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Illégal

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Ça aurait du être une journée spéciale pour Tania (Anne Coesens) ; elle avait préparé une surprise afin de célébrer l’anniversaire de son fils Ivan (Alexandre Golntcharov). Au lieu de ça, la mère et le fils se sont retrouvés séparés à la suite d’un banal contrôle d’identité. En effet, Tania est russe et réside illégalement sur le territoire belge après avoir ignoré sciemment une injonction à quitter le pays. Elle est désormais retenue dans un centre et risque d’être expulsée d’un jour à l’autre mais sa première préoccupation reste l’avenir de son fils. Elle tente de gagner du temps refusant notamment de décliner son identité ; bien décidée à rester en Belgique, elle est prête à de nombreux sacrifices.

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Difficile au regard d’Illégal de ne pas penser à tous ces films sur l’univers carcéral, les clandestins étant considérés exactement comme des délinquants emprisonnés. Si le cinéma n’en est pas à son coup d’essai lorsqu’il s’agit d’évoquer les difficultés des sans-papiers, c’est évidemment la première fois qu’on s’intéresse de plus près à leurs conditions de détention précédant leur expulsion du territoire. Le film d’Olivier Masset-Depasse ne joue à aucun moment la carte du mélodrame, c’est simplement une photographie saisit avec un impressionnant réalisme sur le sort des clandestins relevé par une interprétation exemplaire. Une séance découverte qui complète très bien des films comme Welcome ou Les mains en l'air sur le même thème.

 

Il faut le voir pour : Eviter de parler dans une langue étrangère quand vous êtes dans la rue.

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