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drame - Page 69

  • Poupoupidou

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    Qui aurait cru que notre pote David Rousseau (Jean-Paul Rouve) trouverait son inspiration à Mouthe, bourgade de 921 habitants. Il s’y était rendu à la suite du décès de son oncle qui lui a légué un objet inestimable et puis cet écrivain atteint du syndrome de la page blanche a trouvé l’idée de son prochain livre ! C’est dans les médias qu’il apprend la mort de Candice Lecoeur (Sophie Quinton), la star locale qui fut notamment l’égérie du fromage La belle du Jura. Sa disparition intrigue puisqu’on a retrouvé son corps abandonné en pleine nature entre les frontières françaises et suisses et tout laisse à penser qu’il s’agit d’un suicide. Mais quand David commence son enquête ; il relève certaines incohérences et découvre des mimétismes troublants entre cette jeune femme et … Marilyn Monroe.

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    L’action nous conduit dans un village reculé envahi par la neige d’où émerge la blondeur de la délicieuse Sophie Quinton, une héroïne aux allures de victime. Poupoupidou doit énormément à son couple d’acteurs bien qu’ils ne soient jamais réellement en duo ; Jean-Paul Rouve incarne avec le flegme son personnage tandis que Sophie Quinton nous rappelle pourquoi elle avait été nominée au César du Meilleur espoir féminin 2004. Surtout on retiendra la réalisation de Gérald Hustache-Mathieu puisant son inspiration aussi bien dans les romans de James Ellroy que dans des œuvres comme Twin Peaks ou encore le cinéma des frère Cohen. Ambiance particulière pour un film tout aussi particulier, on ne voit pas le temps passer et ceux qui tenteront leur chance feront une belle découverte !

     

    Il faut le voir pour : Découvrir la réincarnation de Marilyn Monroe !

  • Même la pluie

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    Sebastián (Gael Garcia Bernal) est en train de monter un grand film reconstituant la découverte de l’Amérique par Christophe Colomb. Pour les besoins du tournage, l’équipe se rend en Bolivie où la population locale est sollicitée pour tenir les rôles des indiens. Parmi eux se trouve Daniel (Carlos Aduviri), un père de famille qui s’est fait remarqué pour son franc parler et qui a tapé dans l’œil de Sebastián qui va lui confier un rôle important dans son film. Ce qu’il ignore c’est que dans le même temps, Daniel mène une lutte contre la privatisation de l’eau débouchant à des mouvements qui vont paralyser le pays tout entier.

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    L’histoire principale du film - La lutte contre la privatisation de l’eau - s’inspire d’un réel fait divers qui a secoué la Bolivie puis on découvre un scénario qui prend d’autres directions. Il n’y pas un mais trois véritables héros dans Même la pluie avec Gael Garcia Bernal, Carlos Aduviri & Luis Tosar qui s’impose dans la dernière partie. La réalisatrice Iciar Bollain propose une construction intéressante de son film que ce soit en scindant son scénario ou bien encore en proposant des parallèles entre faits historiques et faits actuels. Il n’y a que les 20 premières minutes qui ont un peu de mal à passer après ça, on ne décroche pas de l’écran.

     

    Il faut le voir pour : Se rendre compte de la chance qu’on a d’avoir de l’eau à portée de main !

  • Somewhere

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    Star internationale de cinéma, notre pote Johnny Marco (Stephen Dorff) semble mener la belle vie. Il est convié dans les plus grandes soirées mondaines, toutes les femmes craquent pour lui et il a la chance de pouvoir voyager et de loger dans de somptueuses suites. Sa plus grande fierté reste toutefois sa fille Cleo (Elle Fanning) dont il partage la garde avec son ex-femme. Bien qu’ils ne se voient qu’occasionnellement, leur complicité est restée intacte ; il adore la voire patiner ou déguster les plats qu’elle lui mitonne. Il aimerait passer plus de temps avec elle mais ses obligations de star du grand écran l’emporte le plus souvent mais ça ne l’empêchera de l’emmener faire la promotion de son dernier film à Milan.

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    Ce qui est certain c’est que Sofia Coppola aime interpeller les spectateurs en proposant des films qui sortent de la norme. Avec Somewhere, on suit le parcours d’une star de cinéma drapée dans l’aisance et la luxure et dont le seul véritable lien avec la réalité reste ses rapports avec sa fille et son pote d’enfance. Coppola nous présente la célébrité sous ses plus belles coutures tout en disséminant quelques contrariétés (le Hummer qui suit la star, les textos anonymes). On nous rabâche que l’argent ne fait pas le bonheur, voici la preuve à l’écran ; un film digne de la réalisatrice mais dont la conclusion nous parait quelque peu bâclée ou un peu vite expédiée. 

     

    Il faut le voir pour : Vite aller dans le désert américain, y’a une Ferrari noire qui traine sur le bord de la route.

  • Encore un baiser

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    Après 10 ans d’absence Adriano (Giorgio Pasotti) est de retour à Rome ! Il avait fuit ses responsabilités en abandonnant Livia (Sabrina Impacciatore) et son fils Matteo (Andrea Calligari) et avait été condamné pour avoir tenté de faire passer de la drogue. Beaucoup de choses ont changé et il n’a malheureusement pas pu voir grandir son fils ce qu’il regrette énormément aujourd’hui. Pour ses potes d’enfance, les choses ne sont guère plus réjouissantes. Marco (Pierfrancesco Favino) est convaincu que sa femme le trompe et son instinct ne l’a pas trompé tandis que Carlo (Stefano Accorsi), lui a accumulé les conquêtes en espérant oublier sa femme Giulia (Vittoria Puccini). Plus que jamais il veut la reconquérir même si pour cela il doit faire souffrir Anna (Francesca Valtorta), sa compagne actuelle.

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    J’aimerais pouvoir dire que je suis heureux de revoir les héros de Gabriele Muccino mais je n’ai pas eu l’occasion de voir auparavant Juste un baiser dont Encore un baiser est la suite.  Sans attente particulière donc, c’est la découverte d’une bande de potes d’enfance confrontés aux aléas de la vie et notamment de leurs amours. On s’attache vite aux personnages même si on ne les a pas connus auparavant, seule exception Alberto incarné par Marco Cocci dont le temps de présence ne dépasse pas les 10 minutes. Pour le reste on se laisse facilement entrainer par ce film bien qu’à la sortie de la salle, on se dit que nos amours peuvent emprunter des chemins bien compliquées.

     

    Il faut le voir pour : Profiter de son célibat !

  • Rendez-vous l’été prochain

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    Jack & Clyde (Philip Seymour Hoffman & John Ortiz) sont 2 potes d’enfance qui travaillent ensemble comme chauffeurs de limousine, un boulot qu’ils aimeraient bien quitter. Jack veut tenter sa chance pour travailler dans le métro new-yorkais tandis que Clyde s’applique à prendre des cours du soir pour donner un nouvel élan à sa vie professionnelle. En attendant leur éventuelle reconversion, Clyde et sa femme Lucy (Daphne Rubin-Vega) ont décidé d’organiser un diner afin que Jack fasse la connaissance de Connie (Amy Ryan). C’est la nouvelle collègue de Lucy et un couple commence à naitre, Jack veut que tout soit parfait et s’efforce d’apprendre à nager et à cuisiner.

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    L’appel de la caméra a eu raison de Philip Seymour Hoffman qui tient ici la double casquette de réalisateur et d’acteur. Rendez-vous l’été prochain s’intéresse donc à la vie de 2 célibataires réunis par des potes d’enfance communs et puis c’est à peu près tout à vrai dire ! La seule chose à retenir en fait c’est que pendant qu’un couple se forme, un autre se déchire ce qui donne au film un ressentiment assez mitigé à l’image de ce diner pour le moins mouvementé. Hoffman signe donc une première réalisation convenable qui manque de véritables attraits. Un essai dont on attend la transformation pour l’avenir.

     

    Il faut le voir pour : Visualiser les choses

  • Another year

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    Tom & Gerry (Jim Broadbent & Ruth Sheen) forment un couple heureux ; ils font même figure d’exemple à suivre pour la plupart de leurs potes d’enfance. Il y a tout d’abord Mary (Lesley Manville), collègue de Gerry et victime de déceptions amoureuses mais qui tente toujours de faire bonne figure. D’ailleurs, elle aime passer du temps avec Joe (Oliver Maltman), le fils de Gerry qui ne la laisse pas complètement indifférente. Tom a également un ami en pleine détresse, Ken (Peter Wight) lui aussi vit mal sa solitude et essaie d’oublier ses tracas dans l’alcool. Un an va se dérouler et autour de Tom & Gerry, la situation de leurs potes d’enfance ne va pas particulièrement s’améliorer.

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    Mettons les choses au point tout de suite, il ne se passe rien d’excitant dans le film de Mike Leigh ; c’est la description chapitrée en saison d’une tranche de vie. Ruth Sheen & Jim Broadbent (Tom & Gerry, quelle belle idée !) sont le cœur d’Another year et l’histoire s’enrichit ensuite du vécu des personnages qui gravitent autour. Parmi eux, impossible de manquer la prestation de Lesley Manville tantôt extravagante tantôt dévastée par sa solitude et qui conclut le film avec une grande émotion. Il y a une profonde humanité qui ressort de ce film, Mike Leigh a trouvé le ton juste pour nous toucher à travers ces portraits ! Du bon cinéma à savourer sans modération.

     

    Il faut le voir pour : Cultiver votre jardin.

  • Le voyage du Directeur des Ressources Humaines

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    2002. Une certaine Yulia Petracké a commis un attentat suicide près d’un marché de Jérusalem. Son corps est resté à la morgue sans que personne ne s’intéresse à son sort jusqu’à ce qu’un journaliste se met à enquêter sur le sujet. Les seuls effets personnels qu’on ait trouvés sur elle était un bulletin de salaire d’une boulangerie où elle ne travaillait pourtant plus. Malgré les efforts du Directeur des Ressources Humaines (Mark Ivanir), l’affaire est déballée dans la presse mais pour éviter d’envenimer les choses ; la boulangerie décide de rapatrier le corps de Yulia en Roumanie, son pays d’origine. C’est le DRH, en tant que représentant de la boulangerie, qui est désigné pour accompagner le cercueil.

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    Le voyage du Directeur des Ressources Humaines est une invitation pour un road-trip pour le moins atypique. A commencer par son contexte particulier ; une employée s’est fait sauter durant un attentat suicide. Difficile après ça d’oublier la teneur dramaturgique du scénario pourtant petit à petit, on sent que le tout se décrispe laissant entrevoir la facette jusqu’alors immergée du DRH. L’histoire est aussi celle de Yulia Petracké, seule personne véritablement nommée par ailleurs, une femme à la double identité au centre de cette expédition. C’est la séance découverte du moment peut-être pas à faire sur le grand écran mais dans quelques mois ça ne vous fera pas de mal !

     

    Il faut le voir pour : Si vous n’avez pas de pneus neige alors adopter le tank c’est tout aussi pratique !

  • Un balcon sur la mer

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    Sud de la France. Marc Palestro (Jean Dujardin) mène la belle vie, il vient de s’installer dans une splendide maison en compagnie de sa femme Clotilde (Sandrine Kiberlain) et de leur petite fille Emmanuelle (Pauline Belier). Il travaille comme agent immobilier en association avec son beau-père et au cours d’une visite, son passé va soudainement ressurgir. Une cliente veut se porter acquéreur d’une propriété et dès qu’il l’a vue, les souvenirs de son enfance sont remontés à la surface. Cette femme n’est autre que Cathy (Marie-Josée Croze), la fille avec qui il passait son temps lorsque sa famille vivait encore en Algérie.

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    Il faut déjà dire qu’il vaut mieux éviter de voir la bande-annonce si l’on veut conserver tout effet de surprise. En effet, on comprend assez vite de quoi sera fait Un balcon sur la mer si ce n’est ce coté thriller initié dans la dernière partie et pas très convaincante par ailleurs. On s’intéressera donc davantage à la distribution avec Jean Dujardin qui démontre à ceux qui voulaient encore s’en convaincre qu’il possède la panoplie complète du comédien. A ses cotés, Marie-Josée Croze est plus belle que jamais et n’a pas de mal à nous faire tourner la tête. Un film au ton juste mais dont l’intrigue s’épuise trop rapidement pour nous garder en haleine.

     

    Il faut le voir pour : Utiliser Facebook, ce sera plus facile de retrouver des potes d’enfance.

  • Pieds nus sur les limaces

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    Lily (Ludivine Sagnier) est une jeune femme différente qui vivait jusqu’à présent avec sa mère dans une maison à la campagne. Malheureusement, sa mère meurt brusquement et Clara (Diane Kruger), la grande sœur de Lily doit désormais veiller sur elle. Au départ, les visites devaient se limiter aux week-ends et par la suite on a tenté de la faire vivre en ville mais dans les deux cas, cela ne lui convenait pas. Clara prend donc quelques jours de congés pour s’occuper de sa jeune sœur mais aussi pour faire un point sur sa vie. Elle s’est toujours comportée comme la fille modèle mais aujourd’hui, elle se rend compte que le bonheur lui échappe.

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    Adaptation de son propre livre, Fabienne Berthaud dresse le portrait de 2 sœurs diamétralement opposées. A Diane Kruger le rôle de la fille parfaite avec la belle vie en apparence et à Ludivine Sagnier une vision plus naïve de l’existence ce qui provoque évidemment quelques étincelles. Heureusement d’ailleurs c’est ce qui donne un peu de vie à Pieds nus sur les limaces même si le duo de comédiennes s’en tire plutôt bien. Sagnier, de par son rôle, tire peut-être légèrement vers l’excès mais le véritable souci c’est que l’histoire est assez plate. Pas grand-chose à signaler ce qui fait qu’on finit parfois par s’assoupir, un beau portrait qu’on n’a pas forcément envie de découvrir au cinéma.

     

    Il faut le voir pour : Arrêter de fourrer n’importe quoi dans votre frigo !

  • Nowhere boy

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    La mort de son oncle Georges (David Threlfall) a été un vrai choc pour notre pote John Lennon (Aaron Johnson) mais c’est aussi à cette occasion qu’il reprend contact avec sa mère Julia (Anne-Marie Duff). Depuis l’âge de 5 ans, ils vivaient avec son oncle et sa tante Mimi (Kristin Scott Thomas) mais John veut désormais gouter à l’amour d’une mère qu’il n’a jamais eu. En compagnie de Julia, il s’amuse comme un fou et découvre un artiste qui aura une grande influence sur sa vie ; le mythique Elvis Presley. Sa période Rock’n’roll ne s’arrête pas simplement à sa coupe de cheveux, il veut également monter un groupe. La musique devient alors une vraie passion, passion qu’il partage avec un certain Paul McCartney (Thomas Sangster).

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    Non il ne s’agit pas du tout d’un biopic sur les légendaires Beatles même si apparaissent Paul McCartney & Georges Harrison. C’est John Lennon qui est la star de Nowhere boy qui nous éclaire sur une période méconnue de l’artiste, une période précédant le succès qu’on lui sait aujourd’hui. Portrait très intimiste du chanteur, on découvre ainsi son enfance douloureuse privée de la présence de ses véritables parents et cette blessure profonde de n’avoir jamais pu réellement connaitre sa mère. Indispensable pour tout fan du quatuor anglais, ce sera également un vrai plaisir pour les amateurs de Rock’n’roll. Drôle (belle prestation d’Aaron Jonhson) et vraiment intéressant, le film manque néanmoins d’une touche de magie pour devenir une référence.

     

    Il faut le voir pour : Ne plus oublier de mettre vos lunettes !