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anne coesens

  • Pas son genre

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    Clément (Loïc Corbery) est de nouveau célibataire ! Qu’il est difficile pour ce professeur de philosophie d’avoir une relation sur le long terme et pour cause il ne croit pas au mythe de l’amour éternel. Il va pourtant faire une rencontre qui pourrait changer cela. Tout a commencé lorsqu’il a été muté à Arras, son emploi du temps a été regroupé sur 3 jours ce qui lui permet le reste du temps de revenir à Paris. Pourtant c’est bien dans sa nouvelle ville qu’il va faire la connaissance de la charmante Jennifer (Emilie Dequenne), une coiffeuse avec laquelle il ne partage à priori que peu de points communs et pourtant …

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    L’amour est-il plus fort que tout ? Ça pourrait être un sujet à philosopher mais c’est avant tout le thème de ce nouveau film de Lucas Belvaux. Pas son genre c’est ainsi l’histoire de la rencontre de 2 personnes diamétralement opposées par leurs classes sociales ; l’un va à l’opéra avec ses parents tandis que l’autre s’éclate au karaoké (un poil cliché tout ça d’ailleurs !). Si Emilie Dequenne est, comme souvent, rayonnante c’est aussi un plaisir de voir un Loïc Corbery parfaitement taillé pour son personnage reste que leur relation fait un peu du sur-place si bien qu’on a quelques longueurs qui seront brisées par une fin abrupte.

     

    Il faut le voir pour : Ne pas oublier de présenter votre petite-amie quand vous rencontrez des gens !

  • Illégal

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    Ça aurait du être une journée spéciale pour Tania (Anne Coesens) ; elle avait préparé une surprise afin de célébrer l’anniversaire de son fils Ivan (Alexandre Golntcharov). Au lieu de ça, la mère et le fils se sont retrouvés séparés à la suite d’un banal contrôle d’identité. En effet, Tania est russe et réside illégalement sur le territoire belge après avoir ignoré sciemment une injonction à quitter le pays. Elle est désormais retenue dans un centre et risque d’être expulsée d’un jour à l’autre mais sa première préoccupation reste l’avenir de son fils. Elle tente de gagner du temps refusant notamment de décliner son identité ; bien décidée à rester en Belgique, elle est prête à de nombreux sacrifices.

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    Difficile au regard d’Illégal de ne pas penser à tous ces films sur l’univers carcéral, les clandestins étant considérés exactement comme des délinquants emprisonnés. Si le cinéma n’en est pas à son coup d’essai lorsqu’il s’agit d’évoquer les difficultés des sans-papiers, c’est évidemment la première fois qu’on s’intéresse de plus près à leurs conditions de détention précédant leur expulsion du territoire. Le film d’Olivier Masset-Depasse ne joue à aucun moment la carte du mélodrame, c’est simplement une photographie saisit avec un impressionnant réalisme sur le sort des clandestins relevé par une interprétation exemplaire. Une séance découverte qui complète très bien des films comme Welcome ou Les mains en l'air sur le même thème.

     

    Il faut le voir pour : Eviter de parler dans une langue étrangère quand vous êtes dans la rue.