Arestrup) prend contact avec lui. César est le chef de clan des corses qui ont la main mise sur le fonctionnement de la prison, autant dire qu’il serait un allié de poids si Malik veut survivre. Pour bénéficier de sa protection le jeune homme devra d’abord lui rendre un petit service ; tuer un autre détenu. Entré en prison comme un petit délinquant, il va profiter de son incarcération pour apprendre énormément de choses et devenir à son tour un véritable chef de gang.

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    Tout le monde en a parlé et notamment après avoir remporté le Grand prix du 62ème festival de Cannes, le film de Jacques Audiard était donc très attendu. Le résultat est sans appel, c’est un film puissant décrivant avec beaucoup de réalisme l’univers carcéral (qui n’est pas sans rappeler l’excellente série Oz) et mené par le méconnu Tahar Rahim qui est tout simplement grandiose. Pas la peine donc d’être Un prophète pour deviner que ce film deviendra un classique du cinéma français et c’est pour cela qu’il décroche le Coup de cœur Ciné2909. A voir absolument !

    Il faut le voir pour : Ne pas oublier de tirer la langue lorsque vous vous faites fouiller à l’aéroport.

  • Memory of love

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    Médecin dans un hôpital de Hongzhu, notre pote Li Xun (Naiwen Li) s’apprêtait à vivre une journée bien banale jusqu’au moment où un couple est arrivé aux urgences à la suite d’un accident de la route. Alors qu’il se prépare à opérer, Li Xun apprend alors qu’une des victimes n’est autre que sa femme. Ce drame fait éclater une triste vérité, He Sizhu (Yan Bingyan) a une liaison avec l’homme qui se trouvait avec elle dans cette voiture. Un autre évènement inattendu se produit ; le choc lui a fait perdre une partie de sa mémoire et tous les souvenirs concernant ces 3 dernières années ont été oubliés. Or c’est à cette même période qu’elle est tombée amoureuse de Li Xun.

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    Partant du principe que les histoires d’amour finissent toujours mal cela n’empêche pas qu’elles puissent renaitre par la force du destin. Bien que l’histoire présente un triangle amoureux, c’est évidemment le couple Yan Bingyan / Naiwen Li qui est au centre de l’attention ; la distance qui les séparait dans les premiers instants du film disparait pour laisser place à la renaissance d’un amour qu’on croyait disparu. Aucun doute, Memory of love est un beau film rempli d’émotions mais dont la conclusion traine un peu en longueur et finit par assommer un peu.

    Il faut le voir pour : Eviter d’annoncer des grandes nouvelles à quelqu’un quand il est au volant.

  • Partir

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    Après son mariage avec Samuel (Yvan Attal), Suzanne (Kristin Scott-Thomas) avait décidé de laisser sa carrière de coté pour élever ses 2 enfants. 15 ans plus tard, elle éprouve le besoin de se remettre à travailler et pour cela son mari a accepté  d’effectuer des travaux dans leur maison afin qu’elle puisse ouvrir son propre cabinet. Pour réduire les couts, le couple a engagé un ouvrier du nom d’Ivan (Sergi Lopez) et cet homme va venir bouleverser la vie de cette famille. Incapable de vivre avec son secret, Suzanne finit rapidement par avouer à son mari qu’elle a une liaison avec Ivan mais surtout que cette histoire est bien plus qu’une simple aventure, elle est amoureuse.

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    Partir c’est l’histoire d’un couple en crise. Elle a une vie confortable et tout pour être heureuse mais finit par tomber de passion pour un ouvrier et évidemment son mari ne va pas laisser les choses se faire en douceur. On ne peut pas dire qu’au niveau du scénario le film soit une grande œuvre par contre le triangle amoureux formé par Kristin Scott-Thomas, Yvan Attal & Sergi Lopez est tout bonnement excellent et donne entièrement corps à ce drame sentimental. Prenant du début à la fin, voilà donc un film qui mérite largement le coup d’œil !

     

    Il faut le voir pour : Ne pas laisser les clés de la maison à votre femme si elle vous quitte !

  • J’attends quelqu’un

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    Notre pote Stéphane (Sylvain Dieuaide) a décidé de revenir dans son village après une longue absence de presque 2 ans. Il est revenu pour voir celle qu’il a aimé Farida (Sabrina Ouazani) et qu’il a abandonné alors qu’elle était enceinte, il est donc difficile pour lui de se présenter devant elle après cette absence et tant de lâcheté. Pour le moment, il tâte donc le terrain et fait la connaissance de son nouveau compagnon Tony (Yannick Choirat) puis réussit à trouver un travail. Au fil des jours, il croise le chemin d‘autres personnes blessées par la vie et qui gardent tous en eux cette part de douleur.

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    Film choral à une moindre dimension, J’attends quelqu’un met en scène des personnages absolument ordinaires dans des situations tout aussi communes. C’est d’ailleurs cette particularité qui offre au film tout son charme puisque les spectateurs retrouveront facilement leurs marques dans les différentes histoires des personnages. Il faut donc savoir apprécier les films lents qui s’attardent davantage sur la description psychologique de ces héros qu’autre chose, ce qui est loin d’être mon cas ! Dommage parce qu’il y a une belle brochette d’acteurs (Devos, Darroussin, Caravaca …) mais que dire sinon qu’on n’attendait pas forcément quelqu’un juste un peu plus.

     

    Il faut le voir pour : Arrêter de vous étonner quand quelqu’un lit Flaubert !!